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Conflit, ritualisation, droit : la gestion de la diversité
/ UTLS - la suite
/ 25-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
MICHAUD Yves
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Psychologiquement, la relation humaine à la diversité est ambivalente : la diversité suscite la curiosité et stimule ; en même temps elle apparaît comme une menace et déclenche l'agressivité. Les sociétés humaines ont constamment affaire à la diversité. A commencer par celle qui est au coeur de la reproduction. La diversité est en fait dans les individus sous tous les points de vue : physique, mental, passionnel, générationnel. Cette diversité a des effets ambivalents. D'une part, elle permet le renouvellement, l'invention, l'innovation, la réponse aux défis et aux crises. D'un autre côté, elle perturbe les règles, routines, procédures, équilibres mis au point par les groupes pour survivre. Elle doit donc être traitée, gérée, régulée par les groupes . On peut distinguer deux modes principaux de gestion de la diversité. Le premier mode est celui des traitements violents : anéantissement, viol, confinement, conversion et conquête, assimilation, mais aussi sacralisation, stigmatisation de ce qui est "autre". Une différence importante au sein de ce groupe tient à la différence entre les stratégies de destruction et celles d'assimilation. Le second mode de gestion passe par la production de règles dans un éventail de qui va des routines aux interdits et des coutumes aux règles juridiques. De ce point de vue, les sociétés sont des systèmes de règles plus ou moins cohérentes pour traiter les différences. Une différence importante au sein de ce groupe est celle entre les règles d'assimilation et les règles de différenciation. Le droit traite à la fois tous les hommes de la même manière et en fonction de leurs différences. Qu'il s'agisse des modes de gestion violents de la diversité ou des modes de gestion par la régulation, ils répondent tous à des finalités sociales et sont soumis à des évaluations morales. Les finalités sociales peuvent entrer ou non en contradiction avec celles de la moralité, mais subsiste la question de savoir à quelles finalités la moralité elle-même répond. Yves Michaud Mot(s) clés libre(s) : conflit, différence, diversité humaine, droit, guerre, règle, régulation sociale, ritualisation, société, violence
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Tangun : personnage historique ou mythique?
/ 16-04-2015
/ Canal-u.fr
Maurus Patrick, CHOE Jeong-U
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« Dans les temps anciens vivait Hwanin, connu comme le roi de l'empire céleste. Hwanin avait beaucoup de fils (princes), dont Hwanung, qui était différent de ses frères. Hwanung, bien que vivant par lui-même dans l'empire céleste, n'avait pas particulièrement d'intérêt pour celui ci, mais uniquement pour le monde des hommes, qui se trouvait sous le ciel.
Le monde des hommes, comme l'empire céleste, ne paraissait pas paisible. Dans le monde des hommes, les gens plus faibles (sans force) étaient assaillis par les gens puissants (avec de la force), et les personnes soit se querellaient entre elles, soit commettaient des mauvaises actions. En observant cela, Hwanung trouva la situation pitoyable.
Alors, le roi de l'empire céleste donna à Hwanung un objet aux vertus magiques et lui dit de descendre sur le monde des hommes pour les gouverner. Ces objets magiques, les « trésors du ciel », étaient actuellement un miroir, un couteau et une clochette. Hwanung se fit accompagné par le dieu (chargé) du vent et le dieu (chargé) de la pluie, ainsi que le dieu (chargé) des nuages et 3000 suivants, et il descendit sur la terre du monde des hommes.
À peine était il descendu sur terre qu'il créa un autel dans un lieu élevé, pour rendre hommage à l'empire céleste. De plus, il créa un village ci-bas. Les gens l'appelèrent « Hwanung le Roi divin ». Hwanung le Roi divin leur fit cultiver la terre. En outre, il leur montra comment guérir la maladie. Il donna des récompenses aux personnes effectuant un bon travail, et il infligea des pénitences aux personnes effectuant un mauvais travail.
Dans le lieu que Hwanung dirigeait existait une certaine grotte, où à l'intérieur vivaient un ours et un tigre. Cet ours et ce tigre étaient envieux des personnes se tenant sur deux jambes et se promenant. De plus, les animaux ordinaires ne pouvaient pas se comparer avec les humains, à tel point qu'ils étaient envieux des choses intelligentes. Ainsi, quand Hwanung les trouva, ils le supplièrent de les transformer en personne.
Alors que Hwanung leur donna de l'armoise et de l'ail aux vertus magiques, il leur dit : « Durant 100 jours, vous ne verrez pas la lumière du soleil, et vous devrez manger cette armoise et cet ail à l'intérieur de la grotte, en attendant. Alors seulement votre vœu de devenir humain pourra être exaucé ».
L'ours et le tigre, après avoir répondu avec confiance qu'ils feraient ainsi, prirent avec eux l'armoise et l'ail et se rendirent à l'intérieur de la grotte. Au bout de quelques jours passés dans la grotte, ce genre de quotidien rendit le tigre fou. L'ours le consola en lui disant qu'il ne devait patienter qu'encore un peu. Cependant, le tigre voulait manger de la viande et courir dans la montagne et les champs à volonté. À la fin, il craqua, et sortit de la grotte.
Même si l'ours se sentait seul sans le tigre à l'intérieur de la grotte, son espoir de devenir une personne le fit patienter encore et encore. Le centième jour arriva et l'ours sorti à l'extérieur. Cependant, de son apparence d'ours, elle s'était déjà transformée en femme humaine. Cette femme s'appela Ungnyeo.
Ungnyeo, pareillement aux femmes normales, voulait se marier et avoir un enfant. Ainsi, elle se rendit tous les jours à l'autel et elle pria avec la plus grande dévotion pour pouvoir donner naissance à un enfant. En la voyant prier chaque jour sans exception, Hwanung fut ému. Hwanung pris la forme d'un homme et épousa Ungnyeo.
Ungnyeo, comme elle le souhaitait, tomba enceinte, et donna naissance à un garçon en bonne santé. Cet enfant, au fur et à mesure qu'il grandissait, et pareillement à Hwanung, devint intelligent et courageux. Après que des années se soient écoulées, cet enfant pris la succession de Hwanung et gouverna le monde des hommes. Il fut nommé Tangun Wanggeom. Tangun fixa la capitale au château de Pyongyang et édifia un pays. Ce pays, qui fut en premier lieu bâti par les Coréens, se nomma Kojoseon. »Voici l'histoire de Tangun, le père fondateur de la Corée.Bien que cette histoire semble être une simple légende, du moins à nos yeux d'étudiantes françaises, Tangun est un personnage important, autant en Corée du Nord que du Sud.Cette particularité, accompagnée de la présence de véritables croyants en ce mythe, nous a amené à choisir ce thème comme objet d'étude. À travers cette vidéo, et ses différents entretiens, nous avons souhaité démontrer l'ampleur de l'influence de Tangun dans la société coréenne. Mot(s) clés libre(s) : société, histoire, mythe, religion, Corée, tangun, littérature, philosophie
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La gouvernance mondiale du climat
/ Michel ALBERGANTI
/ 03-07-2015
/ Canal-u.fr
MALJEAN-DUBOIS Sandrine
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Sandrine Maljean-Dubois est revenue, au cours de l'université d'été 2015 de l'IHEST, sur les grandes
étapes de construction du régime international du climat. Un éclairage
juridique et historique indispensable pour mieux comprendre les enjeux
des négociations actuellement en cours et les perspectives ouvertes par
la COP21.
La gouvernance internationale est un
paysage naturellement fragmenté, composé de traités et d’institutions
autonomes, sans hiérarchie existante entre les sources de droit et les
traités. Cette fragmentation découle de la souveraineté des États,
et s’accroît dans le cadre de l’environnement, car le volumineux corps
de règles a été construit anarchiquement et souvent dans l’urgence.
De plus, aucune organisation mondiale de l’environnement n’a été
créée, alors qu’elle aurait pu selon certains mettre de l’ordre. La
fragmentation s’intensifie encore dans le cadre du climat, parce que les
changements climatiques constituent une question complexe,
multisectorielle, multiscalaire. Le réchauffement climatique requiert
une réponse complexe, multidimensionnelle, qui combinera l’expertise et
les compétences de plusieurs processus, mécanismes et institutions. Mot(s) clés libre(s) : changement climatique, protocole de Kyoto, sciences et société, Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques
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Diversité : comment l’aborder ?
/ 20-05-2013
/ Canal-u.fr
MALINBAUM Soumia
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Développer les diversités c’est avant tout prévenir les
discriminations dans les entreprises. Il faut considérer que tous les
préjugés procèdent delà même démarche, le but est de combattre la
discrimination en général.
Develop diversity is above all prevent discrimination in business. We
must consider that all prejudices proceed beyond same approach, the
goal is to combat discrimination in general.
Pour aller plus loin :
Diversité plurielle – le blog de Soumia Malinbaum
Retrouvez plus de vidéos de Soumia Malinbaum sur TVDMA.org Mot(s) clés libre(s) : responsabilité, progrès social, minorité, société civile, action volontaire et positive, afmd, managament de la diversité, tvdma, préjugés, diversité, commission, discrimination, prévention, engagement, entreprise, soumia malinbaum
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La capacité de la personne morale
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne
/ 26-07-2016
/ Canal-u.fr
LUCAS François-Xavier
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L’ordonnance de réforme du droit des contrats n’affecte que les dispositions du droit commun des contrats et ne concerne donc pas, a priori, le droit des sociétés. A priori seulement, car les dispositions générales relatives à la capacité et à la représentation des contractants pourraient avoir une incidence en droit des sociétés.
M. Lucas, professeur à l’École de droit de la Sorbonne et directeur de l’IEJ Jean Domat, explique pourquoi ces nouvelles dispositions pourraient être source d’insécurité juridique.
Retrouvez l'intégralité de la présentation de la réforme du droit des contrats sur le site de l'IEJ. Mot(s) clés libre(s) : représentation, droit des sociétés, capacité, personne morale
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9 - Filmer les moines (1)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
LUCA Nathalie, BUOB Baptiste
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Huit chercheuses
appartenant à plusieurs équipes du LabEx ont posé leur caméra dans l’Abbaye de
la Trappe en septembre 2013, pour réaliser quatre portraits de moines. Elles
présenteront les résultats de leur travail, dans le champ et hors-champ. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, ethnologie, Epistémologie, Philosophie des sciences et des techniques, christianisme, sciences des religions, Sociologie des cultures, sciences de la société, Sciences de l’homme, anthropologie, coutumes religieuse
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13 - Filmer les moines (5)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
LUCA Nathalie, BUOB Baptiste, Wanono Nadine
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Huit chercheuses
appartenant à plusieurs équipes du LabEx ont posé leur caméra dans l’Abbaye de
la Trappe en septembre 2013, pour réaliser quatre portraits de moines. Elles
présenteront les résultats de leur travail, dans le champ et hors-champ. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, ethnologie, Epistémologie, Philosophie des sciences et des techniques, christianisme, sciences des religions, Sociologie des cultures, sciences de la société, Sciences de l’homme, anthropologie, coutumes religieuse
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Enjeux identitaires et esthétiques dans les pratiques de soins aux cheveux crépus en France
/ Valeria KOLBE, Ama Aurélie KUMASSI
/ 17-04-2015
/ Canal-u.fr
LIMA Sonia, VARELA Jessica
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Cette
œuvre audiovisuelle met en lumière, à travers plusieurs entretiens
ethnographiques,
l'expression identitaire à travers la coiffure et le soin des
cheveux dans un contexte d'immigration et de métissage culturel. En
outre, le savoir-faire
lié à la coiffure et au soin des cheveux crépus est documenté. Mot(s) clés libre(s) : migration, Biculturel/biculturalité, Double identité, Conflits identitaires/culturels dans une société métisse, Fonction identitaire d'une pratique, Coiffures, Paris, Métissage culturel, Afrique, Ethnologie contemporaine
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La démocratie électronique
/ Mission 2000 en France
/ 06-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
LETERRE-ROBERT Thierry
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C'est un thème singulier que celui de la " démocratie électronique ". L'expression n'est d'ailleurs familière qu'à un public spécialisé ; elle renvoie à l'idée que l'utilisation des ordinateurs, leur mise en réseau, bref, l'univers de ce que l'on appelle désormais les nouvelles technologies de l'information et de la communication, pourraient contribuer à rénover l'expérience démocratique. Un esprit non prévenu doit soulever une motion d'ordre préliminaire : en quoi les machines informatiques ont-elles affaire à la politique, et à cette forme précise de politique qu'est la démocratie ? Le rapprochement ne s'impose nullement, pas plus, du moins, qu'avec n'importe quelle autre technique. Or, il ne semble pas qu'on n'ait jamais envisagé que l'automobile, ou le réfrigérateur soient des vecteurs de démocratie, sinon de manière très indirecte. Il n'y a eu ni démocratie de la machine à vapeur, ni démocratie de l'électro-ménager. Pourquoi alors parler de " démocratie électronique " ? D'où la question : qu'y a-t-il de si spécial dans ces machines pour qu'on les considère comme des instruments de démocratie ? Répondre à cette interrogation exige de se rappeler que la démocratie qualifie moins une forme de régime, qu'une sociologie politique, comme Tocqueville, l'avait affirmé. C'est sur ce point, que j'insisterai en montrant comment s'est constituée, à partir de la mise en réseau des ordinateurs, une forme de sociabilité tenant à quelques aspects essentiels de la constitution démocratique du lien social. Insister sur ce point, c'est forcément laisser dans l'ombre de nombreux enjeux, et de nombreuses expériences qui ont précédé. C'est aussi laisser de côté tout un appareil descriptif des usages de l'informatique dans la sphère politique - la mobilisation du Web pour défendre une idée, ou faire campagne par exemple. J'exclurai également du centre de mon propos les questions qui touchent au gouvernement électronique pour me concentrer sur ce point précis : comment surgit, dans l'existence démocratique, l'ère de l'information ? "" Mot(s) clés libre(s) : démocratie électronique, économie numérique, Internet, révolution numérique, société de l'information, technologies de l'information, Web
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Les familles animales
/ UTLS - la suite
/ 05-01-2005
/ Canal-U - OAI Archive
LESTEL Dominique
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Les discussions sur la famille se restreignent en général à des familles exclusivement humaines. Jusqu'où peut-on étendre la notion de famille sans qu'elle explose ? Une véritable phylogenèse de la famille s'est exprimée chez de multiples espèces animales dans des systèmes d'une très grande diversité. La question des familles animales doit cependant moins servir à illustrer des lieux communs qu'à les mettre en difficulté. Une colonie de fourmi, par exemple, peut-elle être considérée comme une famille monoparentale ? Dans cette perspective, les familles qui se composent d'agents d'espèces différentes attirent l'attention. Les Gardner, qui ont enseigné un langage symbolique à des chimpanzés en les intégrant à leur famille parlaient de « cross-fostering families» dans lesquelles des membres d'une espèce éduquent les petits d'une autre espèce. Plus répandues qu'on ne l'imagine chez l'animal (y compris en y incluant des humains comme on a pu le voir avec les enfants loups), les familles polyspécifiques constituent plutôt la norme que l'exception chez l'humain. Jusqu'où la famille humaine peut-elle donc ainsi s'étendre et se recomposer avec du non humain et est-elle si différente des principes fondamentaux Mot(s) clés libre(s) : ethologie, société animale
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