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Des masques pour le président
/ 09-09-2015
/ Canal-u.fr
TAÏEB Jean Marc
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Amadou Toumani Touré dit ATT, président de la République du Mali venait inaugurer les voiries de la ville de Bandiagara. C’était l’occasion pour prés de 200 masques dogon de « sortir » accompagnés de nombreux chasseurs, tous venus des villages de la falaise de Bandiagara. Prétexte à une immense fête populaire. Mot(s) clés libre(s) : masque, voierie, président de la République, cloche, dogon, tambour, ethnomusicologie, bandiagara, Afrique, film ethnographique, inauguration, chant, Mali, cérémonie, vidéo, musique, danse, fête populaire
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Entre le mil
/ 07-05-2008
/ Canal-u.fr
TAÏEB Jean Marc
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ieb Note d’intention « Entre
le mil » de Jean Marc
TAIEB
Le film
décrit mon avancée à l’intérieur du Pays Dogon, ma recherche de contacts avec
ses villageois et surtout ma quête de connaissance.
Il se
poursuit avec des rencontres cocasses voire singulères, précédées des
salutations rituelles interminables des dogon et où j’essuie parfois quelques
« hostilités » liées à la présence de la caméra ; il se termine
sur le portrait haut en couleurs du maire du village de Sangha. (important village de la falaise)
J’en repars
sans doute plus riche et satisfait.
Située dans
la partie orientale du Mali, la falaise de Bandiagara abrite le peuple Dogon, réputé pour sa
fantastique cosmogonie et l’organisation de sa société basée sur les liens de
l’oral.
Depuis 20
ans, mes promenades au Pays Dogon, m’ont amené à croiser sur le plateau des
centaines d’hommes et de femmes. Ils sont avant tout cultivateurs, ainsi les
grands évènements comme les marchés ponctuent leur vie .
C’est à pieds,
en âne ou en mobylette qu’ils peuvent faire des dizaines de km pour les
récoltes, les travaux des champs, les funérailles ou pour leurs échanges
commerciaux.
Une scène de ce type a déterminé mon désir de
leur consacrer ce film :
Dans
l’immensité de cet univers minéral, parsemé de larges et plats rochers de grès,
au milieu du silence, tout d’un coup, à l’horizon apparait un point sombre et
minuscule, dessinant une forme encore indéfinissable.
Est-ce un
homme, jeune ou vieux ? est-ce une femme ? sont-ils plusieurs ?
Je n’arrive pas à le distinguer à cette
distance.
La
silhouette se rapproche, son visage se révèle et là, je peux entendre sa voix psalmodier
les salutations rituelles Dogon qu’il échange avec mon guide, Ali Dolo.
J’ai choisi
Ali comme passeur, pour approcher enfin ces villageois que par pudeur ou
discrétion je n’ai jamais pu aborder réellement et avec qui je n’ai pu
approfondir de vraie relation.
Ali est le maire de Sangha , un des plus
gros villages de la falaise. Figure
charismatique, charpenté comme un
colosse, il est aussi connu de tous ; c’est un promeneur solitaire, il
médite en marchant et aime s’enquérir des nouvelles des Dogons dont il connaît
les rites, coutumes et codes.
Il a
accepté, par amitié, l’aventure que je lui propose : assouvir ma quête de
savoir et mon goût des rencontres .
Ces gens
qui se croisent à toute heure sur le
plateau, large carrefour de vie, qui sont-ils, d’où viennent-ils et où
vont-ils ?
Mais lors du
tournage, les hypothèses de travail ont soudainement basculé car ces questions,
ici, par tradition, on ne les pose pas.
De surcroit,
quelques uns ont manifesté parfois leur animosité vis à vis de la caméra me
renvoyant subitement à mon statut d’occidental.
Moi, l’intrus,
issu de notre société de biens, qu’est-ce que je venais faire ici dans cette
société de liens ?
Reste un
portrait émouvant de Ali Dolo,maire de Sangha, personnage imposant et chaleureux,
drôle, vif, curieux et ouvert sur le monde mais aussi tellement ancré dans ses
traditions.
Et aussi une
quantité de petites rencontres, toutes en couleurs, dans les chemins abrupts,
sur les baobabs, sous les cases à palabres ou à travers les champs de mil dont
le mois d’octobre est la grosse saison de récolte.
Moments
mystérieux, puissants et parfois cocasses avec ces villageois au parler franc et direct. Mot(s) clés libre(s) : Vie quotidienne, codes sociaux, salutations, falaise de Bandiagara, dogon, rites, video, Mali, agriculture, sociabilité, femmes, cosmogonie
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L'esprit d'Antogo
/ 14-09-2007
/ Canal-u.fr
TAÏEB Jean Marc
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L'esprit d'Antogo,
Images
Adama Guindo
Jean Marc Taïeb
Réalisation
Jean Marc Taïeb
Mali, Pays dogon, village de Bamba. La mare d’Antogo est un lieu sacré où il est interdit de pêcher durant l’année même en cas de disette, sauf un jour annoncé par le Hogon, patriarche du village. Toutefois cette pêche est interdite aux femmes et aux villageois de Yanda, village voisin de Bamba, exceptés les enfants dont les mamans sont originaires de Bamba. Pendant des années, Bamba et Yanda se sont disputés la mare Antogo.
Autour du lac, 1000 villageois attendent debout ou accroupis, une nasse à la main, un sac de l’autre écoutant les prières du hogon, patriarche du village. A son signal, ils se précipitent dans la mélasse boueuse dégageant un immense nuage de poussière.
La fin de la pêche est annoncée par un coup de fusil sur la place publique. Les poissons seront redistribués de façon équitable par le hogon. La fête se poursuit par la parade des chevaux et de la cérémonie des coups de fusil sur la grande place du village. Pendant que les cavaliers rivalisent d’acrobatie, les salves résonnent. On simule la bataille de récupération d’Antogo.
La pêche d’Antogo est une grande fête au pays Dogon, une fête de communion, de paix et de réjouissances. Les festivités continuent le soir avec une veillée qui se poursuit jusqu’au petit matin. Mot(s) clés libre(s) : afrique, sacré, fusil, lac, nasse, Hogon, patriarche, chevaux, Antogo, Bamba, mare, cloche, interdit, pêche, poisson, vidéo, cérémonie, Mali, film ethnographique, Afrique, prière, fête, dogon, acrobatie
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Jeanine
/ 12-12-1990
/ Canal-u.fr
TAIEB Jean-Marc
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Cynepsy, Jeanine, avec Jeanine Joffre et la participation des commerçants de Paris.
Image : Jean-Marc Taieb
Son : Nicole Le Piniec
Musique : sonate en sol majeur, BWV 1001, J.S. Bach
Réalisé par Serge Durand Raucher, Patricia Gineste Bretonniere, Guy Hanon, Nicole Le Piniec, Remi Seguin, Jean-Marc Taieb
Avec le concours de Pierre tredez, Albert Santelli (L’Eclipse Paris),
et le soutien de l’équipe de l’hopital de jour du XIè arrondissement de Paris, Service du Proesseur Lanteri-laura.
Coproduit par Cinepsy, C.H.S. Esquirol (94)
@ Dec 1990 À 17 ans elle entre en psychiatrie. Tout comme son frère qui y mettra fin par un suicide. A 40 ans elle passe en Hopital de Jour, et elle organise sa vie dans le quartier. A 53 ans elle semble avoir apprivoisé le quartier, pour y vivre simplement. Nous la suivons quelques instants. Mot(s) clés libre(s) : folie, hôpital de jour, hopital psychiatrique, fugue, souvenir, mère, mort, mendicité, uriner, Paris 11ème, France, film ethnographique, maladie mentale, suicide, pauvreté, religion, psychiatrie, solitude, vidéo, viol, réflexion, sollicitude, quartier, asocial
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