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Les limites de l'expérience du vivant : l'enfant, son cancer, ses parents, ses soignants
/ ENS-LSH/SCAM
/ 16-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
OPPENHEIM Daniel
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Les limites du vivant / sous présidence de Gabriel GachelinLe cancer confronte l’enfant à des traitements éprouvants, qui peuvent le faire approcher des limites du supportable, et de l'idée de sa possible mort. Ces situations suscitent chez l’enfant, chez ses parents ainsi que chez ses soignants des interrogations existentielles majeures dont la prise en compte est nécessaire pour que ces différents acteurs ne se trouvent pas complètement déstabilisés. L’enfant s’interroge en particulier sur le rapport à son corps, sur sa famille, sur sa place sociale et sur la mort. Afin de mieux comprendre la psychopathologie des enfants, des parents et des soignants, il serait souhaitable de développer une structure qui mette en commun différentes spécialités pour qu'elles travaillent ensemble.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Cancer -- Aspect psychologique, Cancer -- Douleur, Cancer chez l'enfant, Douleur néoplasique, Enfants cancéreux -- Famille, Enfants cancéreux -- Psychologie, Mort, Théories du vivant
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La mise en scène documentaire (Penser le cinéma documentaire, leçon 4, 1/2)
/ Pascal CESARO
/ 01-01-2010
/ Canal-U - OAI Archive
NINEY François
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Le cinéma est à la fois fiction (un plan de chien enragé ne mord pas) et documentaire (tout film documente au moins ses acteurs en train de jouer). Mais bien évidemment la visée documentaire diffère considérablement de celle de la fiction. La vérité historique n'est pas du même ordre (de production, de croyance) que la vérité dramatique ; elles ne réfèrent pas au monde de la même façon (même si elles peuvent se mêler) et ne relèvent pas du même geste, de la même intention (ni donc de la même réception).La nature documentaire du cinéma, de la prise de vue comme prise de vie, engage deux ordres de questionnement :
1) la question de la réalité et de la vérité à l'écran vis à vis du spectateur ;
2) la question de la relation filmeur/filmé, des conditions et directives de tournage, qui vont elles-mêmes guider (tromper ou détromper) la croyance du spectateur. Car filmer, plus spécialement en documentaire, ce n'est pas seulement représenter, c'est aussi agir directement sur le monde et ses protagonistes ; en documentaire bien plus qu'en fiction, la relation entre l'action du filmeur et les actions des filmés (au tournage comme au montage) est non seulement le moteur du film, mais partie intégrante de son motif et de son sens. Si en fiction, selon l'adage godardien, "un travelling c'est une question de morale" (comme on dirait "le style c'est l'homme"), en documentaire "la morale est bien une question de travelling" (citation moins connue mais antérieure de Luc Moulet), dans la mesure où on ne filme pas les personnages d'une histoire (une représentation au sens théâtral et une vision d'auteur) mais l'histoire des gens, qui valent et répondent d'eux-mêmes devant la caméra, et le documentariste doit répondre de leur présentation. C'est pourquoi nous parlerons ici d'analyse "esth-éthique", au sens où la compréhension du documentaire exige une critique pragmatique en plus d’une analyse sémiologique (ou iconique). Mot(s) clés libre(s) : analyse esthétique, analyse sémiologique, cinema, documentaire, fiction, image, réalité, réel, représentation, théorie du cinéma
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Débat sur la mise en scène documentaire (Penser le cinéma documentaire, leçon 4, 2/2)
/ Pascal CESARO
/ 05-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
NINEY François
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Un débat organisé à partir de l'ouvrage de François Niney : "Le documentaire et ses faux-semblants" qui interroge la nature des images à la télévision et au cinéma. A quoi reconnaît-on un documentaire ? Qu'est-ce qui distingue, à l'écran, le monde réel d'un monde fictionnel ? Entre ceux qui croient aveuglément à l'objectivité des prises de vue (actualités ou archives) et ceux qui leur dénient toute vérité, n'y voyant que "mise en scène", le chemin est étroit et parfois sinueux (du fait que s'y croisent réel et imaginaire) mais c'est celui que ce livre cherche à tracer. Aucune prise de vue ne saurait à elle seule prouver un quelconque événement, mais elle montre bien quelque chose du monde à un certain moment (c'est toute la magie du cinématographe). Il convient donc de l'interroger sur son sens, sur ce qu'elle a capté, voulu montrer, sur les circonstances qui la commandent et qu'elle relatent plus ou moins, et comment elle se donne à croire au spectateur (on ne croit pas de la même façon à ce que raconte "La mort aux trousses" ou "Le chagrin et la pitié" ; le « comme si » de la fiction qu’on accepte diffère du « comme ça » du documentaire qu’on peut mettre en doute). Il s'agit donc de clarifier la distinction (et parfois le mélange, amusant ou douteux) entre documentaire et fiction, en s'appuyant sur des exemples, pour élargir la palette des traits discriminants (ou communs). Ce n'est pas seulement la nature — supposément réelle ou imaginaire en soi — de ce qui est filmé qui va déterminer le caractère documentaire ou fictionnel du film, c'est tout autant la relation du filmeur au filmé, le patage des points de vue à travers l’objectif, la tournure de la mise en scène et du montage, la façon qu'a le film de s'adresser au spectateur, de l'entraîner à voir à l'écran notre monde commun ou un monde ajouté ("inventé"), de se faire comprendre comme une énonciation sérieuse (documentaire) ou feinte (fictive)... Sans compter qu'il y a bien des usages documentaires de la fiction (commenté par le réalisateur ou le chef décorateur, à la façon de certains bonus de DVD, un film devient ipso facto un document sur son propre tournage), tout comme il y a certaines fictions qui feignent de n'en être pas et, pour des raisons propagandistes ou commerciales, voudraient bien nous faire croire que "ça s'est vraiment passé comme ça" ! Mot(s) clés libre(s) : analyse esthétique, cinema, documentaire, fiction, imaginaire, mise en scène, réalité, réel, représentation, télévision, théorie du cinéma
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Qu'est-ce qu'une particule ? (les interactions des particules)
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 27-07-2000
/ Canal-U - OAI Archive
NEVEUX André
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En principe, une particule élémentaire est un constituant de la matière (électron par exemple) ou du rayonnement (photon) qui n'est composé d'aucun autre constituant plus élémentaire. Une particule que l'on croit élémentaire peut par la suite se révéler composée, le premier exemple rencontrée ayant été l'atome, qui a fait mentir son nom dès le début du XXe siècle. Nous décrirons d'abord l'état présent des connaissances, résultat des quarante dernières années de poursuite de l'ultime dans la structure intime de la matière, de l'espace et du temps, qui ont bouleverse notre vision de l'infiniment petit. Puis, nous essaierons de conduire l'auditeur dans un paysage conceptuel d'une richesse extraordinaire qui nous a permis d'entrevoir un peuple d'êtres mathématiques - déconcertants outils permettant d'appréhender des réalités inattendues - et dans lequel de nombreuses régions restent inexplorées, où se cachent sans doute des explications sur la naissance même de notre univers. Mot(s) clés libre(s) : boson, gravitation, infiniment petit, interactions fondamentales, lepton, modèle standard, neutrino, particule élémentaire, physique des particules, quark, supersymétrie, symétrie brisée, théorie des cordes, théorie quantique des champs
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La guerre selon Clausewitz (par Martin Motte)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 02-02-2015
/ Canal-u.fr
MOTTE Martin
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La guerre selon Clausewitz"Peu de penseurs de la guerre ont été aussi admirés et aussi attaqués que Clausewitz. Référence indépassable pour les uns, il est pour les autres le lointain responsable des guerres totales du XXe siècle, pour d'autres encore un auteur typique du système westphalien, donc anachronique à l'heure des nouvelles conflictualités. René Girard y a vu pour sa part le prophète angoissé d'une poussée de violence apocalyptique dont les horreurs du XXe siècle n'ont été qu'une pâle préfiguration, et dont l'hyperterrorisme précise aujourd'hui les contours. Seule certitude : Clausewitz continue à nourrir le débat stratégique. Comment ? Pourquoi ?"Martin Motte Mot(s) clés libre(s) : technologies de défense, théorie stratégique, montée aux extrêmes, guerre dans l'absolu, guerre absolue, guerre totale, guerres idéologiques, Métastratégie, Guerre de Sept Ans, guérillas, bataille de Rossbach
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Formes en question : théories, épistémologies et politiques
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 01-10-2015
/ Canal-u.fr
MORIZOT Jacques, XIANGZHAN Cheng, FELIX-FROMENTIN Clotilde
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Présentation Agnès Levitte – design CRAL/EHESS
Conference
- Jacques Morizot, philosophe CEPERC Université Aix-Marseille (France) : De l’esthétique à l’environnement et retour
- Cheng Xiangzhan - philosophe Jinan University (Chine) : Ecoaesthetics as the Principles of Environmental Design
- Clotilde Félix-Fromentin - designer LACTH ENSAPL (France) : Penser le vêtement comme forme environnementale Mot(s) clés libre(s) : environnement, esthétique, design, critiques, théorie
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Finalité et biologie
/ ENS-LSH/SCAM
/ 14-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MOREAU Pierre-François
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par Pierre-François MoreauColloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession L'implicite des représentations scientifiques "La représentation du vivant est depuis longtemps le lieu privilégié des idéologies finalistes, et, réciproquement, les différentes versions de l'idée de finalité ont longtemps semblé indispensables pour comprendre la spécificité de la vie. Elles ont en même temps servi de vecteur pour exporter hors de la connaissance de la vie un certain nombre de caractéristiques spécifiques de cette dernière et que l'on a cru pouvoir appliquer aux sciences de la nature ou de la société. Elles se sont souvent appuyées sur la communication entre les deux dimensions indiquées (en français et dans d'autres langues) par le double sens du mot vie : biologique et biographique.Toutefois, des courants philosophiques minoritaires, que l'on peut indiquer par les noms d'Epicure, Lucrèce ou Spinoza, ont tenté de représenter le vivant hors de ce complexe d'idées et d'images."(P.-F. Moreau)Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Baruch Spinoza (1632-1677) -- Contribution au concept de vie, Biologie -- Philosophie, Épicure (0341-0270 av. J.-C.) -- Contribution au concept de vie, Lucrèce (0098?-0055 av. J.-C.) -- Contribution au concept de vie, Sciences -- Philosophie, Théories du
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Les formations de l'inconscient : le séminaire V de Lacan / Jacques Alain Miller
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 01-02-1999
/ Canal-U - OAI Archive
MILLER Jacques Alain
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Les formations de l'inconscient : le séminaire V de Lacan. Jacques Alain MILLER. Conférence donnée à l'occasion de la publication du séminaire 5 de Jacques Lacan, dans le cadre de l'Institut d'Études Doctorales (IED) de l' Université Toulouse II-Le Mirail, juin (?) 1999. Présentation de la conférence par Pierre Glaudes (professeur de Lettres Modernes et directeur de l'IED, UTM) et Mme Christiane Alberti (professeur à l'UFR de Psychologie, UTM). Mot(s) clés libre(s) : inconscient (psychanalyse), Jacques Lacan (1901-1981), Jacques Lacan (séminaire 5 : les formations de l'inconscient), théorie lacanienne
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La vérité des autres : épistémologie de la connaissance comparée / Patrice Maniglier
/ Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 25-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
MANIGLIER Patrice
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La vérité des autres : épistémologie de la connaissance comparée / Patrice MANIGLIER. In "L'Impersonnel", colloque international organisé par le Laboratoire ERRAPHIS (Equipe de Recherches sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs) et EuroPhilosophie dans le cadre du programme ANR “Subjectivité et aliénation. Université Toulouse II-Le Mirail, 24-25 juin 2010. Mot(s) clés libre(s) : cogito (philosophie), doute (philosophie), philosophie cartésienne, théorie de la connaissance
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L'anneau fractal de l'art à l'art à travers la géométrie, la finance et les sciences
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 28-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MANDELBROT Benoît
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Un bipède sans plumes ne devient homme qu'après avoir conquis le feu et les condiments et avoir décoré son corps, sa demeure et son temple. Au cours des millénaires, ses motifs décoratifs s'affinent. Certains aident la naissance de la géométrie. D'autres attendent que, vers 1900, des mathématiciens qui se proclament de "" race divine "" les distillent sous la forme de "" monstres "" ayant pour rôle unique de libérer le pur et l'abstrait du géométrique, du réel et du visuel, tous perçus comme des oppressions contraignantes. Vers 1960, l'auteur s'appuie sur quelques présumés monstres pour extraire un certain ordre du chaos des marchés financiers. Dans un livre publié en 1975, il identifie parmi les monstres une famille qu'il appelle "" fractale "" et il montre que ses traits fondamentaux, loin de s'opposer au réel et au visible, coïncident avec ceux de maints objets tout à fait familiers. La vieille géométrie et les sciences étaient forcées de les laisser de côté comme "" amorphes "", c'est à dire dépourvus de forme identifiable. Dans un livre de 1982, l'auteur confirme la puissance explicatrice - ou tout au moins fortement organisatrice - que possède la nouvelle géométrie fractale. Elle se manifeste dans des domaines aussi nombreux que divers - allant jusqu'à la musique. Ironie parfaite, les mathématiciens purs sont forcés de renouer avec l'image, celle-ci conduisant a maintes grandes conjectures qui ne cessent de ravir les spécialistes. L'ordinateur étendant sa puissance, l'image fractale cesse d'être uniquement utilitaire. Elle se révèle spectaculaire : décorative et même artistique. Ayant ainsi traversé et assisté plusieurs territoires du savoir désintéressé ou pratique, avec des pointes vers les arts, l'anneau fractal se referme sur lui-même. Parti il y a très très longtemps de l'art, il revient désormais à son origine."" Mot(s) clés libre(s) : art abstrait, Benoît Mandelbrot, forme irrégulière, géométrie euclidienne, géométrie fractale, homothétie, structure gigogne, surface morcelée, théorie de la rugosité
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