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La turbulence
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 25-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
FRISCH Uriel
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Cinq siècles après les travaux de Léonard de Vinci sur le contrôle des tourbillons et de leur effet dans la rivière Arno, le sujet n'est toujours pas clos. Au XXème siècle ce sont d'abord les innombrables applications pratiques (par exemple dans le domaine de l'aéronautique) qui ont été le moteur d'un progrès qui se concrétisait plutôt par le développement de modèles empiriques que par de véritables percées fondamentales. A partir de 1940, grâce en particulier au mathématicien russe Andrei Nikolaevich Kolmogorov, une véritable théorie a été proposée. Elle s'est révélée à la fois féconde en applications (en modélisation pour l'ingénieur) et pas tout à fait correcte : la théorie de Kolmogorov est invariante d'échelle (auto-similaire) alors que dans la réalité cette invariance d'échelle est brisée (un peu comme l'homogénéité de l'Univers est brisée par la présence de galaxies, d'étoiles, de cristaux, d'êtres vivants, etc.). on commence seulement depuis peu à comprendre le mécanisme physique et mathématique de cette brisure. Une véritable théorie de la turbulence pourrait naître dans les prochaines années. Mot(s) clés libre(s) : écoulement laminaire, équation de Navier-Stokes, fluide en mouvement, forces de viscosité, mouvement brownien, nombre de Reynolds, théorie de Kolmogorov, théorie du chaos, tourbillon, transition, turbulence
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Création, intermédialité, dispositif : ouverture du colloque / Emmanuelle Garnier, Philippe Ortel
/ Nathalie MICHAUD, SCPAM / DTICE - Université de Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 12-02-2014
/ Canal-u.fr
GARNIER Emmanuelle, ORTEL Philippe
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Création, intermédialité, dispositif : ouverture / Emmanuelle Garnier, Philippe Ortel. In colloque international organisé, sous la responsabilité scientifique de Philippe Ortel, par le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 12-14 février 2014.Les questions trans-sémiotiques et trans-artistiques, devenues classiques en critique littéraire, s'élargissent aujourd'hui aux relations entre médias, prenant ainsi en compte les supports, canaux et institutions permettant aux messages de circuler. Elles s'enrichissent de nouveaux niveaux d'analyses intégrant les considérations techniques et pragmatiques qui entrent dans la définition des dispositifs de communication en général. Ainsi a émergé dans plusieurs pays simultanément la notion d'intermédialité, forgée au début des années 1960 par Jürgen Ernest Müller à partir de la notion d'intertextualité.Ce colloque aborde la question de l'intermédialité en termes de création. A quelle finalité ou à quelle urgence la collaboration entre médias répond-elle ? Sa vocation est-elle ludique, critique, politique, compensatoire, réflexive ? Tout en exploitant les possibilités, notamment techniques, du milieu dans lequel elle s'inscrit, l'intermédialité réagit-elle aux tensions ou ruptures tranversant un tel milieu ?Le colloque tente aussi de repenser la notion d'intermédialité à la lumière d'une poétique des dispositifs. On voit notamment quels effets figuratifs produit la convergence des médias au sein des oeuvres, que ce soit sur scène, au cinéma, dans une installation ou dans un texte littéraire. Mot(s) clés libre(s) : art et littérature, médias, créations artistiques hybrides, relations entre les arts, intermédialité (théorie)
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De la biologie comme science historique
/ ENS-LSH/SCAM
/ 16-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
GAYON Jean
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Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Les limites du vivant / sous présidence de Gabriel GachelinWhewell, qui forgea le premier l'expression «philosophie de la biologie» en 1840, voyait dans la biologie une authentique «science», c'est-à-dire une connaissance de dégager des relations constantes et universelles. Il ne rangeait pas dans le champ des connaissances «palétiologiques» ou «historiques», c'est-à-dire des disciplines telles que la géologie ou la paléontologie, dont les énoncés généraux n'ont jamais de sens qu'en référence à des séries d'événements irréversibles. Dans de telles sciences (sensu lato), l'explication ne consiste pas à subsumer les faits sous des lois universelles, mais à expliquer au moyen de schèmes de causalité historique (l'événement x est la cause prochaine de l'événement y, qui est la cause de z, etc.). De nombreux philosophes contemporains ont désormais une vision philosophique des sciences de la vie qui est exactement l'inverse de celle qu soutenait Whewell. Il est devenu problématique d'interpréter les généralisations des sciences biologiques comme des lois. La plupart, sinon toutes les généralisations, apparaissent comme contingentes par rapport à des portions définies de l'espace - temps. Aussi la biologie estelle alors qualifiée comme une science historique. L'objet de cette communication est d'examiner les arguments en faveur de cette thèse, et ses limites. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : biologie, philosophie, philosophie des sciences, théories du vivant, William Whelwell
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Les fondements des mathématiques
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 17-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
GIRARD Jean-Yves
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"La "" crise des fondements "" s'ouvre en 1897 avec le paradoxe de Burali-Forti, une contradiction dans la toute jeune théorie des Ensembles. Parmi les solutions proposées, le "" Programme de Hilbert "" (~ 1925) accorde un rôle privilégié à la non-contradiction formelle. Le théorème d'incomplétude de Gödel (1931), qui réfute le programme de Hilbert, a fait le désespoir de tous ceux qui cherchaient une réponse définitive à leurs angoisses fondationnelles. Il a aussi gêné ceux qui cherchaient plus simplement à comprendre la nature des objets mathématiques. Ce n'est qu'avec le développement de l'informatique qu'ont pu se dégager de nouveaux axes de lecture, en rupture de plus en plus nette avec le réductionnisme Hilbertien. " Mot(s) clés libre(s) : analyse, arithmétique de Peano, diagonale de Cantor, expansivité, formalisme mathématique, Hilbert, intuitionnisme, langage informatique, paradoxe, Popperisme, récessivité, théorème de Gödel, théorie des ensembles
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La dignité de l'homme et la bioéthique
/ ENS-LSH/SCAM
/ 16-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
GOFFI Jean-Yves
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Responsable scientifique : Gérard Wormser (Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines)]Colloque international organisé à l'ENS Lettres et Sciences humainesLa représentation du vivant : du cerveau au comportementConçu parallèlement à l’exposition « le Cerveau intime » à la Cité des Sciences et de l’Industrie, ce colloque vise à prendre la mesure de l’avancée des connaissances sur l’identité humaine. Il réunit les chercheurs impliqués dans les approches contemporaines de la conscience, du cerveau, des affects et de la mémoire ; ceux qui interrogent la nature et le statut du vivant ; et ceux qui traitent des représentations historiques et sociales de la connaissance. Il s’agit de croiser les diverses notions liées au vivant au travers d’un ensemble de séminaires interdisciplinaires entre biologistes, philosophes et médecins. Cette approche transversale des principaux domaines de connaissance concerne la recherche fondamentale, les réflexions philosophiques ainsi que la recherche et la pratique cliniques. Elle examine les « contextes décisionnels » qui justifient les hypothèses dominantes au sein des champs de connaissance concernés par ce programme. Les travaux et les échanges qui forment le coeur de ce projet visent à expliciter les présupposés dominants de la pratique des disciplines considérées. Il s'agit ainsi d'étayer ou de discuter certaines approches, certains partis-pris ou certains jugements dont les critères peuvent être rendus fragiles en raison de nouvelles connaissances et de réflexions approfondies sur les normes. Session Clinique et droit / sous la présidence de Michel DemazureLe concept de sacralité de la vie a longtemps joué un rôle architectonique en biomédecine. Devant les difficultés et les apories qu'il entraîne, on a tendance à recourir de plus en plus au concept de «dignité», censée fonder la protection due aux êtres humains, tout en étant d'application moins rigide que le premier.On se propose donc d'interroger la notion de dignité. Ordinairement interprétée de façon kantienne, elle renvoie, par sa généalogie, à une institution religieuse de la réalité. On se demandera, dans ces conditions, si les critiques qui s'attachaient au concept de sacralité de la vie ne s'attachent pas également à celui de dignité de l'homme. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Bioéthique, Biologie -- Philosophie, Dignité de l'homme, Théories du vivant, Vie (philosophie)
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Espoir et théorie des catastrophes. L’intelligibilité : norme d’une science de l’acceptable ?
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 25-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
GOOTJES Luc
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Fondée dans les années 70 par le mathématicien René Thom, la théorie des catastrophes devient rapidement, malgré l’engouement qu’elle suscite, sujet de controverse et de critique. Visant à décrire les phénomènes discontinus à l'aide de modèles mathématiques continus, elle se définit comme un langage mathématique, un outil d’intelligibilité du monde mais son manque de rigueur et sa nature qualitative laissent sceptique positivistes et mathématiciens purs. Bien que ces critiques n’aient que partiellement entamé son expansion puisque ses domaines d’application s’étendent au fil du temps de la biologie aux disciplines de sciences humaines telles que l’éthologie et la psychologie (théorie de Harry Blum), elles sont à l’origine du désintérêt des chercheurs pour ce langage mathématique apte selon Luc Gootjes à relever de nouveaux défis scientifiques.La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2005-2006 sur le thème "L'espoir". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : caractéristique d'Euler-Poincaré, espace, espace multidimensionnel, langage mathématique, modèle dynamique continu, phénomènes discontinus, René Thom, théorie des catastrophes, topologie différentielle
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Le documentariste et ses outils à travers les âges (Penser le cinéma documentaire : leçon 1, 1/2)
/ Catherine Goupil
/ 04-04-2003
/ Canal-U - OAI Archive
Goupil Catherine
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Le cinéma documentaire est né de la rencontre entre le désir des cinéastes d'explorer le monde et la passion des inventeurs d'enregistrer le réel :Entre Louis et Auguste Lumière, filmant le déjeuner en famille avec une caméra cinématographe noir et blanc muette et Dominique Cabréra se filmant elle-même avec une caméra DV numérique en couleurs et sonore, il y a cent ans d'écriture documentaire et d'inventions techniques.Les cinéastes ont cherché à transmettre, avec leur point de vue, la vie quotidienne de leurs contemporains en s'approchant progressivement au plus près de leur intimité, jusqu'à parfois devenir les propres "acteurs" de leurs films.Pour en arriver là, un dialogue permanent s'est établi entre eux, des inventeurs et des ingénieurs. il a fallu alléger les caméras, les installer sur des trépieds fluides, domestiquer la couleur de la pellicule, mener une véritable conquête pour entendre en direct les personnes que l'on filme, réunir sur un même support l'image et le son avec l'arrivée de la vidéo, inventer de nouvelles techniques de montage plus simples et plus rapides, miniaturiser tous ces équipements pour parvenir aux caméscopes que nous connaissons actuellement. Mot(s) clés libre(s) : cinema, cinématographie, documentaire, histoire du cinéma, invention, technique, théorie du cinéma
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Les interférences lumineuses
/ SILLAGES
/ 19-01-2010
/ Unisciel
Granier Olivier
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Ce cours est divisé en 4 parties : notions de vibration lumineuse, interférences par division du front d'onde, interférences par division d'amplitude, utilisation de ces dispositifs en lumière blanche. Mot(s) clés libre(s) : ondes lumineuses, interférence, vibration lumineuse, théorie scalaire de la lumière, contraste des franges, visibilité des franges, trous d'Young, interféromètre de Michelson, interférogramme
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Un exemple de résolution d'une énigme mathématique
/ Mission 2000 en France
/ 16-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
HELLEGOUARCH Yves
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"Mathématicien amateur, mais grand mathématicien s'il en fut, Fermat est à l'origine d'une énigme qui, pendant 350 ans, a retenu l'attention de ses pairs, amateurs et professionnels, au point d'entrer dans l'inconscient collectif de la communauté mathématique. Après un essai de caractérisation de l'essence de cette énigme extraordinaire, nous donnerons quelques détails sur les principales étapes d'une longue période de progrès continus, mais indécis, et sur le statut variable de cette énigme dans le temple des mathématiques. Puis nous expliquerons comment l'établissement d'un ""pont"" entre cette énigme et des conjectures venues de domaines mathématiques très éloignés a permis de la ""normaliser"" et, finalement, de la subsumer dans une vaste construction dont le mérite revient à de nombreux mathématiciens au premier rang desquels figure Andrew Wiles. Nous terminerons en parlant des perspectives ouvertes et des énigmes nouvelles. " Mot(s) clés libre(s) : arithmétique, courbe de Frey, énigme mathématique, théorème de Fermat, théorème de Wiles, théorie des nombres
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Tout l'Univers dans un atome
/ UTLS - la suite
/ 14-06-2004
/ Canal-U - OAI Archive
HOOFT Gerardus't
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(Exposé en langue Anglaise.)Dans cet exposé, je vais expliquer que l'univers gigantesque dans lequel nous vivons abrite un nombre incroyable de minuscules univers : les atomes. Ils présentent une structure extrêmement riche qui a permis aux physiciens d'exercer leur sagacité durant tout le siècle précédent. Le sujet de cet exposé est cet univers microscopique que l'on trouve à l'intérieur des atomes mais il est intimement relié à l'univers macroscopique qui nous est rendu plus familier par les images des médias comme celle de la conquête spatiale. Mot(s) clés libre(s) : accélérateur de particule, atome, boson de Higgs, cosmologie, hadron, interaction fondamentale, lepton, modèle standard, neutrino, particule élémentaire, physique des particules, quark, structure atomique, théorie de Yang-Mills, univers
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