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Tourisme et culture surgelée
/ UTLS - la suite
/ 14-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
TILROE Anna
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L'art et la culture deviennent de plus en plus des produits comme les autres, et les stratégies de marketing commencent à égaler celles du commerce. Le monde de l'art, par exemple, se manifeste aujourd'hui comme festival permanent avec, à tous moments, des biennales partout sur le globe. En même temps le rôle de l'artiste change rapidement en celui d'un amuseur. Pourtant il y a conscience générale de la qualité de l'art et la culture, en tant qu'expression d'expériences, de sentiments et de manières de pensée individuelles et collectives, ainsi que de leur capacité de former une mémoire commune. Cela se voit en particulier quand une nation, une ville ou une communauté s'en servent pour se construire une identité. A l'industrie de tourisme une telle construction d'identité culturelle au niveau locale ou nationale, est fortement favorable. Elle la pousse même jusqu'à un cliché aisément reconnu par les masses: le cliché d'un monde paradisiaque. Par conséquent la mémoire collective est aplatie, l'expérience personnelle nivelée et les développements culturels et artistiques dérobés de leurs acuités et ambiguïtés. Mais cette culture surgelée, est-elle bien capable de chasser le Grand Ennui ? Mot(s) clés libre(s) : commerce de l'art, culture et mondialisation, économie de la culture, histoire de l'art, industrie culturelle, instrumentalisation de la culture, marketing de la culture, sociologie de la culture, sociologie des loisirs, tourisme culturel
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La Liébana, ou le sauvetage, au XXIe siècle, d’un micro vignoble montagnard
/ Jean JIMENEZ, Université Virtuelle Environnement et Développement durable, SCPAM / DTICE - Université de Toulouse II-Le Mirail
/ 01-02-2014
/ Canal-u.fr
TULET Jean-Christian
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La Liébana est l’exemple d’un bassin intra montagnard bénéficiant de conditions climatiques relativement favorables. Celles-ci lui ont permis d’abriter un vignoble longtemps important puisqu’il couvrait jusqu’à 1000 hectares au Moyen-âge.
L’histoire récente de ce petit vignoble est celle d’une longue dégradation (phylloxéra, vieillissement des producteurs, exode rural), jusqu’à une période toute proche. Ce retournement de la conjoncture est surtout lié au tourisme local qui permet à une poignée de producteurs, s’appuyant également sur diverses aides institutionnelles, de se lancer dans la commercialisation du vin. Le succès dépasse leurs espérances entrainant la replantation de nouvelles parcelles de vignes. Mot(s) clés libre(s) : paysage, IGP, reprise agricole, bassin intra montagnard, Pics d'Europe, Liébana, vignoble, durabilité, Cantabrie, tourisme, territoire, Mencía
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Le touriste - Jean Didier URBAIN
/ UTLS - la suite
/ 10-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
URBAIN Jean Didier
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Bien que tôt reconnu dans son ampleur sociale et économique, à travers ledit « phénomène » touristique et la précoce « industrie » du tourisme qu'il a suscités, le touriste a cependant été longtemps un « célèbre inconnu ». Malgré son nombre et sa valeur marchande, qui ont fait de lui un « objet » de commerce, le touriste a été ignoré dans sa raison d'être : méconnu dans sa complexité, ses désirs, leur diversité et leurs métamorphoses. D'une part, le touriste a été repoussé dans la caricature par un mépris séculaire, que fonde une idéologie du negotium mettant en avant son inutilité, sa futilité, sa stupidité, voire sa nocivité et sa morbidité, image que divers portraits robots n'ont pas concouru à dissoudre. Et, d'autre part, il a été réduit au statut de consommateur de mobilités, d'espaces, de lieux, d'activités et de cultures, que fonde une banalisation marketing, tendant toujours à simplifier son état à une question de canalisation et de manipulation par l'offre. Et le « sujet » dans cette affaire ? En marge du phénomène et du marché touristiques, il a été comme oublié ! C'est donc lui qu'on évoquera, à travers ses imaginaires, ses demandes, ses modèles, ses paradoxes et ses tendances récentes. Le tourisme est un symptôme de société et le touriste son expression sensible. A l'heure de la mondialisation, de l'internationalisation et du cosmopolitisme, en lui se récapitulent les rapports mutants à l'existence : à l'ailleurs et au chez-soi ; à l'autre et au monde ; aux siens et aussi à soi avec leurs conséquences... Mot(s) clés libre(s) : tourisme, voyages
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Tourisme et mobilité : héritages, évolutions, innovations, tendances
/ Mission 2000 en France
/ 18-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
URBAIN Jean-Didier
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Au regard de son ampleur contemporaine et de son développement permanent, le tourisme pose cette question fondamentale : pourquoi voyage-t-on ? Car la mobilité d'agrément a ceci de spécifique qu'elle oppose à la clarté des causes des voyages nécessaires, l'opacité d'un désir : que reste-t-il du voyage quand aucune raison vitale ne l'impose ! Aussi l'essor de la pratique touristique, bien qu'elle soit héritière et captatrice de modèles, ne peut se réduire à la diffusion d'un usage humaniste ou hédoniste de la mobilité initialement élitiste. A travers ses flux et ses destinations, sa diversification et ses inventions, ses formes et ses préférences, se devine l'attitude changeante d'un société dans sa relation au monde, à l'autre et à elle-même. Mot(s) clés libre(s) : tourisme, voyage
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Les paysages fluviaux urbains
/ Bruno BASTARD, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 08-12-2006
/ Canal-U - OAI Archive
VALETTE Philippe, VIDAL Franck
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Dans l'histoire de l'expansion urbaine, bien souvent, les fleuves ont joué un rôle majeur. Les villes s'implantent le long de cours d'eau qui facilitent les échanges économiques, apportent le commerce, déterminent des passages. La ville s'agrandit alors en fonction du fleuve, distinguant rive gauche et rive droite, zone inondable et zone protégée. Domestiqué au XVIIIe siècle, le fleuve est abandonné et détourné de sa vocation première dans les années 1950. Dans les pays développés, depuis la fin du XXeme siècle, le fleuve « urbanisé » est désormais réhabilité dans sa fonction de paysage fluvial urbain, indice de l'émergence de la civilisation des loisirs.GénériqueInterview : Franck VIDAL - Réalisation et post Production : Bruno BASTARD - Cadreurs : Nathalie MICHAUD et Claire SARAZIN - Production et Moyens techniques : SCAM / Université de Toulouse Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09. Mot(s) clés libre(s) : aménagement des rives, cours d'eau (régularisation), cours d'eau (utilisation pour les loisirs), génie fluvial, paysage urbain, tourisme fluvial
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Franchir les gorges
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
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Cette conférence a été donnée dans le cadre du séminaire annuel Organisation et réorganisation des espaces culturels: politiques et représentations.Claude REICHLER est professeur émérite de Littérature et de culture
françaises à l’Université de Lausanne. Il a notamment beaucoup travaillé
sur les récits de voyage dans les Alpes : il en a dirigé une anthologie
(Le Voyage dans les Alpes, Georg, 2002), co-édité les Écrits sur les Alpes de Ruskin (PUPS, 2013) et publié La Découverte des Alpes et la question du paysage (Georg,
2002). Il s’est récemment intéressé aux illustrations qui accompagnent
ces récits, recensées dans la base de données Viaticalpes (http://www.unil.ch/viaticalpes) et analysées dans son dernier livre, Les Alpes et leurs imagiers. Voyage et histoire du regard (Presses polytechniques et universitaires romandes, 2013).Échelle spatiale et échelle du temps dans le voyage"Je voudrais mettre à l’horizon de ma réflexion la question du passage en analysant la documentation que nous offre un itinéraire historique du voyage en Suisse. Il s’agit d’un itinéraire qui va de Bâle à Bienne en remontant le cours d’une rivière, passant à plusieurs reprises à travers des gorges encaissées. La géographie y est porteuse d’une forte charge symbolique qui associe le corps du voyageur, l’espace et la temporalité dans une expérience multiscalaire. Les textes et les images que je commenterai sont situés dans ce « siècle du voyage » qu’est la période allant de 1760 à 1830 environ."Claude Reichler Mot(s) clés libre(s) : paysage, tourisme, dessin, imaginaire, Littérature
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