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Les rythmes urbains de la ville à la non-ville
/ Mission 2000 en France
/ 19-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MONGIN Olivier
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Ce thème est une invitation à spécifier certains caractères propres à la ville et à mettre en scène des évolutions qui donnent lieu à l'hypothèse de la fin de la ville. S'interroger sur les rythmes urbains permet de mieux saisir la nature de la ville et de prendre en considération les rythmes inédits du monde post-urbain qui est en train de se dessiner. Comment se présente dans ce contexte le discours relatif à l'ordre urbain et à la ville traditionnellement liée à la notion d'urbanité ? Un premier discours renvoie à un savoir global, celui de l'urbaniste, de l'ingénieur, alors qu'un second discours évoque plutôt des fictions, une poétique. Ou bien l'on valorise une approche macroscopique, celle qui associe l'urbain à un plan et à une maquette, celle qui valorise le dessin et le sens de la vue et l'art de l'ingénieur. Ou bien l'on met en avant un imaginaire de la ville, celui des passants, des vagabonds, des passages, un imaginaire qui se confond avec la posture du créateur, du poète et de l'artiste. Ces deux approches, la première marquée par le développement technologique et économique est perçue comme progressiste, la seconde renvoyant à une poétique de caractère nostalgique, ont sous-tendu la grande exposition de Beaubourg de 1994 sur la Ville (Art et Architecture en Europe, 1870- 1993) au sein de laquelle coexistaient, les artistes (écrivains, photographes, cinéastes), les architectes, les ingénieurs et les urbanistes. La ville des artistes et la ville des ingénieurs- urbanistes ? Y a t-il là une opposition insurmontable entre celui qui sent la ville à travers la déambulation subjective qu'elle permet et celui qui réduit la ville à une maquette qu'il dessine objectivement en se mettant à distance. L'un s'aventure dans la ville de l'intérieur, l'autre l'imagine de l'extérieur. Mot(s) clés libre(s) : géographie urbaine, lieux imaginaires, maquettes (architecture), projets d’urbanisme, urbanisme, villes
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La condition urbaine (Olivier Mongin)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Économie et Humanisme, ENS-LSH, Conseil de Développement du Grand Lyon
/ 10-05-2007
/ Canal-u.fr
MONGIN Olivier, WORMSER Gérard
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La question de la relation au territoire est aujourd’hui centrale. La mondialisation technologique et économique a des effets immédiats sur le territoire. Alors que les philosophes grecs ont pensé un espace d’agglomération (y compris des savoirs) et que la ville médiévale se vivait comme un espace de contacts très fort, en quelques siècles, nous sommes passés à un espace de proximité : un territoire de flux et de mobilité totale. Cet espace urbain conjoint un territoire et un imaginaire, sans quoi il ne serait pas habitable. Mot(s) clés libre(s) : territoire, Olivier Mongin, mobilité totale, espace d’agglomération, espace de proximité, condition urbaine, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, Gérard Wormser, ENS Lyon, imaginaire, ville, espace urbain, mondialisation, territoire de flux
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La fabrique des lieux de prostitution / Sibylla Mayer
/ Franck DELPECH, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 19-11-2014
/ Canal-u.fr
MAYER Sibylla
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La fabrique des lieux de prostitution / Sibylla Mayer. In "La prostitution urbaine en Europe du Moyen Age à nos jours", journée d'étude organisée par le laboratoire France Méridionale et Espagne (FRAMESPA) à l'Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, 19 novembre 2014. Comment
la sociologie française a-t-elle abordé le lien entre la prostitution
et ville et qu'est-ce que cela nous apprend ou ne nous apprend pas sur
la fabrique des lieux de prostitution, sur ce qui fait ou défait les
lieux de prostitution dans la ville ? Pour répondre à ces questions,
Sibylla Mayer s'est penchée sur la littérature sociologique des années
1990 à 2008, produite par des chercheurs travaillant en France et
étudiant la prostitution dans les villes métropolitaines. Cette
production scientifique, féconde, tournée vers la prostitution de rues,
apparaît directement liée à une série de changements de la réalité
phénoménologique de la prostitution, rendus d'autant plus visibles pour
les chercheurs que pour les habitants des quartiers et les élus locaux
qu'ils se déroulent dans l'espace public et qu'ils ont conduit les
pouvoirs publics à décider de nouvelles réglementations pour encadrer la
prostitution. Cartographier les lieux, les types de prostitution et
leur clientèle est une étape préliminaire dans l'étude de la
prostitution (Welzer-Lang et al., 1994), qui servira à contextualiser
des analyses développées ultérieurement comme celle de Stéphanie Pryen
en 1999 sur la prostitution lilloise ou l'enquête de Handman et
Mossuz-Lavau sur la prostitution à Paris (2005). A la fin des années 90,
dans un contexte de politisation de la prostitution, la recherche
scientifique va approfondir sa dimension urbaine selon trois échelles : la première se concentre sur les trottoirs territoires appropriés par les activités prostitutionnelles, la deuxième à l'échelle du quartier avec ses enjeux de cohabitation et l'émergence de mobilisations riveraines, la troisième à l'échelle de la ville comme entité politique. Mot(s) clés libre(s) : France (20e siècle), sociologie (recherche), prostitution urbaine
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La fin de la prostitution urbaine ? / Lilian Mathieu
/ Franck DELPECH, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 19-11-2014
/ Canal-u.fr
MATHIEU Lilian
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La fin de la prostitution urbaine ? / Lilian Mathieu. In journée d'étude "La prostitution urbaine en Europe du Moyen Âge à nos
jours" organisée par le laboratoire France Méridionale et Espagne (FRAMESPA) à l'Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, 19 novembre 2014.Considérée comme un problème sociétal, la prostitution est
périodiquement remise au cœur de l’actualité médiatique et législative. L’invariant du terme de
prostituée ne doit pas cacher le parcours historique d’une notion qui,
entre le XVIe siècle et aujourd’hui, s’est considérablement modifiée. L'évolution des normativités sexuelles, les logiques de gentrification des anciens quartiers centraux, les politiques de moralisation d'espaces urbains réservés à la consommation familiales, la prédominance d'un traitement policier des problèmes sociaux... produisent une éviction par ruralisation de la prostitution. Mot(s) clés libre(s) : villes (croissance), France (21e siècle), ville (aspect social), prostitution urbaine, prostitution itinérante, prostitution rurale
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ENS Lyon - La ville de la pantoufle (Philippe Madec)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Conseil de Développement du Grand Lyon, ENS-LSH
/ 05-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MADEC Philippe, WORMSER Gérard
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« À chaque projet, se coltinant le réel au plus près du local, les architectes avancent vers la ville durable, sans théorie préconçue ni Charte d’Athènes. « La ville durable sera celle de la proximité, une ville de la pantoufle 1 ! » assure Philippe Madec. Au cœur de ce qu’il nomme le « bio- îlot », tous les aspects du quotidien seront à portée de pieds, dans une sobriété du déplacement qui mesurera l’espace urbain en minutes plutôt qu’en kilomètres. Solliciter une proximité de l’architecture, voilà une revendication particulière pas si répandue. »www.philippemadec.eu/ Mot(s) clés libre(s) : "bio-îlot", "ville pantoufle", architecture, durable, environnement, espace urbain, mondialisation, proximité, réseaux
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La ville de la pantoufle (Philippe Madec)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Conseil de Développement du Grand Lyon, ENS-LSH
/ 05-03-2009
/ Canal-u.fr
MADEC Philippe, WORMSER Gérard
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« À chaque projet, se coltinant le réel au plus près du local, les architectes avancent vers la ville durable, sans théorie préconçue ni Charte d’Athènes. « La ville durable sera celle de la proximité, une ville de la pantoufle 1 ! » assure Philippe Madec. Au cœur de ce qu’il nomme le « bio- îlot », tous les aspects du quotidien seront à portée de pieds, dans une sobriété du déplacement qui mesurera l’espace urbain en minutes plutôt qu’en kilomètres. Solliciter une proximité de l’architecture, voilà une revendication particulière pas si répandue. »
www.philippemadec.eu/ Mot(s) clés libre(s) : environnement, mondialisation, architecture, espace urbain, réseaux, proximité, durable
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Histoire sociolinguistique de Paris
/ UTLS - la suite
/ 04-11-2003
/ Canal-U - OAI Archive
LODGE Anthony
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Le "Français de Paris" s'identifie traditionnellement avec le français 'officiel' ou 'standard'. Ce français aurait évolué, à partir du latin, suivant des lois émanant de sa structure interne, secondée de temps à autre par l'intervention de gens cultivés hantant la capitale. Les écarts de la norme perpétrés par la population parisienne s'expliqueraient en général par la paresse ou par l'ignorance. La sociolinguistique historique offre une vision assez différente des choses. Elle soutient d'abord que la langue des villes est caractérisée, à toutes les époques, par une grande variabilité et que les variétés linguistiques en présence évoluent de manière symbiotique. Elle soutient ensuite que c'est la communauté des locuteurs qui fait évoluer la structure des langues et non pas l'inverse. Une histoire sociolinguistique de Paris se doit donc d'être multidimensionnelle et d'enchâsser l'évolution linguistique de cette très grande ville dans une analyse crédible de son évolution démographique et sociale. Ce beau programme bute néanmoins contre un problème fondamental, que certains jugent insurmontable - celui des preuves. Paris possède une documentation linguistique vraisemblablement plus riche que les autres villes d'Europe, mais même là les sources historiques restent inadéquates. L'historien sociolinguistique se trouve ainsi en situation de paradoxe: construire des systèmes hypothétiques est toujours dangereux, mais faire de l'histoire sans faire d'hypothèses est impossible. Dans cette conférence je propose un rapide survol de l'histoire sociolinguistique de Paris depuis le XIIe s. jusqu'au milieu du XXe s. Je vais rapprocher deux ordres d'idées, le premier tiré de la théorie de l'urbanisation proposée par Hohenberg et Lees (1985), et le second inspiré des travaux sur le contact de dialectes menés par Peter Trudgill (1986). Les premiers offrent une périodisation du développement urbain en Europe en trois phases : la période pré-industrielle (XIe-XIVe s.), la période proto-industrielle (XVe-XVIIIe s.) et la période industrielle (XIX-XXe s.). Peter Trudgill, part du principe que si les communautés linguistiques vivant en autarcie ne sont pas inconnues, elles sont rares à l'époque moderne, et tout à fait inconnues dans les grandes villes, les villes étant les endroits privilégiés de contacts de dialectes, de mélanges dialectaux. Trudgill isole trois processus qui entrent en jeu lorsque les locuteurs de dialectes différents se trouvent en situation d'interaction fréquente: 'koinéisation', ''réallocation' et 'nivellement'. Nous chercherons à établir des corrélations entre les trois phases de l'urbanisation, identifiées par Hohenberg & Lees, et les principaux processus observés dans les cas de contact dialectal analysés par Trudgill. Mot(s) clés libre(s) : attitudes linguistiques, dialectes urbains, français, langues en contact, sociolinguistique, variation linguistique
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Quelle mobilité pour quelle urbanité? - Jacques LEVY
/ UTLS - la suite
/ 05-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
LEVY Jacques
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La mobilité ne se réduit pas au simple déplacement. Rapport social au changement de lieu, elle comprend une partie non actualisée, d'autant plus importante que l'accessibilité s'étend. La mobilité est l'une des trois grandes méthodes de gestion de la distance, avec la coprésence et la télé-communication. Sa spécificité est de se confronter et de s'articuler, à travers ses réseaux, aux autres "couches" de l'espace habité. Avec ses métriques, pédestres ou automobiles, publiques ou privées, elle s'intègre à la problématique plus générale de l'espace urbain et participe de ses choix portant sur la densité, la diversité, la place de l'espace public et l'exposition à l'altérité. Les techniques de la mobilité sont donc fondamentalement politiques. Un modèle de mobilité est toujours aussi un modèle d'urbanité. Mot(s) clés libre(s) : espace urbain, géographie urbaine, mobilité, transports urbains
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Le redéveloppement urbain de Mission Bay à San Francisco
/ Bruno BASTARD, UOH - Université Ouverte des Humanités, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 13-07-2006
/ Canal-U - OAI Archive
LERICHE Frédéric, VIDAL Franck
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L'histoire du quartier de Mission Bay à San Francisco est révélatrice des enjeux politiques économiques et sociaux du développement urbain aux Etats-Unis. Au-delà des intérêts des différents lobbys engagés dans le réaménagement d'un secteur urbain en friche (parmi les plus chères au monde !), se dessinent des politiques foncières et des plans d'aménagements successifs où les petites histoires ont rejoint la grande. Comment expliquer qu'au coeur de San Francisco un tel trésor foncier soit resté en friche pendant plus de 20 ans ? (Entretien enregistré le 13 juillet 2006)GénériqueInterview : Franck VIDAL - Réalisation et post-production : Bruno BASTARD - Cadreur : Nathalie MICHAUD - Production et moyens techniques : CAM, Université de Toulouse-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : aménagement du territoire, baie de san francisco (californie), économie urbaine, friches urbaines, politique urbaine, réhabilitation urbaine, urbanisme, villes
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/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 07-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
LELÉVRIER Christine
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Mot(s) clés libre(s) : cohésion sociale, logement social (France), mixité sociale, pauvres (logement), politique du logement (France), ségrégation urbaine, urbanisme (aspect social)
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