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Beyrouth, imaginaires urbanistiques
/ Canal-u.fr
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A partir des ouvrages "Beyrouth sous mandat français. Construction d’une ville moderne" de Marlène Ghorayeb (Éd. Karthala, 2014), "Intensive Beyrouth" de Youssef Tohme (Ed. Norma, 2014) et "Beyrouth et ses urbanistes. Une ville en plans (1946-1975)" d’Eric Verdeil (Presses de l’IFPO, 2010).
L'urbanisme de Beyrouth saisi à trois moments-clés de l'histoire moderne de la ville : la gouvernance mandataire (à partir de 1918), l'euphorie de l'Indépendance (après 1946) et les excès du libéralisme après la fin de la guerre civile en 1990. Plus riches en intentions qu'en réalisations, les successives mises en plan de la capitale libanaise invitent à une réflexion sur les temporalités de l'action publique, ainsi que sur les sédimentations et résiliences qui fondent l'urbanité libanaise; en retour, les plans offrent l'opportunité de s'intéresser aux processus d'internationalisation des concepts, des outils et des milieux professionnels de l'urbanisme au XXe siècle.
En présence des auteurs.
Modératrice: Mercedes Volait, historienne de l'architecture, spécialiste de l'Egypte moderne, directeur de recherche au CNRS et directeur du laboratoire InVisu à l'Institut national d'histoire de l'art. Mot(s) clés libre(s) : urbanisme, architecture, Liban, Beyrouth
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L'urbanisme face à une nouvelle révolution urbaine
/ Mission 2000 en France
/ 13-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
ASCHER François
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"L'urbanisme est véritablement né au cours de la seconde moitié du XIXème siècle, comme un ensemble disparate de réflexions et de propositions d'action sur la conception des villes, confrontées alors à une croissance rapide et à des mutations très profondes. La pensée et l'action urbanistiques qui se développèrent tout au long du XXème siècle furent très fortement marquées jusqu'à une période récente par les manières de gérer la société deTaylor, Ford, Keynes et Le Corbusier. Ces conceptions dites ""modernes"" se révélant de plus en plus inadaptées à l'évolution des sociétés ""occidentales"" firent l'objet de critiques variées. Aujourd'hui, les villes sont à nouveau confrontées à des mutations majeures, économiques, sociales, techniques, culturelles et politiques. Il devient nécessaire de développer de nouvelles approches de l'urbanisme, dans un contexte marqué par la globalisation, la concentration urbaine dans des métropoles de plus en plus grandes, le développement accéléré des technologies nouvelles, la diversification des modes de vie, la préoccupation croissante pour la préservation de l'environnement, l'émergence de nouvelles inégalités sociales. De grandes questions se posent : -comment maîtriser l'urbanisation contemporaine, dans un contexte marqué par la décentralisation et par la concurrence entre villes ? -peut-on échapper à une uniformisation des villes, des formes urbaines, des styles architecturaux, des modes de vie, dans un contexte marqué par la globalisation ? -comment répondre à la diversité et à la variabilité croissante des besoins des individus et des entreprises, dans un domaine comme l'urbanisme qui ne se conçoit et ne se réalise que dans le moyen et le long terme ? Les réponses à ces questions nécessitent des efforts sans précédents de recherche et d'expérimentation... " Mot(s) clés libre(s) : agglomérations urbaines, méta-urbanisme, métropolisation, urbanisme, urbanisme et mondialisation, villes (croissance), villes (effets des innovations)
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Mourir à Tokyo / Natacha Aveline
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 01-01-1999
/ Canal-U - OAI Archive
AVELINE Natacha
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La bulle foncière des années 1985-1990 a profondément modifié le visage de Tokyo. Une bonne partie du tissu pavillonnaire s’est brutalement verticalisé pour donner à la capitale nippone l’allure d’une capitale mondiale. Pris dans la tourmente, les cimetières ont également connu des mutations, parfois même assez spectaculaires. Reste t-il une place pour les cimetières dans la capitale nippone, considérant les fortes contraintes foncières auxquelles elle est soumise ?Le film Mourir à Tokyo témoigne de la résistance opiniâtre des espaces de la mort en dépit de l'explosion urbaine et des mutations, parfois radicales, qui les affectent. L'éclatement du modèle rural de la tombe familiale au profit de tombes individuelles a accru la demande d'emplacements funéraires, rendant ce marché très lucratif. Celui-ci fonctionne désormais selon des logiques très proches des marchés immobiliers, d'où l'intervention très remarquée des sociétés immobilières, en particulier dans deux domaines : l'aménagement de grands cimetières privés en banlieue et l'assistance technique auprès des communautés bouddhiques pour l'aménagement de nouveaux espaces funéraires dans l'enceinte de leurs temples.Version japonaise sous-titrée en français. Mot(s) clés libre(s) : cimetières, croissance urbaine, économie urbaine, spéculation foncière, Tokyo (Japon), urbanisme, utilisation du sol
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Wedding Party in Darb al-Ahmar , A popular Neighborhood — Cairo, Egypt (Vincent Battesti, March 31st, 2011)
/ Vincent Battesti
/ 31-03-2011
/ Canal-u.fr
Battesti Vincent
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Deux mois après le début de la révolution égyptienne de 2011, la vie se poursuit, les mariages reprennent au Caire. Cette vidéo a été montée dans la perspective d’un contre-don: la vidéo retournait à la famille de la mariée: son père, qui travaille dans une forge, m’avait invité au mariage.
Le mariage se passe dans une salle communale et non en plein air en privatisant une rue ou des ruelles comme cela se passe habituellement dans les quartiers populaires du Caire comme celui-ci (à Darb al-Ahmar). Il faut peut-être y voir l’influence d’une insécurité post-révolutionnaire et aussi l’évolution du mariage populaire qui imiterait les mariages bourgeois des classes supérieures.
Two months after the start of the 2011 Egyptian revolution, life goes on, weddings resume in Cairo. This video has been edited in the perspective of a back gift: the video returned to the family of the bride: her father, who works in a forge, had invited me to the wedding.
The marriage happens in a community hall and not in the open air by privatizing streets or alleys as it usually happens in the popular neighborhoods of Cairo, as here in Darb al-Ahmar. It is maybe the influence of post-revolutionary insecurity and also the evolution of the popular wedding that would mimic the bourgeois marriages of the upper classes. Mot(s) clés libre(s) : musique, Wedding, Party, Urban, Urbain, Cairo, Egypt, Le caire, music, fête, Egypte, populaire, mariage, Popular
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Ville compacte, ville diffuse - Francis Beaucire
/ UTLS - la suite
/ 06-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
BEAUCIRE Francis
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La forme des villes, entendue comme la forme de l'espace urbanisé et de la répartition de ses fonctions, a évolué au fil du temps en fonction des opportunités offertes par les moyens de transport mis à la disposition des citadins grâce à l'innovation technologique et l'investissement économique : la forme des villes résulte pour une bonne part d'un système d'accessibilité, qui a tendu à son étalement et à sa fragmentation géographique. Mais ce modèle dominant n'est pas le seul : dans les mêmes conditions, la ville compacte s'est parfois maintenue dans son principe, au point de représenter un contre modèle, européen lui aussi, porté aujourd'hui par le développement durable et présenté comme un objectif des politiques publiques d'aménagement urbain. Mot(s) clés libre(s) : automobiles, carburant (consommation), équipements collectifs, espace (architecture), infrastructures de transport, organisation de l'espace, réseaux urbains, urbanisme, utilisation du sol, vitesse
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Les relations Paris-banlieue à l'ère des régions urbaines
/ UTLS - la suite
/ 25-10-2003
/ Canal-U - OAI Archive
BECKOUCHE Pierre
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Introduction. L'ère des régions urbaines La révolution de la mobilité et des transports change les territoires en profondeurs. Les villes, particulièrement les métropoles dynamiques et attractives, redéploient leurs hommes, leurs équipements et leurs activités sur des territoires plus vastes, qui dépassent les délimitations institutionnelles traditionnelles de la « ville ». Dans tous les pays, il faut désormais raisonner en terme de vastes régions urbaines. 1. Etalement urbain et fragmentation institutionnelle : le cas parisien La fragmentation institutionnelle - particulièrement communale - propre à la France, se vérifie bien entendu en région parisienne. Cela complique le passage à une gestion intégrée de l'espace urbain. Elle est accentuée par l'ancienneté et la dureté de la séparation entre Paris et sa banlieue. 2. Les éléments de discontinuité entre Paris et sa banlieue Rappel des repères historiques : le rejet de l'activité ouvrière en périphérie ; les choix du système de transport de la fin du XIXème siècle (métro) ; le découpage départemental des années 1960 entre Paris et banlieue rouge. Epoque actuelle : persistance de la coupure urbaine du périphérique ; persistance des effets institutionnels du découpage départemental ; concurrence entre Paris et banlieue pour l'attraction des entreprises, des centres commerciaux et des grands équipements publics. 3. Les éléments d'intégration Le système de transport ; le desserrement des activités économiques parisienne par-delà le périphérique ; la conquête de la proche banlieue par les classes bourgeoises ; la tradition d'une planification et d'un aménagement menés à l'échelle régionale (Schéma directeur d'Ile-de-France). 4. La nouvelle donne de l'aménagement La revalorisation de la zone dense (Paris plus proche couronne) depuis une dizaine d'années. L'ouverture des mairies de Paris et de proche couronne ; les projets d'aménagement des portes de Paris. Mot(s) clés libre(s) : banlieues, croissance urbaine, géographie urbaine, paris (france), politique urbaine, transports urbains, urbanisme
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Le Paris de Haussmann
/ UTLS - la suite
/ 26-10-2003
/ Canal-U - OAI Archive
CARMONA Michel
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C'est en 1853 que Napoléon III nomme à l'Hôtel de Ville un administrateur qui a déjà prouvé son efficacité dans plusieurs préfectures, à Bordeaux en particulier, et dont le nom va devenir le symbole de la modernisation de Paris. En seize ans à peine, Haussmann mène à bien la gigantesque mission que lui a confiée l'empereur : transformer une capitale trop indocile et en faire une métropole prestigieuse. Paris restait une ville d'aspect médiéval, où la circulation se faisait difficilement dans des rues étroites, mal pavées, transformées en cloaques à la moindre pluie ; l'eau potable comme les égouts sont rares. L'opinion publique réclame des grands travaux. Le nouveau préfet de la Seine se révèle vite l'homme de la situation. Alors que commence la grande fête impériale, des dizaines de chantiers s'ouvrent dans la capitale. On détruit des milliers de maisons, on perce de larges boulevards rectilignes le long desquels s'élèvent des immeubles bourgeois, et l'on construit des mairies, des théâtres, des églises, mais aussi des jardins publics, des conduites d'eau et de gaz. Les moyens ? D'abord, une grande science administrative chez Haussmann, travailleur infatigable, sachant stimuler ses collaborateurs, architectes, ingénieurs, techniciens, employés, tous de grande valeur et dévoués à leur tâche. Ensuite, des moyens financiers à la hauteur des ambitions, grâce à un large recours à l'emprunt, une pratique nouvelle à l'époque pour financer les travaux de transformation urbaine. Enfin, l'appui jamais démenti de Napoléon III, qui est l'âme et l'inspirateur premier des grands travaux. Energique, autoritaire, cynique, pas toujours très regardant sur les moyens, Haussmann, qui réalise en 1860 l'extension de Paris jusqu'à ses limites d'aujourd'hui (la capitale passe de 12 à 20 arrondissements, qui reçoivent leurs délimitations actuelles), fait bientôt l'unanimité contre lui. Le climat de spéculation et d'affairisme qui entoure ses travaux lui vaut le surnom de Haussmann Pacha. Certains lui reprochent de chasser les ouvriers et les pauvres, d'autres de ne pas se soucier du patrimoine architectural. Tous s'accordent à critiquer le coût pharaonique des grands travaux, qui, en s'amplifiant et en s'éternisant, donnent l'impression que Paris court à l'abîme. Aux premiers jours de janvier 1870, Napoléon III finit par sacrifier son préfet de la Seine. Mais l'oeuvre de Haussmann se poursuit après lui. Ses collaborateurs, restés aux commandes, continuent d'haussmanniser Paris. Et les nouveaux chefs de la Troisième République, qui l'ont durement attaqué sous l'Empire, lui rendent désormais hommage, tel Jules Simon, hier son ennemi, qui déclare à présent : « Peu nous importe aujourd'hui que les comptes de M. Haussmann aient été fantastiques. Il avait entrepris de faire de Paris une ville magnifique et il y a complètement réussi
Son oeuvre était au moins aussi fantastique que ses comptes. » Mot(s) clés libre(s) : Georges Eugène Haussmann (1809-1891), Paris (administration), Paris (grands travaux), urbanisme (france)
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Conférence de Olivier CARO / La mixité des usages : un projet collectif
/ Jacques DELAYE
/ 01-10-2015
/ Canal-u.fr
CARO Olivier
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Comment une réflexion sur l’évolution
de la relation ville / culture peut-elle nourrir une pratique de projet et
initier une nouvelle approche de la mixité des usages ? Comment penser le
rôle d’une université dans la ville à partir d’une redéfinition du campus comme
espace singulier de partage et de culture ?
Les attentes adressées à la ville dans
sa capacité à produire des mises en relation sont toujours plus fortes et
entrent en contradiction avec le mouvement de spécialisation des lieux et la
privatisation grandissante des espaces.
Animer un quai, créer des ateliers
d’artistes dans une économie inventive, transformer une friche, ou développer
des espaces collectifs dans une opération immobilière privée... Chaque
projet devient l’occasion d’alliances singulières
entre acteurs et s’attache à construire une forme de transversalité entre
l’exercice de programmation, le travail de conception et la réflexion sur la
vie ultérieure de l’espace et sa gestion. Mot(s) clés libre(s) : architecture, Nantes, urbanisme (aspect social), Aménagement de la ville
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Conférence de Paul CHEMETOV
/ Jacques DELAYE
/ 03-12-2012
/ Canal-u.fr
CHEMETOV Paul
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En 2007, il crée l’agence AUA PAUL CHEMETOV qui réalise entre autres la médiathèque de Labège, le Vendespace de Vendée et de nombreux logements en région Parisienne et en province. L’agence travaille sur des restructurations urbaines à Montpellier le nouveau quartier Saint-Roch, à Amiens le projet Gare la Vallée, à Chambéry la traversée historique de la ville, à Ivry Confluences, et à Paris le secteur de la Porte de Vincennes et le schéma d'aménagement de l’hôpital Boucicaut. Mot(s) clés libre(s) : urbanisme, architecture, espace urbain, agence d'architecture, Lyon
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Les ventres de Paris : géographie de l'alimentation à Paris
/ UTLS - la suite
/ 29-10-2003
/ Canal-U - OAI Archive
CHEMLA Guy
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Malgré ses énormes besoins, Paris, capitale protégée, n'a, à l'exception de quelques périodes difficiles, que rarement souffert d'une pénurie de produits alimentaires. Très tôt, le marché des Halles Centrales a pu lui fournir l'essentiel des produits nécessaires à l'approvisionnement des Parisiens. Modernisé à plusieurs reprises il a un temps été complété, au nord-Est de la capitale, par un marché aux bestiaux et un marché de gros des produits carnés qui ont fonctionné jusqu'à la charnière des années 60/70. C'est ensuite le Marché d'Intérêt National de Paris-Rungis, premier marché de produits frais du monde, qui a pris le relais pour satisfaire aux besoins alimentaires de l'ensemble de l'agglomération parisienne. Durant toute cette période, les modes de consommation et d'approvisionnement des Parisiens ont progressivement évolué, passant d'un recours préférentiel au commerce traditionnel à celui de la grande distribution, ce qui a eu un fort impact sur l'aménagement de la région Ile-de-France. Mot(s) clés libre(s) : aliments, approvisionnement, magasins d'alimentation, marchés, paris (france), urbanisme
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