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Titre
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Les planètes extrasolaires
/ Mission 2000 en France
/ 12-07-2000
/ Canal-U - OAI Archive
VIDAL-MADJAR Alfred
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Depuis quelques années de nouvelles planètes ont été découvertes autour d'étoiles proches du système solaire. Elles présentent de nombreuses surprises et en particulier, elles ne sont pas du tout à l'endroit où nous les attendions. La conférence fera le point sur ces découvertes, et donnera quelques conséquences éventuelles sur la possibilité de trouver la vie ailleurs dans l'univers. Le rôle du temps sera tout particulièrement souligné. Mot(s) clés libre(s) : astrophysique, Big Bang, cosmologie, étoile, galaxie, observation astronomique, physique stellaire, planète, planétologie, soleil, système planétaire, système solaire, Terre, univers, vie extraterrestre
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The LEXSHA legacy - Growing forward
/ Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia
/ 25-11-2015
/ Canal-u.fr
VENCIUTE Dominika
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Presentation given for the
LEXSHA International Conference (LEarning, EXploring and SHAring) / New
learning environment for very small enterprises.
Bordeaux, November 25th, 2015
Traduction
Christine RYCHLEWSKI
James ANDERSON
>> Version
française du programme Mot(s) clés libre(s) : pme, tpe, Formation tout au long de la vie, LEXSHA
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L'héritage de LEXSHA - Prespectives
/ Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia
/ 25-11-2015
/ Canal-u.fr
VENCIUTE Dominika
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Présentation donnée dans le cadre de la Conférence Internationale LEXSHA (LEarning, EXploring and SHAring) / New learning environment for very small enterprises.
Bordeaux, 25 novembre 2015
Traduction
Christine RYCHLEWSKI
James ANDERSON
>> English version of the program Mot(s) clés libre(s) : pme, tpe, Formation tout au long de la vie, LEXSHA
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FORMATIC 2016 : Les MOOC, évolution ou révolution pédagogique ?
/ 04-02-2016
/ Canal-u.fr
VAUFREY Christine
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FORMATIC
Paris 2016 : " Les MOOCs, une révolution dans la e-santé "
Titre : Les MOOC, évolution ou révolution pédagogique ?
Auteur (s) : Christine Vaufrey – Consultante, pionnière dans le déploiement des MOOC en France
Rédactrice en chef de Thot Cursus
---------- Programme du 4 février 2016 ----------
Les MOOCs, une révolution dans la e-santé
A partir de 8 h 30 – Accueil des participants
9 h – Ouverture de la journée
Lisette Cazellet – Responsable de formation Association FORMATICSanté
9 h 15 – Les MOOC, évolution ou révolution pédagogique ?
Christine Vaufrey – Consultante, pionnière dans le déploiement des MOOC en France
Rédactrice en chef de Thot Cursus
10 h – Apports des MOOCs dans le domaine de la santé -
Albert Claude Benhamou – Professeur UPMC – Chargé de mission au Ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur- Directeur UMVF et UNF3S
10 h 45 Pause – Visite des stands des partenaires
11 h 15 – Table ronde – Les MOOCs au service de la santé publique
Animation ; Géraldine Goulinet, Chargée d’études Projet de recherche Usic@re, Université de Bordeaux Montaigne
Avec la participation de :
- Arnaud Fontanet – Institut Pasteur/CNAM Santé publique – Responsable du MOOC
« Epidémiologie »
- Stéphanie Régat - INPES - Responsable du MOOC ICAPS « Promouvoir l’activité physique et limiter la sédentarité chez les jeunes »
- Philippe Marin – Directeur des études à l’EHESP – MOOC «Comprendre la santé publique et le système de santé »
- Lisette Cazellet – Responsable formation Association FORMATICSanté – MOOC « Initiation à la e-santé »
12 h 30 à 13 h 45 – Pause buffet – Visite des stands des partenaires
13 h 45 – Les MOOC - Paroles d’acteurs !
Animation ; Evelyne Fossé – Consultant Responsable R&D – Département e-learning GRIEPS
Avec la participation de :
- Catherine Mongenet – Responsable de la plateforme FUN– France Université numérique au Ministère de l’ enseignement supérieur
- Karl-William Sherlaw,– Ingénieur pédagogique au Centre Virchow-Villermé.- Retour sur la MOOC Factory du Centre
- Nicole Servera et Virginie Leconte, cadres formateurs IRFSS LR - Apprenants et formateurs tuteurs de MOOC
- Michel Sabouret, administrateur référent « Formation » au CISS RA, organisateur du prochain « MOOC Droits des usagers en santé » avec l’Université Lyon 1
15 h 15 – Table ronde – Des MOOCs pour enrichir les connaissances et compétences métiers
Animation : Didier Mennecier – Médecin hépato-gastro-enterologue – Directeur du Centre de Traitement de l'Information Médicale des Armées (CeTIMA)
Avec la participation de :
- Sylvie Fourcade – Professeur à l'HES Genève –MOOC « Au cœur de l’hypertension »
- Joêl Belmin, Professeur UPMC – Responsable du MOOC « La maladie d'Alzheimer, tout ce que vous avez voulu savoir»
- Henri-Jean Philippe, Professeur, Coordinateur,responsable pédagogique APHP du MOOC « Chirurgie ambulatoire »
- Célya Gruson-Daniel, Professeur Centre Virchow-Villermé- responsable du MOOC «Numérique, recherche en santé et sciences du vivant »
16 h 45 – Clôture du Colloque – Jean Pierre Grangier – Président de l’association FORMATICSanté
L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant
les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.
Réalisation, production : Canal U/3S
Mots clés : FORMATIC, Paris, 2015, TIC, Santé, communication, compétences,
e-formation, e-learning, e-Santé, objets connectés, solutions, professionnels,
médecine, patients
http://www.colloqueticsante.fr/
http://www.formaticsante.com/
Tous droits réservés. Mot(s) clés libre(s) : communication, MOOC, big data, Paris, TIC, Santé, e-Santé, connectée, MOOC (cours en ligne ouverts et massifs), FORMATIC, vie privée, télé-médecine, e-learning, compétences, coordination, base de données, e-formation, coopération, accès aux données, patients, professionnels, 2016
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JPEMA 2009 n17 - Retraite, Prévoyance et Assistance : aspects économiques et éthiques
/ Canal-U Médecine, CERIMES, Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 25-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
VASSEUR Anne Marie
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7èmes journées pédagogiques d'éthique médicale d'Amiens. JPEMA 2009 Amiens. Thème : Ethique et vieillissement.Titre : Retraite, Prévoyance et Assistance : aspects économiques et éthiques.Résumé : Le vieillissement démographique généralisé prépare les changements sociaux les plus importants de ce 21ème siècle.Intervenant : Anne-Marie VASSEUR.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : allongement durée de la vie, APEEM, assistance, dépendance, éthique, JPEMA 2009, prévention, prévoyance, vieillissement
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La civilisation urbaine est-elle écocompatible ? - Alain Maugard
/ UTLS - la suite
/ 10-06-2009
/ Canal-U - OAI Archive
UTLS - la suite
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Une conférence du cycle : La croissance verte, comment ?La civilisation urbaine est-elle écocompatible ?Par Alain Maugard, (Ingénieur général des ponts et chaussées, Conseil général de l'environnement et du développement durable) Mot(s) clés libre(s) : consommation, écologie, écoresponsabilité, empreinte écologique, mode de vie, pollution, ressources, ville
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De la conception à la consommation : réduire l'impact environnemental des produits que l'on utilise
/ UTLS - la suite
/ 07-06-2009
/ Canal-U - OAI Archive
UTLS - la suite
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Une conférence du cycle : "Développement durable, la croissance verte : comment ?"De la conception à la consommation : comment réduire les impacts environnementaux des produits que l'on utilise ? Par Christine Cros, (Ecoproduits à l'ADEME) Mot(s) clés libre(s) : consommateurs, consommation, cycle de vie, déchets, développement durable, éco-conception, écolabels, écologie, emballages, produits
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La représentation du vivant : du cerveau au comportement
/ ENS-LSH/SCAM
/ 14-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
TOURAINE Jean-Louis
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Ce colloque vise à prendre la mesure de l’avancée des connaissances sur l’identité humaine. Il réunit les chercheurs impliqués dans les approches contemporaines de la conscience, du cerveau, des affects et de la mémoire ; ceux qui interrogent la nature et le statut du vivant ; et ceux qui traitent des représentations historiques et sociales de la connaissance. Il s’agit de croiser les diverses notions liées au vivant au travers d’un ensemble de séminaires interdisciplinaires entre biologistes, philosophes et médecins. Cette approche transversale des principaux domaines de connaissance concerne la recherche fondamentale, les réflexions philosophiques ainsi que la recherche et la pratique cliniques. Elle examine les « contextes décisionnels » qui justifient les hypothèses dominantes au sein des champs de connaissance concernés par ce programme. Les travaux et les échanges qui forment le coeur de ce projet visent à expliciter les présupposés dominants de la pratique des disciplines considérées. Il s'agit ainsi d'étayer ou de discuter certaines approches, certains partis-pris ou certains jugements dont les critères peuvent être rendus fragiles en raison de nouvelles connaissances et de réflexions approfondies sur les normes.L'immersion du chercheur dans la société Après avoir présenté l'objet et les enjeux du colloque dans son ensemble, Jean-Louis Touraine se demande quelle doit être l'immersion du chercheur dans la société du 21° siècle. L'époque où les chercheurs exerçaient leur métier dans une tour d'ivoire est révolue : le chercheur inscrit désormais son activité dans la société qui définit les règles éthiques que le chercheur doit respecter. Jean-Louis Touraine développe ensuite une réflexion sur la définition des règles éthiques : ces dernières doivent être pensées et appliquées de façon globale, à la fois géographiquement (partout dans le monde) et sectoriellement (secteurs public et privé).L'implicite des représentations scientifiques / sous la présidence de François DagognetL'apparence et l'identitéFinalité et biologieLa représentation du cerveau par les neurosciences / sous la présidence de Jean-Michel RoySciences cognitives et modèles de la penséeNeurosciences et mémoireReprésentation de soi, représentation de l'autreSpécificité du développement du cortex du primateLe déferlement des techniques contemporaines : remarques sur la mobilisation générale des organismesPensée et identité / sous la présidence d'Olivier FaureLe cerveau, âme matérielleActualité de l'animal-machineL'animal, comment en parler ?Trouble de la pensée et identitéLes limites du vivant / sous présidence de Gabriel GachelinDe la biologie comme science historiqueLe vivant programmé par le génome ?Les limites de l'expérience du vivant : l'enfant, son cancer, ses parents, ses soignantsLa croissance de l'enfant : l'éthique de notre action entre la pression normative psychosociale et le progrès de la recherche médicaleClinique et droit / sous la présidence de Michel DemazurePensée humaine, évolution des espèces et éthiqueLa dignité de l'homme et la bioéthiqueEthique de la recherche et responsabilité publique en biologie et en médecine : une perspective américaineLe proche et le tiers médiateurLa personne physique objet de soins et le physique de la personne source biologiqueEquipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Chercheurs, Ethique médicale, Identité humaine, Recherche -- Aspect social, Théories du vivant, Vie (philosophie)
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Chronique des Pygmées Bagyeli 2008 : Profession : chasseur
/ 12-05-2008
/ Canal-u.fr
THOMOPOULOS Nikos
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Chronique des Pygmées Bagyeli 2008 : Profession : Chasseurversion française sous-titrée en anglais
Scénario
La forêt d’Afrique Centrale. Un lieu hors du temps.
Un berceau de mythes sur la Terre et l’espèce humaine.
Un de ces mythes relate l’histoire du petit chasseur pygmée qui vit en pur état sauvage au milieu de la forêt.
Dans l’imaginaire collectif, le Pygmée est l’homme primitif par excellence, resté dans un passé lointain de l’humanité. En 2008, plus que jamais, cela est-il valable ?
Quel est le conte que la forêt raconte aujourd’hui sur ce peuple des fables? Au Cameroun, dans la forêt atlantique du sud-ouest, habitent les Bagyeli, une ethnie Pygmée de 5 000 individus dispersés en petits groupes. Il paraît que les Bagyeli ont gagné leur habitat actuel vers la fin du 18e siècle. Selon la légende, ils suivaient, en tant qu’éclaireurs, les déplacements des Kwassio, un groupe ethnique appartenant à la famille linguistique des Bantous. Contrairement aux Bantous, ils menaient une vie nomade dans la brousse, basée sur la chasse et la cueillette.
La forêt leur fournissait la base pour leur subsistance : de l’eau, du gibier, des plantes sauvages, des écorces pour fabriquer des médicaments. Afin de compléter leurs besoins en aliments agricoles et en outils de fer, ils faisaient du troc avec leurs voisins Bantous.
En raison de leur taille et de leur mode de vie plus sauvage, les villageois Bantous considéraient toujours les Pygmées comme des sous-hommes, dépendants de leur civilisation supérieure.
Depuis environ un demi-siècle, des changements profonds bouleversent le mode de vie des Bagyeli. L’accroissement des populations villageoises dans la région, au début du 20e siècle, a suscité une déforestation continue et une réduction du gibier disponible.
Les Bagyeli ont été amenés à chercher d’autres moyens de subsistance. Ayant appris comment pratiquer l’agriculture en travaillant dans les plantations des Bantous, ils ont commencé à cultiver leurs propres champs.
L’adoption de l’agriculture a exigé la sédentarisation. De nouveaux enjeux se présentent désormais pour les Bagyeli. Ils doivent trouver un équilibre entre leur culture traditionnelle et la modernité… Nous sommes au village de Mashuer-Mashuer. Perché sur la montagne de Ngovayang, à 2 heures de marche de la piste, c’est l’un des villages les plus éloignés des Bagyeli. Les petites rivières qui coulent à proximité lui prêtent son nom qui veut dire « beaucoup de cascades ». Au milieu d’une clairière dans la forêt, une douzaine d’habitations hébergent trois familles étendues. La population, de 50 personnes environ, n’est jamais constante.
Les va-et-vient entre les villages de Bagyeli sont fréquents.
On ne devrait pas être étonné : les Bagyeli ont la mobilité dans leur sang…
Une partie du village est occupée par la famille de Guini-Marcel, le guérisseur traditionnel. Guini-Marcel a 50 ans. Il est un des plus anciens du village, l’espérance de vie des Bagyeli étant 40 ans. Il habite avec sa femme, Buona-Marie, et leurs deux filles, Angwade-Merci et Eugénie. Dans la case d’à côté, vivent ses deux neveux, Ndiko et Mabali-Bienvenüe. Mabali, l’aîné, est un grand chasseur, un vrai enfant de la forêt. Sa femme, Dolose, et son fils, Mvia-Timothé. Tôt le matin, dans la cuisine, les femmes allument le foyer. On le maintient allumé toute la journée, afin de satisfaire les différents besoins de la famille. Au-dessus du feu il y a un banc sur lequel on fait fumer les aliments à conserver: la viande, les noix de palmier… Dans ce milieu humide, la chaleur du feu est une arme indispensable.
La fumée fait sécher les filets de chasse, ainsi que le feuillage de la case. Les Pygmées sont parmi les derniers représentants au monde d’une culture de chasse et de cueillette. Cette activité ancestrale constitue traditionnellement le cœur de leur mode de vie. Elle forme l’essence de ce peuple ; son identité culturelle. Les premiers chercheurs qui ont observé la vie des Pygmées avaient relaté de grandes expéditions de chasse qui duraient des semaines, voire des mois. Le campement entier se déplaçait afin de gagner de nouveaux territoires plus riches en gibier. La chasse était une activité collective dans laquelle tout le groupe participait. La chasse au filet pouvait apporter de grands animaux, comme des éléphants ou des gorilles, alors en abondance dans la région. L’adoption de l’agriculture a largement modifié la base de leur économie. La sédentarisation progressive a vu le temps d’absence du campement diminuer. La chasse est devenue individuelle. Désormais, on se contente à de courtes expéditions, d’un à deux jours, autour du campement. Le gibier, plus rare qu’avant, consiste en animaux de petite ou moyenne taille tels que des antilopes, des rats sauvages, des oiseaux ou des singes. On utilise encore des armes traditionnelles comme la sagaie ou l’arbalète. Le chien est un compagnon précieux pour la chasse. Il va chercher le gibier tué, attraper des rats dans leur trou, aider à abattre un animal chassé. Parfois, les Bantous prêtent des fusils aux Bagyeli afin qu’ils chassent pour eux. Vu la dépendance des Bagyeli envers leurs voisins de grande taille, les termes de cet accord ne sont pas équitables. Ayant passé plusieurs jours et nuits dans la forêt pour chasser, les Bagyeli sont obligés d’apporter tous les gibiers attrapés aux Bantous, en échange d’un peu de tabac, de cannabis ou de vin de palme. La méthode de chasse la plus courante aujourd’hui est la pose de pièges. Chaque chasseur installe dans la forêt ses propres pièges. Ils sont éparpillés dans une étendue de plusieurs kilomètres, perdus dans la végétation dense.
Il faut vérifier les pièges tous les deux à trois jours, afin d’éviter qu’un animal attrapé commence à pourrir. Mabali-Bienvenüe visite ses pièges aujourd’hui pour voir s’il a attrapé quelque chose. La machette et l’arme toujours sur l’épaule, afin d’ouvrir le passage et tuer des gibiers éventuels, il fonce dans la forêt… Cohabitant depuis toujours avec les animaux dans la même forêt, les Bagyeli ont appris à observer et à distinguer leurs particularités et leurs habitudes. Ils savent où chaque animal fait son nid, quand et comment il chasse ou il se repose, ils reconnaissent sa voix et peuvent l’imiter pour l’attirer. La recherche de nourriture dans la forêt est toujours un mystère pour les Bagyeli. Ils ont appris à vivre avec l’imprévu constant en faisant confiance à la providence de la nature. Ils prennent ce que chaque jour a à les offrir. Aujourd’hui, Nzambe, le Grand Esprit de la forêt, envoie à Mabali une petite tortue… Sur le chemin du retour, on croise la femme de Mabali au bord d’un ruisseau. Elle va chercher des crabes et de petits poissons dans l’eau de la rivière. Les enfants sont là pour s’amuser et apprendre. Comme dans plusieurs sociétés traditionnelles, la force physique détermine le rôle économique de chaque sexe. Tandis que les hommes pratiquent la chasse, les femmes Bagyeli s’occupent de la cueillette dans la forêt : des tubercules sauvages, des fruits, des champignons, des escargots, des chenilles, des crabes… tout entre dans le panier. De mère en fille, les femmes Bagyeli connaissent le rythme éternel de la nature, comment la vie naît, meurt et se régénère. Leur cœur bat selon une horloge intérieure, quasi-instinctive, qui suit les vibrations de la forêt. Elles savent en quelle saison pousse chaque plante. Elles peuvent reconnaître les champignons non vénéneux parmi des dizaines. Quand les pluies arrivent, elles savent que c’est le moment pour aller chercher les chenilles qui tombent des grands arbres pour former leur chrysalide dans le sol. Elles ont les clés de toutes les maisons des petits crabes qui se cachent dans la boue… La vie des Bagyeli change, et ce réservoir de connaissances, cet héritage culturel de toute l’humanité est menacé… Jusqu’à quand les enfants Bagyeli vont accompagner leurs mères dans ce mystique voyage d’apprentissage au cœur de la forêt ?
De retour au village, le soir s’approche et les femmes sont en train de préparer le dîner. La cuisine des Bagyeli est rudimentaire. Des bananes plantains et des tubercules bouillis, comme l’igname, le macabo ou le manioc, forment la base du repas. On l’accompagne avec un plat de viande ou de poissons, selon le rendement du jour. Une sauce faite de feuilles de plantes ou de fruits sert de salade…
Les hommes finissent la journée en fumant du cannabis…
La nuit tombe. Faute d’électricité, la vie dans le village est obligée de s’éteindre. La dernière lumière d’une lampe de pétrole, et puis…la forêt, sombre et mystérieuse, recouvre ce petit monde… Le matin, on prend un bon repas avant de partir pour le travail. Ça donne la force pour toute la journée jusqu’au dîner du soir. Aujourd’hui, on trouve, dans le menu, du chat sauvage, des fruits de l’arbre à pain et du ndolé, une sauce faite d’herbes. C’est le jour de l’agriculture. La famille de Mabali se prépare pour aller à son champ. Chacun aiguise ses propres outils, Mabali, sa machette et sa hache pour le défrichement ; sa femme, la pelle pour semer. Un arrêt pour s’approvisionner en eau dans la rivière. Mabali appelle son frère pour venir l’aider à abattre des arbres. L’agriculture chez les Bagielli se fait sur des parcelles de terre éclaircies dans la forêt. On travaille un champ pendant deux-trois ans et puis on le laisse en jachère. On cultive des bananes plantains, du macabo, de l’igname, du manioc, de l’arachide. La grande saison sèche, de décembre à mars, c’est la période du défrichement et des semailles. Puis, les pluies font pousser les boutures et lors de la prochaine saison sèche on revient pour faire la récolte de l’année. Le travail est réparti entre l’homme et la femme. Les hommes défrichent le champ et abattent les arbres, tandis que les femmes sèment la terre. Dans quelques décennies, l’agriculture est devenue une composante importante de l’économie des Bagyeli.
Désormais, les récoltes de leurs propres cultures leur permettent de compléter les besoins en produits agricoles pour lesquels ils recouraient aux Bantous dans le passé. Cette autonomie économique s’impose comme la voie principale pour acquérir plus d’indépendance vis-à-vis de leurs voisins.
Elle demande, au retour, des changements profonds de la part des Bagyeli. L’adaptation à la sédentarité et à la planification à long terme se heurte à leur entier système de pensée. Le mauvais entretien des champs et les défrichements non réguliers témoignent des difficultés de la reconversion à la vie agricole. Les Bagyeli doivent renforcer leurs capacités dans cette activité, faire preuve de leur détermination et lutter pour leurs droits, afin d’établir leur statut de cultivateur et assurer leurs terres. Selon le régime foncier au Cameroun, toutes les terres appartiennent à l’Etat. Celui qui met en valeur une terre, en cultivant ou en construisant une habitation, peut établir un titre foncier et ainsi devenir propriétaire. Les titres fonciers sont attribués au premier lieu par le conseil de chaque village Bantou.
Or, les Bagyeli sont confrontés à la réticence des Bantous de reconnaître des droits aux Pygmées et de leur céder les terres qui leur correspondent.
Après une dure journée de travail, les rythmes s’apaisent dans le village.
Le temps passe inaperçu, s’efface presque.
C’est l’heure de la détente, de l’amusement, des petits moments où toute la famille se rassemble. Guini-Marcel déniche quelques pages abîmés d’un vieux magazine français, tombé à ses mains Dieu sait comment.
Des extraits d’une réalité lointaine, étrange, imperceptible. Qui est-ce cette femme blanche souriante ? Et cet homme qui danse, deux bâtons dans les mains, sur une grande étendue de blanc ? Les sirènes de la mondialisation ont su atteindre ce petit bout du monde. Que vont-ils faire les Bagyeli en face d’elles, boucher leurs oreilles et s’attacher à leur mat, ou se laisser séduire par les chants magnétisants de la modernité ?
Aujourd’hui, Mvia-Timothée est malade. Exposé à toute sorte de parasite qui vient des insectes ou de l’eau non-potable, un enfant qui habite dans ce milieu forestier est très vulnérable. Sa mère lui prépare un remède pour les vers intestinaux, en faisant bouillir des écorces d’arbre.
Peuple de la forêt, les Bagyeli ont instinctivement appréhendé la base de la médecine, le pouvoir guérisseur de la nature.
Leur renommée pharmacopée traditionnelle est basée sur des produits extraits de la forêt. Ils utilisent des écorces, des feuilles et des racines, dont ils connaissent les vertus thérapeutiques.
Chaque arbre, chaque plante a ses propres qualités, qui peuvent guérir différentes maladies, ou au moins les soulager. L’art du guérisseur repose dans les mains d’une seule personne dans le village, qui lui-même l’a hérité de son père ou de sa mère. La réputation des Bagyeli comme de grands thérapeutes leur vaut des visites par des Bantous qui viennent se faire traiter ou juste réclamer…un peu de magie pour résoudre leurs problèmes. La pharmacopée traditionnelle des Bagyeli a depuis la nuit des temps assuré leur survie dans cet environnement hostile.
Mais est-ce que ce précieux savoir ancestral suffit pour les protéger de toutes les maladies qui les frappent ? L’adoption de nouveaux comportements sanitaires se présente comme une des retombées les plus positives de la modernisation.
Les Bagyeli commencent à comprendre la nécessité d’aller à l’hôpital pour se faire traiter ou pour accoucher et apprennent à se protéger contre certaines maladies comme le paludisme ou le SIDA. Plus on connaît les Bagyeli, moins on arrive à cerner qui ils sont vraiment.
Quelle est, enfin, l’identité de ce Bagyeli pris dans le tourbillon d’une modernité de plus en plus présente ?
Que voient-ils dans le miroir de leur existence ?
Traditionnellement, l’identité d’un Bagyeli, c’est son ethnie, son village, sa famille, ses propres exploits et ses vertus. C’est tous ces éléments qui lui donnent la reconnaissance auprès de ses frères. Qu’en est-il pour le Bagyeli qui s’est ouvert au monde et à un autre mode de vie ? On dit aujourd’hui aux Bagyeli « Il faut acquérir une carte d’identité pour être reconnu citoyen à part entière. »
Mais, depuis quand un Bagyeli exerce une profession? Ce papier officiel est encore une preuve de leur mutation culturelle ou leur passeport pour une nouvelle meilleure vie ?
Il semble que les Bagyeli sont confrontés à une réalité incontournable.
S’ils ne peuvent pas l’éviter, il faut au moins être préparés pour l’affronter.
La clé pour leur survie dans un nouveau monde, c’est l’éducation.
Avec cette conviction en tête, on se rend à Bipindi, un petit bourg à quelques kilomètres de Mashuer Mashuer.
Là, se trouve le FONDAF, un centre d’hébergement et d’éducation d’enfants Bagyeli.
Savoir est pouvoir. L’éducation donnera aux Bagyeli les armes pour s’émanciper et améliorer les conditions de leur vie.
Elle leur permet de prendre conscience de leur situation et des enjeux qui les concernent. Ainsi, ils pourront faire de meilleurs choix pour leur propre avenir. Une éducation moderne, conforme aux normes de tous les citoyens camerounais, va-t-elle de pair avec un abandon des connaissances traditionnelles ?
Là aussi, un pari se pose pour les Bagyeli : trouver la voie moyenne qui leur permettra d’avancer, tout en maintenant l’essentiel de leur spécificité culturelle. Emportés par le courant de la modernisation, en pleine transformation culturelle, les Bagyeli sont devant le plus grand dilemme de leur existence : To be or not to be Bagyeli ? Mot(s) clés libre(s) : Vie quotidienne, guérissage, Afrique centrale, chasse, gibier, cueillette, rivière, sédentarisation, bagyeli, eau, bantou, relation inter-ethnique, tradition/modernité, thérapie, Mashuer Mashuer, Ngovayang, guérisseur, toilette, film ethnographique, pygmées, plante, feu, pêche, forêt, agriculture, alimentation, mondialisation, mythe, déforestation, animal, vidéo, Cameroun, reconversion, foyer, cascade
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FORMATIC 2016 : Table ronde - « Big Data, une chance pour la santé publique »
/ 03-02-2016
/ Canal-u.fr
THIERRY Jean-Pierre, FLAHAULT Antoine, LEHALLE Dominique, GEA Manuel, THEBAUT Jean-François
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FORMATIC
Paris 2016 : " Big Data, au service de la qualité des soins "
Titre : Table ronde - « Big Data, une chance pour la santé publique »
Auteur (s) :
Animation : Dominique Lehalle, journaliste e-santé
Jean Pierre Thierry – Médecin, Consultant – Président CA HIMSS Europe
Antoine Flahault – Professeur – Co-directeur du Centre Virchow-Villermé
Manuel Géa – Président fondateur de l’Association Centrale Santé, CEO de BMSystems
Jean François Thébaut – Médecin, membre du Collège de la Haute Autorité de Santé, Président de la Commission des parcours et des pratiques
---------- Programme du 3 février 2016 ----------
Big Data, au service de la qualité des soins
A partir de 8 h 15, accueil des participants
9 h– Ouverture du Colloque -
Jean Pierre Grangier – Président de l’association FORMATICSanté
Christophe Biondini – Vice Président de l’association
9 h 15 à 10 h 15 – Les enjeux du Big Data
Gilles Babinet –Digital Champion de la France auprès de la Commission européenne
Auteur de l’ouvrage « Big Data, penser l’homme et le monde autrement » (2015)
10 h 15 à 11 h - Pause – Visite des stands des partenaires du Colloque
11 h à 12 h 30 – Table ronde - « Big data, une chance pour la santé publique »
Animation : Dominique Lehalle, journaliste e-santé
Avec la participation de :
- Jean Pierre Thierry – Médecin, Consultant – Président CA HIMSS Europe
- Antoine Flahault – Professeur – Co-directeur du Centre Virchow-Villermé
- Manuel Géa – Président fondateur de l’Association Centrale Santé, CEO de BMSystems
- Jean François Thébaut – Médecin, membre du Collège de la Haute Autorité de Santé, Président de la Commission des parcours et des pratiques
12 h 30 à 14 h – Pause buffet – Visite des stands des partenaires
14 h à 15 h 15 – Table ronde – « Le big data, au service de la qualité des soins : enjeux et risques »
Animation : Yann Ferrari, chargé de mission e-santé, Technopole de Castres-Mazamet,
Avec la participation de :
- Pascale Sauvage – Directrice de la stratégie à l’ ASIP Santé
- Béatrice Falise-Mirat – Déléguée générale de Médicen
- Jérome Béranger - Expert (PhD en éthique du numérique/Keosys - Auteur des ouvrages "Les SI en santé et l'éthique" et les Big Data et l'éthique"
- Yves Cottret – Délégué général de la Fondation MACSF
15 h 15 à 15 h 30 – Pause – Visite des stands des partenaires
15 h 30 à 16 h 45 – Table ronde « Après la penicilline, les rayons X, le big data ! »
Animation : Philippe Delorme, Directeur au CHU de Rouen
Avec la participation de :
- Isabelle Hilali – Directeur stratégie et marketing Orange Healthcare
- Denis Granger – Fondateur Président de PatientWord
- Emmanuel Reyrat – Directeur des SI Unicancer- Projet ConSore
- Frédéric Darguesse, VP R&D et General Manager Paris chez Capsule Technologies
16 h 45 - Clôture de la journée
Christophe Biondini Vice Président de l’association
17h 15 à 18 h 45 - Assemblée générale de l'association
L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant
les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.
Réalisation, production : Canal U/3S
Mots clés : FORMATIC, Paris, 2015, TIC, Santé, communication, compétences,
e-formation, e-learning, e-Santé, objets connectés, solutions, professionnels,
médecine, patients
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