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Mots-clefs > V > Vie quotidienne
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Tri :   Date Editeur Auteur Titre

Regards ethnographiques à propos des amulettes et du guérissage. Sénégal, Guinée, Mali, région parisienne 1983-2012.

/ Alain EPELBOIN / Canal-u.fr
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Montage d'extraits de films ethnographiques relatifs à la vie quotidienne et aux consultations de devins-guérisseurs, présentant les usages et les fabrications d'amulettes, réalisé pour les projections permanentes de l'exposition de l’Institut du monde arabe de Tourcoing  de 2014. :Partie 12001 Epelboin A., Musique électrique peule chez les Nyokholonké de Baraboy, janvier 1990. 14 mn 54. Production SMM, CNRS-MNHN. 2014 Epelboin A. & Epelboin S. Fabrication d’une cordelette à noeuds, protectrice de grossesse, Ibel, Sénégal oriental 1983. 2 mn 46. Prod. SMM, CNRS-MNHN Paris. 1991 Epelboin A. Du savon dans les yeux : toilette d'une fillette peul bandé au sein (Ibel, Sénégal oriental, février 1990). 16 mn Coprod. LACITO, MNHN, CNRS AV http://video.rap.prd.fr/video/mnhn/smm/0128SNsavonyeux.rm 2013 Epelboin A. Ecritures talismaniques sur une tablette coranique par un marabout Ibel, Sénégal Oriental. 1983, 2 mn 30. Prod. SMM CNRS-MNHN Paris http://www.canal-u.tv/video/smm/ecritures_talismaniques_sur_une_tablette_coranique_ibel_senegal_oriental.11268 1992 Bouvier S. Écritures talismaniques sur une cuillère de ménage et phytothérapie pour soigner des maux de dents, Timba, Guinée. 19 mn 46. Production Sylvie Bouvier SMM CNRS-MNHN Paris http://www.canal-u.tv/video/smm/ecritures_talismaniques_sur_une_cuillere_de_menage_et_phytotherapie_pour_soigner_des_maux_de_dents_timba_guinee.11239 2013 Epelboin A. Gainage d'un talisman par un cordonnier de Mbebess, décharge à ordures de Dakar, Sénégal, décembre 2012. 6 mn 02, Prod. SMM CNRS-MNHN Paris http://www.canal-u.tv/video/smm/gainage_d_un_talisman_par_un_cordonnier_de_mbebess_decharge_a_ordures_de_dakar_senegal_decembre_2012.11161 2013 Epelboin A. Yango Diallo et le sida : divination par les cauris. Ibel, Sénégal oriental, 2001. 3 mn 36. Prod. SMM CNRS-MNHN Paris http://www.canal-u.tv/video/smm/yango_diallo_et_le_sida_divination_par_les_cauris_ibel_senegal_janvier_2000.11265 2011 Epelboin A. Leçon d'humanités à la décharge à ordures de Dakar : consultation d’un devin-guérisseur sérer. 8 mn 40. SMM, CNRS MNHN http://www.canal-u.tv/video/smm/consultation_d_un_devin_guerisseur_serer_mbebess_senegal.11217Partie 21995 Epelboin A. Soins des maux de dos de l’ethnologue par un devin-guérisseur bambara à Bamako. 19 mn 15. Production SMM CNRS-MNHN Paris 2012 Chronique Aka, Motonga, 4 décembre 1992 : Monduwa et les djinns d’Hamidu, distribution de remèdes et divination par le copal dans l’eau. 17 mn 30. Prod. SMM, CNRS-MNHN Paris 2014 Epelboin A. & Epelboin S. Guérissage de « maux de tout le corps » par effleurements, verbe et racines Ibel, Sénégal Oriental. 1983. 3 mn 50. Prod. SMM CNRS-MNHN  Paris 1998 Epelboin A. & Boclet D. Du rite au soin : toilette et guérissage à Joal (Sénégal). 29 mn, Prod. URA 882, LACITO, CNRS AV http://www.canal-u.tv/video/smm/demonstration_de_blindage_au_couteau_par_un_guerisseur_serer_de_joal_senegal.11261 2013 Epelboin A. Consultations de Souley Nyakh, tradipraticien à Joal, 2012: 1"versements" aux pangols domestiques, onctions et fabrication d'amulettes ; 2 visite et "versements" aux habitants d'une forêt de baobabs sacrés,  36 mn 40. Prod. SMM CNRS-MNHN Paris http://www.canal-u.tv/video/smm/consultations_de_souley_nyakh_tradipraticien_a_joal_dec_2012_versements_aux_pangols_domestiques_onctions_et_fabrication_d_amulettes_visite_et_versements_aux_habitants_d_une_foret_de_baobabs_sacres.12510 2010 Epelboin A.  Petits moments dans une famille de musiciens sérers : toilette, danse et guérissage,   décembre 2009, Joal, Sénégal. 14 mn 24, Prod. SMM CNRS MNHN Paris          01 Toilette et façonnage d'un nouveau né sous le regard de ses "tantes"          02 Danse, jeu et sexe pour rire          03 Jouer pour apprendre à danser          04 Soigner des yeux par extraction du malhttp://video.rap.prd.fr/video/mnhn/smm/2009SNjoaltoilettextrac.mp4
Mot(s) clés libre(s) : afrique, phytothérapeute, amulettes, tradipraticien, devin-guérisseur, marabout, Guinée, guérissage, anthropologie médicale, malades, films ethnographiques, ethnomédecine, Mali, enfance, Sénégal, Vie quotidienne, région parisienne
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Chronique des Pygmées Bagyeli 2008 : Profession : chasseur

/ 12-05-2008 / Canal-u.fr
THOMOPOULOS Nikos
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Chronique des Pygmées Bagyeli 2008 : Profession : Chasseurversion française sous-titrée en anglais Scénario La forêt d’Afrique Centrale. Un lieu hors du temps. Un berceau de mythes sur la Terre et l’espèce humaine. Un de ces mythes relate l’histoire du petit chasseur pygmée qui vit en pur état sauvage au milieu de la forêt. Dans l’imaginaire collectif, le Pygmée est l’homme primitif par excellence, resté dans un passé lointain de l’humanité. En 2008, plus que jamais, cela est-il valable ? Quel est le conte que la forêt raconte aujourd’hui sur ce peuple des fables? Au Cameroun, dans la forêt atlantique du sud-ouest, habitent les Bagyeli, une ethnie Pygmée de 5 000 individus dispersés en petits groupes. Il paraît que les Bagyeli ont gagné leur habitat actuel vers la fin du 18e siècle. Selon la légende, ils suivaient, en tant qu’éclaireurs, les déplacements des Kwassio, un groupe ethnique appartenant à la famille linguistique des Bantous. Contrairement aux Bantous, ils menaient une vie nomade dans la brousse, basée sur la chasse et la cueillette. La forêt leur fournissait la base pour leur subsistance : de l’eau, du gibier, des plantes sauvages, des écorces pour fabriquer des médicaments. Afin de compléter leurs besoins en aliments agricoles et en outils de fer, ils faisaient du troc avec leurs voisins Bantous. En raison de leur taille et de leur mode de vie plus sauvage, les villageois Bantous considéraient toujours les Pygmées comme des sous-hommes, dépendants de leur civilisation supérieure. Depuis environ un demi-siècle, des changements profonds bouleversent le mode de vie des Bagyeli. L’accroissement des populations villageoises dans la région, au début du 20e siècle, a suscité une déforestation continue et une réduction du gibier disponible. Les Bagyeli ont été amenés à chercher d’autres moyens de subsistance. Ayant appris comment pratiquer l’agriculture en travaillant dans les plantations des Bantous, ils ont commencé à cultiver leurs propres champs. L’adoption de l’agriculture a exigé la sédentarisation. De nouveaux enjeux se présentent désormais pour les Bagyeli. Ils doivent trouver un équilibre entre leur culture traditionnelle et la modernité… Nous sommes au village de Mashuer-Mashuer. Perché sur la montagne de Ngovayang, à 2 heures de marche de la piste, c’est l’un des villages les plus éloignés des Bagyeli. Les petites rivières qui coulent à proximité lui prêtent son nom qui veut dire « beaucoup de cascades ». Au milieu d’une clairière dans la forêt, une douzaine d’habitations hébergent trois familles étendues. La population, de 50 personnes environ, n’est jamais constante. Les va-et-vient entre les villages de Bagyeli sont fréquents. On ne devrait pas être étonné : les Bagyeli ont la mobilité dans leur sang… Une partie du village est occupée par la famille de Guini-Marcel, le guérisseur traditionnel. Guini-Marcel a 50 ans. Il est un des plus anciens du village, l’espérance de vie des Bagyeli étant 40 ans. Il habite avec sa femme, Buona-Marie, et leurs deux filles, Angwade-Merci et Eugénie. Dans la case d’à côté, vivent ses deux neveux, Ndiko et Mabali-Bienvenüe. Mabali, l’aîné, est un grand chasseur, un vrai enfant de la forêt. Sa femme, Dolose, et son fils, Mvia-Timothé. Tôt le matin, dans la cuisine, les femmes allument le foyer. On le maintient allumé toute la journée, afin de satisfaire les différents besoins de la famille. Au-dessus du feu il y a un banc sur lequel on fait fumer les aliments à conserver: la viande, les noix de palmier… Dans ce milieu humide, la chaleur du feu est une arme indispensable. La fumée fait sécher les filets de chasse, ainsi que le feuillage de la case. Les Pygmées sont parmi les derniers représentants au monde d’une culture de chasse et de cueillette. Cette activité ancestrale constitue traditionnellement le cœur de leur mode de vie. Elle forme l’essence de ce peuple ; son identité culturelle. Les premiers chercheurs qui ont observé la vie des Pygmées avaient relaté de grandes expéditions de chasse qui duraient des semaines, voire des mois. Le campement entier se déplaçait afin de gagner de nouveaux territoires plus riches en gibier. La chasse était une activité collective dans laquelle tout le groupe participait. La chasse au filet pouvait apporter de grands animaux, comme des éléphants ou des gorilles, alors en abondance dans la région. L’adoption de l’agriculture a largement modifié la base de leur économie. La sédentarisation progressive a vu le temps d’absence du campement diminuer. La chasse est devenue individuelle. Désormais, on se contente à de courtes expéditions, d’un à deux jours, autour du campement. Le gibier, plus rare qu’avant, consiste en animaux de petite ou moyenne taille tels que des antilopes, des rats sauvages, des oiseaux ou des singes. On utilise encore des armes traditionnelles comme la sagaie ou l’arbalète. Le chien est un compagnon précieux pour la chasse. Il va chercher le gibier tué, attraper des rats dans leur trou, aider à abattre un animal chassé. Parfois, les Bantous prêtent des fusils aux Bagyeli afin qu’ils chassent pour eux. Vu la dépendance des Bagyeli envers leurs voisins de grande taille, les termes de cet accord ne sont pas équitables. Ayant passé plusieurs jours et nuits dans la forêt pour chasser, les Bagyeli sont obligés d’apporter tous les gibiers attrapés aux Bantous, en échange d’un peu de tabac, de cannabis ou de vin de palme. La méthode de chasse la plus courante aujourd’hui est la pose de pièges. Chaque chasseur installe dans la forêt ses propres pièges. Ils sont éparpillés dans une étendue de plusieurs kilomètres, perdus dans la végétation dense. Il faut vérifier les pièges tous les deux à trois jours, afin d’éviter qu’un animal attrapé commence à pourrir. Mabali-Bienvenüe visite ses pièges aujourd’hui pour voir s’il a attrapé quelque chose. La machette et l’arme toujours sur l’épaule, afin d’ouvrir le passage et tuer des gibiers éventuels, il fonce dans la forêt… Cohabitant depuis toujours avec les animaux dans la même forêt, les Bagyeli ont appris à observer et à distinguer leurs particularités et leurs habitudes. Ils savent où chaque animal fait son nid, quand et comment il chasse ou il se repose, ils reconnaissent sa voix et peuvent l’imiter pour l’attirer. La recherche de nourriture dans la forêt est toujours un mystère pour les Bagyeli. Ils ont appris à vivre avec l’imprévu constant en faisant confiance à la providence de la nature. Ils prennent ce que chaque jour a à les offrir. Aujourd’hui, Nzambe, le Grand Esprit de la forêt, envoie à Mabali une petite tortue… Sur le chemin du retour, on croise la femme de Mabali au bord d’un ruisseau. Elle va chercher des crabes et de petits poissons dans l’eau de la rivière. Les enfants sont là pour s’amuser et apprendre. Comme dans plusieurs sociétés traditionnelles, la force physique détermine le rôle économique de chaque sexe. Tandis que les hommes pratiquent la chasse, les femmes Bagyeli s’occupent de la cueillette dans la forêt : des tubercules sauvages, des fruits, des champignons, des escargots, des chenilles, des crabes… tout entre dans le panier. De mère en fille, les femmes Bagyeli connaissent le rythme éternel de la nature, comment la vie naît, meurt et se régénère. Leur cœur bat selon une horloge intérieure, quasi-instinctive, qui suit les vibrations de la forêt. Elles savent en quelle saison pousse chaque plante. Elles peuvent reconnaître les champignons non vénéneux parmi des dizaines. Quand les pluies arrivent, elles savent que c’est le moment pour aller chercher les chenilles qui tombent des grands arbres pour former leur chrysalide dans le sol. Elles ont les clés de toutes les maisons des petits crabes qui se cachent dans la boue… La vie des Bagyeli change, et ce réservoir de connaissances, cet héritage culturel de toute l’humanité est menacé… Jusqu’à quand les enfants Bagyeli vont accompagner leurs mères dans ce mystique voyage d’apprentissage au cœur de la forêt ? De retour au village, le soir s’approche et les femmes sont en train de préparer le dîner. La cuisine des Bagyeli est rudimentaire. Des bananes plantains et des tubercules bouillis, comme l’igname, le macabo ou le manioc, forment la base du repas. On l’accompagne avec un plat de viande ou de poissons, selon le rendement du jour. Une sauce faite de feuilles de plantes ou de fruits sert de salade… Les hommes finissent la journée en fumant du cannabis… La nuit tombe. Faute d’électricité, la vie dans le village est obligée de s’éteindre. La dernière lumière d’une lampe de pétrole, et puis…la forêt, sombre et mystérieuse, recouvre ce petit monde… Le matin, on prend un bon repas avant de partir pour le travail. Ça donne la force pour toute la journée jusqu’au dîner du soir. Aujourd’hui, on trouve, dans le menu, du chat sauvage, des fruits de l’arbre à pain et du ndolé, une sauce faite d’herbes. C’est le jour de l’agriculture. La famille de Mabali se prépare pour aller à son champ. Chacun aiguise ses propres outils, Mabali, sa machette et sa hache pour le défrichement ; sa femme, la pelle pour semer. Un arrêt pour s’approvisionner en eau dans la rivière. Mabali appelle son frère pour venir l’aider à abattre des arbres. L’agriculture chez les Bagielli se fait sur des parcelles de terre éclaircies dans la forêt. On travaille un champ pendant deux-trois ans et puis on le laisse en jachère. On cultive des bananes plantains, du macabo, de l’igname, du manioc, de l’arachide. La grande saison sèche, de décembre à mars, c’est la période du défrichement et des semailles. Puis, les pluies font pousser les boutures et lors de la prochaine saison sèche on revient pour faire la récolte de l’année. Le travail est réparti entre l’homme et la femme. Les hommes défrichent le champ et abattent les arbres, tandis que les femmes sèment la terre. Dans quelques décennies, l’agriculture est devenue une composante importante de l’économie des Bagyeli. Désormais, les récoltes de leurs propres cultures leur permettent de compléter les besoins en produits agricoles pour lesquels ils recouraient aux Bantous dans le passé. Cette autonomie économique s’impose comme la voie principale pour acquérir plus d’indépendance vis-à-vis de leurs voisins. Elle demande, au retour, des changements profonds de la part des Bagyeli. L’adaptation à la sédentarité et à la planification à long terme se heurte à leur entier système de pensée. Le mauvais entretien des champs et les défrichements non réguliers témoignent des difficultés de la reconversion à la vie agricole. Les Bagyeli doivent renforcer leurs capacités dans cette activité, faire preuve de leur détermination et lutter pour leurs droits, afin d’établir leur statut de cultivateur et assurer leurs terres. Selon le régime foncier au Cameroun, toutes les terres appartiennent à l’Etat. Celui qui met en valeur une terre, en cultivant ou en construisant une habitation, peut établir un titre foncier et ainsi devenir propriétaire. Les titres fonciers sont attribués au premier lieu par le conseil de chaque village Bantou. Or, les Bagyeli sont confrontés à la réticence des Bantous de reconnaître des droits aux Pygmées et de leur céder les terres qui leur correspondent. Après une dure journée de travail, les rythmes s’apaisent dans le village. Le temps passe inaperçu, s’efface presque. C’est l’heure de la détente, de l’amusement, des petits moments où toute la famille se rassemble. Guini-Marcel déniche quelques pages abîmés d’un vieux magazine français, tombé à ses mains Dieu sait comment. Des extraits d’une réalité lointaine, étrange, imperceptible. Qui est-ce cette femme blanche souriante ? Et cet homme qui danse, deux bâtons dans les mains, sur une grande étendue de blanc ? Les sirènes de la mondialisation ont su atteindre ce petit bout du monde. Que vont-ils faire les Bagyeli en face d’elles, boucher leurs oreilles et s’attacher à leur mat, ou se laisser séduire par les chants magnétisants de la modernité ? Aujourd’hui, Mvia-Timothée est malade. Exposé à toute sorte de parasite qui vient des insectes ou de l’eau non-potable, un enfant qui habite dans ce milieu forestier est très vulnérable. Sa mère lui prépare un remède pour les vers intestinaux, en faisant bouillir des écorces d’arbre. Peuple de la forêt, les Bagyeli ont instinctivement appréhendé la base de la médecine, le pouvoir guérisseur de la nature. Leur renommée pharmacopée traditionnelle est basée sur des produits extraits de la forêt. Ils utilisent des écorces, des feuilles et des racines, dont ils connaissent les vertus thérapeutiques. Chaque arbre, chaque plante a ses propres qualités, qui peuvent guérir différentes maladies, ou au moins les soulager. L’art du guérisseur repose dans les mains d’une seule personne dans le village, qui lui-même l’a hérité de son père ou de sa mère. La réputation des Bagyeli comme de grands thérapeutes leur vaut des visites par des Bantous qui viennent se faire traiter ou juste réclamer…un peu de magie pour résoudre leurs problèmes. La pharmacopée traditionnelle des Bagyeli a depuis la nuit des temps assuré leur survie dans cet environnement hostile. Mais est-ce que ce précieux savoir ancestral suffit pour les protéger de toutes les maladies qui les frappent ? L’adoption de nouveaux comportements sanitaires se présente comme une des retombées les plus positives de la modernisation. Les Bagyeli commencent à comprendre la nécessité d’aller à l’hôpital pour se faire traiter ou pour accoucher et apprennent à se protéger contre certaines maladies comme le paludisme ou le SIDA. Plus on connaît les Bagyeli, moins on arrive à cerner qui ils sont vraiment. Quelle est, enfin, l’identité de ce Bagyeli pris dans le tourbillon d’une modernité de plus en plus présente ? Que voient-ils dans le miroir de leur existence ? Traditionnellement, l’identité d’un Bagyeli, c’est son ethnie, son village, sa famille, ses propres exploits et ses vertus. C’est tous ces éléments qui lui donnent la reconnaissance auprès de ses frères. Qu’en est-il pour le Bagyeli qui s’est ouvert au monde et à un autre mode de vie ? On dit aujourd’hui aux Bagyeli « Il faut acquérir une carte d’identité pour être reconnu citoyen à part entière. » Mais, depuis quand un Bagyeli exerce une profession? Ce papier officiel est encore une preuve de leur mutation culturelle ou leur passeport pour une nouvelle meilleure vie ? Il semble que les Bagyeli sont confrontés à une réalité incontournable. S’ils ne peuvent pas l’éviter, il faut au moins être préparés pour l’affronter. La clé pour leur survie dans un nouveau monde, c’est l’éducation. Avec cette conviction en tête, on se rend à Bipindi, un petit bourg à quelques kilomètres de Mashuer Mashuer. Là, se trouve le FONDAF, un centre d’hébergement et d’éducation d’enfants Bagyeli. Savoir est pouvoir. L’éducation donnera aux Bagyeli les armes pour s’émanciper et améliorer les conditions de leur vie. Elle leur permet de prendre conscience de leur situation et des enjeux qui les concernent. Ainsi, ils pourront faire de meilleurs choix pour leur propre avenir. Une éducation moderne, conforme aux normes de tous les citoyens camerounais, va-t-elle de pair avec un abandon des connaissances traditionnelles ? Là aussi, un pari se pose pour les Bagyeli : trouver la voie moyenne qui leur permettra d’avancer, tout en maintenant l’essentiel de leur spécificité culturelle. Emportés par le courant de la modernisation, en pleine transformation culturelle, les Bagyeli sont devant le plus grand dilemme de leur existence : To be or not to be Bagyeli ?
Mot(s) clés libre(s) : Vie quotidienne, guérissage, Afrique centrale, chasse, gibier, cueillette, rivière, sédentarisation, bagyeli, eau, bantou, relation inter-ethnique, tradition/modernité, thérapie, Mashuer Mashuer, Ngovayang, guérisseur, toilette, film ethnographique, pygmées, plante, feu, pêche, forêt, agriculture, alimentation, mondialisation, mythe, déforestation, animal, vidéo, Cameroun, reconversion, foyer, cascade
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Entre le mil

/ 07-05-2008 / Canal-u.fr
TAÏEB Jean Marc
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ieb Note d’intention « Entre le mil » de Jean Marc TAIEB Le film décrit mon avancée à l’intérieur du Pays Dogon, ma recherche de contacts avec ses villageois et surtout ma quête de connaissance. Il se poursuit avec des rencontres cocasses voire singulères, précédées des salutations rituelles interminables des dogon et où j’essuie parfois quelques « hostilités » liées à la présence de la caméra ; il se termine sur le portrait haut en couleurs du maire du village de Sangha. (important village de la falaise) J’en repars sans doute plus riche et satisfait. Située dans la partie orientale du Mali, la falaise de Bandiagara abrite le peuple Dogon, réputé pour sa fantastique cosmogonie et l’organisation de sa société basée sur les liens de l’oral. Depuis 20 ans, mes promenades au Pays Dogon, m’ont amené à croiser sur le plateau des centaines d’hommes et de femmes. Ils sont avant tout cultivateurs, ainsi les grands évènements comme les marchés ponctuent leur vie . C’est à pieds, en âne ou en mobylette qu’ils peuvent faire des dizaines de km pour les récoltes, les travaux des champs, les funérailles ou pour leurs échanges commerciaux. Une scène de ce type a déterminé mon désir de leur consacrer ce film : Dans l’immensité de cet univers minéral, parsemé de larges et plats rochers de grès, au milieu du silence, tout d’un coup, à l’horizon apparait un point sombre et minuscule, dessinant une forme encore indéfinissable. Est-ce un homme, jeune ou vieux ? est-ce une femme ? sont-ils plusieurs ? Je n’arrive pas à le distinguer à cette distance. La silhouette se rapproche, son visage se révèle et là, je peux entendre sa voix psalmodier les salutations rituelles Dogon qu’il échange avec mon guide, Ali Dolo. J’ai choisi Ali comme passeur, pour approcher enfin ces villageois que par pudeur ou discrétion je n’ai jamais pu aborder réellement et avec qui je n’ai pu approfondir de vraie relation. Ali est le maire de Sangha , un des plus gros villages de la falaise. Figure charismatique, charpenté comme un colosse, il est aussi connu de tous ; c’est un promeneur solitaire, il médite en marchant et aime s’enquérir des nouvelles des Dogons dont il connaît les rites, coutumes et codes. Il a accepté, par amitié, l’aventure que je lui propose : assouvir ma quête de savoir et mon goût des rencontres . Ces gens qui se croisent à toute heure sur le plateau, large carrefour de vie, qui sont-ils, d’où viennent-ils et où vont-ils ? Mais lors du tournage, les hypothèses de travail ont soudainement basculé car ces questions, ici, par tradition, on ne les pose pas. De surcroit, quelques uns ont manifesté parfois leur animosité vis à vis de la caméra me renvoyant subitement à mon statut d’occidental. Moi, l’intrus, issu de notre société de biens, qu’est-ce que je venais faire ici dans cette société de liens ? Reste un portrait émouvant de Ali Dolo,maire de Sangha, personnage imposant et chaleureux, drôle, vif, curieux et ouvert sur le monde mais aussi tellement ancré dans ses traditions. Et aussi une quantité de petites rencontres, toutes en couleurs, dans les chemins abrupts, sur les baobabs, sous les cases à palabres ou à travers les champs de mil dont le mois d’octobre est la grosse saison de récolte. Moments mystérieux, puissants et parfois cocasses avec ces villageois au parler franc et direct.
Mot(s) clés libre(s) : Vie quotidienne, codes sociaux, salutations, falaise de Bandiagara, dogon, rites, video, Mali, agriculture, sociabilité, femmes, cosmogonie
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Leçons d'humanité : les récupérateurs d'ordures de Mbebess (Dakar, Sénégal 1986-1996)

/ 01-01-2001 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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01 gamins collecteurs 02 réveil 03 le collecteur et réparateur de claquettes 04 parole de paix 06 l'atelier de stockage  07 la fabricante de patchwor 08 faire boire bébé 09 la cafetière 10 la gargotière 11 divination et thérapeutique 12 à la gargotte 13 l'ancienne ordonnance militaire 14 la gargotière et ses filles 15 la gargotière et ses clients 16 ablution avant la priere 17 bébé et thé 18 bavardage et amulette de ceinture 19 visite de petits talibés-mendiants 20 la petite porteuse d'eau 21 visite du collecteur de rouge et de fer 22 achat d'amulette 23 à la boutique 24 l'homme aux 100 boubous 25 la sourde-muette 26 27 leçon d'amour
Mot(s) clés libre(s) : Vie quotidienne, Mbebess, Mbeubeuss, décharge à ordures, Dakar-Pikine, petite enfance, Afrique de l'Ouest, devin-guérisseur, récupérateurs d'ordures, travail, amulette, film ethnographique, Sénégal, alimentation, hygiène, dignité, vidéo, humanité, eau potable, ethnographie, maladie mentale, économie informelle
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Chronique des Pygmées Babongo 2007 : deux bébés et la petite fille dont la mère est enceinte

/ 21-02-2007 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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"Corps de garde" babongo, 21 février 2007, Midouma (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon) Sylvie Lebomin, ethnomusicologue et ethnolinguiste, mène une séance de travail avec un groupe d'informateurs babongo réunis dans le corps de garde, hangar à usages collectifs, profanes et sacrés, du quartier babongo du village de Midouma : d'abord, sur les danses et les musiques  spécifiques (avec fabrication et essais de flûte beka), puis ethnolinguistique, notamment sur les nominations en ibongo des fluides et des déchets corporels. C'est l'attraction du jour : aussi, de nombreux habitants du quartier, de tous âges, sont présents dans cet espace collectif, certains participant directement à l'enquête, d'autres en spectateurs plus ou moins actifs, parmi ceux-ci quelques nourrissons et très jeunes enfants. La caméra suit tout particulièrement  deux nourissons et une petite fille de deux/trois ans dont la mère est enceinte, tantôt avec leurs mères, puis lorsque deux d'entre elles se sont absentées, avec les personnes (hommes, femmes, jeunes filles, enfants) qui prennent en charge l'enfant et tentent de maîtriser ses pleurs, par la voix, le regard, le chant, le toucher, les bercements rythmiques. Au cours de ce document tout l'arsenal des techniques de baisers, bercements, paroles et chants adressés à un nourrisson, aussi bien  propre et replet que sali et affamé sont spontanément présentées : le corps de l'enfant en pleurs devenant un instrument sur lequel sont appliqués les rythmes et les sons du répertoire musical local. Quant à la petite fille dont la mère est enceinte, bien nourrie, mais très peu souriante, l'observateur suit ses rapports avec sa mère, étrangement distante.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, petite enfance, Afrique, ethnomusicologie, pleurs, propreté, bercement, pygmée, Babongo, Midouma, baiser, interdits alimentaire des femmes, film ethnographique, Gabon, danse, musique, Vie quotidienne, forêt, alimentation, vidéo, grossesse, jeux, sevrage, ethnolinguistique, chant, fluides et déchets corporels
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Chronique Aka, février 2008 : une journée au Muséum, filmée par Zoko Antoine, Pygmée de RCA

/ 16-02-2008 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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À l'invitation d'associations centrafricaines de Mantes-La-Jolie (SFC, UNAC, COCHAF), soutenues par la mairie et le conseil général, un groupe de musiciens pygmées aka de la région de Mongoumba (Lobaye, République centrafricaine), sous l'égide du ministère de la culture de RCA, programme TOPA (Traditions orales des Pygmées Aka) est invité à réaliser un programme de musique et de danse. Ce premier document, d'une série de trois raconte l'excursion du 18 février 2008, de la salle Saint Kizito du sous-sol de l'église St Jean Baptiste du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie, au laboratoire d'écoanthropologie du CNRS MNHN, puis à la grande Galerie du MNHN, puis à la ménagerie du Jardin des plantes et enfin à dîner, chez l'ethnologue, ami de la troupe.L'originalité du document, c'est qu'il a intégralement été filmé par Zoko Antoine, Pygmée Aka : et que c'était la première fois qu'il tenait une minicaméra à écran !CAMERA Zoko AntoineACTEURSMagnalé Bernard, Samandé Albert, Tinakoka Thérése, Zoko Antoine, "artistes".Etoumba Barthélémy, chorégrapheDéganai Eric, chef de missionAlain Epelboin, Shelly Masi, Jean Louis Durand, Annie Marx, Mireille Gruska, CNRS-MNHNAUTEURS-REALISATEURSAlain Epelboin & Zoko AntoineMONTAGEAlain Epelboin & Annie Marx
Mot(s) clés libre(s) : Vie quotidienne, France, Paris, tournée, Muséum national d'histoire naturelle, aka, pygmée, video, film ethnographique, artiste, visite, vidéo, tourisme, Internet, Europe
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Chronique aka, Akungu 1994 : discordes, infortunes et réparations

/ 16-06-1994 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique d'Akungu juin 1994, discordes, infortunes et réparationstraduction et voix en français : Bobino Patrice Topesua MbatoEn juin 1994, les habitants du campement pygmée d'Akungu, en République centrafricaine, sont frappés d'infortunes. Divers rituels sont pratiqués pour ramener le bien-être et la concorde. Une jeune femme, Mambi, pratique un rituel sur le corps de son dernier-né, afin de pouvoir consommer un animal interdit aux femmes allaitantes. Monduwa, un guérisseur étranger au campement, purifie un fusil souillé par du sang menstruel. Pour un prétexte futile, I'emprunt d'une harpe, une bagarre éclate: nombre d'habitants en profitent pour contester l'autorité du chef Yakpata. Mambi effectue une fumigation de son bébé puis raconte en riant sa consultation au dispensaire pour ses propres maux de ventre. Un homme se fait extraire par Monduwa le maléfice qui gâtait sa chance et son habileté à la chasse. Un singe et un céphalophe sont préparés sous le regard gourmand des enfants, puis partagés. Lors d'une soirée de danse, une divination par scrutation d'un feu allumé est pratiquée. Monduwa ordonne que Yakpata et son fils se réconcilient: le défunt frère cadet de Yakpata hante le campement. Une femme malade est soignée en utilisant une lame de machette rougie au feu. Un grand rituel de réconciliation a lieu. Chacun, après avoir dit ce qu'il avait sur le cœur, crache sur un rameau de feuilles purificatrices. Chapitres :1ère journée 01 Bébé et nandinie, prévention d'une rupture d'interdit 1 mn 41 Lundi 6 juin 1994 10 h 35 : Akungu, maison de Ginza, Koti, Mambi & Co Simon Kikili (cousin de Ginza) dépose devant Mambi l'animal qu'il a tué avec la cartouche que Monduwa , le guérisseur, lui a donné. C'est un petit carnassier, la nandinie, une viande goûteuse et grasse, normalement interdite (kila) aux femmes enceintes et aux mères allaitantes sous peine de maladie pour leur enfant. Et Mambi veut pouvoir en manger. Elle effectue donc à titre préventif le rituel ketu. Elle se saisit d'une poignée de feuilles de lèndè (Fabacée) dont elle fustige la tête de l'animal et celle de son dernier-né Noël. Pour finir, elle arrache quelques poils sur la tête de l'animal qu'elle dépose sur la fontanelle de son enfant. Dans le même temps elle prononce des paroles rejetant vers la forêt les principes néfastes générant la maladie kila. 02 Chanvre et musique, préparation d'une journée de travail 57 s C'est au cours de séances familiales pluriquotidiennes joyeuses de consommation collective de chanvre que Ginza, le "mbai", le dirigeant du campement, fait passer ses instructions du jour à ses frères et cousins. 03 Construction du corps, perçage des oreilles d'un bébé 1 mn 25 Mangutu, de passage au campement de ses parents, fait percer les oreilles de sa petite fille. 04 Chasse et chance, lavage d'un fusil 2 mn 41 Monduwa, le guérisseur, assisté de Mésa, "lave", purifie le fusil d'un chasseur villageois qui ne tue plus de gibier. La femme du propriétaire du fusil a gâté la chance du fusil en enfreignant un interdit : elle a mangé de la viande tué par ce fusil alors qu'elle avait ses règles. 05 Discorde et infortune, bagarre entre cousins 5 mn 19 Une bagarre éclate entre Mesa et Matoko, deux cousins, officiellement pour une harpe empruntée, officieusement parce que le premier a tenté de séduire la femme du second. Certains cherchent à les séparer, des frères viennent aider un des combattants. Le vieux Yakpata semble chercher l'apaisement, mais en fait soutient Matoko, son fils préféré, de telle façon, qu'il envenime la situation. Masoy, la veuve de son frère le lui reproche publiquement. Mambi et Koti commentent l'évènement. 06 Thérapie des interdits, fumigations de l'enfant et de la mère 3 mn 44 Noël, le dernier né de Mambi fait des cauchemards et se réveille la nuit. Redoutant que ce soit les symptômes annonciateurs d'une maladie dûe à un interdit qu'elle a rompu, elle lui applique ainsi qu'à elle-même une fumigation de feuilles sp.. 07 Jeu et apprentissage, grimaces à un petit frère 47 s Wawa amuse son petit frère Noël en lui exécutant ses plus belles grimaces et mimiques. campement - pygmée - aka - quotidien - petite enfance - apprentissage - grimace - jeu - 2ème journée 08 Chasse et chance, extraction d'un maléfice 9 mn 45 Mbonga consulte Monduwa, se plaignant de son infortune à la chasse à la sagaie. Le guérisseur diagnostique qu'un objet maléfique lui a été projeté dans l'épaule. Il entreprend de le lui extraire, pratiquant d'abord une scarification, puis une succion. Il crache sur une feuille de bananier un mélange de salive, de sang et l'objet maléfique, que Mbonga va soigneusement enterrer derrière la maison. Puis Monduwa applique sur la scarification un remède devant conférer adresse et force à Mbonga lors de ses prochaines chasses. 09 Maladie et interdit, soins d'un abcès du dos 3 mn 11 Isanya tente vainement de percer un abcès du dos du fils de son frère Mbonga. 10 Soirée de danse, divination et thérapeutique 14 mn 42 En raison de la bagarre, des discordes et des infortunes qui affectent les habitants du campement, une soirée de danse est organisée, entrelaçée par deux séquences divinatoires et une séquence thérapeutique. 3ème journée  11 Discorde et infortune, réparation par la salive 13 mn 42 Suite à la soirée se danse réussie de la veille, Yakpata organise un rituel de réconciliation. Il est basé sur un crachat de salive par tous les résidents du campement, petits et grands, sur un faisceau de feuilles sp.. Chacun avant de cracher a la possibilité de dire ce qu'il a sur le coeur, et bon nombre ne s'en privent pas. A la fin, avant d'expulser ce faisceau de feuilles couvert de salives en dehors du campement, Yakpata se purifie en s'en fustigeant la tête. 
Mot(s) clés libre(s) : réconcialiation, villageois, mbili, interdit, chanvre, campement, gibier, chasse, aka, Akungu, pygmée, remède, couteau, salive, interdit alimentaire, crachat, machette, fumigation, maléfice, discorde, bagarre, rituel/chasse, fusil, perçage, rupture d'interdit, rituel préventif, kila, parole, devin-guérisseur, guérissage, extraction, grossesse, vidéo, scarification, maladie, alimentation, oreille, apprentissage, feu, Vie quotidienne, musique, danse, abcès, allaitement, rituel thérapeutique, petite enfance, guérisseur, République Centrafricaine, phytothérapie, divination, film ethnographique, séduction, sang, jeu, ethnomédecine, chant, afrique
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Chronique aka 97 : Boire et déboires après la forêt

/ 20-09-1997 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique aka 97 : Boire et déboires après la forêt :Chronique aka vidéo, Paris septemnre 1997, Chronique aka écrite, Bordeaux, novembre 1994En septembre 1997, une tournée européenne de musiciens aka de République centrafricaine est organisée par "Le jardin des poiriers" et Régis Cissokho, des promoteurs français et centrafricains de spectacles ethniques L'équipe choisie est celle avec laquelle travaillent depuis des décennies les ethnomusicologues du CNRS, Simha Arom et Susanne Fürniss à proximité de Mongoumba. Alain Epelboin, anthropologue médecin, vidéaste, travaille dans des campements voisins de ceux des voyageurs. Bien connu d'eux, il en profite pour poursuivre la "Chronique aka", initiée par lui en 1980... ACTEURS Bokuma, Botambi, Malala, Mokenzo, Mombangu, Ngélébodé, Ndolé, Ngbana, Tinakoka, Yakpa et Simha Arom, Aby Barthélémy, Béatrice Edlicher-Godelier, Alain Epelboin, Susanne Fürniss COMMENTAIRES de Ginza, Mbonga, Koti, Isanya, Makanda et Cie transcrites à Akungu en novembre 1994 à leur  retour du voyage  à la foire-exposition de Bordeaux traduites par Bobino Topesua Mbato et dîtes par Alain Epelboin IMAGES et SONS Alain Epelboin, Claire Lussiaa-Berdou MONTAGE Alain Epelboin, Annie Marx, Mireille Gruska, Jean-Louis Durand, David-Pierre Fila REALISATION Alain Epelboin
Mot(s) clés libre(s) : danse, France, Paris, hoel, tournée, aka, pygmée, ethnomusicologie, film ethnographique, spectacle, chant, vidéo, voyage, Vie quotidienne, musique, Europe
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Chronique aka 1993, Motonga : Gbédéle, femme, fille et mère

/ 20-06-1994 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique pygmée, juin, décembre 1994, Mongoumba, Lobaye, RCA Filmé dans un campement de pygmées aka, sous-préfecture de Mongoumba, Gbédélé : femme, fille et mère Lobaye, R.C.A. Image et son Alain Epelboin Dans le campement pygmée aka de Woto, en République centrafricaine, suivi au cours de deux journées ordinaires des interactions entre un bébé (âgé de 3-4 mois puis 9-10 mois), de sa mère adolescente, Gbédélé , de Mowo, sa grand-mère et des membres du campement, sans compter les tantes et les cousins, cousines. Gbédélé donne à téter à sa fille, la berce en chantant, rieuse. A ses côtés, sa mère la regarde, la conseille, l’éduque. Elle prend aussi soin du bébé, qu'elle berce pendant que Gbédélé vaque à ses activités ménagères. Six mois plus tard : un petit groupe s'est formé pour faire de la musique avec des arcs musicaux, des percussions, la frappe des mains, des chants... Gbédélé joue de l'arc à deux cordes. Le bébé est présent parmi eux. Les stimulations sonores et corporelles imprimées sur le corps de l’enfant lors de ses pleurs sont systématiquement en rapport avec les rythmes fondamentaux de la musique traditionnelle aka.
Mot(s) clés libre(s) : ethnologie, Afrique, ethnomusicologie, bercement, pygmée, aka, Lobaye, chanvre, grand-mère, grand-père, sango, pilage, Mongoumba, relation mère /enfant, péparation repas, arc musical, marche, petite enfance, toilette, lait, danse, musique, Vie quotidienne, apprentissage, psychologie, alimentation, genre, santé publique, femme, vidéo, maternage, allaitement, chant, jeu, film ethnographique, République Centrafricaine, eau
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Chronique aka 1988, Kpétényé : les dents sculptées

/ 15-01-1988 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique pygmée : les dents sculptées. AvecKpebe : le jeune adolescentDominique Makoba : le tailleur de dents Jean-Marie Elima et Bassin Joseph : les “oncles" de Kpebe Les habitants du campement de Kpétényé en janvier 1988 Lobaye, sous préfécture de Mongouba, République centrafricaine Conseillers scientifiques : S. Arom, S. Bahuchet, J.M.C. Thomas Auteurs-réalisateurs :  Alain Epelboin & François Gaulier © LACITO_CNRS AV, LA Cathode vidéo - 1988 Dans le campement pygmée aka de Kpetenye en République centrafricaine, outre les activités quotidiennes, la matinée est marquée par deux événements de la vie collective : la taille des dents de deux jeunes garçons, rituel pratiqué sur les adolescents pour les rendre séduisants auprès des filles, et la préparation et cuisson d'un rat palmiste.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, petite enfance, couteau, pygmée, aka, technique du corps, dent, animal/cuisson, musiquesexe, drague, Mongoumba, Kpétényé, toilette, République Centrafricaine, danse, musique, Vie quotidienne, feu, alimentation, plante médicinale, adolescence, vidéo, chant, bouche, film ethnographique, rat palmiste
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