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2- L'art de la ville : Corps de/dans la ville / Jean-Luc NANCY
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 06-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
NANCY Jean-Luc
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"Corps de/dans la ville". Jean-Luc NANCY. In colloque international: "L'Art de la Ville / The Art of the City" organisé par l'équipe Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), de l'Université de Toulouse 2-Le Mirail, 6 -8 novembre 2008.Dans un style à la fois érudit et ludique, prenant au pied de la lettre le thème "l'Art de la ville" et refusant l'idée de ville limitée à ses fonctions, le philosophe Jean-Luc Nancy présente une vision de la ville en tant que créatrice d'elle même, de sa propre œuvre, tout entièrement faite de son propre mouvement. D'un mouvement de prolifération indéfinie, de dispersion permanente, d'éloignement et de rapprochement mais aussi constitutive, tout autant que constituée, de la circulation et du mouvement des passants -"acteurs et spectateurs à la fois"- de la rencontre, "du rendez-vous qui est peut-être l'œuvre majeure de la ville".Pour Jean-Luc Nancy, "il y a un art de la ville. C'est un art du corps en mouvement, du sens prochain toujours renvoyé au lointain, un art d'une certaine insignifiance faisant réseau de signes -des signes qui ne sont pas des signes signifiants, pas tout à fait signifiants- un art du croisement, du frôlement, des pas, des passages, des directions et des errances".Aux confins du socio-politique et de l'histoire urbaine, empruntant à Duchamp, à Blanchot, à Nietzsche et aux situationnistes, convoquant éthymologie et linguistique, le philosophe accorde à la ville la possibilité d'offrir du sens commun, du renvoi entre les sujets et la ville : "pour qu’il y ait ville, il faut qu’il y ait véritablement l’invention du mode infini de circulation du sens qui est au fond ce qu'on appelle le monde moderne". Au tour ou au détour de cours et de boulevards, de flânerie en promenade, de trajectoires et de passages surtout, "être dans la ville c'est être "en ville" comme Heidegger dit « au monde »". Jean-Luc Nancy interroge aussi sur la capacité de la ville d'aujourd'hui à "rendre possible l'ensemble et l'avec", sur l'hypothèse de la fin de la ville à offrir la possibilité d'un "art du vivre ensemble". Extrait du texte de présentation du colloqueCe colloque s'intéressera à la manière dont l'art (la littérature, l'architecture, la peinture, la photographie, le cinéma...), à travers toutes les époques, aborde la ville. Sans vouloir cadastrer, archiver ou comprendre un lieu qui demeure dans le mouvement, nous envisagerons le renouvellement de la démarche artistique au contact du paysage urbain « [c]ircumambulate the city », disait Melville.Conscient de ses limites, l'art se réinvente pour approcher un lieu où l'évidence du concret se mêle aux dérives imaginaires. Il n'évoque pas seulement la ville en termes de cadre, de construction sociale ou symbolique, ou de surface sémiotique, saturée de textes et d'images, mais il accorde ses doutes et ses modulations aux traces et aux transmutations urbaines. Il semble ainsi esquisser une « poéthique » (M. Deguy) de la ville. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie urbaine, espace urbain, flânerie, vie urbaine, ville (philosophie), ville (thèmes et motifs)
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Finalité et biologie
/ ENS-LSH/SCAM
/ 14-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MOREAU Pierre-François
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par Pierre-François MoreauColloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession L'implicite des représentations scientifiques "La représentation du vivant est depuis longtemps le lieu privilégié des idéologies finalistes, et, réciproquement, les différentes versions de l'idée de finalité ont longtemps semblé indispensables pour comprendre la spécificité de la vie. Elles ont en même temps servi de vecteur pour exporter hors de la connaissance de la vie un certain nombre de caractéristiques spécifiques de cette dernière et que l'on a cru pouvoir appliquer aux sciences de la nature ou de la société. Elles se sont souvent appuyées sur la communication entre les deux dimensions indiquées (en français et dans d'autres langues) par le double sens du mot vie : biologique et biographique.Toutefois, des courants philosophiques minoritaires, que l'on peut indiquer par les noms d'Epicure, Lucrèce ou Spinoza, ont tenté de représenter le vivant hors de ce complexe d'idées et d'images."(P.-F. Moreau)Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Baruch Spinoza (1632-1677) -- Contribution au concept de vie, Biologie -- Philosophie, Épicure (0341-0270 av. J.-C.) -- Contribution au concept de vie, Lucrèce (0098?-0055 av. J.-C.) -- Contribution au concept de vie, Sciences -- Philosophie, Théories du
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L'expérience esthétique - Yves Michaud
/ UTLS au lycée
/ 22-02-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MICHAUD Yves
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L’expérience esthétique n’a pas toujours été perçue comme telle au cours des siècles. Expérience érotique pour Platon, mystique pour Plotin, elle ne prend son sens actuel qu’à l’âge de l’art et de l’esthétique à savoir au 17e siècle.Mais de quoi sont faites ces expériences ? Professeur de philosophie, Yves Michaud répond.Une conférence de l'UTLS au lycée avec Yves Michaud. Lycée Bertran de Born (24) Mot(s) clés libre(s) : beau (philosophie), esthétique, philosophie de l'art, poïétique
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Alexandre Meinesz – Comment la vie a commencé
/ Université de Nice Sophia Antipolis
/ 23-02-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MEINESZ Alexandre
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Lundi 23/02/2009, Alexandre Meinesz – Comment la vie a commencéD’où vient la vie ? Comment est-elle apparue sur Terre ? Quels ont été les premiers organismes vivants ? À quoi ressemblaient les ancêtres de formes de vies actuelles ? Comment l’évolution a-t-elle sculpté le vivant au fil du temps ? Alexandre Meinesz présentera une synthèse des découvertes les plus récentes sur l’histoire de la vie. Il distinguera trois étapes innovantes majeures, ou Genèses : celle des premières bactéries, celle des premières cellules animales et végétales et celle des organismes composés de plusieurs cellules (dont nous sommes). Et quatre types d’événements fortuits ayant profondément façonné l’histoire du vivant sur Terre: trois événements « créatifs » (les mutations, la reproduction sexuée et la sélection naturelle), un quatrième destructeur (les grands cataclysmes comme celui qui vit disparaître les dinosaures il y a 65 millions d’années).Alexandre Meinesz spécialiste des milieux marins et des premiers organismes ayant colonisé la Terre (les algues), abordera les mystères de la vie avec un éclairage original sur l’évolution du vivant, différent de celui des microbiologistes, des généticiens ou des paléontologues. Il agrémentera sa conférence de ses expériences d’homme de terrain curieux de tout et amoureux fou de la nature… et d’un tableau, L’Astronome de Vermeer, qui sert de trame à son récit… Mot(s) clés libre(s) : Ecologie, environnement, origines de la vie
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Giordano Bruno, "Le banquet des cendres" : cosmologie [Lecture] / Elsa Mazeau
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail
/ 10-10-2014
/ Canal-u.fr
MAZEAU Elsa
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Giordano Bruno, "Le banquet des cendres" : l'univers est animé [Lecture] / Elsa Mazeau. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratorio
de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014. Session II : Giordano Bruno philosophe, 10 octobre 2014.Giordano
Bruno décrit sa cosmologie : l'univers est animé, extrait du Banquet des Cendres,
4ème dialogue, 1584. (Éditions de l'éclat, 2006, pp. 97-106). Le Banquet des cendres est le
compte rendu d'un échange entre Bruno et deux docteurs de
l'université d'Oxford en Angleterre ayant eu lieu le mercredi des
Cendres du 14 février 1584. Bruno l'a rédigé sous forme de
dialogue où il tient lui-même le rôle de Teofilo qui explique ses
thèses à trois interlocuteurs. Les quatre personnages mis en scène
s'entretiennent des propos tenus à la cour Whitehall par le Nolain
(Bruno), dont les idées nouvelles furent malmenées par les
théologiens Torquato et Nundinio (John Underhill). Pour comprendre,
il faut savoir que Bruno, le Nolain et Teofilo sont le même
personnage. Mot(s) clés libre(s) : Bruno Giordano (1548-1600)
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Les origines de la vie
/ Université de Nice Sophia Antipolis
/ 08-06-2009
/ Canal-U - OAI Archive
Maurel Marie-Christine
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Lundi 8/06/2009, Marie Christine Maurel : les origines de la vie Mot(s) clés libre(s) : ARN, bactérie, biologie cellulaire, évolution, fossile, génétique, moléculaire, origines de la vie, stromatolithe, vie primitive, vivant
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Temps et Intériorité dans Mrs Dalloway de Virginia Woolf (par Xavier Le Brun)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 10-02-2014
/ Canal-u.fr
LE BRUN Xavier
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En quel sens le temps est-il vécu dans Mrs Dalloway ? Quel est ce rapport qui se joue, dans le roman de Virginia Woolf, entre temps extérieur et individualité des consciences ? L'écriture de Woolf ne met pas tant en scène la réception passive et l'interprétation par chaque personnage d'un temps objectif qu'elle ne dessine les contours d'une annexion de l'extérieur. Autrement dit la représentation woolfienne du temps vécu semble être celle d'un empiètement progressif de l'intériorité et de l'intime des pensées sur le monde social et sa durée propre.Xavier Le Brun Mot(s) clés libre(s) : littérature anglaise, temps et espace (dans la littérature), analyse du discours littéraire, Virginia Woolf, Temps vécu, Mrs Dalloway
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Style et colère : juger les formes de vie / Marielle Macé
/ Samir BOUHARAOUA, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 27-11-2015
/ Canal-u.fr
LAURICHESSE Jean-Yves, MACÉ Marielle
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Style et colère : juger les formes de vie / Marielle Macé, in séminaire Poéthiques organisé par Jean-Yves Laurichesse (laboratoire Laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire, équipe Littérature et Herméneutique- PLH-ELH) et Nathalie Cochoy (laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes-CAS), Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 27 novembre 2015.
Dans cette conférence, Marielle Macé tente de comprendre "en littéraire" la revendication qui lui semble
être la plus communément la nôtre aujourd'hui : celle qui consiste à
réclamer "d'autres manières de vivre", "d'autres formes de vie". Elle propose pour cela de réfléchir aux deux dispositions qui sous-tendent
cette revendication, et qui engagent la stylistique : celle qui consiste
à regarder la vie comme un engagement de formes (des manières d'être et
de faire, des gestes, des rythmes, des modes relationnels...), et celle
qui consiste à se risquer à poser sur ces formes un regard critique, à
engager son jugement et, souvent, sa colère. De Baudelaire à Boltanski,
d'Adorno à Pasolini, voir les formes de vie, ce fut toujours
les juger et en réclamer d'autres. C'est donc à cette critique
stylistique de l'existence que Marielle Macé s'attache, pour la
comprendre, la situer, en esquisser une histoire, en dire l'actualité.
* Illustration : "Your Words are my Power", peinture de William Sharpe (2015). Mot(s) clés libre(s) : littérature (esthétique), réception des oeuvres, lecture (influence), manière d'être (philosophie), style (esthétique), Pier Paolo Pasolini (1922-1975)
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Quels temps font-ils ? Une introduction au temps des physiciens
/ Hervé LIEVRE, CERIMES, Compagnie des Taxi-Brousse, C.N.R.S Images
/ 01-01-2001
/ Canal-U - OAI Archive
KLEIN Etienne, LACHIEZE-REY Marc
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Scénario : Marc LACHIEZE-REY, Etienne KLEIN et Hervé LIEVRE.En dépit de sa familiarité, la notion de temps suscite nombre de difficultés dont le nombre grandit à mesure que l'on tente de l'analyser. Par exemple, il est très difficile de définir le temps. Pourtant, les physiciens sont parvenus à faire du temps un concept opératoire.- Qu'est-ce que le temps ? Le temps est d'abord un mot indéfinissable.- Le temps existe-t-il ? Quelle sorte d'existence faut-il lui attribuer ?- Comment se comparent, s'opposent, le temps objectif et le temps subjectif ?- Le temps s'écoule-t-il uniformément ? Par rapport à quoi s'écoule-t-il ? A-t-il une origine ? Aura-t-il une fin ? Est-il réversible ? Est-il cyclique ou linéaire ?- La flèche du temps, second principe de la thermodynamique, entropie- La révolution relativiste : les durées ne sont plus absolues, la notion de simultanéité entre deux événements perd de son sens.- La relativité générale, théorie de la gravitation : l'espace-temps se couple à la matière et à l'énergie. Problème de l'origine du temps.- Le fait d'opérer une mesure sur un système quantique introduit-il une irréversibilité ?- Les particules peuvent-elles remonter le temps ? Mot(s) clés libre(s) : physique quantique, temps
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Le temps et sa flèche
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 06-07-2000
/ Canal-U - OAI Archive
KLEIN Etienne
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Conférence du 6 juillet 2000 par Etienne Klein. Chacun comprend de quoi nous voulons parler lorsque nous prononçons le mot temps, mais personne ne sait vraiment quelle réalité se cache derrière lui. Si le mot est clair, la chose ne l'est pas, qui se perd dans les brumes dès qu'on tente de la saisir. Pourtant les sciences, en particulier la physique, interrogent sans relâche la nature et les propriétés du temps. Quel statut faut-il lui donner ? S'écoule-t-il de façon régulière ? Est-il réversible ? Comment est-il relié à l'espace ? Peut-on concilier temps physique et temps psychologique ? Nous verrons comment chacune des révolutions qui ont agité la physique a remis en cause notre représentation du temps et des liens qu'entretient ce dernier avec l'espace et la matière. Mot(s) clés libre(s) : charge, épistémologie, espace, flèche du temps, interaction faible, matière, parité, philosophie des sciences, physique des particules, physique quantique, symétrie CPT, temps, théorie de la relativité
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