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Expliquer et comprendre
/ ENS-LSH/SCAM
/ 19-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
AUROUX SYLVAIN
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Thémes abordés :La représentation et la signification. Le tétraèdre de validation. L'onto-historique. La main invisible et le pratico-inerte.Sciences humaines, prédiction et rétro-diction. Le propre et l'impropre en matière d'explication.Equipe technique : Direction de la production: Christophe Porlier, coordination technique: Francis Ouedraogo, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : philosophie du langage, réalité, représentation, sens, signification
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Coutume et sentiments moraux chez Beccaria / Philippe Audegean
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
AUDEGEAN Philippe
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Dans "Des délits et des peines" (1764-1766), Beccaria lutte contre le règne des coutumes dans la vie du droit : sa bataille juridique contre les droits coutumiers s’accompagne d’une bataille philosophique contre la doctrine aristotélicienne de la prudence et de l’équité. Le droit ne doit pas, sous prétexte de sa complexité, être livré à la fausse sagesse coutumière des juristes mais se soumettre aux calculs éclairés de la raison : l’esprit philosophique doit se substituer à l’esprit juridique.Beccaria ne demande pourtant pas aux citoyens d’exercer leur raison toutes les fois qu’ils doivent obéir à la loi : il s’agit bien entendu de fonder de nouvelles habitudes morales, soit une nouvelle coutume. Au projet juridique de codification du droit se trouve ainsi associée l’anthropologie philosophique de l’empirisme : association des idées, mécanismes de l’esprit, pédagogie de la répétition. Il y a donc, dans "Des délits et des peines", deux concepts de coutume ou d’habitude. Le premier est négatif et s’inscrit dans un vaste projet des Lumières : substituer les éclairages de la raison aux aveuglements de la coutume. Mais l’autre est positif et associé par Beccaria aux « sentiments moraux », aussi lents à se former que rapides à se détruire, indispensables à la cohésion civile et aux valeurs collectives, fondés sur l’exercice empiriste de la répétition et de l’association. Y a-t-il tension ou équilibre entre ces deux concepts ? Les sentiments moraux doivent prendre la relève des droits coutumiers : que gagne-t-on exactement au change ?Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : anthropologie philosophique, Cesare Beccaria (1738-1794), coutume (droit), droit coutumier, droit et morale, épistémologie, pensée politique et sociale, philosophie (18e siècle), philosophie du droit
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L'impersonnel à l'épreuve de la psychanalyse / Sidi Askofaré
/ Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 25-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
ASKOFARÉ Sidi
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L'Impersonnel à l'épreuve de la psychanalyse / Sidi ASKOFARÉ. In "L'impersonnel", colloque international organisé par le Laboratoire ERRAPHIS (Équipe de Recherches sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs) et EuroPhilosophie dans le cadre du programme ANR “Subjectivité et aliénation". Université Toulouse II-Le Mirail, 24-25 juin 2010. Mot(s) clés libre(s) : conscience de soi, Jacques Lacan (1901-1981), psychologie du moi, sujet (psychologie)
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Enseigner la littérature – enseigner l’histoire : entre compagnonnage et rivalité.
/ Christian Bailly, ENS de Lyon, IFÉ - Institut Français de l'Éducation, Martine Watrelot
/ 26-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
Armand Anne, ARMAND Anne
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Comment enseigne-t-on la littérature et l’histoire quand on est un professeur bivalent ? Les nouveaux programmes de français restaurent à tous les niveaux de l’enseignement la place de l’histoire littéraire et insistent sur la nécessité de contextualiser une lecture. Les didactiques du français et de l’histoire sont-elles pour autant en rapport de complémentarité ou de rivalité ? Les attentes théoriques des programmes et les observations de pratiques d’enseignement, en lycée professionnel notamment, témoignent de tensions difficiles à dépasser sans une formation didactique centrée sur cette double perspective, lecture littéraire et approche historique. Mot(s) clés libre(s) : didactique du français, histoire littéraire, lycée professionnel, nouveaux programmes, pratiques
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Le travail des praticiens de la mémoire publique - 3ème Partie: Deux études de cas
/ Michel KIMMEL
/ 08-10-2015
/ Canal-u.fr
AMALVI Christian, BOUDHAR Yasmina
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3ème Partie: Deux études de cas
La table ronde intitulée « Le travail des praticiens de la mémoire publique : l’impact des contraintes matérielles et de la prise en compte du public-cible » s’est tenue le 8 octobre 2015 dans le cadre du colloque interdisciplinaire La Fabrique des mémoires publiques (Université Paul-Valéry, Montpellier, 7-9 octobre 2015). Par « mémoire publique », il faut entendre un mode de rappel d’objets du passé (personnages, événements, œuvres, etc.) où le souvenir est exposé à autrui hors du cadre interindividuel ou familial. Ce partage du souvenir fonde des communautés dans lesquelles chacun est censé s’inscrire. Il y a donc, dans une société, une pluralité de mémoires publiques, dont les rapports avec la mémoire officielle sont complexes.
C’est plus précisément l’impact des impulsions institutionnelles sur la construction de mémoires publiques qui est examiné dans la table-ronde. La réflexion proposée s'appuie sur un dialogue entre diverses disciplines de SHS, mais aussi entre enseignants-chercheurs et professionnels de différents métiers.
La table ronde réunit acteurs et observateurs des acteurs de la mémoire publique : Yasmina Boudhar, muséographe, David Zivie, ancien directeur général adjoint de la mission du centenaire de la Première Guerre Mondiale, les historiens Christian Amalvi (ancien archiviste et conservateur), Laurence de Cock (membre du Comité de Vigilance face aux usages publics de l’histoire), Charles Heimberg (concepteur d’un plan d’études en Histoire pour l’enseignement secondaire en Suisse) et Frédéric Rousseau (expert scientifique pour plusieurs musées ; auteur de travaux sur la muséologie).
La table ronde s’est efforcée de conserver une approche très concrète des pratiques, en s’appuyant sur diverses études de cas (notamment, mais pas seulement : commémoration de la guerre de 14-18, Mons Memorial Museum, enseignement de la Guerre d’Algérie, production d’ouvrages scientifiques sur la mémoire).
Modératrice : Isabelle David (MCF, Université Paul-Valéry Montpellier 3) Mot(s) clés libre(s) : musées, publications scientifiques, Mons Memorial Museum, lieux de mémoire
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Le travail des praticiens de la mémoire publique - 1ère Partie: Présentation des intervenants
/ Michel KIMMEL
/ 08-10-2015
/ Canal-u.fr
AMALVI Christian, ROUSSEAU Frédéric, HEIMBERG Charles, ZIVIE David, BOUDHAR Yasmina, DE COCK Laurence
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1ère Partie: Présentation des intervenants
La table ronde intitulée « Le travail des praticiens de la mémoire publique : l’impact des contraintes matérielles et de la prise en compte du public-cible » s’est tenue le 8 octobre 2015 dans le cadre du colloque interdisciplinaire La Fabrique des mémoires publiques (Université Paul-Valéry, Montpellier, 7-9 octobre 2015). Par « mémoire publique », il faut entendre un mode de rappel d’objets du passé (personnages, événements, œuvres, etc.) où le souvenir est exposé à autrui hors du cadre interindividuel ou familial. Ce partage du souvenir fonde des communautés dans lesquelles chacun est censé s’inscrire. Il y a donc, dans une société, une pluralité de mémoires publiques, dont les rapports avec la mémoire officielle sont complexes.
C’est plus précisément l’impact des impulsions institutionnelles sur la construction de mémoires publiques qui est examiné dans la table-ronde. La réflexion proposée s'appuie sur un dialogue entre diverses disciplines de SHS, mais aussi entre enseignants-chercheurs et professionnels de différents métiers.
La table ronde réunit acteurs et observateurs des acteurs de la mémoire publique : Yasmina Boudhar, muséographe, David Zivie, ancien directeur général adjoint de la mission du centenaire de la Première Guerre Mondiale, les historiens Christian Amalvi (ancien archiviste et conservateur), Laurence de Cock (membre du Comité de Vigilance face aux usages publics de l’histoire), Charles Heimberg (concepteur d’un plan d’études en Histoire pour l’enseignement secondaire en Suisse) et Frédéric Rousseau (expert scientifique pour plusieurs musées ; auteur de travaux sur la muséologie).
La table ronde s’est efforcée de conserver une approche très concrète des pratiques, en s’appuyant sur diverses études de cas (notamment, mais pas seulement : commémoration de la guerre de 14-18, Mons Memorial Museum, enseignement de la Guerre d’Algérie, production d’ouvrages scientifiques sur la mémoire).
Modératrice : Isabelle David (MCF, Université Paul-Valéry Montpellier 3) Mot(s) clés libre(s) : histoire, guerre d'algérie, musées, Première Guerre Mondiale, commémoration, historien, Mons Memorial Museum, mémoire collective, mémoire officielle
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Interpréter dans les sciences et les arts : points communs et différences / Catherine Allamel-Raffin
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
ALLAMEL-RAFFIN Catherine
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Interpréter dans les sciences et les arts : points communs et différences / Catherine Allamel-Raffin. In "Images & mirages @ nanosciences", colloque international organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, le Centre d'Élaboration de Matériaux et d'Études Structurales (CEMES) rattaché à l'Institut de Physique du CNRS et le Laboratoire de Physique et Chimie de Nano-Objets (LPCNO) de l'INSA Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail / La Fabrique Culturelle, 9-10 décembre 2010. Thématique 5 : Transpositions et interprétations. Du macro au nano et inversement : quelles transpositions et interprétations pour le scientifique, l'artiste et le public ?, 10 décembre 2010. Nous employons le même terme "d'interprétation" pour qualifier l'activité à laquelle se livrent les chercheurs lorsqu'ils sont amenés, entre autre, à exploiter les images réalisées dans des laboratoires de nanosciences, et l'activité du critique d'art ou de l'amateur éclairé lorsqu'ils sont confrontés à une œuvre plastique. Quelles leçons peut-on tirer d'une analyse du concept d'interprétation, quant aux points communs et aux différences existant entre ces types de réalisation humaine ? Mot(s) clés libre(s) : arts visuels et sciences, imagerie scientifique (interprétation), nanosciences (réception), sémiologie de l'image, sémiotique et arts
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Méritocratie et logiques de recrutement
/ Canal-u.fr
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La hiérarchie sociale et les inégalités sont dites « justes » car elles sont fondées sur la méritocratie. Cette notion a été utilisée dans le domaine de la sociologie de l’éducation, mais peu dans celle des professions. Pourtant c'est bien là, particulièrement dans le recrutement, que se joue l'accession aux positions sociales. L'étude de ces logiques de recrutement fait apparaître une « compétence employabilité » qui sert à mettre en valeur deux éléments : la personnalité et la motivation.
L'analyse sociologique de ces notions révèle que les recruteurs recherchent une adhésion à la culture d'entreprise et une docilité envers la hiérarchie. Le recrutement pose donc un problème à la société dans son ensemble puisque le non respect de la méritocratie remet en question la hiérarchie sociale et les inégalités. Cela interroge la pertinence de laisser entre les mains des entreprises la distribution des positions sociales, alors que celles-ci assimilent le mérite à l'adhésion à l'idéologie capitaliste. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, Tours, recrutement, Méritocratie, Casa
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Humanisme et mondialisation
/ Canal-u.fr
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Entretiens des Universités de L’Académie de Strasbourg
Conférence de Jean BAECHLER, Professeur de Sociologie historique à la Sorbonne,
Ancien président de l’Académie des sciences morales et politiques et de l’Institut de France Mot(s) clés libre(s) : mondialisation, humanisme
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De l'espèce à la personne : naissance de la dignité par Yves Coppens (Paléoanthropologie et Préhistoire, Collège de France)
/ Canal-u.fr
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L'évolution morphologique de l'humain est loin de s'être arrêtée. Caractérisée par un développement de la taille du crâne et une augmentation du volume du cerveau, elle s’accompagne de l’évolution culturelle. Avec le développement il y 35 000 ans des lobes frontaux, berceau de la pensée associative, la pensée symbolique "explose". Nous pouvons dire que l’homme est devenu le moteur de son évolution. La médecine, la génétique, mais également la culture sont les grands facteurs de l’évolution humaine. En 10 000 ans, la population mondiale est passée de quelques millions à sept milliards d’individus. Cela veut-il dire que l’espèce humaine évolue toujours plus vite, et toujours mieux ?
La nature se fiche de l’individu et veut absolument préserver l’espèce et combien, cependant, quand on arrive à l’homme, elle peut faire apparaître la noblesse de l’individu et tout le respect de la personne. Nous sommes aujourd'hui merveilleusement libres, mais nous sommes aussi très vulnérables. Si l'un de nos petits grandissait à l'écart de la société, il serait démuni, il n'arriverait même pas à marcher sur ses pattes de derrière, il n'apprendrait rien. Il a fallu toute l'évolution de l’univers, de la vie et de l'homme pour acquérir cette liberté fragile qui nous donne aujourd'hui notre dignité et notre responsabilité. Mais la question se pose, concernant l’évolution de l’Homme : ou est-ce qu’elle va ?
La force des sciences naturelles, c’est de voir aussi cette discontinuité dans la continuité. Pour passer de la matière inerte à la matière vivante, il a fallu un saut. Et un autre, pour passer de la matière vivante à la matière pensante. Et puis, pourquoi pas, d’autres à venir, que bien sûr nous ignorons encore. Les deux conférenciers éminents vous donneront des perspectives profondes et surprenantes. Mot(s) clés libre(s) : préhistoire, paléoanthropologie
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