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Coutume et critique : sortir du système rhétorique / Sophie Peytavin
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
PEYTAVIN Sophie
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Que vaut la notion de coutume sur le terrain épistémologique ? La philosophie a toujours posé que la pensée véritable consistait en un élargissement par rapport aux idées spontanées, à la pensée coutumière. Mais à la fin de la Renaissance, se joue une interrogation plus fine sur les habitudes de pensée, qui ne vise plus la doxa mais la coutume intellectuelle savante. En effet le système rhétorique apparaît comme une tradition structurante ; la pensée se développe par référence aux autorités, sur le mode du déploiement des lieux et des exemples. Cette coutume a même tendance à devenir nature (seconde nature), tel est ce qui résulte des principes de l'éducation humaniste ou de la réflexion sur l'imitation créatrice. Or au moment où ces thèmes ne sont plus déclinés mais interrogés, voire critiqués (soit théoriquement, soit par la pratique textuelle), la notion de coutume prend sens dans le champ théorique. Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : coutume (droit), épistémologie, littérature française, pensée (philosophie), philosophie de la Renaissance
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L'Un et l'Impersonnel dans la nébuleuse proclusienne / Alain Petit
/ Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 25-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
PETIT Alain
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L'Un et l'Impersonnel dans la nébuleuse proclusienne / Alain PETIT. In "L'Impersonnel", colloque international organisé par le Laboratoire ERRAPHIS (Équipe de Recherches sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs) et EuroPhilosophie dans le cadre du programme ANR “Subjectivité et aliénation". Université Toulouse II-Le Mirail, 24-25 juin 2010. Mot(s) clés libre(s) : conscience de soi (philosophie), personne (philosophie), Proclus (0412-0485), subjectivité (philosophie)
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Débat entre auteures d’essai historique et de fiction romanesque (part-one)
/ Christian Bailly, IFÉ - Institut Français de l'Éducation, ENS de Lyon, Martine Watrelot
/ 27-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
PERROT Michelle
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Michelle Perrot (auteure de Histoire de chambres) et Maylis de Kerangal (auteure de Naissance d’un pont) débattent des relations entre histoire et littérature telles qu’elles se nouent dans l’écriture professionnelle. Mot(s) clés libre(s) : citations littéraires, écriture, essai, histoire des femmes, histoire du temps présent, modernité, roman, Travail de documentation
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L'expérience dans les sciences, modèles et simulations
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 15-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
PARROCHIA Daniel
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Après avoir été sous-estimée par Descartes, constructeur d'une science déductive essentiellement théorique, l'expérience, à partir de Newton, a acquis une place prépondérante, sinon autonome, dans les sciences modernes et contemporaines, au point que la vérification expérimentale est devenue un moment essentiel du " rationalisme appliqué ". Dès la seconde moitié du XIXème siècle, cependant, et notamment à partir de Maxwell, la détermination d'objets scientifiques repasse par la construction de modèles théoriques permettant d'aborder des champs nouveaux sur des bases formelles identiques. Aujourd'hui, un pas de plus est franchi puisque la simulation informatique des tests expérimentaux fait perdre son empiricité à l'expérience et tend à la réinstaller au sein du théorique. La question se pose ainsi de savoir si ce nouveau tournant nous ramène à son point de départ et quelles sont les limites de cette réintégration de l'expérience dans la pratique théorique. Mot(s) clés libre(s) : connaissance scientifique, épistémologie, expérience, intelligence artificielle, méthodologie des sciences, modèle, modélisation, philosophie des sciences, réel, simulation
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L'expérience dans les sciences, modèles et simulations
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 15-01-2000
/ Canal-u.fr
PARROCHIA Daniel
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Après avoir été sous-estimée par Descartes, constructeur d'une science déductive essentiellement théorique, l'expérience, à partir de Newton, a acquis une place prépondérante, sinon autonome, dans les sciences modernes et contemporaines, au point que la vérification expérimentale est devenue un moment essentiel du " rationalisme appliqué ". Dès la seconde moitié du XIXème siècle, cependant, et notamment à partir de Maxwell, la détermination d'objets scientifiques repasse par la construction de modèles théoriques permettant d'aborder des champs nouveaux sur des bases formelles identiques. Aujourd'hui, un pas de plus est franchi puisque la simulation informatique des tests expérimentaux fait perdre son empiricité à l'expérience et tend à la réinstaller au sein du théorique. La question se pose ainsi de savoir si ce nouveau tournant nous ramène à son point de départ et quelles sont les limites de cette réintégration de l'expérience dans la pratique théorique. Mot(s) clés libre(s) : modèle, réel, philosophie des sciences, méthodologie des sciences, expérience, épistémologie, connaissance scientifique, intelligence artificielle, modélisation, simulation
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Habitude, coutume et accoutumance dans les théories de la fin du Moyen Age / Didier Ottaviani
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
OTTAVIANI Olivier
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Les théories de la connaissance médiévales et renaissantes insistent sur l'importance de l'habitus à la fois dans le champ spéculatif et le champ pratique. En étudiant la manière dont se constituent les habitudes des individus, il s'agit de s'interroger sur le rapport de celles-ci avec le cadre général de la vie en commun et le système législatif, afin de comprendre le jeu complexe de l'universel et du particulier dans les coutumes et les lois.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : coutumes, droit coutumier, épistémologie, France (Moyen age), France (Renaissance), littérature française
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Le paradoxe herméneutique - Carlo Ossola
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, COLLEGE DE FRANCE
/ 12-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Ossola Carlo
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CHAIRE DE PHYSIOLOGIE DE LA PERCEPTION ET DE L'ACTIONM. Alain BERTHOZ, ProfesseurSéminaire 2007-2008 sous forme de colloque internationalLA PLURALITÉ INTERPRÉTATIVEFONDEMENTS HISTORIQUES ET COGNITIFS DE LA NOTION DE POINT DE VUE.Organisé avec les Professeurs Brian Stock et Carlo Ossola12 et 13 Juin 2008Amphithéâtre Marguerite de Navarre11h15 Carlo Ossola (Collège de France), Le paradoxe herméneutiqueVoir la liste des vidéos Mot(s) clés libre(s) : herméneutique, interprétation, pluralité, représentation, signification
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Vivre dans l'infini : biographie et savoirs chez Giordano Bruno / Nuccio Ordine
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 09-10-2014
/ Canal-u.fr
ORDINE Nuccio
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Vivre dans l'infini : biographie et savoirs chez Giordano Bruno / Nuccio Ordine. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratorio
de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014. Session I : Giordano Bruno, figure de l'errance, 9 octobre 2014.Giordano Bruno ne fut pas toujours « l’hérétique » que l’histoire nous a décrit. Il commença par être un dominicain modèle, et il fut même ordonné prêtre en 1573. Deux ans plus tard, il devint lecteur en théologie, et en apparence, il continua à vivre en dominicain modèle, soutenant des thèses sur la pensée de Thomas d’Aquin et de Pierre Lombard. C’est lorsqu’il commença à étudier avec assiduité les œuvres d’Érasme, humaniste considéré par la Sainte Église comme hérétique depuis 1559, et dont les livres étaient interdits, qu’il finit lui-même par entrer silencieusement en rébellion avec le dogme religieux. Par la suite, Giordano Bruno secoua le joug de la théologie, ce qui lui valut ses années d’errance et de clandestinité. Dans une
époque où l’on considérait encore que la philosophie devait être « la servante de la théologie », il opéra une véritable subversion dans les rapports de subordination qui étaient alors établis entre foi et raison. Ce sont les moments clefs de cette subversion que cette
communication tente de retracer. La nouvelle cosmologie héliocentrique de Giordano Bruno révolutionne toute connaissance : sa vision de l'infini libère des dogmes la littérature et la philosophie, la nature et l'univers. L'unité de la connaissance, la recherche (et non la possession) de la vérité, l'exaltation de la pluralité, la tolérance, la condamnation des génocides dans les Amériques, l'homogènéité de la matiére, l'importance de la "curiositas" : voilà quelques-uns des sujets fondamentaux discutés
dans ses œuvres. Bruno nous enseigne que le vrai philosophe ne peut pas séparer biographie et pensée : pour lui, en effet, vivre la connaissance
signifie aussi écrire sa propre vie. Mot(s) clés libre(s) : philosophie de la Renaissance, vérité (épistémologie), philosophie et littérature, rapport au savoir, Bruno Giordano (1548-1600), comique (dans la littérature)
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Autour de littérature et philosophie (2) / Létitia Mouze
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 20-06-2014
/ Canal-u.fr
MOUZE Létitia
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Autour de littérature et philosophie (2) / Létitia Mouze, in journée d'études "Le lecteurs et ses autres (2)" organisée, sous la responsabilité scientifique de Marie-Josée Fourtanier, par le
laboratoire "Lettres, Langages et Arts : Création, Recherche, Émergence,
en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA CREATIS) en collaboration avec l'Équipe de Recherche sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs (ERRAPHIS), Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 20 juin 2014. Dans le prolongement des travaux sur la lecture subjective menés autour du "Texte du lecteur" et du séminaire "Réception des oeuvres et créativité des lecteurs-auditeurs-spectateurs", les différents intervenants de la seconde saison ont interrogé, sans souci d'inventaire, les autres du
lecteur. Par ce vocable, dont l'emploi peut sembler énigmatique, nous
entendons, entre autres, les souvenirs enfouis issus de l'histoire
personnelle du lecteur, les scénarios fantasmatiques tissés par son
inconscient et activés par les oeuvres de fiction, le bruissement des
diverses communautés interprétatives auxquelles il participe, le frayage
des langages et des langages qui médiatisent son apport aux autres et
au monde. Mot(s) clés libre(s) : Walter Benjamin (critique et interprétation), philosophie et littérature, Marcel Proust (1871-1922), herméneutique littéraire, autobiographie (histoire et critique)
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Illusions perceptives et perception de la forme
/ UTLS - la suite
/ 09-07-2001
/ Canal-U - OAI Archive
MONNOYER Jean Maurice
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L'hallucination est une perception fausse vécue par une seule personne sans que celle-ci ne réponde à aucune stimulation. Au contraire, l'illusion, elle, est une interprétation déviante d'un stimulus optique ou auditif, dont presque tout le monde fait l'expérience. Ce sont des erreurs du système sensoriel qui renseigne sur son mécanisme, mais c'est au niveau du problème de l'interprétation que le philosophe porte sa réflexion. Quel est le statut épistémologique de l'illusion ? Le propos n'est pas de rejeter la réalité des illusions perceptives mais bien d'explorer la déception que l'on peut avoir en lui attribuant une cause. Mot(s) clés libre(s) : Gestalt, hallucinations, illusions, perception, Wittgenstein
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