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Comment la science représente-t-elle le réel ?
/ UTLS - la suite
/ 11-07-2001
/ Canal-U - OAI Archive
GRANGER Gilles-Gaston
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Le mot de représentation évoque tout d'abord la présence d'une image, une image qui est directement accessible au sens. Le contenu de cette image propose un double de l'objet ou de l'événement saisi dans une expérience effective. La représentation scientifique peut utiliser des images comme support et auxiliaire de pensée de ces objets, mais ce n'est pas en tant qu'image qu'elle en construit des représentations. Un concept scientifique représente une réalité dans la mesure ou il comporte l'idée non seulement d'un état actuel mais aussi un état non actualisé qui cependant participe de la réalité à représenter. On peut appeler virtualité ces états. Une représentation scientifique ne représente donc pas seulement ce qui est mais imagine ce qui pourrait être et la connaissance scientifique consiste alors en la capacité à déduire un état réel d'un objet de pensée. Cette reconstruction peut être nommée déduction. Dans cet exposé on examinera le cas de la représentation des réalités mathématiques, puis dans le prolongement de cet examen, on étudiera en quel sens l'usage des mathématiques est devenu fondamental dans la représentation de toute réalité par la science. Mot(s) clés libre(s) : connaissance scientifique, philosophie des sciences, réalité mathématique, réel, représentation, science
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Science et territoires de l'ignorance
/ Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia
/ 30-05-2016
/ Canal-u.fr
GIREL Mathias
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Un courant récent d’histoire des sciences, qui
s’est parfois donné le nom d’« Agnotologie », a contribué à instruire un
regard nouveau sur l’ignorance. Ces travaux ont montré qu’elle pouvait
être autre chose que la pure absence de savoir (sens absolu) ou que le
simple fait d’être privé de connaissances possédées par d’autres (sens
relatif). Si la connaissance peut être produite, dans des processus de
recherche bien réglée, elle peut également être détruite, qu’il s’agisse
de la faire disparaître du champ public, comme le montrent les travaux
sur le secret, ou encore d’en saper l’autorité : un savoir rendu douteux
ne peut plus aussi facilement servir de prémisses à nos enquêtes, à
nos décisions éthiques et politiques; il bloque l’accroissement de nos
connaissances. D’autres auteurs, dans une lecture plus positive, ont
souligné le rôle de l’ignorance non seulement comme aiguillon de la
science, mais aussi, paradoxalement, comme produit de la science: les
grandes découvertes ouvrent de nouveaux champs inconnus, posent de
nouvelles questions, révèlent des ignorances intéressantes pour la
communauté. Deux pôles semblent alors se dégager : d’un côté, une
ignorance produite, stratégique, de l’autre, une ignorance comme
frontière ou moteur de la science.
Une tâche
préliminaire est bien entendu de déterminer s’il y a quelque unité
entre ces deux notions, mais elle ne devrait pas masquer une autre
question plus fondamentale: les situations ordinaires de recherche, tout
comme celles du débat public autour des sciences, ne relèvent en
général pas de ce caractère binaire. Entre l’ignorance entretenue à
dessein et les « fronts de la science » se dessine tout un paysage
complexe: il y a sans doute une ignorance produite par les programmes de
recherche, qui conduisent à privilégier certaines recherches au
détriment d’autres, une autre induite par la perspective de l’expertise,
qui peut conduire à mettre entre parenthèses des éléments que l’expert
jugerait pertinents en tant que chercheur mais qui sortent de la
commande d’expertise, par les instruments mobilisés dans ce cadre, une
ignorance corrélative de la complexité des phénomènes en jeu, dans le
cadre par exemple de l’exposition à des toxiques… La présente conférence
ne se limitera pas aux cas de création stratégique d’ignorance, qui
ont été abondamment illustrés, mais tentera une typologie de ces formes
diverses. Quels sont les variétés et les modes de l’ignorance, et
pourquoi est-il essentiel d’en tenir compte dans les débats
environnementaux et sanitaires ?
Par
ailleurs, quand on pense se trouver face à des cas d’ignorance
produite, se pose la question de savoir si elle l’est de manière
intentionnelle ou non. Il y a des cas où l’on peut trancher nettement,
comme cela apparaît à l’examen des 80 millions de pages saisies aux
cigarettiers par la justice fédérale américaine, ou de certaines des
polémiques autour du climat. Mais les conditions concrètes de la
recherche nous exposent à de nombreuses situations où cette distinction
n’est pas aussi aisée et qui relèvent de ce que nous proposons d’appeler
une « zone grise »: conflits d’intérêt, débats sur les sources de
financement de la recherche, concurrence entre acteurs au sein
d’instances réglementaires, phénomènes de surenchère (« hype ») dans la
communication autour de découvertes scientifiques, manquements à
l’intégrité scientifique, crise de la réplication des expérimentations,
silence sur les résultats négatifs. Quand et comment peut-on sortir de
cette « zone grise » pour qualifier plus nettement les phénomènes en
jeu? Si nos enquêtes comme nos actions peuvent réussir ou échouer,
échouer de manière épisodique ou persistante, sous l’action d’un tiers
ou non, dans quels cas est-il raisonnable de relier ces échecs à des
intentions ? Mot(s) clés libre(s) : épistémologie, science, ignorance, philosophie
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Publier en toute liberté : Internet et le droit d'auteur
/ 08-06-2015
/ Canal-u.fr
GHEERAERT Tony
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La façon de diffuser les résultats de ses travaux est un souci légitime pour un universitaire : comment partager largement ses recherches, sans pour autant vouloir en tirer un profit lucratif, mais en conservant toutefois la pleine paternité sur ses productions ? Une panoplie de contrats juridiquement très aboutis, faciles à mettre en oeuvre, répond à ces contraintes diverses et qui parurent longtemps insolubles. C'est le cas en particulier des licences "Créative Commons". Emanant du monde du "logiciel libre", adaptées aux nouveaux modes de circulation des oeuvres à l'ère numérique, elles garantissent une diffusion des avoirs conforme aux principes d'un établissement de service public, et aux valeurs d'une communauté universitaire conçue comme espace fondé sur des valeurs de partage, d'échange et de collaboration affranchi des limites de temps et de lieu. Mot(s) clés libre(s) : droit, hal, libre, auteur, publier, TICE, fonction publique, ressource pédagogique, creative commons, licence, enseignant-chercheur, OpenAccess, libre accès, propriété intellectuelle, Internet, OpenEdition
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Coutume et connaissance empirique / Laurent Gerbier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GERBIER Laurent
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La notion de coutume joue un rôle essentiel dans la description de la construction de la connaissance humaine à partir de l'expérience : elle permet en effet de comprendre le passage du particulier au général, ou du cas à la règle. Or ce processus qui gouverne la formation de la connaissance humaine (empirisme "gnoséologique") est également à l'œuvre dans la formation d'un savoir portant sur la vie politique de la cité (empirisme "civil") : on tentera donc de décrire, à partir de l'étude comparée de textes de Machiavel, La Boétie, Montaigne et Bacon, la convergence de ces deux empirismes, gnoséologique et civil, dans la pensée des Modernes.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : apprentissage des concepts, coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, empirisme, épistémologie, Étienne de la Boétie (1530-1563), Francis Bacon (1561-1626), humanisme de la Renaissance, Machiavel (1469-1527), Michel de Montaigne (1533-1592)
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Où mettre le curseur ?
/ FMSH Production
/ 16-02-2016
/ Canal-u.fr
FRYDMAN René
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Les progrès de la biomédecine
ont connu une importante accélération au cours des trente dernières
années. De nouvelles technologies sont apparues et ont apporté des
réponses bénéfiques à de nombreux problèmes de santé qui jusqu'alors
restaient sans solution.
Dans des domaines comme la génétique, le clonage thérapeutique,
l'utilisation des cellules souches, la procréation médicalement
assistée, les greffes d’organe et de tissus ou la stimulation du
cerveau, la médecine connaît une véritable révolution. De nouvelles
approches modifient radicalement la manière d’envisager la reproduction
humaine, le traitement de certaines maladies chroniques, le remplacement
d'organes et de membres défaillants ou encore le traitement de maladies
mentales.
Des changements considérables qui posent des questions vertigineuses
sur la définition et les limites de la vie, le rôle futur des prothèses
permettant de prolonger l'existence, les nouvelles possibilités de
contrôle chimique, électronique ou subconsciente du cerveau ou encore
l'utilisation du corps des autres pour l'amélioration de sa santé. Les
majors de l'économie numérique l'ont bien compris en investissant des
sommes considérables dans la robotique et le "transhumanisme".
Mais alors que devient l'être humain si sa vie, ses capacités de
reproduction, le fonctionnement de ses membres, ses émotions, sa mémoire
sont remplacés par des robots ? Ne sommes-nous pas en train d'entrer
dans le Meilleur des Mondes ? L'homme maîtrise-t-il encore la
technologie ou comme le disait Albert Einstein : « la technologie a
maintenant dépassé notre humanité »?
Invité : Pr. René Frydman, producteur de l'émission "Révolutions médicales", France Culture.
Séminaire organisé en partenariat avec :
Equipe
Alexandra Ivanovitch, Centre de Recherches Interdisciplinaires (CRI)
Jean-Daniel Rainhorn, Collège d'études mondiales
Imma Tubella, Collège d'études mondiales
Mots-clés associés :
technologies biomédicales, reproduction humaine, biotechnologies Mot(s) clés libre(s) : biotechnologie, nouvelles technologies, liberté individuelle, dystopie
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Les excès du genre : concept, image, nudité / Geneviève Fraisse
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-11-2015
/ Canal-u.fr
FRAISSE Geneviève
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Geneviève Fraisse, philosophe, directrice de recherche émérite au CNRS, a publié de nombreux ouvrages relatifs à la généalogie de la pensée
féministe ainsi qu'à la controverse sexe/genre d'un point de vue
épistémologique et politique.
Avec "Les Excès du genre" (éd. Lignes, 2014), Geneviève Fraisse offre une perspective sur la
polémique sexe/genre, la critique des stéréotypes et l'usage de la
nudité en politique. Avec l'oeil critique d'une chercheuse, elle privilégie résolument la généalogie de l'émancipation et l'examen de la
tradition philosophique, plutôt que la discussion sur les catégories et
les identités. Le concept de "genre", ni simple outil, ni théorie
radicale, est un pari philosophique. Philosophie pour distinguer
clairement ce qui relève d'un objet de pensée, d'un concept ou d'une
théorie. Et pour toutes disciplines, car l'enjeu est alors de comprendre
ses usages : comme un neutre, le genre, comme un pluriel, les genres
et, avec ou sans le mot "sexe" ? Aussi, ne l'oublions pas, ce mot est en
excès, car ce qu'il traite déborde l'ordre établi.
Conférence présentée à l'Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, le 4 novembre 2015. Mot(s) clés libre(s) : rapports sociaux de sexe (genre), études sur le genre, recherches en sciences humaines et féminisme, sexualité et genre, études féministes (en philosophie)
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La narrativité en histoire
/ Christian Bailly, IFÉ - Institut Français de l'Éducation, ENS de Lyon, Martine Watrelot
/ 28-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
Fink Nadine
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Intervention pour la table ronde : « Histoire et Littérature de l’école au lycée : différences et complémentarités » Mot(s) clés libre(s) : apprentissages, Didactique, disciplines scolaires, récit, temps
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De la parole à l'écriture : un saut dans l'impersonnel (Celan, Benveniste, Blanchot) ? / F. Dutrait
/ Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 25-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
DUTRAIT François
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De la parole à l'écriture : un saut dans l'impersonnel (Benveniste, Blanchot) ? / François DUTRAIT. In "L'Impersonnel", colloque international organisé par le Laboratoire ERRAPHIS (Equipe de Recherches sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs) et EuroPhilosophie dans le cadre du programme ANR “Subjectivité et aliénation. Université Toulouse II-Le Mirail, 24-25 juin 2010. Mot(s) clés libre(s) : Emile Benveniste (1902-1976), Maurice Blanchot (1907-2003), moi (philosophie), Paul Celan (1920-1970), sujet (philosophie)
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Le prolongement des Grandes Découvertes : les relations ...
/ Christian Bailly, ENS de Lyon, IFÉ - Institut Français de l'Éducation, Martine Watrelot
/ 27-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
Duteil Jean-Pierre
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Le prolongement des Grandes Découvertes : les relations ... .... de voyages françaises au 17e siècle, la littérature et la mise en place de la Géographie. La communication tente de montrer l’interconnexion entre trois phénomènes culturels du 17e siècle : les relations de voyages, qui sont une forme d’écriture parfois descriptive et technique ; la mise en place de la configuration du monde, c’est-à-dire de la géographie, à partir des témoignages de voyageurs, des cartes qu’ils ont pu laisser et aussi de documents divers, dessins ou objets ; l’influence de ces réflexions sur la « grande littérature » au cours d’un siècle réputé « classique ». Mot(s) clés libre(s) : abbé de Choisy, Huron, inter-culturalité, Interconnexions, Louis XIV et Colbert, Persan, Robert Challe, Siamois, Tavernier et François Bernier, témoignages
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Demain : quel temps ? Un mathématicien en visite chez Chronos
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 26-11-2003
/ Canal-U - OAI Archive
DESHOUILLERS Jean-Marc
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Jean-Marc Deshouillers, professeur à l’Institut de mathématiques de Bordeaux, revient sur la conceptualisation scientifique du temps. Il démontre par le biais d’exemples concrets (Achille et la tortue, pile ou face, coureurs dans un stade) comment et à quel degré les sciences et plus particulièrement les mathématiques et la physique s’inspirent de la notion de temps pour élaborer leurs lois. La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2003-2004 sur le thème "Demain". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : calcul différentiel, Espace-temps, flèche du temps, géométrie non commutative, irréversibilité du temps, modélisation mathématique, philosophie des sciences, représentation scientifique
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