Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Les armes et les défenses de Mamadou Mané Guey
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Présentation de ses amulettes, de leurs usages et de ses techniques de protection magiques par un notable, chef de village, mouride et politicien wolof. Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, défense, parole, Afrique de l'Ouest, écrit, médecine traditionnelle, amulette, talisman, film ethnographique, ethnographie, réussite, vidéo, amour, corps, Islam, politique
|
Accéder à la ressource
|
|
Soins des maux de dos de l’ethnologue par un devin-guérisseur bambara à Bamako 1995
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
L'ethnologue consulte Kalifa Diarra, quartierun devin guérisseur bamabara pour des maux de dos réels.Le guérisseur effectue des effleurements thérapeutiques du dos avec des récitations appropriées et application d'une poudre végétale noire.Puis, il lui propose de lui enseigner la divination par géomancie. Mot(s) clés libre(s) : consultation, bambara, thérapeutique, dorsalgie, géomancie, vidéo ethnographique, devin guérisseur, poudre végétale, récitations de parole, Mali, massage, Bamako
|
Accéder à la ressource
|
|
Leçons d'humanités à la décharge à ordures de Dakar : consultation d'un devin-guérisseur sérer
/ Alain EPELBOIN
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Consultation d'un devin sérer au village de "la montagne" par une jeune femme stérile en companie de Boubacar Diouf qui assure la traduction. Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, devin, médecine traditionnelle, Mbeubeuss, Mbebess, amulette, phytothérapie, divination, ethnomédecine, fièvre, femme, stérilité, guérisseur
|
Accéder à la ressource
|
|
Regards ethnographiques à propos des amulettes et du guérissage. Sénégal, Guinée, Mali, région parisienne 1983-2012.
/ Alain EPELBOIN
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Montage d'extraits de films ethnographiques relatifs à la vie quotidienne et aux consultations de devins-guérisseurs, présentant les usages et les fabrications d'amulettes, réalisé pour les projections permanentes de l'exposition de l’Institut du monde arabe de Tourcoing de 2014. :Partie 12001 Epelboin A.,
Musique électrique peule chez les Nyokholonké de Baraboy, janvier 1990. 14
mn 54. Production SMM, CNRS-MNHN.
2014 Epelboin
A. & Epelboin S. Fabrication d’une
cordelette à noeuds, protectrice de grossesse, Ibel, Sénégal oriental 1983.
2 mn 46. Prod. SMM, CNRS-MNHN Paris.
1991 Epelboin A. Du savon dans les yeux :
toilette d'une fillette peul bandé au sein (Ibel, Sénégal oriental, février
1990). 16 mn Coprod. LACITO, MNHN, CNRS AV
http://video.rap.prd.fr/video/mnhn/smm/0128SNsavonyeux.rm
2013 Epelboin A. Ecritures talismaniques sur une
tablette coranique par un marabout Ibel, Sénégal Oriental. 1983, 2 mn 30.
Prod. SMM CNRS-MNHN Paris
http://www.canal-u.tv/video/smm/ecritures_talismaniques_sur_une_tablette_coranique_ibel_senegal_oriental.11268
1992
Bouvier S. Écritures talismaniques sur une cuillère de ménage et phytothérapie pour soigner des maux de
dents, Timba, Guinée. 19 mn 46. Production Sylvie Bouvier
SMM CNRS-MNHN Paris
http://www.canal-u.tv/video/smm/ecritures_talismaniques_sur_une_cuillere_de_menage_et_phytotherapie_pour_soigner_des_maux_de_dents_timba_guinee.11239
2013 Epelboin
A. Gainage d'un talisman par un cordonnier de Mbebess, décharge à ordures de Dakar, Sénégal, décembre
2012. 6 mn 02, Prod. SMM CNRS-MNHN Paris
http://www.canal-u.tv/video/smm/gainage_d_un_talisman_par_un_cordonnier_de_mbebess_decharge_a_ordures_de_dakar_senegal_decembre_2012.11161
2013 Epelboin A. Yango Diallo et le sida :
divination par les cauris. Ibel, Sénégal oriental, 2001. 3 mn 36. Prod. SMM CNRS-MNHN Paris
http://www.canal-u.tv/video/smm/yango_diallo_et_le_sida_divination_par_les_cauris_ibel_senegal_janvier_2000.11265
2011 Epelboin A. Leçon d'humanités à la décharge à
ordures de Dakar : consultation d’un devin-guérisseur sérer. 8 mn 40. SMM, CNRS MNHN
http://www.canal-u.tv/video/smm/consultation_d_un_devin_guerisseur_serer_mbebess_senegal.11217Partie 21995 Epelboin A. Soins des maux de dos de
l’ethnologue par un devin-guérisseur bambara à Bamako. 19 mn 15. Production
SMM CNRS-MNHN Paris
2012 Chronique Aka,
Motonga, 4 décembre 1992 : Monduwa et les djinns d’Hamidu, distribution de
remèdes et divination par le copal dans l’eau. 17 mn 30. Prod. SMM,
CNRS-MNHN Paris
2014 Epelboin A. & Epelboin S. Guérissage de « maux de tout le corps » par effleurements,
verbe et racines Ibel, Sénégal Oriental. 1983. 3 mn 50. Prod. SMM CNRS-MNHN
Paris
1998 Epelboin A. & Boclet D.
Du rite au soin : toilette et guérissage à Joal (Sénégal). 29 mn, Prod. URA 882, LACITO, CNRS AV
http://www.canal-u.tv/video/smm/demonstration_de_blindage_au_couteau_par_un_guerisseur_serer_de_joal_senegal.11261
2013 Epelboin A. Consultations
de Souley Nyakh, tradipraticien à Joal, 2012: 1"versements" aux pangols domestiques, onctions et fabrication
d'amulettes ; 2 visite et
"versements" aux habitants d'une forêt de baobabs sacrés, 36 mn
40. Prod. SMM CNRS-MNHN Paris
http://www.canal-u.tv/video/smm/consultations_de_souley_nyakh_tradipraticien_a_joal_dec_2012_versements_aux_pangols_domestiques_onctions_et_fabrication_d_amulettes_visite_et_versements_aux_habitants_d_une_foret_de_baobabs_sacres.12510
2010 Epelboin A. Petits moments dans une famille de musiciens
sérers : toilette, danse et guérissage, décembre 2009, Joal,
Sénégal. 14 mn 24, Prod. SMM CNRS MNHN Paris
01
Toilette et façonnage d'un nouveau né
sous le regard de ses "tantes"
02 Danse, jeu et sexe pour rire
03 Jouer pour apprendre à danser
04 Soigner des yeux par extraction du malhttp://video.rap.prd.fr/video/mnhn/smm/2009SNjoaltoilettextrac.mp4 Mot(s) clés libre(s) : afrique, phytothérapeute, amulettes, tradipraticien, devin-guérisseur, marabout, Guinée, guérissage, anthropologie médicale, malades, films ethnographiques, ethnomédecine, Mali, enfance, Sénégal, Vie quotidienne, région parisienne
|
Accéder à la ressource
|
|
Mumbwiri, rite thérapeutique : initiation d’une femme et d’un enfant nzebi
/ 21-05-1995
/ Canal-u.fr
DUPUIS Annie
Voir le résumé
Voir le résumé
Deux malades sont traités au cours de ce rituel, la jeune femme pour devenir féconde, l’enfant pour guérir d’une grave et ancienne toux à laquelle aucun traitement n’a pu remédier. Le rituel requiert la possession par les génies et la prise du bois sacré l’« iboga », qui doivent conduire à la guérison.
Le rituel se déroule sur deux jours et deux nuits au village et en forêt.
Le film commence avec la présentation de l’espace rituel, dans lequel au cours de la nuit s’est déroulé la cérémonie. Les génies sont appelés à investir les participants et la malade par le jeu des instruments de musique (harpe, tambours, percussions, corne) qui accompagnent les chants et les danses. . Les membres de la société encadrent la postulante.
Des soins sont donnés à la malade par la guérisseuse et des membres de la société : aspersions au moyen de plantes médicinales et massages. Les génies apportent leur « bénédiction » à la malade.
En forêt près de la rivière, un espace est débroussé. Les malades sont maquillés, ils absorbent l’iboga sous forme de décoction et de rapures, et sont appelés à la transe par les sifflets. Ils reçoivent dans les yeux une instillation de sève leur permettant d’aiguiser leur vision. Ils sont invités à voir dans le miroir, aidés par les génies, la cause de leur mal.
La cérémonie se poursuit le lendemain matin au village.
Le soir et la nuit suivante, les malades identifient la cause de leur mal, et procèdent à une séance de divination pour eux-mêmes et pour toute l’assistance, par lecture dans le miroir. Des offrandes sont offertes.
Je remercie les participants du village de Lébamba, de m’avoir invitée à ce rituel et permis de le filmer.
Merci également à mon amie Madeleine Koundi qui m’a beaucoup appris.
montage : Mireille Gruska, Annie Marx, Annie Dupuis
Chapitres
01 - 1er jour au village, danses de possession au petit matin après la première nuit
Au village, présentation
de l’espace rituel, dans lequel au cours de la nuit s’est déroulé la cérémonie. Les génies sont appelés
à investir les participants et la malade par le jeu des instruments de musique
(harpe, tambours, percussions, corne) qui accompagnent les chants et les danses.
.Les membres de la société
encadrent la postulante.
02 - 2ème jour au village, soins, aspersions, onctions et massages
Des soins sont
donnés à la malade par la guérisseuse et des membres de la société :
aspersions au moyen de plantes médicinales et massages. Les génies apportent leur « bénédiction »
à la malade.
03 - 2ème jour en forêt,
Aménagement de l'espace, maquillage et mise en condition des nouveaux initié. En forêt près de
la rivière, un espace est débroussé.
Les malades sont
maquillés, ils absorbent l’iboga
sous forme de décoction et de rapures, et sont appelés à la
transe par les sifflets.
Ils reçoivent dans
les yeux une instillation de sève leur permettant d’aiguiser leur vision.
Ils sont invités à
voir dans le miroir, aidés par les génies, la cause de leur mal.
04 - 2ème jour en forêt. Appel à la transe. Possession des initiés
Instillation dans les yeux et onctions sur le corps de sève médicinale.
Appel des esprits par les sifflets, les instruments de musique, les chants.
Prises répétitives d’iboga (décoction et râpures).
Le lendemain matin,
la cérémonie se poursuit au village.
05 - 2ème jour en forêt . Possession des nouveaux initiés
06 - 2ème jour en forêt .Possession d’une initiée soignante
07 - 2ème jour au village, soirée
divination par lecture dans le miroir
08 2ème Nuit : divination, offrandes
Le soir et la nuit
suivante, les malades identifient la cause de leur mal, et procèdent à une
séance de divination pour eux-mêmes et pour toute l’assistance, par lecture
dans le miroir. Des offrandes sont offertes. Mot(s) clés libre(s) : afrique, corne, possession, offrande, tambour, Tabernanthe iboga, rituel thérapeutique, harpe, états modifiés de conscience, nzebi, percussion, initiation, bois sacré, aspersion, onction, sève médicinale, Lebamba, guérissage, guérisseur, transe, danse, musique, miroir, stérilité, maladie, plante médicinale, enfant, femme, vidéo, massage, maquillage, cérémonie, génie, chant, film ethnographique, divination, Sud Gabon
|
Accéder à la ressource
|
|
Chronique aka 1993, Motonga : Monduwa, devin-guérisseur pygmée : Consultation et divination d’une jeune fille cardiopathe
/ 15-09-1994
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Consultation et divination d’une jeune fille cardiopathe
Monduwa, devin-guérisseur, assisté de son élève Mokosso, soigne en urgence une de ses patientes “hospitalisée” dans son campement.
Sur les scarifications tracées en regard du “mal”, Mossoko, sur les indications de Monduwa applique un mélange de bois de racine médicinal carbonisé et d’huile de palme.
Puis, il frictionne vigoureusement la région précordiale.
Le lendemain, Monduwa effectue une divination par observation de la combustion d’un fragment de résine de copalier et scrutation d’un cristal de roche immergé dans une bassine d’eau.
Sont présents :- la jeune fille et sa mère
- des parents venus exprès du Zaîre
- un aveugle hospitalisé”
- Ginza, guérisseur ami.
- Bassin et Bobino, traducteurs.
Sous-préfecture de Mongoumba, Lobaye, RCA
image, son, réalisation
Alain Epelboin
Chapitres
01 Consultation en urgence d'une jeune fille cardiopathe
02 divination des causes de la cardiopathie d'une jeune fille
Résumé
Monduwa, devin-guérisseur pygmée aka de Mongoumba, en République centrafricaine, donne de nuit en urgence une consultation à une jeune fille « hospitalisée » chez lui, atteinte d'une cardiopathie très grave.
Sous sa direction, son assistant scarifie et enduit de pâte caustique les zones pulsatiles. Monduwa s'assure auprès de la mère que divers interdits, notamment alimentaires, ont été respectés. Le lendemain, il effectue une divination basée sur la scrutation de deux blocs de copal (résine), I'un enflammé, I'autre immergé dans de l'eau. Une fois la flamme éteinte, il entretient longuement les assistants (la jeune fille, sa soeur avec son mari, la mère) des malheurs qui frappent la famille, à commencer par la mort du père et propose interprétations et remèdes. Monduwa annonce à la malade qu'elle peut rentrer chez elle munie des remèdes qu'il va lui préparer, mais qu'elle doit subir une intervention chirurgicale sous peine de mourir rapidement. Il promet aussi des médicaments « anti-sorciers » à la famille. Quelques mois plus tard, la jeune fille mais aussi un de ses frères jusque là en bonne santé décéderont. Mot(s) clés libre(s) : afrique, guérissage, devin-guérisseur, remède, tradipraticien, pygmée, aka, Lobaye, phytothérapeute, nganga, anthropologie médicale, République Centrafricaine, divination, maladie, bois, douleur, scarification, vidéo, consultation, cardiopathie, ethnomédecine, film ethnographique, Mongoumba
|
Accéder à la ressource
|
|
Chronique aka, Akungu 1994 : discordes, infortunes et réparations
/ 16-06-1994
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Chronique d'Akungu juin 1994, discordes, infortunes et réparationstraduction et voix en français : Bobino Patrice Topesua MbatoEn juin 1994, les habitants du campement pygmée d'Akungu, en République centrafricaine, sont frappés d'infortunes. Divers rituels sont pratiqués pour ramener le bien-être et la concorde. Une jeune femme, Mambi, pratique un rituel sur le corps de son dernier-né, afin de pouvoir consommer un animal interdit aux femmes allaitantes. Monduwa, un guérisseur étranger au campement, purifie un fusil souillé par du sang menstruel. Pour un prétexte futile, I'emprunt d'une harpe, une bagarre éclate: nombre d'habitants en profitent pour contester l'autorité du chef Yakpata. Mambi effectue une fumigation de son bébé puis raconte en riant sa consultation au dispensaire pour ses propres maux de ventre. Un homme se fait extraire par Monduwa le maléfice qui gâtait sa chance et son habileté à la chasse. Un singe et un céphalophe sont préparés sous le regard gourmand des enfants, puis partagés. Lors d'une soirée de danse, une divination par scrutation d'un feu allumé est pratiquée. Monduwa ordonne que Yakpata et son fils se réconcilient: le défunt frère cadet de Yakpata hante le campement. Une femme malade est soignée en utilisant une lame de machette rougie au feu. Un grand rituel de réconciliation a lieu. Chacun, après avoir dit ce qu'il avait sur le cœur, crache sur un rameau de feuilles purificatrices.
Chapitres :1ère journée
01 Bébé et nandinie, prévention d'une rupture d'interdit 1 mn 41
Lundi 6 juin 1994
10 h 35 : Akungu, maison de Ginza, Koti, Mambi & Co
Simon Kikili (cousin de Ginza) dépose devant Mambi l'animal qu'il a tué avec la cartouche que Monduwa , le guérisseur, lui a donné. C'est un petit carnassier, la nandinie, une viande goûteuse et grasse, normalement interdite (kila) aux femmes enceintes et aux mères allaitantes sous peine de maladie pour leur enfant. Et Mambi veut pouvoir en manger.
Elle effectue donc à titre préventif le rituel ketu.
Elle se saisit d'une poignée de feuilles de lèndè (Fabacée) dont elle fustige la tête de l'animal et celle de son dernier-né Noël. Pour finir, elle arrache quelques poils sur la tête de l'animal qu'elle dépose sur la fontanelle de son enfant.
Dans le même temps elle prononce des paroles rejetant vers la forêt les principes néfastes générant la maladie kila.
02 Chanvre et musique, préparation d'une journée de travail 57 s
C'est au cours de séances familiales pluriquotidiennes joyeuses de consommation collective de chanvre que Ginza, le "mbai", le dirigeant du campement, fait passer ses instructions du jour à ses frères et cousins.
03 Construction du corps, perçage des oreilles d'un bébé 1 mn 25
Mangutu, de passage au campement de ses parents, fait percer les oreilles de sa petite fille.
04 Chasse et chance, lavage d'un fusil 2 mn 41
Monduwa, le guérisseur, assisté de Mésa, "lave", purifie le fusil d'un chasseur villageois qui ne tue plus de gibier. La femme du propriétaire du fusil a gâté la chance du fusil en enfreignant un interdit : elle a mangé de la viande tué par ce fusil alors qu'elle avait ses règles.
05 Discorde et infortune, bagarre entre cousins 5 mn 19
Une bagarre éclate entre Mesa et Matoko, deux cousins, officiellement pour une harpe empruntée, officieusement parce que le premier a tenté de séduire la femme du second. Certains cherchent à les séparer, des frères viennent aider un des combattants. Le vieux Yakpata semble chercher l'apaisement, mais en fait soutient Matoko, son fils préféré, de telle façon, qu'il envenime la situation.
Masoy, la veuve de son frère le lui reproche publiquement.
Mambi et Koti commentent l'évènement.
06 Thérapie des interdits, fumigations de l'enfant et de la mère 3 mn 44
Noël, le dernier né de Mambi fait des cauchemards et se réveille la nuit. Redoutant que ce soit les symptômes annonciateurs d'une maladie dûe à un interdit qu'elle a rompu, elle lui applique ainsi qu'à elle-même une fumigation de feuilles sp..
07 Jeu et apprentissage, grimaces à un petit frère 47 s
Wawa amuse son petit frère Noël en lui exécutant ses plus belles grimaces et mimiques.
campement - pygmée - aka - quotidien - petite enfance - apprentissage - grimace - jeu -
2ème journée
08 Chasse et chance, extraction d'un maléfice 9 mn 45
Mbonga consulte Monduwa, se plaignant de son infortune à la chasse à la sagaie. Le guérisseur diagnostique qu'un objet maléfique lui a été projeté dans l'épaule.
Il entreprend de le lui extraire, pratiquant d'abord une scarification, puis une succion.
Il crache sur une feuille de bananier un mélange de salive, de sang et l'objet maléfique, que Mbonga va soigneusement enterrer derrière la maison.
Puis Monduwa applique sur la scarification un remède devant conférer adresse et force à Mbonga lors de ses prochaines chasses.
09 Maladie et interdit, soins d'un abcès du dos 3 mn 11
Isanya tente vainement de percer un abcès du dos du fils de son frère Mbonga.
10 Soirée de danse, divination et thérapeutique 14 mn 42
En raison de la bagarre, des discordes et des infortunes qui affectent les habitants du campement, une soirée de danse est organisée, entrelaçée par deux séquences divinatoires et une séquence thérapeutique.
3ème journée
11 Discorde et infortune, réparation par la salive 13 mn 42
Suite à la soirée se danse réussie de la veille, Yakpata organise un rituel de réconciliation. Il est basé sur un crachat de salive par tous les résidents du campement, petits et grands, sur un faisceau de feuilles sp.. Chacun avant de cracher a la possibilité de dire ce qu'il a sur le coeur, et bon nombre ne s'en privent pas.
A la fin, avant d'expulser ce faisceau de feuilles couvert de salives en dehors du campement, Yakpata se purifie en s'en fustigeant la tête. Mot(s) clés libre(s) : réconcialiation, villageois, mbili, interdit, chanvre, campement, gibier, chasse, aka, Akungu, pygmée, remède, couteau, salive, interdit alimentaire, crachat, machette, fumigation, maléfice, discorde, bagarre, rituel/chasse, fusil, perçage, rupture d'interdit, rituel préventif, kila, parole, devin-guérisseur, guérissage, extraction, grossesse, vidéo, scarification, maladie, alimentation, oreille, apprentissage, feu, Vie quotidienne, musique, danse, abcès, allaitement, rituel thérapeutique, petite enfance, guérisseur, République Centrafricaine, phytothérapie, divination, film ethnographique, séduction, sang, jeu, ethnomédecine, chant, afrique
|
Accéder à la ressource
|
|
Chronique aka, Motonga, RCA, 6 décembre 1992 : zengi, cérémonie de danse de l'esprit de la forêt zengi
/ 06-12-1992
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Thomas
J.M.C., Bahuchet S, Epelboin A. (depuis 1993) & Fürniss S. (depuis 2003)
(éds.) (Arom, Bahuchet, Cloarec-Heiss, Epelboin, Fürniss, Guillaume, Motte,
Sénéchal & Thomas), 1981-2014, Encyclopédie des
Pygmées Aka : techniques, langage et société des chasseurs-cueilleurs de la
forêt centrafricaine (Sud-Centrafrique et Nord-Congo), Paris, Editions
Peeters-SELAF, 11 volumes (3130 p). p 234-238 in volume II (8) K
[SELAF 436], 2007, 182 fig., 385 p.
.kondi (N :
3/4 = mò.kondi / mè.kondi
1.
rituel à l'esprit de la forêt .zengi,
rituel de renouveau
Ce rituel étant destiné à obtenir
de l'esprit suprême lui-même sa bienveillance, sous la forme d'abondance de
vivres et d'enfants, il sera utilisé pour deux fonctions principales : rendre favorable une nouvelle
installation et restaurer les conditions optimales après un bouleversement, un
décès ou, pire, une série de décès. Il s'agit en effet de toute une période qui
regroupe non seulement des actes rituels en tant que tels, mais aussi les
préparatifs du point culminant du rituel qu'est une cérémonie publique.
Elle comprend la préparation des jeunes
adultes à la fin de leur initiation, qui sanctionne leur intégration dans le
monde des adultes, et le renforcement de la cohésion sociale entre les
campements d'un même territoire, .banze,
regroupés pour l'occasion, au moyen, notamment, des concours de chant .kpakpale, et des chasses collectives.
Ces chasses procurent par ailleurs l'abondance de viande nécessaire à
l'approvisionnement de cette concentration de participants et à la réussite des
festivités.
Le rituel s'étend sur tout un cycle annuel ou bisannuel. C'est à
partir du début de la saison sèche que prend place le regroupement des
campements en un camp du territoire, .sambà,
qui peut durer jusqu'à deux ou trois lunes.
Les préparatifs ainsi que la cérémonie sont sous la
responsabilité de l'aîné du territoire, .mbai-wa-bòle.
Sans en être la seule cause, elle intervient lors de la nouvelle installation
d'un campement. C'est en effet après la période des grandes expéditions de
chasse aux filets qu'on fonde un nouveau campement permanent pour la saison des
pluies. Les vivres et le gibier sont alors abondants. À Zinga en 1994, on célèbre même ce rituel en fin de
saison des pluies, après la chasse fructueuse de plusieurs éléphants, également
synonyme de nourriture abondante.
Lorsque la cérémonie a lieu pour l'installation de nouveaux
campements dans le territoire, elle visera à rendre ceux-ci prospères sous le
double aspect d'une nombreuse progéniture et d'une abondance de gibier. Elle
peut cependant être réalisée pour des campements déjà installés, surtout dans
le contexte actuel de sédentarisation progressive, sans que son sens
fondamental de rite de fécondité et d'abondance en soit modifié : il s'agit alors de maintenir et de
restaurer l'ordre original et d'assurer des conditions optimales pour la perpétuation
et la prospérité du groupe.
De même en est-il, lorsqu'après un décès, l'ordre perturbé par la
mort doit être rétabli. On abandonne l'ancien campement où est enterré le mort
pour en fonder un nouveau où on réaménage la disposition du campement
sédentaire. Outre les rituels de levée du deuil, .kanu, dont c'est la fonction au
niveau de l'individu et de sa réinsertion dans le groupe, le .kondi assurera le rétablissement de
l'équilibre vital de la communauté entière.
La cérémonie est également la face visible d'une initiation qui
concerne les jeunes garçons depuis la puberté. La fin de l'initiation,
secrète, a lieu en forêt hors du campement, en saison des pluies, pendant la
période de chasse à la sagaie où les hommes vivent seuls ensembles durant
plusieurs semaines. C'est alors que les nouveaux adultes.bòlà, apprennent de quoi sont faits les
masques qui apparaissent dans diverses cérémonies.
Dans certaines régions, des voisins Villageois (Kaka, Ngundi…)
sont admis à l'initiation par les Aka.
2. cérémonie du
rituel de renouveau
La cérémonie publique a lieu à la fin de l'initiation. Son
efficacité rituelle nécessite un grand rassemblement où hommes et femmes se
retrouvent en une fête de la fécondité et de l'abondance. Elle a donc lieu
après une période intense de chasses au filets. Elle se déroule dans le
campement du mbài-wà.bòle, au sein
du camp du territoire, .sambà. Dans le
contexte de la sédentariation croissante, la cérémonie peut également avoir
lieu dans le campement permanent de l'aîné du territoire et impliquer un nombre
réduit de participants venant des campements alentours.
Pendant la cérémonie, attiré par les chants et le jeu des
tambours et machettes, l'esprit, supérieur .zengi apparaît et danse parmi les humains. Quand l'esprit désire se présenter de
lui-même, il fait le .vango (claquement rituel d'une feuille sur la main) pour avertir de sa venue et demander qu'on prépare la cérémonie; sinon l'aîné
du rassemblement des campements l'appelle de la même façon, pour le faire
venir.
L'esprit est personnifié par le danseur .omba, revêtu du costume-masque en raphia .pùndù / .kùndù, .ndimba {Mongoumba}.
L'esprit réside alors dans un camp, .zanga,
dressé en forêt, à l'écart du campement, interdit aux femmes, où se retrouvent
les initiés, où le costume du masque est fabriqué et conservé et où le danseur
le revêt, en même temps que la personnalité de l'esprit qu'il incarne.
La fonction de danseur du masque est tenue par un nouvel initié
de force de caractère particulière. Les nouveaux initiés sont entièrement
décorés de motifs géométriques peints sur le visage, les membres et le torse.
Il marquent par ailleurs leur état de nouveaux adultes en rasant leurs sourcils
en pointillé, .kiki.
À Bagandou, le masque qui venait danser était .ziàkpokpo, probablement
personnification de l'esprit du même nom, lui-même esprit de Tônzanga, frère
cadet de Tôle dont l'esprit est .zengi.
syn .zengi {Ndélé-Bayanga},
.omba {Mga} // var .zengi
3. danse de l'esprit
de la forêt .zengi
Elle constitue le point central de la cérémonie publique.
Un seul danseur, .omba,
l'exécute, en général un adolescent nouvellement initié, masqué par un costume
de raphia, .pùndù, qui le cache
entièrement. Le masque représente et incarne alors l'esprit de la forêt, .zengi, maître des mânes .diò.
Il tournoie sur lui-même en se
déplaçant rapidement, faisant voler les fibres de raphia; puis il s'accroupit
et s'immobilise en un tas compact de raphia avant de reprendre son déplacement
virevoltant. De temps en temps il se retire dans l'enclos .zanga qui lui est réservé, accompagné
seulement des hommes et des jeunes nouvellement initiés. Les femmes se tiennent
à une distance respectueuse, fuient devant son avancée et le suivent en courant
sur la place.
4.
répertoire de chants et formule rythmique (sp.)
Le répertoire de chants connu à ce jour comprend cinq
chants, .ndòmbóyè (cf. Anthologie
de la musique aka, CD II, pl. 1), .lembe-ya-di.bala,
.yòmbò, .yeba
et .nzibo
(tons et signification inconnus). Leur structure est fondée sur quatre
parties vocales qui se superposent de façon complémentaire en contrepoint (cf. § .lembò). Exécutés collectivement, les
chants préparent et accompagnent la danse de l'esprit de la forêt .zengi.
Ils sont soutenus par une formule
polyrythmique spécifique faisant appel à deux tambours, .kinda, une paire de baguettes de
frappe, .kpàkpà, et les
machettes entrechoquées, .keto.
Les battements de mains des chanteurs marquent la pulsation :
pulsations
1
2
3
4
5
6
7
8
valeurs minimales
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
tambour-mère
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s
tambour-enfant
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
baguettes
y
y
y
y
y
y
y
y
y
machettes
j
j
j
j
j
j
j
j
j
j
j
j
j
mains
xx
xx
xx
xx
xx
xx
xx
xx
5.
esprit de la forêt, maître des .diò
{Mongoumba}
NB. Les enquêtes ayant été très
intensives dans l'est de l'aire aka, nous disposons d'une terminologie plus
abondante pour cette zone, ce qui ne signifie pas que les termes n'existent pas
dans l'ouest. Chez les Baka, bien que le terme mò.kondi soit attesté, il ne renvoie pas au même complexe rituel que leur (è)jengi,
qui correspond au .zengi des Aka. Mot(s) clés libre(s) : masque, zengi, initiation, raphia, Motonga, esprit de la forêt, Mongoumba, aka, République Centrafricaine, video, rituel, chant, performance, alcool, pygmées, musique, danse, Encyclopédie des Pygmées aka
|
Accéder à la ressource
|
|
Chronique des pygmées babongo 2007 : Cueillette rituelle de remèdes
/ 26-02-2007
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Maison de Loundu Daniel à Moughombofouala, le 26 fév 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon)
Au retour de la divination en forêt, Loundou Daniel, le devin-guérisseur, accompagné de ses clients, rentre chez lui et s'attache aux reins des amulettes spécifiques. Puis, il conduit son client derrière la maison en commençant par un massif végétal à côté des latrines. Après avoir convoqué les esprits par un claquement rituel sp. d'une feuille contre sa paume, il prononce des paroles adressées à l'esprit tutélaire en secouant le massif végétal : puis, il fait répéter à son client les paroles prononcées en forêt en secouant la touffe. Il en coupe deux brins d'herbe et en fait couper 3 au consultant. La même opération est réalisé en une autre place du jardin sur une touffe d'une autre espèce végétale (2 morceaux de feuille). Mot(s) clés libre(s) : afrique, devin-guérisseur, autel, remède, incantation, pygmée, tambour, Babongo, nzebi, Ogooué Lolo, Mokhombofouala, cueillette rituelle, nanga, ethnomusicologie, confession, guérissage, musique, forêt, esprit, vidéo, paroles, plantes, ethnomédecine, Gabon, rituel, film ethnographique, divination, amulette, latrines
|
Accéder à la ressource
|
|
Chronique des pygmées babongo 2007 : Divination par la chute de morceaux d'écorces
/ 26-10-2015
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
En forêt à proximité de Moughombofouala, 26 fév 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon)
Loundou Daniel, aidé d'un de ses fils pratique en forêt une consultation divinatoire , au pied et à l'aide de son arbre consacré, pour un jeune urbain, innocent, qui est menacé de mort (physique et mystique) par les parents d'un ami, décédé après qu'il lui ait payé une bouteille d'alcool.
Le jeune homme, accompagné de ses parents, vient consulter pour obtenir protection, que ce soit contre ses agresseurs ou la procédure judiciaire mise en branle et plus globalement, santé et réussite.
La consultation de l'oracle innocente le jeune homme et autorise le guérisseur à lui préparer un flacon de parfum protecteur, dont le premier ingrédient est un peu de poudre de l'écorce de l'arbre consacré.
Après que son assistant ait disposé le contenu d'un sac d'objets rituels au pied de l'arbre consacré, le guérisseur communique avec l'esprit tutélaire par des offrandes, notamment de la fumée de cigarette, du parfum et des paroles. Il invite d'abord le client à dire son affaire au contact de l'arbre.
Puis, le devin-guérisseur effectue la divination proprement dite : il pose une question à l'esprit, détache un fragment d'écorce de l'arbre consacré et le laisse tomber. Selon que la partie sèche de l'écorce est tournée vers le haut ou le bas, la réponse est positive, ou négative. C'est une divination de type binaire qui implique que le devin pose de nombreuses questions, balayant toutes les éventualités. Mot(s) clés libre(s) : feu, pygmée, argent, parfum, nganga, bougie, nzebi, Ogooué Lolo, Mokhombofouala, arbre consacré, offrandes, écorce, fumée, incantation, autel, forêt, vidéo, paroles, cigarette, Gabon, rituel, film ethnographique, divination, guérissage, Afrique, confession, devin-guérisseur, fustigation
|
Accéder à la ressource
|
|