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Baroque et langue chez Chamoiseau / Mariella Aïta
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 10-10-2014
/ Canal-u.fr
AÏTA Mariella
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Baroque et langue chez Chamoiseau / Mariella Aïta. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 6 : Esthétiques narratives et récits des Amériques. En Martinique, la recherche de nouvelles langues littéraires répond au
besoin de ses écrivains de résoudre dans une unité de langues la coexistence de
deux d’entre elles qui sont dans un rapport de diglossie : le français et le
créole. Dans le but de surmonter cette opposition, Patrick Chamoiseau crée « un langage »
qui traduit « les deux génies linguistiques ». Il intègre ainsi
l’esprit de la créolité dans la littérature française. Mais dépasser le bilinguisme, qui se trouve
dans cette relation de diglossie, c’est aussi se placer dans un « rapport
problématique » qui passe par un état d’âme, une incertitude, un conflit de
loyautés. C’est une recherche constante afin d’arriver à un résultat qui partage
la valeur créative avec la qualité narrative. L’œuvre a une unité stylistique
dans laquelle chaque langue n’est pas sacrifiée en dépit d’une autre. De cette
façon une langue ne devient pas un instrument tandis que l’autre reste prédominante.
C’est un métissage linguistique dans lequel l’auteur peut atteindre un public
francophone tout en restant fidèle à sa langue maternelle. Dans cette
communication, Mariella Aïta propose d’examiner le travail d’écriture mené par
Chamoiseau dans le cadre de cette « complexité linguistique » où se
côtoient deux langues dans un même espace géographique. Ce fait commun
à la région caribéenne donne comme
résultat une création littéraire qui peut être qualifiée de baroque. En partant de la conception du
baroque et du réel merveilleux pour aborder ensuite son incidence dans l’œuvre franco-créole
de Patrick Chamoiseau.
[Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr]. Mot(s) clés libre(s) : Patrick Chamoiseau (1953-....), littérature antillaise de langue française, diglossie français-créole
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Terrains, contextes, contextualisations à l'école et à l'université. Questions didactiques autour des pratiques plurilittératiées et de l'auto-ethnographie
/ Canal-u.fr
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La communication s'est proposée d'interroger, à partir de données issues de différents corpus de recherche, l'auto-photo/vidéoethnographie comme forme de contextualisation des expériences d'apprentissages, ici autour des pratiques plurilittératiées. Nous poursuivons ici un double objectif : (i) comprendre les pratiques plurilittératiées dans leur écologie et leur mise en sens par le participant-co-chercheur, dans (ii) la perspective d'une didactique du plurilinguisme visant au développement de compétences plurilingues et pluriculturelles. Mot(s) clés libre(s) : Plurilinguisme, Ethographie, Pratique plurilittératiée
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Synthèse par Jean Derive
/ Canal-u.fr
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Cette journée d'étude se termine par une synthèse de Jean Derive (LLACAN) Mot(s) clés libre(s) : poésie
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Sylvie Perceau (Université de Picardie-Jules Verne, TRAME) « Muses, inspiration, création dans la poésie homérique ?
/ Canal-u.fr
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On a
l’habitude d’assimiler l’inspiration des poètes épiques archaïques à la figure
de la Muse ou des Muses. Or à l’épreuve du « texte » homérique, cette
identification n’est pas satisfaisante : les Muses, filles de Mémoire, ne
sont en réalité que les garantes de l’authenticité des informations délivrées
par le chant et de leur conformité à la tradition épique. Mais saisir le
processus créateur à partir de données biographiques dans la poésie homérique
quand on s’interroge encore pour savoir si « Homère » a existé n’est
guère plus évident, d’autant que les « Vies » d’Homère, toutes
postérieures au IVè siècle, sont en réalité des procédures étiologiques visant
à constituer l’aède épique en « auteur » de l’épopée (ce que
l’absence de signature –sphragis-
rend impossible autrement) et à justifier sa place dans les fêtes
panhelléniques, en particulier à Athènes.
Il
existe néanmoins des témoignages internes à l’œuvre homérique qui montrent en
acte des aèdes-poètes (auxquels appartient le poète « homérique ») et
peuvent permettre de se représenter la façon dont ils composent, en quoi
consiste pour eux ce que nous appelons « inspiration », qui relève
d’un processus de création en interaction avec l’auditoire sans lequel le
chant, oral, n’existerait pas. Mot(s) clés libre(s) : poésie
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Serge Martin (Univerisité Sorbonne Nouvelle Paris 3, DILTEC) : « “Gestes du « vivre poème” dans l’œuvre de trois poètes de langue française nés dans les années 1930 : Henri Meschonnic, Bernard Vargaftig et James Sacré »
/ Canal-u.fr
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En
lisant les œuvres de Henri Meschonnic (1932-2009), James Sacré (né en 1939) et
Bernard Vargaftig (1934-2012), on peut être surpris par la place des
biographèmes dans la construction poétique au cœur même d’une période
formaliste qui bannissait une telle perspective. Plus généralement, on peut
même observer comment dans ces trois œuvres et chaque fois de manière fort
singulière s’opère un retournement du formalisme désubjectivant en un
« vivre poème » (Meschonnic, 2006). Ce qui ne va pas sans une
reconsidération du « sujet du poème ». Aussi, j’aimerais observer, en
trois temps à partir de chacune de ces œuvres, comment la création poétique
trouve son « inspiration » en passant par une écriture du plus intime
s’anonymisant dans un « je-tu » épique (Meschonnic), par une
réinvention du trauma enfantin s’inscrivant dans une geste érotique (Vargaftig)
et par une correspondance des lieux de vie et de rencontre en instantanés d’enfance
(Sacré). Quelques formules constitueront les sésames de ces œuvres :
« L’enfant de dix ans que j’étais est toujours en moi » (Meschonnic,
2008) où l’enfance juive mais également les enfants rencontrés en Algérie lors
du service militaire continuent de vivre au plus près de l’écriture comme
« resouvenir en avant » qui télescope le passé profond et le présent
intense ; « Cette pierre verte ramassée un jour pas loin de Tioute au
Maroc » (Sacré, 2013) où les correspondances des paysages et des
expériences paysannes s’échangent dans des relations au vif d’une écriture de
la notation-poème ; « Où que j’aille, Limoges continue à me tenir la
main » (Vargaftig, 2000) où le rythme de la comptine dans la prosodie du
poème en vers ou en proses réitère inlassablement la peur et l’espoir d’un
enfant juif qui ne sait ce qui lui arrive pendant les années de traque.
Il
s’agirait en fin de compte de (re)penser quel sujet s’invente au cœur de la
création poétique contemporaine et donc de la lecture à partir de ces trois
expériences : contrairement à ce que d’aucuns situent dans un lyrisme du
moi s’opposant à un objectivisme de la forme ou de la langue, s’y inventent des
expériences du partage où le plus personnel se transforme en intime extérieur,
c’est-à-dire en réénonciations ouvertes aux passages de transsubjectivation.
Telle formule de Meschonnic résumerait cette hypothèse qu’il nous faudra suivre
au plus près des écritures de ces trois poètes : « Pour moi, un poème
est ce qui transforme la vie par le langage et le langage par la vie. C’est mon
lieu, et je le partage » (Meschonnic, 2006).
Bibliographie
indicative
Henri
Meschonnic, Vivre poème, Editions
Dumerchez, 2006.
Henri
Meschonnic, Parole rencontre,
L’Atelier du grand tétras, 2008.
James
Sacré, Viens, dit quelqu’un, André
Dimanche éditeur, 1996.
James
Sacré, Parler avec le poème, La
Baconnière, 2013.
Bernard
Vargaftig, Un même silence, Andrté
Dimanche éditeur, 2000. Mot(s) clés libre(s) : poésie
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Scorsese par Scorsese : une leçon de cinéma
/ Canal-u.fr
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Leçon de cinéma de Martin Scorsese à la Cinémathèque française à l'occasion de l'exposition qui lui est consacrée. Rencontre animée par Serge Toubiana et Costa-Gavras. Mot(s) clés libre(s) : conférence, cinéma
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Samia Khichane (doctorante de Paris 3) : "Modalités canoniques de l'injure en Kabylie : transgressions langagières et frontières symboliques".
/ Canal-u.fr
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Samia Khichane (doctorante de Paris 3) : "Modalités canoniques de l'injure en Kabylie : transgressions langagières et frontières symboliques".
Cette conférence a été donnée dans le cadre de l'opération de recherche ELLAF "discours canoniques dans leurs modalités linguistiques" coordonnée par Sandra Bornand.
"Dans la société traditionnelle kabyle l'injure est proférée selon des modalités strictes et
convenues : on n’injurie pas n’importe comment en n’importe quelle circonstance n’importe
qui selon qu’on est un homme ou une femme. Pour la femme, l'injure n'est que l’expression de
sa condition, puisqu’elle matérialise la bande des échanges qu’elle entretient au quotidien au
sein de la société, et qui se limite, tel que nous le verrons, aux rapports qui ont trait au domaine
clos du foyer. Par ailleurs, les injures apparaissent pour les locuteurs natifs dans certaines de
leurs formes (syntaxique, lexical, gestuel, etc.) et leurs modalités d'énonciation comme des
canons d'injures relevant des particularités des faits de parole féminine et d'autres comme
relevant des faits de parole masculine.
A travers mon exposé, je m'attacherai à présenter les
différentes propriétés canoniques de l'injure telle qu'elle est utilisée en Kabylie et à voir dans quelle mesure ces modalités se répartissent et affirment du même coup un fossé entrehommes
et femmes de sorte que toute tentation de passage devient transgression de la norme".
Samia Khichane (doctorante de Paris 3) Mot(s) clés libre(s) : UPS2259, ELLAF, transgressions langagières et frontières symboliques, Modalités canoniques de l'injure en Kabylie, Samia Khichane
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Prispinhu, traduction du "Petit Prince" en Créole Cap Verdien
/ Canal-u.fr
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Ce vendredi 18 octobre 2013 à la Librairie Portugaise et Brésilienne de Paris a eu lieu la présentation officielle de "Prispinhu" (éditeur Tintenfass), traduction du livre "Le petit prince" d’Antoine de Saint-Exupéry en créole capverdien.
Cette présentation s'est déroulée en présence de Nicolas Quint, chercheur au CNRS en linguistique au laboratoire du LLACAN ( Langage, Langues et Cultures d'Afriques noire), et co-traducteur de cette édition Cap Verdienne avec Aires Semedo, et aussi en présence de l'ambassadeur de France au Cap Vert, Philippe Barbry.
Un projet mené à bien grâce aux soutiens de : Dinis Technologies,
Heliodon Energia, l’Institut français du Cap-Vert, Labex EFL (Empirical
Foundations of Linguistics) 70ème anniversaire de la
publication de l’œuvre originale cette année, "Le Petit Prince" connaît avec "Prispinhu" sa 258ème traduction. Mot(s) clés libre(s) : LLACAN, Prispinhu, Petit Prince, Nicolas Quint, UPS2259, Cap Vert
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Pour un comparatisme différentiel
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Professeur Ute Heidman : Pour un comparatisme différenciel. Mot(s) clés libre(s) : Littérature comparée
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Paulette Roulon Doko (Llacan) : "Récit et canon, réflexion à partir d'exemples gbaya"
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A partir d'une
première analyse de récits de témoignage sur le passage des mercenaires dits
'rebelles' en français local en 2006 au village de Ndongue (7 récits), je
m'interrogerai sur ce qui peut être 'canonique' dans ces récits appelés ɲɛ́rɛ̀ "conversation" en gbaya en prenant en
compte les propositions de définition de William Labo dans Oral
narratives of personal experience (document pdf sur Internet)Cette conférence a été donnée dans le cadre de
l'opération de recherche "discours canoniques dans leurs modalités
linguistiques" coordonnée par Sandra Bornand. Mot(s) clés libre(s) : afrique, Afrique centrale
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