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Alan Norrie : "Justice transitionnelle et le problème de la culpabilité dans le droit"
/ Quentin ROQUES
/ Canal-u.fr
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Dans le cadre du cycle de conférence de la fondation Institut
d'Etudes Avancées de Nantes, Alan Norrie, (Droit, Université de Warwick, Royaume-Uni) a donné une conférence intitulée : "Transitional Justice and the Problem of Guilt" Mot(s) clés libre(s) : droit, conférence, IEA NANTES, effet horizontal, Alan Norrie
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Abaher El-Sakka : "Les dynamiques socio-politiques dans la société palestinienne"
/ Quentin ROQUES
/ Canal-u.fr
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Dans le cadre du cycle de conférence de la fondation Institut
d'Etudes Avancées de Nantes, Abaher El-Sakka, (Sociologie, Université de Birzeit, Palestine) a donné une conférence intitulée : "Les dynamiques socio-politiques dans la société palestinienne" Mot(s) clés libre(s) : droit, conférence, IEA NANTES, El-Sakka, Palestine
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Le manioc en pays gbaya
/ Paulette Roulon-Doko
/ Canal-u.fr
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Ce
film consacré au manioc témoigne de la sagesse traditionnelle d’une
culture, les Gbaya de République Centrafricaine, qui utilise au mieux
les moyens de son milieu naturel, sans souci de productivité ni de
rentabilité, et dispose ainsi d’une variété d’aliments lui assurant une
nourriture abondante.
Les habitants de l’Afrique Centrale ont su s’approprier ce manioc si
souvent décrié et lui ont donné une place centrale dans leur
alimentation. Ils ont ce faisant innové en le traitant par rouissage et
en en consommant les feuilles, deux pratiques inconnues en Amérique,
son pays d’origine.
Le manioc combine ainsi plusieurs atouts : une culture simple, une
disponibilité sur toute l’année, une préparation rapide qui laisse du
temps aux femmes et une conservation facile. C’est un élément
glucidique très nourrissant constituant une excellente base de repas
s’il est accompagné d’un véritable plat d’accompagnement ce qui est le
cas en pays gbaya. A l’heure où l’on dénonce la faim dans le monde
qu’on se propose de résoudre par une assistance alimentaire, l’auteur
veut montrer qu’en Afrique Centrale, des cultures traditionnelles
entretiennent un rapport harmonieux avec leur environnement. De cette
manière, elles respectent la biodiversité qu’elles exploitent – pour
leur nourriture quotidienne – tout en la préservant.
Les images de ce film ont été tournées par Paulette Roulon-Doko entre
1980 et 1996 et constituent donc un document d’archives dont la
conservation n’a pas toujours été parfaite mais dont l’intérêt
ethnographique justifie leur utilisation. Mot(s) clés libre(s) : agriculture, République Centrafricaine
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La parole du soufflet de forge en pays Gbaya
/ Paulette Roulon-Doko
/ Canal-u.fr
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Au cœur de l’Afrique centrale, en
République Centrafricaine, vivent les Gbaya 'bodoe, qui sont des villageois
vivant, à 900 mètres d’altitude, dans une savane arborée où ils s’adonnent à la
chasse, à la cueillette et aussi aux cultures vivrières. Culture de tradition
orale, ils accordent une très grande importance à la parole dont le maniement
constitue un savoir très valorisé.
Dans cette culture, un certain nombre
de bruits, quelle qu’en soit l’origine, sont interprétés en terme de paroles.
Souvent, lorsqu’un bruit est traduit en parole, il y a dans l’onomatopée même
qui permet d’imiter ce bruit, un rythme qui fait croire à un énoncé. Il ne
s’agit pas là d’une interprétation individuelle. Il y a consensus sur
l’interprétation donnée. Ainsi les feux allumés pour les grandes chasse font
entendre gɛ̀lɛ̀m báà qui signifie
« promptement attrape [les herbes] » et est compris comme un
encouragement que s’envoient entre elles les flammes qui brûlent les herbes
sèches. Quant au bruit de la toux il est
toujours rendu par ʔám tɛ́ ʔɔ́ hɛ̰̀
qui signifie « je vais dormir ici ». Il
en va de même pour la simple reproduction des bruits sous forme d’onomatopées
dont la forme, parfaitement figée,
renvoie toujours à la même référence. Ainsi la musique du balafon ou la
sanza est exprimée par une suite de ʔílɛ́ŋ
ʔílɛ́ŋ et celle du tambour par gìɗɛ̰̀ gìɗɛ̰̀.
De même, le bruit des soufflets de forge qu’on peut entendre dans l’extrait
suivant est rendu par une suite rythmée de tìkpìrí
ou de tùkpùrú.
Dans ce conte pour décrire l’activité
de la forge, c’est la mention du bruit fort et régulier du soufflet tùkpùrú tùkpùrú qui est systématiquement utilisée. Mot(s) clés libre(s) : conte, forges, République Centrafricaine
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Un problème de sécurité publique ? La gestion du loup de l’Antiquité au XXIe siècle
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
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Jean Marc
Moriceau est professeur d’histoire moderne à l’université de Caen et président
de l’Association d’histoire des sociétés rurales. Directeur-fondateur depuis
1994 de la revue Histoire et Sociétés Rurales, il dirige
la collection "Bibliothèque d'Histoire Rurale" à la Maison de la
recherche en sciences humaines de l’université de Caen. Il anime avec le géographe Philippe Madeline le
séminaire du Pôle rural de la MRSH. En 2010 il devient membre senior de l'Institut Universitaire
de France où il dirige un projet de recherche sur le Loup : « Un
problème d’histoire de l’environnement : la conflictualité entre l¹homme
et le loup de la fin du Moyen Âge aux années 1930 ». Jean-Marc Moriceau est membre d'honneur de la Societa di Storia della Fauna «Giuseppe
Altobello» (société pour l'encouragement des études dans le domaine de
l'histoire de l'environnement, en particulier de la relation entre l'homme et
le monde des animaux). En 2015, il reçoit le Prix Émile Guillaumin pour son ouvrage Secrets de Campagnes. Figures et familles paysannes au XXe siècle, Paris, Perrin, 2014. En 2011, il avait déjà reçu le Prix François Sommer de la Maison de la Chasse
et de la Nature pour L'Homme contre le loup. Une guerre de 2000 ans.
Longtemps la
lutte contre le loup a été vécue comme un baromètre du progrès de la
civilisation. Le loup a été le seul animal sauvage à susciter chez l’homme
autant d’énergie pour le réguler. Depuis les lois de Solon au vie siècle avant J-C, les
sociétés ont forgé une réglementation spécifique pour le contenir, le pourchasser,
puis l’exterminer. Pour s’en protéger les pouvoirs
publics ont mis en place un arsenal répressif sans équivalent. Ils lui ont
même dédié une institution, qui prétend remonter à Charlemagne, et qui
subsiste toujours : la louveterie. Alors que la chasse était l’attribut
des privilégiés, le danger causé par le canidé a occasionné des exceptions à
l’interdiction du port d’armes. Il a suscité des réquisitions à des battues
collectives encouragées même par les autorités à l’échelon national depuis
1583. Et surtout il a suscité une politique de primes de destruction dont on
peut mesurer les modulations et la généralisation selon de multiples
facteurs : le degré de vulnérabilité ressenti à l’égard du loup ;
l’état de la sécurité publique ; les capacités financières des autorités
compétentes ; l’importance de la centralisation administrative ; les
choix des dirigeants. Autour du loup se sont cristallisées des rancœurs sociales
et des conflits de compétence, résultant des antagonismes dans les styles de
vie, les modes d’occupation de l’espace et les singularités de gestion
administrative. Passé la loi de 1882, la IIIe République a mis en
place une politique d’éradication qui, de point de vue des sociétés humaines, a
réussi dans l’Entre-deux-guerres. Après un combat mené depuis plus de deux mille ans, l’homme a eu raison
du canidé sauvage jusqu’à une inversion des options idéologiques qui ont été
les siennes et du statut de l’animal dans la seconde moitié du XXe
siècle. Mot(s) clés libre(s) : environnement, conflit, animal
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L’éradication du loup en Franche-Comté et en Lorraine (XVIIIe –XXe siècles)
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
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Cette
communication a été donnée dans le cadre du séminaire du pôle rural de
la MRSH, consacré en 2015-2016 aux pouvoirs publics et sociétés rurales.
Cyril Guesnon est membre du pôle rural de la MRSH. Après avoir géré le site internet Homme et loup. 2000 ans d’histoire, il boucle une seconde année de master consacrée au grand prédateur.
Dans une dynamique d’ampleur nationale, Canis lupus disparaît des écosystèmes français au début du XXe
siècle. Depuis des millénaires en concurrence avec les sociétés
humaines en prétendant aux mêmes proies qu’elles, les loups sont chassés
sans relâche. Leur destruction massive est encouragée par l’État au
moyen d’une politique de gratifications accordées pour chaque animal
détruit, documents dont les Archives départementales de Franche-Comté et
de Lorraine regorgent. L’étude de près de 4000 primes octroyées entre
1775 et 1907 dans ces deux régions permet d’observer les différents
aspects d’un phénomène sans équivalent : comment l’homme s’est rendu
maître de son espace aux dépens des animaux. Mot(s) clés libre(s) : animaux, conflits
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Les derniers loups exterminés en France : 1880-1930
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
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Cette communication a été donnée dans le cadre du séminaire du pôle rural de la MRSH, consacré en 2015-2016 aux pouvoirs publics et sociétés rurales.
Johann Vornières gère le site internet Homme et loup. 2000 ans d’histoire. Il prépare actuellement un Master 1 intitulé Histoire sociale des familles de victimes du loup prédateur en France, du XVIIe au XVIIIe siècle.
C’est en 1882
que le loup est véritablement mis au ban de la République par une loi qui
accroît considérablement les primes de destruction tout en se donnant les
moyens de cette politique publique sécuritaire en instaurant un budget
spécifique, à l’échelon national, au sein du Ministère de l’Agriculture. L’élan
suscité par cette détermination, qui raccourcit en même temps les délais de
règlement des gratifications, stimule les chasseurs et condamne le loup qui
devient une espèce en voie de disparition passé 1900. L’intervention proposée entend
éclairer les racines, les modalités et les conséquences de ce choix. Mot(s) clés libre(s) : animaux, conflits
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Résultats au Burkina Faso
/ Laurence FLEURY
/ Canal-u.fr
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Intervention de Dr. Sébastien Mazdou, CHU Angers, France Mot(s) clés libre(s) : excision, protocole de soins, droits des femmes, sexualités, Santé, médicalisation, médecine
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Réseaux professionnels et institutionnels autour des MSF
/ Laurence FLEURY
/ Canal-u.fr
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Résultats d’enquêtes sur les connaissances en soins de santé au sujet des FGM/C dans les pays occidentaux : Dr. Siri Vangen, Hopital universitaire d’Oslo, Norvège
Le rôle des sociétés scientifiques : Dr. Serigne M. Gueye, Université Cheick Anta Diop, Dakar, Sénégal Mot(s) clés libre(s) : excision, protocole de soins, droits des femmes, sexualités, Santé, médicalisation, médecine
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Reproductibilité des mesures : Limites de la classification OMS et des états de santé autodéclarés
/ Laurence FLEURY
/ Canal-u.fr
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Intervention d'Armelle Andro, Université Paris-1, France Mot(s) clés libre(s) : excision, droits des femmes, sexualités, Santé, médicalisation, médecine, protocoles de soin, France, Europe
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