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Groupes mafieux et globalisation du crime
/ UTLS - la suite
/ 19-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
SOMMIER Isabelle
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Organisation tournée vers la maximisation de ses avantages, tout groupe criminel profite des ressources offertes par les différents processus de globalisation : multiplication des échanges, accélération des flux de circulation des biens et des personnes, révolution en matière de transports et de communication, etc. Sa faculté d'adaptation lui donne une supériorité certaine face à une lutte anti-criminalité engoncée dans des frontières nationales et la lourdeur des procédures. Elle facilite ses activités, en particulier les trafics, et sa capacité à tisser des liens transnationaux. Le processus même de globalisation du crime s'est accéléré au cours des années 1970 avec les profits retirés du trafic de drogue et l'évolution des groupes strictement mafieux. Ces derniers ont en effet tendu à délaisser leurs fonctions de médiation sociale au profit des logiques de marché, c'est-à-dire d'accumulation du capital, dans un mouvement de gangsterisation qui se traduit par des guerres internes au milieu et l'affirmation sans retenue de leurs logiques prédatrices. Cette évolution marque également une interpénétration croissante entre l'économie légale et l'économie illégale, par le biais du blanchiment notamment, et une accentuation des phénomènes de corruption du personnel politico-administratif. Depuis la fin du monde bipolaire, une seconde étape de développement de la criminalité organisée s'est ouverte avec une gangrène plus nette des sphères économico-financière et politique. Bien des spécialistes ont fait de l'entreprise mafieuse l'archétype de l'entreprise capitaliste. La globalisation économique actuelle, sur fond de déréglementation et de fragilisation de l'instance étatique, offre très certainement des opportunités inédites de croissance aux activités criminelles, comme le cas russe permet de l'observer. Mot(s) clés libre(s) : crime, mafia, mondialisation
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1 - Les usages républicains du machiavélisme au XXe siècle
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 09-06-2015
/ Canal-u.fr
SIMON-NAHUM Perrine, MESURE Sylvie, REVEL Judith, GUILHOT Nicolas, SCHOLZ Danilo
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Actualités du machiavélisme
Journée d’études organisée par le CESPRA et la Société des Amis de Raymond Aron
S’interroger sur l’actualité du machiavélisme, c’est affronter les questions que l’auteur du Prince et des Discorsi continue de soulever mais aussi traiter des problèmes et des dangers que les « machiavélismes » contemporains ne cessent de faire surgir au
XXIe siècle. La mauvaise réputation de ce « Machiavel-meurtrier » (Shakespeare) est entérinée sur le plan des relations internationales et d’entrée de jeu liée au destin du machiavélisme. Comment comprendre aujourd'hui, et à la lumière de l'histoire, le machiavélisme et la politique entendue comme une technique, sinon immorale, du moins amorale ?
1ère table ronde : Les usages républicains du machiavélisme au XXe siècle
Présidente de séance: Sylvie Mesure (CNRS-GEMASS)
Judith Revel (Paris Ouest Nanterre La Défense), « Maurice Merleau-Ponty lecteur de Machiavel »
Nicolas Guilhot (CNRS-New York University), « Réalisme, républicanisme et décision souveraine : le Machiavel de Felix Gilbert » Danilo Scholz (EHESS-CESPRA), « L’animalité du politique : le prince centaure chez Derrida » Mot(s) clés libre(s) : Machiavel, Débat scientifique et politique
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L'humanitaire et les ONG
/ Mission 2000 en France
/ 05-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
SIMMONOT Claude
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Quand il est question d'humanitaire de quoi est-il en fait question ? L'histoire de la construction actuelle du mouvement humanitaire s'appuie sur quelques dates-clés que nous évoquerons mais c'est peut être dans un contexte plus contemporain, celui de notre dernière moitié de vingtième siècle qu'il faut identifier ce qui sous-tend le travail des organismes de solidarité internationale. Aujourd'hui, et après un travail de près de vingt ans, nous sommes confrontés à un certain nombre de défis, mais également confrontés à d'importants paradoxes. Les défis actuels touchent entre autres à l'exigence de professionnalisation, aux risques de normalisation de nos actions, à la dégradation des conditions de sécurité, à l'inaccessibilité de vastes zones géographiques dans le monde. Les paradoxes sont de gérer un travail complexe trop souvent présenté de façon simpliste. C'est également l'utilisation abusive du terme humanitaire au point que son sens devient flou. C'est, dans la confrontation à la double étrangeté liée à l'expatriation et la rencontre avec les personnes handicapées, la capacité de reconnaître en soi pour mieux les gérer ces perceptions complexes de la nature humaine. Mot(s) clés libre(s) : aide, crise, éthique, guerre, humanitaire, militance, politique
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Ukraine, un an après. De la révolution à la guerre
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 22-01-2015
/ Canal-u.fr
SHUKAN Loulia, MINAKOV Mikhail, VITKINE Benoit, WERTH Nicolas
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Table-ronde organisée par Ioulia Shukan, Maître de conférence à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense, et modérée par Nicolas Werth, Directeur de recherche au CNRS.
L'Ukraine s'est trouvée prise en 2014 dans un tourbillon d’événements politiques majeurs : la révolution du Maïdan, l’annexion de la Crimée, la guerre du Donbass. Ces événements se sont suivis à une extrême rapidité et ils ont changé en profondeur le pays.
Cette première édition des Rendez-vous internationaux de l’EHESS sera consacrée à établir un bilan d'ensemble de l’année écoulée. Les chercheurs et spécialistes invités reviendront sur ces différentes séquences pour analyser et discuter leur impact sur le paysage politique, la société civile et les vies quotidiennes des Ukrainiens.
Intervenants :
- Mykhailo Minakov, philosophe, Professeur à l’Université Kyiv-Mohila Academy (intervention en anglais)
- Ioulia Shukan, politiste, Maître de conférences à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense
- Benoit Vitkine, journaliste au Monde Mot(s) clés libre(s) : guerre, révolution, pays d'europe
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Recherche et ouverture au monde scientifique
/ UTLS - la suite
/ 11-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
SHAOQI Wang
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Depuis 1978, la Chine mène une politique de réforme et d'ouverture vers l'extérieur qui lui a permis de se développer très rapidement aussi bien sur son économie que sur sa recherche en science et technologie. Elle a déjà son propre système d'innovation et ses programmes nationaux en vue de développer la recherche fondamentale et appliquée. Depuis son ouverture, la Chine a envoyé beaucoup d'étudiants à l'étranger et établit des relations de coopération avec plus de 100 pays. La France étant le premier pays occidental à reconnaître la Chine a une très bonne coopération dans le domaine de la science et la technologie avec La Chine et elle sera renforcée dans le futur. Mot(s) clés libre(s) : Chine, coopération internationale, recherche scientifique
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Sécurité et défense sociale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 12-11-2001
/ Canal-U - OAI Archive
SENELLART Michel, Fontana Alessandro
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Les discours du politique : Ecole thématique Violence, consensus, sécuritéCommunication sur le thème Généalogie du discours politique de l'Ecole thématique Violence, consensus, sécurité, le 12 novembre 2001Michel Sénellart, après avoir excusé Laurent Gerbier, introduit Alessandro Fontana. Celui-ci s'attache à décliner les significations de la notion de salus, ou sôteria, et du concept de sécurité : sécurité des états, de la société ou des individus. Il analyse notamment le concept de sécurité chez Machiavel et la façon dont celui-ci se trouve lié chez lui à la notion de puissance : les états, s'ils ne veulent pas périr, sont obligés de s'agrandir. Il élargit sa réflexion à d'autres philosophes (Hegel, Heidegger, Platon...) et à d'autres époques. Il montre notamment que l'articulation machiavélienne sécurité-puissance, si elle est inscrite dans l'histoire même de Rome, ne se retrouve pas dans le discours romain, où la sécurité est associée à la notion de liberté et à la sauvegarde du régime républicain. La conférence est suivie d'une discussion avec le public.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Captation vidéo : Sebastien Boudin, Julien Lopez, Mathias Chassagneux, Son: Samuel Bazin, Montage-Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Machiavel, philosophie politique, sécurité
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Raison d'Etat et science de la police : deux technologies de l'ordre
/ ENS-LSH/SCAM
/ 13-11-2001
/ Canal-U - OAI Archive
SENELLART Michel
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Les discours du politique : Ecole thématique Violence, consensus, sécuritéMichel Senellart se livre ici à une analyse de la Raison d'Etat et de la police comme deux modes très différents d'exercice du pouvoir. Il propose une définition, une histoire et une liste des attributions de la police ainsi qu'une définition de la Raison d'Etat, d'après Giovanni Botero. Il précise que c'est avec Botero, en 1589, que cette expression accède à la dignité d'un concept théorique. La Raison d'Etat consiste en une "connaissance des moyens de maintenir et affermir la domination de l'Etat". Michel Senellart rappelle que la conservation de l'Etat était déjà le problème de Machiavel et s'interroge sur le but ultime de l'Etat - le bonheur commun - ainsi que sur celui de la police et de la politique. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Captation vidéo: Sebastien Boudin, Julien Lopez, Mathias Chassagneux, Son: Samuel Bazin, Montage-Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : philosophie, police, pouvoir, raison d'état
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Le genre des miroirs des princes dans l'histoire des idées politiques
/ ENS-LSH/SCAM, ENS- LSH/UOH
/ 13-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
SENELLART Michel
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Le genre des miroirs des princes occupe une place quelque peu marginale dans l'histoire des idées politiques. Il traite, en effet d'un thème "les vertus du bon prince" qui relève davantage de l'exhortation morale ou de la prédication religieuse que de la théorie politique. Si son origine remonte à l'antiquité, il apparait essentiellement comme un genre médiéval renouvelé certes par l'éthique humaniste du Quattrocento mais remise en cause dans sa substance même, par les conditions nouvelles de la vie politique.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Cadre: Sébastien Boudin, Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Réalisation multimédia : Patrick Sarselli, Pascal Duchanaud, Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : devoirs, Le prince, Machiavel, miroirs des princes, morale politique, princes
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L'idée d'Etat de droit - Cours n°14
/ ENS-LSH / Canal Philo / Service Commun Audiovisuel et Multimédia
/ 14-05-2007
/ Canal-U - OAI Archive
SENELLART Michel
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Introduction à la philosophie politique, l'idée d'état de droit.Kelsen (suite). Le statut épistémologique de la norme fondamentale. Validité de tout ordre juridique positif. (III) La théorie de l’Etat. Contre le dualisme de l’Etat et du droit. A) Critique du concept de souveraineté ; ses fondements théologiques. B) L’identité de l’Etat et du droit. Définition de l’Etat comme ordre normatif. Signification des concepts d’autorité, de volonté et de puissance à la lumière de cette définition. L’Etat, personnification de l’ordre juridique. Tout Etat est un Etat de droit. Schmitt contre Kelsen.Equipe technique :Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Exploitation: Julien Lopez, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Montage: Mathias Chassagneux, Multimédia: Patrick Sarselli, Design graphique: Antonello Marvulli Mot(s) clés libre(s) : droit et état, état de droit, primauté du droit
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L'idée d'Etat de droit - Cours n°13
/ ENS-LSH / Canal Philo / Service Commun Audiovisuel et Multimédia
/ 07-05-2007
/ Canal-U - OAI Archive
SENELLART Michel
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Introduction à la philosophie politique, l'idée d'état de droit.Le positivisme juridique de Hans Kelsen (1881-1973). (I) L’objet de la science du droit : A) Séparation de la science juridique avec la politique. Caractère anti-idéologique de la théorie pure du droit. B) Séparation de la science juridique avec les sciences de la nature. Différence entre le principe de causalité et le principe d’imputation. Le droit comme ordre normatif. (II) La hiérarchie des normes et la norme fondamentale (Grundnorm). La recherche du fondement de la validité des normes conduit à l’hypothèse d’une norme fondamentale.Equipe technique :Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Exploitation: Julien Lopez, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Montage: Mathias Chassagneux, Multimédia: Patrick Sarselli, Design graphique: Antonello Marvulli Mot(s) clés libre(s) : droit et état, état de droit, primauté du droit
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