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Rituel funéraire d’une femme Brâhmane sur les rives de la Narmada, Omkareshwar, Madhya Pradesh, Inde, Janvier 2005
/ 23-11-2009
/ Canal-u.fr
CREMIN Emilie
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Le rituel funéraire hindou présenté dans cette séquence est réalisé sur les berges de la Narmada (ghâts) dans le site sacré d’Omkareshwar, 200 mètres en aval d’un grand barrage en cours de construction.
La femme défunte est issue de la caste des brâhmanes de la localité. Son fils aîné organise le rituel funéraire et la crémation avec l’assistance d’autres brâhmanes, entouré des proches venus du village de la défunte et de passants se promenant sur les rives du fleuve. Les femmes de l’entourage de la défunte ne sont pas présentes. Le fils ainé a d’abord commencé par raser ses cheveux en laissant une mèche et s’est vêtu d’un dothi blanc puis il purifie son corps en prenant un bain dans les flots du fleuve sacré.
Les brâhmanes et les membres de la famille organisent le bûcher. Ils agencent d’abord la structure de base composée de bûches de bois précieux et ajoutent du petit bois sec. Ils purifient le corps de la défunte dans l’eau du fleuve, transportent le corps entouré d’un sari rose sur un brancard de bambou et déposent son corps sur le bûcher en posant des galettes de bouse de vache (bousas) sous sa tête. Ils enduisent son corps de beurre clarifié (ghee) et déposent des copeaux de bois de santal sur son visage. Puis ils empilent des galettes de bouses de vache sur le corps de la défunte, ajoutent des broussailles et mettent le feu.
Les officiants réalisent des circumambulations autour du bûcher en récitant des mantras (vers sacrés). Enfin ils s’éloignent progressivement.
Le bûcher se consume et quelques heures plus tard, les employés des ghâts éteignent le feu à l’aide des branches de bambou utilisées pour le brancard et confient les derniers fragments d’os aux eaux célestes du fleuve Narmada.
Cette séquence a été réalisée avec l’accord de la famille pratiquant le rituel, dans le cadre d’une enquête de terrain sur la coexistence de l’espace sacré de la ville sainte d’Omkareshwar avec un grand barrage. Mot(s) clés libre(s) : feu, fleuve Narmada, Omkareshwar, Brâhmane, crémation, mort, eau, rite, bûcher, hindou, fleuve, rituel funéraire, film ethnographique, Inde, vidéo, purification, Asie, Madhya Pradesh
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“Les âmes sont venues manger des douceurs", Soukhwan pour Khamman
/ 15-04-2001
/ Canal-u.fr
COLLOMB Natacha
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"Les âmes sont venues manger des douceurs", Soukhwan pour Khamman, Oudomxay (Laos), Avril 2001. L'action se situe dans un village pluri-éthnique à la périphérie de Muang Xay, capitale de la province d'Oudomxay, Nord-Laos. Un couple lao-taï dam organise un rituel de "rappel des âmes" (principes vitaux multiples et volatiles) pour sa fille unique, Khamman, âgée de quatre ans. L'enfant a en effet été renversée par une mobylette conduite par une jeune fille hmong quelques jours plus tôt. Bien qu'elle ne présente aucune blessure apparente, ses parents craignent que son intégrité corporelle n'ait été entammée.Générique :
Nous nous trouvons dans un village de l’agglomération d’Oudomxay, une province du Nord-Laos.
Khamman, quatre ans est la fille d’un Taï Dam (groupe taï-kadaï, bouddhiste, majoritaire au Laos).
Alors qu’elle jouait sur la route, non loin de chez elle, la fillette a été renversée par une mobylette conduite par une jeune fille hmong (groupe mea-yao).
Bien que Khamman n’ait pas paru blessée, ses parents, inquiets, font appel à un spécialiste pour procéder à un soukhwan, rappel des âmes, qui doit restaurer l’intégrité corporelle de l’enfant.
Khamman dite Nang Noy (Mademoiselle Petite)
Mère de Khamman
Père de Khamman
Jeune fille hmong responsable de l’accident
Maître du rituel
Réalisation et montage
Natacha Collomb
SMM CNRS MNHN Mot(s) clés libre(s) : relations interethniques, RDP Lao, filet, capture d’âme, porte-bébé, composantes corporelles de la personne, ligature des poignets, banlieue de Muang Xay, Nord-Laos, prière, autel, guérissage, Asie, vidéo, accident, réparation, rituel, film ethnographique, toilette, petite enfance, Taï Dam
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Le kimchi : le plat incontournable des coréens
/ Mathilde LE PAGE, Marie OLIVET
/ 03-04-2015
/ Canal-u.fr
CHOE Jeong-U, LE PAGE Mathilde
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Cet entretien a été réalisé dans le cadre de la fomation, communication interculturelle de l'Inalco, Institut National des Langues et Civilisations Orientales à Paris, plus particulièrement pour le cours Patrimoine Immateriel et Médiation Culturelle avec notre professeur Mme LEGRAND.La Corée du Sud, en forme longue, République de Corée et en hangeul (coréen), 대한민국 est un pays de l'Asie de l'Est qui couvre la moitié de la péninsule coréenne avec au Nord, la Corée du Nord. La Corée du Sud se trouve entre la Chine et le Japon avec non loin la Russie. Elle regroupe un peu moins de 49 millions d'habitants avec 10,5 millions d'habitants à Séoul, sa capitale.A travers notre entretien nous mettons en avant le kimchi, le plat incontournable de la culture coréenne. Le kimchi fait partie de l'identité culturelle de la Corée du Sud. Le kimchi étant du chou fermenté et épicé dont les coréens raffolent. Ces derniers en mangent à tous les repas depuis toujours. On compte aujourd'hui plus de 160 sortes de kimchi dont le Baechu kimchi, qui est actuellement le plus répandu à travers le monde. Bien que le kimchi ne soit pas encore très connu en dehors de l'Asie, ce plat fait parler de lui en occident, notamment pour ses bienfaits sur notre santé. Nous souhaitons que le plus de gens, coréens comme non coréens apprennent à connaître la recette du kimchi, l'histoire et la tradition qui se cache autour de ce chou fermenté. C'est ainsi que Mr CHOE JEONG-U, coréen et professeur de coréen à INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales) nous parle du kimchi avec passion et nous montre la recette de celui-ci. La culture du "kimjang" (lien vers le site de l'UNESCO), où les familles se réunissent afin de préparer de grandes quantités de kimchi pour l'hiver, a été enregistrée sur la liste du patrimoine culturel de l'UNESCO en décembre 2013. Mot(s) clés libre(s) : cuisine, recettes, Corée du Sud, Kimchi, chou fermenté, cuisine coréenne, santé, art culinaire
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De l’Arbre à l’ouvrage
/ Jacques SAPIEGA, Louis CHIORINO, CERIMES Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur, Université de Provence
/ 01-01-1998
/ Canal-u.fr
CHIORINO Louis
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A 72 ans, Louis Chiorino, dit Louis le Dauphiné chez les compagnons
menuisiers du devoir, se penche sur son passé. De la connaissance des
arbres et des forêts à la construction traditionnelle de l ouvrage,
Louis, accompagné d un jeune apprenti, nous plonge dans l histoire des
outils et des techniques dont il a gardé le savoir et le langage. Nous
découvrons les techniques d avant la mécanisation : l abattage et le
transport du bois, puis le sciage et le séchage des billes jusqu à la
réalisation de l ouvrage, un châssis de fenêtre. Mot(s) clés libre(s) : bois, menuiserie
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Les rites funéraires à Wallis (Polynésie occidentale)
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 08-12-2004
/ Canal-U - OAI Archive
CHAVE-DARTOEN Sophie
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Territoire d’outre-mer fier des ses particularités, Wallis est un territoire de paradoxe où chaque fait social oscille entre tradition et modernité. L’organisation des cérémonies funéraires est très significative de cette continuité des pratiques et représentations de la société ancienne. Avec la christianisation, on aurait pu croire que les rites très anciens allaient disparaitre ou perdre de leur importance mais ils furent en réalité « intégrés » aux coutumes catholiques. La cérémonie du kava, rite de passage à l’état d’ancêtre, a aujourd’hui lieu en présence d’un prêtre. Wallis forme ainsi un exemple rare de coexistence, de superposition entre rites païens et rites chrétiens. La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2004-2005 sur le thème "La mort - Regards croisés". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : culte des morts, funérailles, mœurs et coutumes, rites et cérémonies, wallis et futuna
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Les fermiers du miel. Apicollecte et apiculture à Belitung, Indonésie.
/ 12-12-2011
/ Canal-u.fr
CÉSARD Nicolas
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Les Fermiers du miel. Apicollecte et apiculture à Belitung, Indonésie, décembre 2011Avec : Sahali, Zamin, Samsuri, Sar'iCaméra et réalisation : Nicolas Césard Montage : Alain Epelboin et Nicolas Césard Traduction : Pinas, Yanto, YuliRécolte des rayons de l'abeille géante asiatique (Apis dorsata) sur l'île de Belitung (Indonésie). Préparation des enfumoirs (chapitre 2 et chapitre 4), récolte d'un rayon sur arbre (chapitre 2) et récolte d'un rayon sur tronc à miel (chapitre 4), pressage des rayons pour en extraire le miel (chapitre 2 et chapitre 4), consommation des larves (chapitre 4).Sunggau : support artificiel (ici un tronc) sous lequel l'essaim va s'installer et construire son rayon.Sambit : arbre ou branche sous lequel l'essaim va s'installer et construire son rayon.Rendap : ouverture dans la végétation par laquelle les abeilles vont et viennent, située devant le sunggau.Rabas : végétation clairsemée (rendap rabas : ouverture clairsemée de la végétation).Pulas : arbre et fleurs du Syzygium palembanicum. Les arbres fleurissent massivement tous les trois quatre ans dans la région. Les abeilles en font un miel blanc. Gelam : arbre et fleurs du Melaleuca leucadendron. Les arbres fleurissent chaque année pendant plusieurs semaines. Mot(s) clés libre(s) : forêt, essaim, miel, arbre, tronc à miel, rendap, technique, Belitung, ethnozoologie, ethnoentomologie, entomophagie, apicollecte, apiculture, alimentation, vidéo, insecte, Indonésie, Asie du Sud-est, abeille, film ethnographique, larve, rayon, pressage, Apis dorsata
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L’accouchement de Sephali
/ 17-04-2003
/ Canal-u.fr
BHATTACHARYA Sahana
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Sephali, mother of two girl child, this time vehemently expecting a son to prove herself as a successful wife. Sephali going through her final contractions in silence as her cry should not reach to any man of the household. Finally crashing her all hopes she delivers again a girl.
La langue parlée principalement est le santhali, une langue qui existe depuis 1200 ans et dont l'écriture a été inventée vers 1820.
6 million de personnes parlent cette langue en Inde, Bangladesh, Népal, et Bhutan.
La plupart de la population Santal habite en Jharkhand, Assam, Bihar, Orissa, Tripura et Bengale occidental. La langue secondaire est le bengali, une langue directement dérivée du sanskrit après Prakrut Le lieu de tournage est situé sur la colline de AYODHYA, à la frontière entre Bengale occidental et Jharkhand, Bihar. Mot(s) clés libre(s) : huile, guérissage, cordon ombilical, naissance, travail, cordon, Bengale occidental, contraction, sage femme traditionnelle, toilette, film ethnographique, douleur, accouchement, nouveau-né, vidéo, massage, Inde, sage femme, placenta, shantali
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Styles vingtième siècle : la chair de la mode
/ Mission 2000 en France
/ 10-12-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BENAIM Laurence
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La mode s'accompagne de soubresauts saisonniers qui marquent l'époque de façon éphémère, vivent et meurent comme des cellules, elle est aussi une forme d'ascèse, et cache derrière ses frivoles apparences, des obsessions, liées au corps, à la peau, à la "ligne", à une forme d'élévation et de dignité de soi. L'accélération des rythmes, la multiplication des collections fait aujourd'hui partie intégrante d'un système de valeurs périssables. L'été 2001, le premier du troisième millénaire s'est révélé à Paris, lors des dernières collections sous le signe de la déchirure, de la lacération et du fétichisme. Les grands créateurs du vingtième siècle ont prouvé que la mode était non pas une affaire de saison, mais de regard : de Chanel à Yves Saint Laurent, nous tenterons de montrer combien la mode, tout en s'identifiant à des décennies précises, les dépasse, dans une quête d'absolu et de vérité qui rend à la beauté sa part de tragique. Ces obsessions appartiennent-elles au monde d'hier, où peuvent elles survivre à un art de vivre qui érige l'instant en valeur sacrée, et la déchirure en signe "créatif"? Au coeur de cette question, demeure le "corps", véritable caméléon qui n'a cessé de provoquer des révolutions culturelles et technologiques, au nom de la libération, de la protection, et du confort. Mot(s) clés libre(s) : chirurgie esthétique, culte du corps, haute couture, mode
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‘Aīd al-Siyaha — Siwa Oasis, Egypt (Vincent Battesti, October 2015)
/ Vincent Battesti
/ 27-10-2015
/ Canal-u.fr
Battesti Vincent
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Chaque année à la première pleine lune d’octobre se tient ce que l’on appelle ‘aīd al-siyaḥa dans l’oasis de Siwa, dans le désert Libyque égyptien. L’origine de ces trois ou quatre jours de festivités propres à cette oasis berbérophone est obscure. Et le nom actuel (‘aīd al-siyaḥa) n’y aide pas (en arabe et peut littéralement être compris comme « fête du tourisme »). Le récit local le plus courant dit que cela commémore une réconciliation entre les deux factions (« Orientaux » et « Occidentaux ») de l’oasis.
Ce que l’on peut en dire aujourd’hui, c’est qu’elle est au moins l’occasion de réunir les habitants de Siwa et les différentes confréries soufies: pendant trois jours sont partagés des repas communs (et préparés en commun) et des cérémonies nocturnes qui sont des ḥaḍra (حضرة), constitué de dhikr (ذِكْر). Ce sont ces cérémonies qui sont ici dans le film, images et sons enregistrés les 25, 26 et 27 octobre 2015. Cette fête, habituellement annuelle, n’avait pas été organisée depuis cinq années, parce que les confréries soufi sont vieillissantes et par précaution sécuritaires suite à la révolution de janvier 2011.
Cette vidéo a été montée dans la perspective d’un contre-don: à la demande d’habitants de Siwa, ce film a été monté et leur a été distribué.
Every year at the first full moon of October stands what is called ‘aīd al-siyaḥa in Siwa oasis, deep in the Egyptian Western desert. The origin of these three or four-day festival — specific to this Berber oasis — is obscure. And the current name (‘aīd al-siyaḥa) is not helpful (in Arabic; and it can literally be understood as "Tourism Day"… which is not). The most common local story says it commemorates a reconciliation between the two factions ("Easterners" and "Westerners") of the oasis.
What we can say today is that it is, at least, an opportunity to bring together the people of Siwa and also the various Sufi brotherhoods: during three days are shared meals (and prepared jointly) and nightly ceremonies which are ḥaḍra (حضرة) consisting of dhikr (ذكر). These ceremonies are the topic of this film, images and sounds were recorded on 25, 26 and 27 October 2015. This annual festival had not been held for five years, because the Sufi brotherhoods are aging and because of safe precaution following the January 2011 revolution.
This video has been edited in the perspective of a back gift: this film was edited and distributed to the inhabitants of Siwa at their request. Mot(s) clés libre(s) : musique, Sufism, Siwa, Égypte, Popular, Egypt, music, Soufisme, populaire, cérémonie, religion, Islam, OASIS, Ceremony
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Wedding Party in Darb al-Ahmar , A popular Neighborhood — Cairo, Egypt (Vincent Battesti, March 31st, 2011)
/ Vincent Battesti
/ 31-03-2011
/ Canal-u.fr
Battesti Vincent
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Deux mois après le début de la révolution égyptienne de 2011, la vie se poursuit, les mariages reprennent au Caire. Cette vidéo a été montée dans la perspective d’un contre-don: la vidéo retournait à la famille de la mariée: son père, qui travaille dans une forge, m’avait invité au mariage.
Le mariage se passe dans une salle communale et non en plein air en privatisant une rue ou des ruelles comme cela se passe habituellement dans les quartiers populaires du Caire comme celui-ci (à Darb al-Ahmar). Il faut peut-être y voir l’influence d’une insécurité post-révolutionnaire et aussi l’évolution du mariage populaire qui imiterait les mariages bourgeois des classes supérieures.
Two months after the start of the 2011 Egyptian revolution, life goes on, weddings resume in Cairo. This video has been edited in the perspective of a back gift: the video returned to the family of the bride: her father, who works in a forge, had invited me to the wedding.
The marriage happens in a community hall and not in the open air by privatizing streets or alleys as it usually happens in the popular neighborhoods of Cairo, as here in Darb al-Ahmar. It is maybe the influence of post-revolutionary insecurity and also the evolution of the popular wedding that would mimic the bourgeois marriages of the upper classes. Mot(s) clés libre(s) : musique, Wedding, Party, Urban, Urbain, Cairo, Egypt, Le caire, music, fête, Egypte, populaire, mariage, Popular
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