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Résidence artistique dans un centre de recherche / Jérôme Planes, Sylvie Sauvaigno, Valérie Legembre
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
PLANÈS Jérôme, SAUVAIGNO Sylvie, LEGEMBRE Valérie
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Une résidence artistique dans un centre de recherche / Jérôme Planes, Sylvie Sauvaigno et Valérie Legembre. In "Images & mirages @ nanosciences", colloque international organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, le Centre d'Élaboration de Matériaux et d'Études Structurales (CEMES) rattaché à l'Institut de Physique du CNRS et le Laboratoire de Physique et Chimie de Nano-Objets (LPCNO) de l'INSA Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail / La Fabrique Culturelle, 9-10 décembre 2010. Thématique 6 : Du scientifique à l'artistique. Les postures de l'artiste en milieu scientifique - résidence, collaborations, etc., 10 décembre 2011.Dans le monde de la recherche, communication et documentation ont en commun leur matière première : la production scientifique sous forme d’articles, de livres, de conférences, de posters. L’objet de la communication scientifique est de fabriquer d’autres formes de diffusion de ces produits, dans un but d’échanges aussi bien internes (entre différentes disciplines ou différents métiers de l'INAC) qu’externes, avec des interlocuteurs très divers. A ce jour, les formes utilisées restent assez traditionnelles et voisines de la communication directe entre scientifiques. Avec les membres des comités de rédaction, un travail a été mené pour faire de la feuille mensuelle d’actualité ou du rapport annuel des objets développant un langage propre et autonome. Depuis quatre ans, la couverture du rapport est commandée à un artiste plasticien qui porte son regard sur le matériau scientifique. Proposer à une artiste de résider au sein de l’Institut a pour objectif de dépasser le regard à distance et a posteriori et de faire advenir in situ le dialogue nécessairement inédit. C'est ce que rapporte cette communication à plusieurs voix. Mot(s) clés libre(s) : art contemporain (21e siècle), arts visuels et sciences, création artistique contemporaine (21e siècle), nanotechnologies (influence)
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KOBOIBUS, anneaux de nacre en Nouvelle-Guinée
/ Anne-Marie PETREQUIN, CRAVA Centre de Recherche Archéologique de la Vallée de l'Ain, CERIMES Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur
/ 01-01-2007
/ Canal-u.fr
PETREQUIN Pierre
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n° 3 de la série "Les potiers de Nouvelle-Guinée"
Plusieurs villages de la région de Koboibus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, se sont fait une spécialité de la fabrication d'extraordinaires anneaux en nacre, utilisés dans les échanges, les paiements compensatoires et les dons.
D'énormes coquilles de Bénitiers sont pêchées aux Îles Mushu et, sous la forme de blocs taillés, la nacre circule vers l'intérieur des terres pour y être sciée, perforée, polie. Voilà la fabrication originale qui est décrite, où les blocs sont découpés en utilisant ficelle, sable et eau, puis perforés avec un long trépan en bambou.
Mais finalement, ce n'est pas seulement un anneau de nacre et une symbolique féminine que l'on crée ; c'est aussi un objet tout à fait étonnant qui cumule à la fois le principe féminin de l'Anneau et la virilité de l'Oiseau Calao, illustrée par la longueur de son bec. Ces anneaux précieux sont présentés en public depuis très longtemps, si l'on considère les milliers d'entre eux mis en scène entre la mer et le fleuve Sepik, et la très longue durée nécessaire à la fabrication d'un seul de ces objets socialement valorisés. Mot(s) clés libre(s) : Nouvelle-Guinée, poterie
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Matisse gratte
/ Philippe KERGRAISSE
/ 30-05-2015
/ Canal-u.fr
Peltier Philippe
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Au sein des gestes composant l’attirail de peintre d’Henri Matisse, il y a – par périodes- « le désir de gratter et de bouleverser la surface du tableau » (Jack Flam). Matisse n’est ni le premier, ni le dernier à gratter ses tableaux, certes : mais quelle place théorique et historique tient ici cette pratique, dont on peut immédiatement imaginer la part compulsive ou pulsionnelle, dans son travail pictural ? Quelles tensions met-elle en jeu ? Quels dessous et quels dehors ?Plus de vingt ans après une première étude, nous proposons, aujourd’hui, de réactiver la visibilité des grattages de Matisse, à partir du plus « irritable » de ses tableaux, la Vue de Notre-Dame, Paris, quai Saint-Michel, printemps 1914, conservé au MoMA de New York. Mot(s) clés libre(s) : grattage, Matisse
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Enfance et création
/ Marcel LECAUDEY, Musée du quai Branly, CERIMES Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur
/ 07-10-2015
/ Canal-u.fr
PEJU Pierre
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Écrivain et philosophe, Pierre Péju est
l’auteur de nombreux romans, notamment Naissances, La Petite Chartreuse
(prix du Livre Inter 2003), porté à l’écran en 2005 par Jean Pierre Denis, Le
rire de l’ogre (prix du roman Fnac 2005), Coeur de pierre, La diagonale
du vide, L’État du Ciel, et d’essais, dont La petite fille dans la forêt
des contes, tous traduits dans plusieurs langues.
Longtemps professeur de philosophie, notamment au Lycée Stendhal et à la Cité
Internationale de Grenoble, ancien directeur de programme au Collège
International de philosophie à Paris où il a tenu jusqu’en 2006 un séminaire
intitulé « Penser l’enfance », son oeuvre comprend également des études
sur le romantisme allemand, sur le récit, sur l’enfantin et la création, et des
monographies sur des peintres contemporains comme Miquel Barcelo et Anselm
Kiefer.
En 2011, Pierre Péju publie l’ouvrage L’Enfance obscure chez Gallimard,
où il poursuit sa méditation sur l’enfance et son impact sur la vie d’adulte,
en alternant confidences intimes et lectures d’intellectuels.. Mot(s) clés libre(s) : création, dessin, enfance
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Redonner à voir. Scénographies du visible, de l'invu et de l'invisible / Michel Paysant
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
PAYSANT Michel
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Redonner à voir / Michel Paysant. In "Images & mirages @ nanosciences", colloque international organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, le Centre d'Élaboration de Matériaux et d'Études Structurales (CEMES) rattaché à l'Institut de Physique du CNRS et le Laboratoire de Physique et Chimie de Nano-Objets (LPCNO) de l'INSA Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail / La Fabrique Culturelle, 9-10 décembre 2010. Thématique 1 : Les échelles du visible. Scénographies du visible, de l'invu et de l'invisible, 9 décembre 2010.OnLAB (le laboratoire d’œuvres nouvelles) imaginé par l’artiste Michel Paysant est un projet de recherche au confluent de l’art, de la science et des techniques. Ce projet a été l’objet d’une première présentation au Musée du Louvre de novembre 2009 à mai 2010. Il a permis entre autre la création d’œuvres d’art à l’échelle nanoscopique et microscopique. Réalisées en étroite collaboration avec le musée du Louvre (Département des Antiquités orientales) et 3 grands laboratoires de recherche scientifique (le Laboratoire de Photonique et de Nanostructures (LPN) du CNRS, le Laboratoire de Spectrométrie Physique (LSP) de l’Université Joseph Fourier de Grenoble et le C2RMF/Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France), ces micro- et nano-réalisations, inspirées de l’architecture et de l’histoire de l’art, représentent des sites archéologiques du Proche Orient (Persépolis, Babylone, Suse, …) et des copies de certains chefs d’œuvre du musée. Les originaux « réinventés » à des échelles inédites ont ainsi interrogé le public sur les limites de la connaissance d’une œuvre à l’échelle de la seule perception rétinienne. L’exposition OnLAB a relié pendant plus d’un an le travail des conservateurs de musée, des chercheurs et des laboratoires partenaires à celui d’un artiste contemporain qui aborde les pratiques collaboratives, l’archivage, la muséologie, le statut de l’œuvre d’art et l’apport des nouvelles technologies dans l’art. Entre vision ad oculum et vision ad instrumentum, OnLAB représente un musée de l’an 3000. Dans ses dimensions fictionnelle et fonctionnelle, l’installation conçue par l’artiste a tenté de scénographier et de révéler l’imperceptible, l’invu et l’invisible. Outre l’historique du projet, la présentation met l’accent sur la collaboration entre Giancarlo Faini, (LPN) et Michel Paysant pour la création des œuvres nano (croisement des paroles et des compétences entre l’atelier, le laboratoire et le musée, création des œuvres, construction évolutive du lieu d’exposition, …) > Communication suivie d'un débat avec le public. Mot(s) clés libre(s) : art et sciences, arts visuels, création artistique (21e siècle), imagerie scientifique, nanosciences (influence), nanotechnologies (réception)
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Art contemporain et tradition théologique. Table ronde / Lydie Parisse, Valère Novarina, Amador Vega
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 20-10-2015
/ Canal-u.fr
PARISSE Lydie, NOVARINA Valère, VEGA Amador
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Art contemporain et tradition théologique. Table ronde / Lydie Parisse, Valère Novarina, Amador Vega. Table ronde animée par Lydie Parisse, in séminaire "Le passé au présent : les passeurs du patrimoine. 2. Transformation, recréation" organisé par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) de l'Université Toulouse-Jean Jaurès, 20 octobre 2015.
Contrairement aux théologies dites « positives », qui peuvent dire quelque chose sur le divin positivement, la tradition dite de « la voie négative » affirme que le problème du divin ne se laisse enfermer dans aucun appareil conceptuel. Or, une partie de la création moderne et contemporaine s’abreuve aux lectures des textes de cette tradition ancienne. Selon Valère Novarina, ces derniers contiennent l’essence du théâtre ; selon Amador Vega, ils sont à l’origine de l’art contemporain. Comment cette référence aux textes du passé peut-elle renouveler notre regard sur le langage, sur l’humain, sur la littérature, sur l’art ?
Cette rencontre-lecture est en lien avec le spectacle Le Vivier des noms qui se jouera au Théâtre Sorano de Toulouse du 17 au 19 novembre 2015.
Intervenants
Lydie Parisse, maître de conférences de
littérature française à l'Université Toulouse Jean-Jaurès,
Valère
Novarina, écrivain et metteur en scène,
Amador Vega, professeur
d’esthétique et de philosophie de la religion à l'Université Pompeu
Fabre de Barcelone. Mot(s) clés libre(s) : patrimoine culturel, création artistique contemporaine (21e siècle), théâtre contemporain, patrimoine littéraire, mystique et littérature, littérature et religion
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/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
PAPADOPOULOU Zoe, KRAMER Cathrine
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Mot(s) clés libre(s) : art contemporain (21e siècle), arts visuels (21e siècle), création artistique (21e siècle), imagerie scientifique, nantotechnologies (influence)
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Le corps contre. Femmes performers en Italie, de Gina Pane à Chiara Mulas / Margherita Orsino
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 26-03-2015
/ Canal-u.fr
ORSINO Margherita
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Le corps contre. Femmes performers en Italie, de Gina Pane à Chiara Mulas / Margherita Orsino, in Journées d'études "Opera contro. L’œuvre de rupture sur la scène italienne contemporaine, de 1960 à nos jours", organisées, sous la responsabilité scientifique de Margherita Orsino et Antonella Capra, par Il Laboratorio et l'Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts Lettres Langues (IRPALL) de l'Université Toulouse Jean Jaurès, 26-27 mars 2015.
Thématique : Corps à corps : poésie sonore, action, performance.
Dans le contexte socio-politique des années 1960-1970, la « poésie d'action » -terme que Margherita Orsino préfère à celui de "performance" et qu'elle emprunte au poète Serge Pey- est beaucoup plus axée sur le corps qu'auparavant. « C'est un art proche du body art, voire du land art. Le corps, souvent nu, se dresse face aux spectateurs, pour qu'il entre dans une autre dimension, dans un autre rapport, mais il se dresse aussi face au corps social et politique tout entier. (...) Le langage du corps est celui d'une parole niée. (...) La performance, soit-elle ou non accompagnée d'un texte, fait acte de poésie car elle invente son propre langage ; parfois cet acte est muet, c'est un langage du silence du corps qui s'élève. Surtout dans les performances des femmes ». Dans cette communication, Margherita Orsino s'intéresse principalement aux choix esthétiques et poétiques des artistes italiennes féministes engagées et proches de la New Avant-garde et du mouvement de la "poésie concrète", notamment Gina Pane, Marina Abramovic, Ana Mendieta, Ketty La Rocca, Chiara Mulas. Dressant un panorama sur plusieurs décennies, cette communication s'intéresse aussi aux performeuses de la nouvelle génération plus présentes et visibles sur la scène depuis les années 2010 et davantage familiarisées avec l'outil vidéo et les réseaux sociaux -mais plus lointaines de l'art expérimental et conceptuel des années 70- comme Liuba, Francesca Lolli, Manuela Macco. Pour approfondir son propos, Margherita Orsino s'attache plus particulièrement à l'œuvre de Chiara Mulas, une artiste héritière d'une langue, de traditions (sardes) où la femme est la figure centrale ancestrale, de rituels séculaires qu'elle détourne et d'un rapport particulier à la nature.
> Voir aussi la vidéo de la performance de Chiara Mulas en "Hommage à Pier Paolo Pasolini", présentée lors de cette journée d'études. Mot(s) clés libre(s) : performance artistique (poésie), performance (art), femmes dans les arts du spectacle, art corporel, art en Italie (20e-21e siècles), corps humain (dans l'art)
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Représentations préhistoriques, images du sens-Valentín Villaverde
/ CERIMES, Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN
/ 20-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Muséum national d'Histoire naturelle
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Représentations préhistoriques : images du sens9h55-10h20 - Valentín Villaverde, J. Cardona, R. Martínez-Valle : El arte parietal de la Cova de les Meravelles. Hacia una caracterización del arte paleolítico premagdaleniense en la vertiente mediterránea ibérica y sus relaciones con el SE francésL’art préhistorique, ouverture directe sur les sociétés de Sapiens Les découvertes de grottes ornées spectaculaires, comme Chauvet, le problème de leur conservation, à Lascaux par exemple, la force expressive de figurines en ivoire, telle la Dame de Brassempouy, traversent la conscience collective que nous avons des sociétés préhistoriques par le prisme de l’art. Chargées d’esthétique, ces peintures et gravures sur parois rocheuses, tout comme ces statuettes, nous semblent proches de nos arts, alors que leurs auteurs, avec leurs outils de pierre et leurs modes de vie dans la Nature, nous semblent si définitivement différents. Ainsi, l’art, dégagé de l’évolution des techniques, des changements des modes de vie, des adaptations aux perpétuels bouleversements des climats et des milieux, paraît faire un lien unique de compréhension avec les auteurs préhistoriques des peintures, gravures et sculptures. Des recherches renouvelées au croisement de l’archéologie préhistorique, de la physicochimie des minéraux et des roches, des méthodes de datation. La variété des microanalyses devenues applicables aux représentations préhistoriques sans incidence sur leur conservation et leur intégrité d’une part, la diversité des techniques d’observation, d’analyse et de traitements des données d’autre part ont considérablement servi le développement des recherches appliquées à l’art préhistorique. Cette évolution vers des caractérisations objectives des composantes minérales, biologiques et techniques des représentations préhistoriques couplées à leurs supports s’accompagne d’une prise en compte croissante des contextes archéologiques et paléo-environnementaux. Tant sur le plan chronologique des datations que sur celui des données faunistiques ou pétrographiques régionales et sur le plan des comportements techniques et culturels, les représentations préhistoriques s’enracinent dans les recherches préhistoriques en général. Objectif du colloque La rencontre programmée au Musée de l’Homme de spécialistes français et étrangers des formes graphiques et plastiques de la préhistoire, spécialistes de l’image et de sa place dans l’évolution cérébrale des Sapiens, répondra pleinement aux exigences méthodologiques et aux débats scientifiques actuels. Elle se tiendra à l’écart des interprétations généralisantes et coupées des données réelles, fortement médiatisées, qui polluent continuellement le fondement scientifique des recherches consacrées aux représentations rupestres et mobilières de la Préhistoire, dans le monde. Une place importante sera donnée aux travaux concernant l’art paléolithique, pariétal, rupestre et mobilier en Europe, en étroite corrélation avec les recherches en cours dédiées aux comportements techniques et sociaux des Néandertaliens et des Hommes anatomiquement modernes de la Préhistoire qui ont peuplé conjointement le finistère de l’Eurasie. Parallèlement, des séries de communications seront axées sur des ensembles rupestres d’autres continents et sur des formes rupestres néolithiques et protohistoriques en Europe ; d’autres enfin aborderont les questionnements méthodologiques provoqués par les diverses nouvelles techniques d’analyse. Il devrait en ressortir une image renouvelée des Hommes préhistoriques et de leur évolution pendant le Pléistocène supérieur et l’Holocène, de la relation innovante de leurs comportements symboliques sur leurs comportements sociaux, techniques et économiques. Mot(s) clés libre(s) : art pariétal, art préhistorique, préhistoire
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Représentations préhistoriques, images du sens-Synthèse-débat
/ CERIMES, Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN
/ 19-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Muséum national d'Histoire naturelle
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Représentations préhistoriques : images du sens17h15-18h30 - Synthèse -débatL’art préhistorique, ouverture directe sur les sociétés de Sapiens Les découvertes de grottes ornées spectaculaires, comme Chauvet, le problème de leur conservation, à Lascaux par exemple, la force expressive de figurines en ivoire, telle la Dame de Brassempouy, traversent la conscience collective que nous avons des sociétés préhistoriques par le prisme de l’art. Chargées d’esthétique, ces peintures et gravures sur parois rocheuses, tout comme ces statuettes, nous semblent proches de nos arts, alors que leurs auteurs, avec leurs outils de pierre et leurs modes de vie dans la Nature, nous semblent si définitivement différents. Ainsi, l’art, dégagé de l’évolution des techniques, des changements des modes de vie, des adaptations aux perpétuels bouleversements des climats et des milieux, paraît faire un lien unique de compréhension avec les auteurs préhistoriques des peintures, gravures et sculptures. Des recherches renouvelées au croisement de l’archéologie préhistorique, de la physicochimie des minéraux et des roches, des méthodes de datation. La variété des microanalyses devenues applicables aux représentations préhistoriques sans incidence sur leur conservation et leur intégrité d’une part, la diversité des techniques d’observation, d’analyse et de traitements des données d’autre part ont considérablement servi le développement des recherches appliquées à l’art préhistorique. Cette évolution vers des caractérisations objectives des composantes minérales, biologiques et techniques des représentations préhistoriques couplées à leurs supports s’accompagne d’une prise en compte croissante des contextes archéologiques et paléo-environnementaux. Tant sur le plan chronologique des datations que sur celui des données faunistiques ou pétrographiques régionales et sur le plan des comportements techniques et culturels, les représentations préhistoriques s’enracinent dans les recherches préhistoriques en général. Objectif du colloque La rencontre programmée au Musée de l’Homme de spécialistes français et étrangers des formes graphiques et plastiques de la préhistoire, spécialistes de l’image et de sa place dans l’évolution cérébrale des Sapiens, répondra pleinement aux exigences méthodologiques et aux débats scientifiques actuels. Elle se tiendra à l’écart des interprétations généralisantes et coupées des données réelles, fortement médiatisées, qui polluent continuellement le fondement scientifique des recherches consacrées aux représentations rupestres et mobilières de la Préhistoire, dans le monde. Une place importante sera donnée aux travaux concernant l’art paléolithique, pariétal, rupestre et mobilier en Europe, en étroite corrélation avec les recherches en cours dédiées aux comportements techniques et sociaux des Néandertaliens et des Hommes anatomiquement modernes de la Préhistoire qui ont peuplé conjointement le finistère de l’Eurasie. Parallèlement, des séries de communications seront axées sur des ensembles rupestres d’autres continents et sur des formes rupestres néolithiques et protohistoriques en Europe ; d’autres enfin aborderont les questionnements méthodologiques provoqués par les diverses nouvelles techniques d’analyse. Il devrait en ressortir une image renouvelée des Hommes préhistoriques et de leur évolution pendant le Pléistocène supérieur et l’Holocène, de la relation innovante de leurs comportements symboliques sur leurs comportements sociaux, techniques et économiques. Mot(s) clés libre(s) : art pariétal, art préhistorique, préhistoire
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