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La lecture des adolescents : comment avoir "bon genre" ? / Christine Detrez
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DETREZ Christine
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La lecture des adolescents : comment avoir « bon genre » ? / Christine Detrez Les études statistiques permettent de classer les lectures par genres, au double sens du terme, et de déterminer les « lectures de filles et lectures de garçons ». Néanmoins, la répétition de ces mêmes catégories entraîne parfois un risque d’essentialisation. La mise en perspective historique des statistiques recueillies permet déjà de montrer la construction sociale de ces « lectures genrées ». Par ailleurs, le détour par les entretiens, et l’intérêt porté aux réceptions de ces lectures complètent les recueils statistiques : les entretiens montrent ainsi qu’un relevé de titres ne dit rien de la façon dont ces livres sont lus, et interprétés par les lecteurs. Si l’influence du genre, au moment de l’adolescence, est primordiale dans la construction de son identité, elle n’en est pas moins forte comme stratégie de distinction, et se combine alors avec l’origine sociale. Nous verrons ainsi, à la fois par des recueils de titres préférés et par des entretiens menés avec des adolescent-es, comment le genre façonne de façon complexe les lectures.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : adolescents (livres et lecture), choix de lecture, étude sur le genre (identité), lecture (appréciation), littérature pour la jeunesse, réception des oeuvres
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La prise en compte didactique du texte du lecteur / Françoise Demougin
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DEMOUGIN Françoise
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La prise en compte didactique du texte du lecteur /Françoise Demougin. Lire, on le sait, c’est à la fois comprendre et interpréter. La didactique sait à peu près comment travailler avec les élèves ce passage à l’espace de négociation du sens, à l’espace de la parole. Des activités existent, des textes officiels aussi. Mais lire relève aussi, dans une autre perspective, d’un maillage d’intertextualités d’une part et de fictionalisations singulières d’autre part. Il y a nécessité, pour l’intervention éducative, de prendre en compte cette réalité d’un texte second, celui du lecteur singulier, irréductible au texte premier, celui de l’auteur. Mais comment ? et pourquoi ? Comment, d’abord, faire émerger dans l’espace de la classe un texte du lecteur, c’est-à-dire des résonances à la fois collectives et individuelles, institutionnalisées ou non ? on le voit la question du choix du corpus et celle du dispositif se dessinent très vite. Comment, aussi, s’appuyer sur ce texte du lecteur, texte « fantôme » ? quelles activités, normées ou non normées peuvent-elles lui donner corps ? Et enfin, pourquoi, pour quels apprentissages prendre en compte ce texte du lecteur ? N’y a-t-il pas là un lieu de dépassement des bornes distanciation-participation entre lesquelles s’inclut et peut-être se perd la lecture littéraire ? un lieu d’appropriation de la langue-culture ? un lieu d’action pour ce que nous appellerons une didactique intégrée, à l’instar des recherches en FLE ? Nous appuierons notre réflexion sur trois situations didactiques différentes mettant en jeu des lecteurs différents : très jeunes « lecteurs » en maternelle, lecteurs « précaires » en SEGPA, lecteurs « confirmés » en classe de Première ES et en L1 de Lettres modernes.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : intertextualité, lecture (pédagogie), lecture littéraire, livres et lecture, réception des oeuvres
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La tragédie de la guerre dans Les Perses d'Eschyle (par Bernard Deforge)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 07-10-2014
/ Canal-u.fr
DEFORGE Bernard
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« Sous ce monument repose Eschyle, fils d'Euphorion, AthénienVenu s'éteindre aux plaines fertiles de Géla :Sa vaillance fameuse, c'est le bois sacré de Marathon qui peut le dire,Ainsi que le Mède chevelu qui en subit l'épreuve. »Cette épitaphe qui était gravée sur son tombeau atteste que, pour ses contemporains, le premier titre de gloire d'Eschyle, pourtant si grand auteur dramatique, fut sa qualité de combattant dans la guerre des Athéniens et de leurs alliés contre les envahisseurs perses, à Marathon puis à Salamine. Bien sûr à ce tombeau venaient aussi en pélerinage tous ceux qui avaient consacré leur vie à l'art tragique, mais c'est la guerre qui était gravée dans le marbre.Quand Eschyle fait représenter les Perses en 472, tragédie consacrée à la bataille de Salamine, il sait de quoi il parle, car huit ans plus tôt il y était. La tragédie de la guerre, il connaît !Bernard Deforge Mot(s) clés libre(s) : guerres médiques, Eschyle, Marathon, Athéniens, coryphée, hubris, daïmon, Péan, Perse antique, bataille de Salamine, tragédie grecque
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Transmettre la littérature. Table-ronde / Denis Labouret, Sophie David, Christian Thorel
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 03-05-2015
/ Canal-u.fr
DAVID Sophie, LABOURET Denis, THOREL Christian, BOUCHET Florence
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Transmettre la littérature. Table-ronde / Denis Labouret, Sophie David, Christian Thorel, in 5ème séance du séminaire "Le passé au présent : les passeurs du patrimoine. 1. Conservation, transmission", animée par Florence Bouchet et organisée par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) de l'Université Toulouse-Jean Jaurès, 3 mars 2015.
À l'heure d'une marchandisation de la culture,
d'une mutation des pratiques de lecture (internet, liseuses) et d'une
crise des études littéraires, comment la littérature fait-elle sens dans
notre société ?
Comment le patrimoine littéraire, largement
identifiable aux programmes scolaires et universitaires, fait-il face à
la concurrence de « best-sellers » fabriqués en série ?
Comment donner ou redonner aux élèves, aux étudiants et au grand public le goût de la lecture et de la littérature ?
Intervenants :
Florence Bouchet, professeur
de littérature médiévale (Université Toulouse Jean Jaurès),
Sophie DAVID, inspectrice
pédagogique régionale de lettres,
Denis LABOURET, maître de conférences
en littérature française moderne et contemporaine (Université
Paris-Sorbonne),
Christian THOREL, directeur de la librairie Ombres blanches et fondateur des éditions Ombres (Toulouse). Mot(s) clés libre(s) : transmission du savoir, protection du patrimoine culturel, goût de la lecture, patrimoine littéraire
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Comment de jeunes élèves apprennent à construire leur parole de lecteur / Sophie David
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DAVID Sophie
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Entre singularité et altérité : comment de jeunes élèves apprennent à construire leur parole de lecteur / Sophie David. L’acte de lecture se pose en réception, ce qui suppose pour le sujet repli vers une intériorité qui ne se laisse pas forcément dévoiler. Mais ce serait un leurre de s’en tenir à cette conception car la lecture est aussi projection (de soi dans le texte) et distanciation (de soi face aux effets du texte), autant de signes de la singularité du lecteur.À l’inverse, le cadre de l’école impose, dans un processus d’élaboration collective des compétences, la présence et l’écoute de l’autre dans sa différence et sa diversité.Comment concilier ces deux mouvements dans la mise en œuvre scolaire d’une lecture littéraire ? Comment les poser de manière dialectique plutôt qu’antagoniste ? Pour quelles visées ? Pour aboutir à quel texte ?Nous analyserons dans ce sens la mise en œuvre d’un travail mené en classe de sixième où il s’agira, à la fois, de considérer la parole subjective de l’élève et sa mise en relation au sein d’une communauté d’interprétation, dans un jeu de constructions interactives.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : lecture (aspect psychologique), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), lecture littéraire, livres et lecture, réception des oeuvres
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Lecture musicale : Oedipe sur la route d’Henry Bauchau
/ Marie Dessaillen
/ 31-05-2015
/ Canal-u.fr
Daguerre Marie, Gault Matthias
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La comédienne Marie Daguerre, accompagnée du musicien Matthias Gault à l'alto, présente ici une lecture musicale d’Œdipe sur la route d’Henry Bauchau, une réécriture magistrale du mythe œdipien. À la suite de ses crimes (il a tué son père et épousé sa mère), Oedipe, aveugle, quitte Thèbes et se lance dans un long voyage jusqu’à Colone, sa dernière étape, errance durant laquelle il affronte ses ténèbres et se redécouvre lui-même. Et c'est par la sculpture, au flanc d'une falaise, d'une vague gigantesque, symbole des épreuves déjà franchies ou encore à franchir, que ce délire trouve son expression la plus achevée et la plus visionnaire. Mot(s) clés libre(s) : vague, sculpture grecque, aveugle, Oedipe, Antigone, Henry Bauchau
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Littérature et chiffonnerie
/ 10-03-2016
/ Canal-u.fr
COMPAGNON Antoine
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L’activité poétique de Baudelaire a coïncidé avec
l’âge d’or de l’industrie du chiffonnage à Paris, sous la monarchie de
Juillet et le Second Empire. À l’époque, on ramassait, recyclait
tout, et les moindres rebuts retrouvaient un destin ; tout objet rejeté gardait une valeur sur le marché de la revente.
Sans nier la validité des interprétations désormais classiques,
attachées à la définition du monde moderne par l’obsolescence des
choses, avant la « destruction créatrice » de Joseph Schumpeter,
et justifiées par la passion de Baudelaire pour la modernité comme
beauté éternelle à extraire des modes fugitives, il importe de les
réconcilier avec un fait économique, social, culturel et littéraire
massif et incontestable. Le moment historique dont Baudelaire fit
l’expérience fut un temps qui ne laissait pas de restes, où les
bilans, les vers, les billets doux, les procès et les romances, si le
poète les avait descendus de sa mansarde dans la rue, auraient été
ramassés aussitôt par un chiffonnier au coin de la borne et revendus
au poids à l’entreposeur pour refaire du papier ou du carton, car leur
place était prescrite dans le cycle industriel de la papeterie. Mot(s) clés libre(s) : poésie, littérature française (19e siècle), histoire économique, Schumpeter, Baudelaire, histoire industrielle, chiffonnerie, chiffonnage
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Saverio La Ruina et Mario Perrotta : enjeux de la mémoire et engagement dans le théâtre
"di parole" italien / Daniele Comberiati
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 27-03-2015
/ Canal-u.fr
COMBERIATI Daniele
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Saverio La Ruina et Mario Perrotta : enjeux de la mémoire et engagement dans le théâtre "di parole" italien / Daniele Comberiati, in Journées d'études "Opera contro. L’œuvre de rupture sur la scène italienne contemporaine, de 1960 à nos jours", organisées, sous la responsabilité scientifique de Margherita Orsino et Antonella Capra, par Il Laboratorio et l'Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts Lettres Langues (IRPALL) de l'Université Toulouse Jean Jaurès, 26-27 mars 2015.
Thématique : Rompre les frontières : transgressions, échanges, rencontres.
Ces Journées d'étude se penchent sur un phénomène, voire un concept, qui a été intitulé « Opera contro » en écho au fameux film de Francesco Rosi, Les hommes contre (1970), film culte pour toute une génération engagée. Par là "l’œuvre de rupture" est entendue à la fois comme œuvre d’avant-garde (qui rompt avec l’esthétique préexistante) mais aussi comme œuvre qui a vocation à dénoncer, bannir, renverser, s’opposer à un statu quo, un aspect de la culture ou de la société voire tout un système sociopolitique. La question de la relation entre la littérature, et plus généralement "les arts", et l’engagement se pose en effet pour tout le XXe siècle (à commencer par la période des avant-gardes dites "historiques" dans le contexte de la Première Guerre mondiale par exemple) et passe ensuite par les polémiques et conflits internes à la néo-avant-garde lors des événements de mai 68. C’est aussi un sujet transversal, dont les problématiques sont complexes et nombreuses et touchent notamment la question de l'expérimentalisme et, en amont, du langage. C'est enfin une question toujours actuelle si l’on considère l’œuvre non comme un produit "fini" et détaché de toute autre entité, mais comme une « œuvre ouverte » en interaction avec le lecteur/public et plus généralement les lieux, cultures, arts, histoire : en bref ce qu’on pourrait résumer par « réalités individuelles et collectives ». Dans cet esprit, une attention particulière est réservée à l’édition et à la réception de ces œuvres à la fois "en opposition à" et "en marge de" la culture dominante. Mot(s) clés libre(s) : théâtre italien (20e-21e siècles), metteurs en scène de théâtre italiens
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Paramètres de la lecture affectivo-identitaire dans le discours pédagogique / Mouna Chemli
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
CHEMLI Mouna
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Les paramètres de la lecture affectivo-identitaire dans le discours pédagogique / Mouna Chemli. Les préoccupations actuelles reliées à l’enseignement de la littérature tentent de tenir compte des différents aspects cognitifs, métacognitifs, sociaux et surtout affectifs du développement de l’apprenant. D’ailleurs, tous ceux qui sont concernés par la pratique du texte littéraire peuvent convenir de l’influence des attitudes et des émotions dans ce domaine. C’est dans ce sens que nous proposons une réflexion sur la lecture affective qui s’avère un tournant important dans les nouvelles orientations didactiques qui s’intéressent à la reconfiguration du texte par le lecteur réel. Un premier constat s’impose : le plus souvent le sujet lecteur placé à l’intérieur du monde de fiction « pendant la durée du jeu, tient ce monde et ses habitants pour vrai » et il adopte une position plutôt affectivo-identitaire car le discours pédagogique qui accompagne le texte littéraire fait écho aux représentations et aux émotions des jeunes lecteurs. Ceux-ci se retrouvent dans l’univers fictif à travers les personnages qui se réfèrent à leur vie et à leur système de pensée. Le lecteur adopte ainsi une position affective quand il focalise sur les émotions, les sentiments suscités par les expériences des personnages. D’ailleurs, parmi les habiletés mises en jeu durant la lecture littéraire, on distingue bien le processus d’élaboration qui permet à l’apprenti lecteur de dépasser « la lecture expliquée » pour « la lecture impliquée » (Jean-Louis Dumortier et Marlène Lebrun) et d’aller plus loin que les attentes pédagogiques, ce qui lui permet de réagir d’une façon émotive et de développer sa sensibilité littéraire. Rosenblatt, lui, parle de moments de fusions ou de conflits avec le personnage et ce que ces moments peuvent alimenter dans la conscience du lecteur. Et parce que notre pensée s’est nourrie de cette dernière, nous nous interrogerons sur les pratiques effectives qui favorisent ce rapport particulier au texte en classe de FLS.- Quelles seraient les stratégies mises en œuvre par le discours pédagogique pour déclencher ce type d’attachement au texte littéraire ? Convient-il au plan didactique d’encourager la lecture subjective dite « impressionniste » ?- Quelles seraient les risques de cette lecture fusionnelle ? Comment initier les jeunes lecteurs à ne pas aller à l’encontre des donnés objectifs du texte et à brider le subjectivisme inhérent à ce type de lecture ?Ces premières considérations qui ouvrent au problème de la subjectivité dans l ‘interprétation du texte littéraire à l’école s’inspirent d’une recherche que nous menons actuellement sur le rapport au personnage dans le milieu scolaire tunisien.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : lecture (aspect cognitif), lecture (aspect psychologique), lecture (didactique), lecture (subjectivité), lecture littérature, méthode pédagogique (Tunisie), réception des oeuvres
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L'infratexte sensible du lecteur / Louis-Philippe Carrier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 20-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
CARRIER Louis-Philippe
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L'infratexte sensible du lecteur / Louis-Philippe Carrier. La communication que propose Louis-Philippe Carrier s’intéresse moins au texte du lecteur en lui-même qu’à ce que nous nommons, en empruntant librement une expression à Bellemin-Noël (2001, p. 21), l’infratexte sensible du lecteur. Par analogie avec les rayons infrarouges, l’infratexte sensible désignerait ce produit de la lecture, cette émanation du lecteur, qui se situe en dehors du spectre visible (intelligible), mais contribue néanmoins à donner sa chaleur à un texte, à le rendre vivant pour un lecteur singulier. Cet infratexte sensible correspondrait, selon le point de vue que nous développerons, à la signifiance telle que Barthes l’a définie, c’est-à-dire au « sens en ce qu’il est produit sensuellement » (1973, p. 82). Afin d’approfondir cette idée, nous nous intéresserons à la façon dont un lecteur recourt, consciemment ou non, à sa mémoire affective pour s’approprier et comprendre un texte. En se questionnant sur le fonctionnement de cette mémoire du corps, en prenant notamment en exemple le travail des acteurs, Louis-Philippe Carrier espère aider les enseignants à former des sujets lecteurs qui sauront répondre avec sensibilité aux textes littéraires -condition essentielle d’une lecture littéraire authentique- et développer leur sensibilité au contact de ces œuvres. Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : goût de la lecture, lecture (aspect psychologique), lecture (didactique), livres et lecture, réception des oeuvres, travail de l'acteur
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