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/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 08-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ROBERTSON Lisa
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Mot(s) clés libre(s) : bruit de la ville, Eugène Atget (1857-1927), photographie des villes, ville (sons)
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De l'Envers et l'Endroit au Premier Homme
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
REY Pierre-Louis
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Il s’agit dans cette leçon d’étudier le lien entre L’Envers et l’Endroit et Le Premier Homme à la lumière des textes antérieurs qui s’y rattachent, ainsi qu’à celle de l’influence de Jean Grenier sur Camus. Le sentiment de sensibilité, déjà présent dans les Carnets, peut-il recevoir le nom d’amour dans ce roman symbolique de la condition humaine, qu’il est peut-être également pertinent de nommer « roman de la mère » ? Mot(s) clés libre(s) : Albert Camus, De l'envers et l'endroit, influence, Jean Grenier, Le premier homme
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Les métamorphoses de la fiction / Jacques Rancière
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 11-03-2015
/ Canal-u.fr
RANCIÈRE Jacques
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Les métamorphoses de la fiction / Jacques Rancière, conférence présentée par Nathalie Cochoy (laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes, axe "Poéthiques") et Jean-Yves Laurichesse (laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire) dans le cadre des « Savoirs Partagés », Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, 11 mars 2016.
Suite à la parution de son ouvrage Le fil perdu en 2014, Jacques Rancière offre dans cette conférence « un regard nouveau et lumineux sur la fiction moderne et, en particulier, sur les oeuvres de romanciers et poètes français (Flaubert, Baudelaire...) mais aussi anglais et américains (Conrad, Woolf, Keats...), s'attardant moins sur ce que la fiction représente que sur ce qu'elle opère. Jacques Rancière s'intéresse ici à ce moment particulier où la fiction devient à ses yeux "démocratique". C'est en effet dans la forme des oeuvres, dans les détails insignifiants, non plus utiles en termes de vraisemblance cartésienne mais véritablement inscrits dans une continuité de coexistence sensible, qu'il décèle une attention nouvelle à des formes d'expérience jusque-là refusées. » (Nathalie Cochoy).
« Il est classique d’opposer fiction et réalité comme le domaine de la
fantaisie sans règle et celui de l’action sérieuse. Mais c’est oublier
qu’il n’y a de réalité qu’à travers une certaine grille perceptive et
une certaine connexion des causes et des effets. Construction logique de
la réalité quotidienne, la rationalité de la fiction était par
excellence celle du poème tragique dont tout l’art consistait à faire
produire par une connexion causale un effet logique et pourtant
inattendu. Par rapport à cela, le roman a longtemps été un parent pauvre
parce que les événements y arrivaient les uns après les autres sans
lien causal fort. Le roman moderne a bouleversé la hiérarchie en faisant
sa force de cet enchaînement faible, plus fidèle à la réalité de
l’expérience vécue des individus. Par cela même, il se met dans un
rapport paradoxal avec la politique. D’un côté, il en expose le
fondement, la venue au jour des anonymes, la part des sans-part. Mais
cette venue au jour signifie la ruine des identités établies, de la
topographie sociale, de la hiérarchie des événements significatifs ou
insignifiants, des enchaînements de causes et d’effets qui donnent
normalement à l’action collective ses coordonnées ». (Jacques Rancière, L'Humanité, 18 avril 2014). Mot(s) clés libre(s) : théorie de la fiction, fiction et réalité, roman (esthétique)
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Les métamorphoses de la fiction / Jacques Rancière
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 11-03-2015
/ Canal-u.fr
RANCIÈRE Jacques
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Les métamorphoses de la fiction / Jacques Rancière, conférence présentée par Nathalie Cochoy (laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes, axe "Poéthiques") et Jean-Yves Laurichesse (laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire) dans le cadre des « Savoirs Partagés », Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, 11 mars 2016.
Suite à la parution de son ouvrage Le fil perdu en 2014, Jacques Rancière offre dans cette conférence « un regard nouveau et lumineux sur la fiction moderne et, en particulier, sur les oeuvres de romanciers et poètes français (Flaubert, Baudelaire...) mais aussi anglais et américains (Conrad, Woolf, Keats, Agee...). En s'attardant moins sur ce que la fiction représente que sur ce qu'elle opère, Jacques Rancière s'intéresse ici à ce moment particulier où la fiction devient à ses yeux "démocratique". C'est en effet dans la forme des oeuvres, dans les détails insignifiants, non plus utiles en termes de vraisemblance barthésienne mais véritablement inscrits dans une continuité de "coexistences sensibles", qu'il décèle une attention nouvelle à des formes d'expérience jusque-là refusées. » (Nathalie Cochoy).
« Il est classique d’opposer fiction et réalité comme le domaine de la
fantaisie sans règle et celui de l’action sérieuse. Mais c’est oublier
qu’il n’y a de réalité qu’à travers une certaine grille perceptive et
une certaine connexion des causes et des effets. Construction logique de
la réalité quotidienne, la rationalité de la fiction était par
excellence celle du poème tragique dont tout l’art consistait à faire
produire par une connexion causale un effet logique et pourtant
inattendu. Par rapport à cela, le roman a longtemps été un parent pauvre
parce que les événements y arrivaient les uns après les autres sans
lien causal fort. Le roman moderne a bouleversé la hiérarchie en faisant
sa force de cet enchaînement faible, plus fidèle à la réalité de
l’expérience vécue des individus. Par cela même, il se met dans un
rapport paradoxal avec la politique. D’un côté, il en expose le
fondement, la venue au jour des anonymes, la part des sans-part. Mais
cette venue au jour signifie la ruine des identités établies, de la
topographie sociale, de la hiérarchie des événements significatifs ou
insignifiants, des enchaînements de causes et d’effets qui donnent
normalement à l’action collective ses coordonnées ». (Jacques Rancière, L'Humanité, 18 avril 2014). Mot(s) clés libre(s) : théorie de la fiction, fiction et réalité, roman (esthétique)
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035 - Modèles critiques et pratiques sonores
/ ENS-LSH/SCAM
/ 24-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
QUINTYN Olivier
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Session Effets artistiques et littéraires de Mai 68. Transformations plastiques, déstabilisations génériques, nouveaux dispositifs de création Colloque Mai 68 en quarantaine Cet exposé voudrait envisager les déplacements et évolutions des modèles de critique politique à l’œuvre dans l’art et la littérature contemporaines. A partir de la conception matérialiste telquelienne de l’écriture comme « pratique signifiante » et « production textuelle » accompagnant une visée révolutionnaire à l’échelle globale de la culture, jusqu’aux poétiques contemporaines (que l’on spécifiera comme ambiantiques, virales, ou dispositales) court-circuitant la relation esthétique pour produire des effets de critique épistémologique locale, en passant par les stratégies conceptuelles d’évitement de l’objet-marchandise par la procédure ou le montage, on cherchera ici à esquisser une grammaire des figures de l’opérativité critique, qu’elle soit littéraire ou plastique.Bibliographie Theodor ADORNO, Modèles critiques, Payot, 1984. Christophe HANNA, Poésie Action Directe, Al Dante/Léo Scheer, 2003. Fredric JAMESON, Le Postmodernisme ou la logique culturelle du capitalisme tardif, ENSBA, 2007. Olivier QUINTYN, Dispositifs/Dislocations, Al Dante/Questions théoriques, 2007. Richard SHUSTERMAN, Sous l’interprétation, L’Éclat, 1994. Groupe TEL QUEL, Théorie d’ensemble, Le Seuil, 1968.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : dispositifs, épistémologie, matérialisme, modèles critiques, poétiques
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033 - Du temps des ’’avant-gardes’’
/ ENS-LSH/SCAM
/ 23-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
PRIGENT Christian
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Session Effets artistiques et littéraires de Mai 68. Transformations plastiques, déstabilisations génériques, nouveaux dispositifs de création Colloque mai 68 en quarantaine Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : art, avant-garde (esthétique), création (esthétique), france (1968), mai 68, vie artistique
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Coutume et critique : sortir du système rhétorique / Sophie Peytavin
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
PEYTAVIN Sophie
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Que vaut la notion de coutume sur le terrain épistémologique ? La philosophie a toujours posé que la pensée véritable consistait en un élargissement par rapport aux idées spontanées, à la pensée coutumière. Mais à la fin de la Renaissance, se joue une interrogation plus fine sur les habitudes de pensée, qui ne vise plus la doxa mais la coutume intellectuelle savante. En effet le système rhétorique apparaît comme une tradition structurante ; la pensée se développe par référence aux autorités, sur le mode du déploiement des lieux et des exemples. Cette coutume a même tendance à devenir nature (seconde nature), tel est ce qui résulte des principes de l'éducation humaniste ou de la réflexion sur l'imitation créatrice. Or au moment où ces thèmes ne sont plus déclinés mais interrogés, voire critiqués (soit théoriquement, soit par la pratique textuelle), la notion de coutume prend sens dans le champ théorique. Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : coutume (droit), épistémologie, littérature française, pensée (philosophie), philosophie de la Renaissance
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La plus universelle et commune erreur des hommes. Présomption et philautie dans "Les Essais" / Blandine Perona
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
PERONA Blandine
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La plus universelle et commune erreur des hommes. Présomption et philautie dans "Les Essais" / Blandine Perona, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 4 : Erreurs et notions connexes.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec
éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592)
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La coutume : un concept venu d’Hérodote ? / Pascal Payen (texte lu par Olivier Guerrier)
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
PAYEN Pascal
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En Grèce ancienne, le substantif nomos désignerait, selon les contextes, tantôt la « loi », dont se dotent les citoyens réunis à l'assemblée, dans le cadre de la cité, tantôt – et dans ce cas le plus souvent au pluriel- les « coutumes ». Cette polarité semble alors recouvrir l'opposition traditionnelle entre Grecs et Barbares, les premiers adoptant en commun une convention fondatrice de la vie politique, le seconds s'en tenant à un ensemble d'usages puisés dans la nature. Cette vulgate est en partie une (re)construction des Modernes. Hérodote, dans ses Histoires (ou Enquête), est l'un des premiers à avoir mené une réflexion systématique sur cette notion. Loin de figer son sens autour d'une opposition entre loi et coutume, il constate avant tout que tous les peuples sans exception sont pourvus de nomoi et font de cette notion le socle de leur identité, face aux différentes formes d'altérité. Le nomos, loi ou coutume, à l'interférence de ces deux notions, désigne ainsi ce qu'il y a de particulier en chaque peuple, sur le plan ethnographique. Mais la notion est, dans le même temps, appréhendée comme principe commun, donc général, à valeur universelle. Hérodote ouvre-t-il la voie au relativisme ? Construit-il un principe d'ordre anthropologique, au sens grec, une forme d'invariant ? La contribution a pour objectif principal de revenir sur ces problèmes, en exposant les origines hérodotéennes de ce concept et ses possibles échos dans la pensée de La Boétie.(La communication de Pascal Payen est lue par Olivier Guerrier)Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, Etienne de la Boétie (1530-1563), Hérodote (0484?-0420? av. J.-C.), histoire (science), lois
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« Il couroit à la mort au deffaut de science ». Montaigne et la logique de la vie / Nicola Panichi
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
PANICHI Nicola
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« Il couroit à la mort au deffaut de science ». Montaigne et la logique de la vie / Nicola Panichi, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 6 : Enjeux et perspectives philosophiques.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592)
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