Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Quels espaces pour la société-monde ?
/ UTLS - la suite
/ 04-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
LEVY Jacques
Voir le résumé
Voir le résumé
Si l'on nomme mondialisation le processus par lequel un ou des espaces d'échelle mondiale deviennent pertinents, il faut alors reconnaître qu'il ne s'agit pas d'un phénomène récent. La phase actuelle se manifeste après cinq autres épisodes, qui, depuis les premiers voyages de l'Homo sapiens sapiens, ont contribué à une interdépendance croissante des actions humaines sur la planète. Ces « événements géographiques » peuvent être comparés à d'autres, marqués eux aussi par des changements d'échelle. La spécificité de la mondialisation contemporaine apparaît alors à travers ses métriques (la tension entre territoires et réseaux, l'invention d'un lieu-Monde), mais aussi à travers sa substance : la caractérisation de l'objet-Monde ne va en effet pas de soi.En première approche, on constate qu'on a affaire à un « système de systèmes » combinant différentes logiques contradictoires qui sont autant de modèles explicatifs d'une partie de la réalité : la distance communautaire, le champ de forces géopolitique, les réseaux d'échanges et la société-Monde, sans que l'une l'emporte de manière décisive sur les autres. Le quatrième modèle, qui aborde le Monde comme une « société complète » dotée notamment d'une fonction politique de plein exercice, a longtemps été ignoré des chercheurs. Aussi lacunaire et brouillée soit-elle, la dimension politique du Monde actuel semble bien pourtant une réalité, gagnant peu à peu en autonomie et de plus en plus sollicitée pour prendre en charge un nombre croissant de problèmes identifiés comme mondiaux. C'est ici que la responsabilité des habitants de l'espace-Monde prend sa pleine mesure. Événement pensé et jugé en même temps qu'il se produit, ce qui affecte en profondeur son contenu, la mondialisation interpelle chacun à propos de l'horizon d'attente qu'il veut, peut et doit construire. Non pas tant : quelle mondialisation ? ni même : quel Monde ? mais plutôt : quelle méthode pour inventer, sans cesse, un être-au-Monde-ensemble ? Mot(s) clés libre(s) : histoire, mondialisation, relations internationales
|
Accéder à la ressource
|
|
Le redéveloppement urbain de Mission Bay à San Francisco
/ Bruno BASTARD, UOH - Université Ouverte des Humanités, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 13-07-2006
/ Canal-U - OAI Archive
LERICHE Frédéric, VIDAL Franck
Voir le résumé
Voir le résumé
L'histoire du quartier de Mission Bay à San Francisco est révélatrice des enjeux politiques économiques et sociaux du développement urbain aux Etats-Unis. Au-delà des intérêts des différents lobbys engagés dans le réaménagement d'un secteur urbain en friche (parmi les plus chères au monde !), se dessinent des politiques foncières et des plans d'aménagements successifs où les petites histoires ont rejoint la grande. Comment expliquer qu'au coeur de San Francisco un tel trésor foncier soit resté en friche pendant plus de 20 ans ? (Entretien enregistré le 13 juillet 2006)GénériqueInterview : Franck VIDAL - Réalisation et post-production : Bruno BASTARD - Cadreur : Nathalie MICHAUD - Production et moyens techniques : CAM, Université de Toulouse-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : aménagement du territoire, baie de san francisco (californie), économie urbaine, friches urbaines, politique urbaine, réhabilitation urbaine, urbanisme, villes
|
Accéder à la ressource
|
|
La péri-urbanisation en France
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 29-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
LABORIE Jean-Paul, LE CORRE Sébastien
Voir le résumé
Voir le résumé
Le péri-urbain est un espace complexe et polymorphe à l'interface de la ville et de la campagne, il peut être décrit selon différents indicateurs. De multiples moteurs sont à l'oeuvre pour créer ces espaces où les fonctions s'accumulent (habitats, commerces, activités). Sous cet angle, le périurbain apparaît comme une zone d'enjeux forts pour la gouvernance et la planification spatiale. (Entretien réalisé le 29 juin 2006)GénériqueInterview : Sébastien LE CORRE - Réalisation et post-production : Bruno BASTARD - Cadreurs : Nathalie MICHAUD et Claire SARAZIN - Production et moyens techniques : Centre Audiovisuel et Multimédia, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : aménagement du territoire, géographie urbaine, périurbanisation, relations villes-campagnes
|
Accéder à la ressource
|
|
Géographie, pouvoir et géopolitique
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 01-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
KLEINSCHMAGER Richard
Voir le résumé
Voir le résumé
"La question du contrôle des territoires par les États est au fondement de la géographie politique dont Friedrich Ratzel à la fin du XIXe siècle a jeté les bases dans sa " Politische Geographie ". Si la géopolitique qui en est l'une des héritières a pu faire figure de science instrumentalisée par les intérêts contingents des pouvoirs, et singulièrement ceux du IIIe Reich nazi, l'une et l'autre posent la question fondamentale de l'appropriation étatique du territoire. Aujourd'hui où des phénomènes majeurs englobés sous le terme générique de globalisation ou de mondialisation viennent cisailler les modalités traditionnelles d'appropriation des territoires par les divers pouvoirs étatiques, il n'est pas inintéressant de s'interroger sur les transformations des ces modalités traditionnelles. Il s'impose de revisiter des concepts fondateurs de la géographie politique comme ceux de position ou de frontières qui sont reconfigurés par les effets de diverses révolutions économiques et technologiques en particulier celles de l'agriculture, des transports et de la communication. " Mot(s) clés libre(s) : état, frontières, géographie politique, géopolitique, globalisation, mondialisation, territoire national
|
Accéder à la ressource
|
|
Des identités et des migrations - 4. Débats
/ 05-04-2011
/ Canal-u.fr
Héran François
Voir le résumé
Voir le résumé
François Héran, Démographe, directeur de recherche, InedQuelques définitions : mobilité, migrationQuelle incidence l’immigration a-t-elle sur l’identité nationale ? La question agite nombre de pays. Depuis peu, des enquêtes permettent de savoir dans quelle mesure les comportements des immigrés et ceux du reste de la population se rapprochent au fil des générations, que ce soit dans la pratique des langues, les efforts éducatifs, les relations hommes femmes, le choix du conjoint. Le problème est qu’il est difficile de cerner l’« identité » de référence qui servirait de base à cette comparaison, tant la société française est elle-même divisée et tant elle a absorbé de migrants dans le passé. Cela n’empêche pas de s’interroger, comme l’ont fait les Québécois, sur les valeurs communes non négociables qui peuvent définir l’identité nationale quelles que soient les origines de chacun.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : démographie, immigration
|
Accéder à la ressource
|
|
Des identités et des migrations - 3. La construction de l'identité française : une infusion durable
/ 05-04-2011
/ Canal-u.fr
Héran François
Voir le résumé
Voir le résumé
François Héran, Démographe, directeur de recherche, InedQuelques définitions : mobilité, migrationQuelle incidence l’immigration a-t-elle sur l’identité nationale ? La question agite nombre de pays. Depuis peu, des enquêtes permettent de savoir dans quelle mesure les comportements des immigrés et ceux du reste de la population se rapprochent au fil des générations, que ce soit dans la pratique des langues, les efforts éducatifs, les relations hommes femmes, le choix du conjoint. Le problème est qu’il est difficile de cerner l’« identité » de référence qui servirait de base à cette comparaison, tant la société française est elle-même divisée et tant elle a absorbé de migrants dans le passé. Cela n’empêche pas de s’interroger, comme l’ont fait les Québécois, sur les valeurs communes non négociables qui peuvent définir l’identité nationale quelles que soient les origines de chacun.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : démographie, immigration
|
Accéder à la ressource
|
|
Des identités et des migrations - 2. L'apport des migrants à la croissance économique et démographique en France et en Europe
/ 05-04-2011
/ Canal-u.fr
Héran François
Voir le résumé
Voir le résumé
François Héran, Démographe, directeur de recherche, InedQuelques définitions : mobilité, migrationQuelle incidence l’immigration a-t-elle sur l’identité nationale ? La question agite nombre de pays. Depuis peu, des enquêtes permettent de savoir dans quelle mesure les comportements des immigrés et ceux du reste de la population se rapprochent au fil des générations, que ce soit dans la pratique des langues, les efforts éducatifs, les relations hommes femmes, le choix du conjoint. Le problème est qu’il est difficile de cerner l’« identité » de référence qui servirait de base à cette comparaison, tant la société française est elle-même divisée et tant elle a absorbé de migrants dans le passé. Cela n’empêche pas de s’interroger, comme l’ont fait les Québécois, sur les valeurs communes non négociables qui peuvent définir l’identité nationale quelles que soient les origines de chacun.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : démographie, immigration
|
Accéder à la ressource
|
|
Des identités et des migrations - 1. Quelques définitions : mobilité, migration
/ 05-04-2011
/ Canal-u.fr
Héran François
Voir le résumé
Voir le résumé
François Héran, Démographe, directeur de recherche, InedQuelques définitions : mobilité, migrationQuelle incidence l’immigration a-t-elle sur l’identité nationale ? La question agite nombre de pays. Depuis peu, des enquêtes permettent de savoir dans quelle mesure les comportements des immigrés et ceux du reste de la population se rapprochent au fil des générations, que ce soit dans la pratique des langues, les efforts éducatifs, les relations hommes femmes, le choix du conjoint. Le problème est qu’il est difficile de cerner l’« identité » de référence qui servirait de base à cette comparaison, tant la société française est elle-même divisée et tant elle a absorbé de migrants dans le passé. Cela n’empêche pas de s’interroger, comme l’ont fait les Québécois, sur les valeurs communes non négociables qui peuvent définir l’identité nationale quelles que soient les origines de chacun.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : démographie, immigration
|
Accéder à la ressource
|
|
La France de 2012 a-t-elle encore une identité géographique ? / Armand Frémont
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 25-01-2012
/ Canal-U - OAI Archive
FRÉMONT Armand
Voir le résumé
Voir le résumé
Texte de présentation de la conférenceL’identité de la France est un objet obscur. Le territoire national avait trouvé son aboutissement à la frontière physique. Aujourd’hui la solidarité, la socialité et l’être ensemble ne se définissent plus uniquement par référence à une étendue spatiale continue sur laquelle s’exerce la souveraineté de l’État-national. Les frontières qui se dessinent à travers les réseaux sociaux ou la conscience partagée d’enjeux devenus planétaires sont à géométrie variable.De façon assez paradoxale, Paul Vidal de la Blache, le fondateur de l’École française de Géographie, voyait dans la carte de la répartition, sur le territoire français, des masses minérales qui constituaient la diversité des identités régionales, « une grande figure d’harmonie, une individualité maîtresse, mais dans laquelle s’inscrivent des individualités secondaires, des régions étendues de physionomies diverses […] une heureuse combinaison qui a facilité chez nous la fusion des races, qui a présidé à l’unité de notre histoire ». Le ou les territoires de cette « heureuse combinaison » sont aujourd’hui à réinventer.Certes, l’identité géographique de la France est solidement fixée au moins depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, en fait depuis la Troisième République : le territoire de l’hexagone national est reconstitué (cas de l’Alsace et de la Lorraine réglé), la centralisation en tous domaines intégrée, la parcellisation communale intangible, les paysages constitutifs d’une image géographique unifiée assimilés, par l’école notamment.Ces figures expriment une certaine permanence des champs de référence du débat sur la république nationale. De façon très incertaine, la République s’est imaginée et imposée, dans un esprit à la fois moderniste et nationaliste, à partir en particulier de trois lobbies : agricole, colonial et laïc. L’identité nationale a été travaillée en profondeur par ce qui, dans la violence souvent, a pris le statut de mythes, au sens anthropologique du terme. Il n’est donc pas étonnant de les retrouver -tels quels ou leurs avatars- réactivés dans le débat actuel sur l’identité de la France, au moment où la nation doutant à nouveau d’elle-même a du mal à se projeter dans une vision cohérente de son devenir.On peut s’interroger sur la pérennité des formes de cette identité : l’Europe, la mondialisation, la mobilité de la population, internet…mais aussi les mouvements régionaux, la régionalisation, l’outre-mer, l’émigration et le passé colonial, l’école elle-même, modifient la donne initiale. Vers une autre France, plus ouverte sur le monde, ou bien vers un repli identitaire ? Le grand débat en cours comprend incontestablement une forte composante géographique.La France de 2012 a-t-elle encore une identité géographique ? / Armand Frémont. Conférence-débat organisée dans le cadre des Mercredis de la connaissance et les Cafés géographiques à Toulouse, présentée par Bernard Charlery de la Masselière et animée par Robert Marconis, Université Toulouse- II-Le Mirail, 27 avril 2012. Mot(s) clés libre(s) : écologie humaine, géographie humaine, géographie politique (France), identité collective (France), questions territoriales (France), territorialité humaine (France)
|
Accéder à la ressource
|
|
Les transformations récentes de Moscou
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 01-08-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ECKERT Denis, LE CORRE Sébastien
Voir le résumé
Voir le résumé
Moscou est aujourd'hui la première agglomération Européenne avec près de douze millions d'habitants. Comment Moscou a-t-elle atteint ce rang ? Quels sont ses visages, son organisation spatiale et ses fonctions au sein de la Russie. Après l'effondrement du bloc soviétique, cette ville est aujourd'hui en mesure de rayonner sur le plan international et se retrouve en compétition avec d'autres capitales. Quels sont ses atouts et ses faiblesses pour y parvenir ? (entretien enregistré le 7 juin 2006)GénériqueInterview : Sébastien Le Corre - Réalisation et montage : Bruno Bastard - Cadreurs : Nathalie Michaud et Claire Sarazin - production et moyens techniques : CAM, Université de Toulouse-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : aménagement du territoire, commerce (Russie), croissance urbaine, économie urbaine, Moscou (conditions économiques), Moscou (géographie économique), Moscou (Russie), politique publique, politique urbaine
|
Accéder à la ressource
|
|