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"Knit together in brotherly society". L'idéal fraternel au sein des corporations de métiers londoniennes dans la seconde moitié du XVIe siècle : l'exemple des spectacles / Olivier Spina
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 23-03-2012
/ Canal-u.fr
SPINA Olivier
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"Knit together in brotherly society". L'idéal fraternel au sein des corporations de métiers londoniennes dans la seconde moitié du XVIe siècle : l'exemple des spectacles / Olivier Spina. In "Frères et sœurs du Moyen Âge à nos jours", colloque international organisé par le laboratoire France Méridionale et Espagne: histoire des sociétés, du Moyen Âge à l'époque contemporaine (Framespa) de l'Université Toulouse II-Le Mirail et par le Centre de recherches historiques de l'Ouest (Cerhio) de l'Université Rennes 2. Toulouse, Université Toulouse II-Le Mirail, 22-23 mars 2012. Session 4 : Fratrie/fraternité, le lien rêvé, 23 mars 2012. [Ce colloque de Toulouse constitue la seconde partie d'un double
colloque international dont la première partie s'est tenue à Rennes, les
1er et 2 décembre 2011].Les corporations de métiers londoniennes sont fondées à partir du XIIe siècle comme des fraternités religieuses regroupant des "frères" aux activités économiques similaires (merciers, marchands-tailleurs...). Durant le XIVe et XVe siècles, ces fraternités religieuses ou brotherhoods se voient conférer par le pouvoir royal et le pouvoir municipal des compétences politiques et économiques de plus en plus vastes. A la suite de la réforme protestante, le roi Edouard VI supprime en 1547 toutes les fraternités religieuses "ayant un but religieux supersticieux". Si les corporations de métiers échappent à la dissolution, elles sont privées de leur assise idéologique de communauté fraternelle unie par les prières pour les défunts et l'entraide des vivants. Sans cette raison d'être, comment légitimer le fonctionnement quotidien des institutions du métier et l'existence de rapports sociaux spécifiques entre les membres ? Refusant de faire du métier un simple corps institutionnel et économique, elles entendent le faire perdurer comme organisme social fraternel en conservant la "fraternité corporative" au coeur de l'imaginaire du groupe. Alors que les magistrats du corps civique londonien usent essentiellement de la métaphore patriarcale (les City fathers), les membres des métiers mobilisent un lexique adelphique. L'insistance sur le lien fraternel permet aux officiers de légitimer la hiérarchie au sein de la corporation sur la base d'une relation aînés/cadets. Il implique surtout un rapport d'amitié et d'égalité entre les frères, quelque soit leur richesse, leur âge, leur place dans le métier (assistant/maître/journalier). La corporation est donc un tissu d'obligations sociales réciproques, ce qui permet une certaine stabilité des relations socio-économiques entre "frères". Les officiers du métier sont contraints de prendre en compte cette idéologie fraternelle dans chacune de leurs décisions sous peine de voir leur autorité remise en cause et voir menacée la légitimité de la corporation en tant que communauté. L'ensemble des décisions de la corporation sont ainsi marquées du coin de la fraternité. Loin d'être simplement un discours, la "fraternité" est une catégorie sociale, politique et économique.Les spectacles organisés dans le dernier tiers du XVIe siècle par les corporations à l'occasion de l'élection d'un Lord Maire issu de leurs rangs (parade du Lord Maire) et les discussions autour de leur mode de financement sont un bon exemple de la complexité de la mise en oœuvre des "liens fraternels" par le métier. Les officiers entendent faire participer financièrement et matériellement à ce spectacles très onéreux le plus grand nombre de frères possible afin de manifester en acte la "fraternité corporative". Dès lors, il apparaît que c'est au prisme du concept pluriel et complexe de fraternité que les membres des corporations vivent, pensent et comprennent leur position et leurs actions au sein de la communauté londonienne. Mot(s) clés libre(s) : histoire des mentalités, ordres professionnels (Londres), Angleterre (16e siècle), communauté de métiers
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'Les "vrais" tontons flingueurs
/ 12-02-2015
/ Canal-u.fr
VIMONT Jean-Claude, RENNEVILLE Marc
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Pendant les cinq années qui suivirent la Libération, holdups violents, cambriolages de trafiquants du marché noir, agressions au faux-policier, épurations sauvages pour dépouiller des paysans enrichis durant les années noires alimentèrent la chronique des faits divers. Les malfaiteurs utilisaient des voitures puissantes, agissaient à Paris comme sur la Côte d'Azur, écumaient les environs de Lyon et ils semblaient insaisissables. La presse signalait "un gang de Tractions avant". il y en avait plusieurs en fait. La police traquait "Pierrot le fou n°1", "Pierrot le fou n°2", "l'ennemi public n°1", sans oublier "l'Arsène Lupin de l'après-guerre" ou "le bandit bienaimé, roi des évasions". Des gangs regroupaient d'anciens gestapistes et d'anciens résistants pour des attaques à main armée qui rapportaient gros. Pierre Loutrel, Jo Attia, Abel Danos, Emile Buisson, Paul Dellapina, René Girier et leurs nombreux complices ont acquis une célébrité certaine dès l'après-guerre puis sont devenues des figures mythiques du roman et du cinéma policier.L'encre et le sang, selon le beau titre de Dominique Kalifa se télescopent dans les représentations des crimes comme dans les fictions qu'ils suscitent. Mot(s) clés libre(s) : crime, agression, cambriolage, trafiquant, gang, policier, holdup
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001 - Colloque pour une histoire critique et citoyenne
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Le cas de l'histoire franco-algérienne Colloque international organisé par l'ENS Lettres et sciences humaines en partenariat avec le Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA), l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon, l'Institut Charles-André Julien, l'Institut de Documentation et d'Etudes sur l'Histoire du Maghreb (IDEHM), l'Institut National de Recherche Pédagogique, l'IUFM de Lyon, le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation et le Groupe de Recherche et d'Etudes sur le Maghreb et le Moyen-Orient (GREMMO).Dans un contexte où s’affrontent, sur le sujet sensible de l’histoire franco-algérienne, les porte-parole de groupes de mémoire adverses, et des pressions ou injonctions d’histoires des deux côtés de la Méditerranée, le colloque se propose de rendre la parole à l’histoire. Sont donc invités surtout des historiens, français, autres européens, et algériens. En effet, seule une histoire élaborée en partenariat, et fondée sur l’échange et le dialogue international, est susceptible de fortifier sainement les relations internationales, en particulier entre l’Algérie et la France. Le colloque est conçu pour aborder la moyenne et la courte durée. Il ne se limite pas aux aspects politiques, mais embrasse aussi bien l’économie que les migrations, le poids des structures sociales et des mentalités, voire de l’inconscient. Il traite aussi d’histoire politique, d’histoire militaire, de la colonisation, des résistances à la colonisation, et du nationalisme ; sans compter encore de culture, de littérature et d’art. .. Formes et processus de colonisationDu beylik ottoman au pouvoir français : session thématique (prés. Aïssa Kadri)L'Algérie en 1830 : difficultés d'une histoire critique de la période ottomanLa crise de 1865-1879 en Algérie Justice et mémoire : continuités de l'antagonisme entre Etat et peuple en AlgérieDu beylik ottoman au pouvoir français : débat et questionsPouvoirs d'Etats et Etats : session thématique (prés. Gilbert Meynier)Algérie/Maroc : une mise en parallèle à l'époque colonialeLa minorité européenne d'Algérie (1830-1962) Le FLN à l'été 1962 : le pourquoi d'une crise Administrer, encadrer, réprimer : session thématique (prés. Ouanassa Siari-Tengour)L'Algérie coloniale : La constante militaire dans le pouvoir françaisLes militaires nord-africains dans l'armée française pendant la seconde guerre mondiale (1919-1945) Les nouveaux colons ? L'installation des militaires français démobilisés en Algérie (1956-1962) Administrer, encadrer, réprimer : débat et questions Le soubassement économique : session thématique (prés. René Gallissot)Présentation de la session thématique : le soubassement économiqueLes banques et l'algérieLe système fiscal colonial et la dynamique d’identification communautariste en Algérie (1830-1918) Une politique économique de moyen terme entre intégration et indépendance 1958-1962 Restitution des sessionsFormes et processus de colonisation Sociétés coloniales et post-coloniales Sociétés : scènes et acteurs : session thématique (prés. Jean-Pierre Frey)Noirs en Algérie, XIXème- XXème siècles Villes coloniales du Maghreb, entre histoire urbaine et histoire sociale : le cas de Constantine Sociétés : scènes et acteurs: débat et questions Religions et statuts personnels: session thématique (prés. Souad Soufi)Le judaisme d’Algérie 1830-1962 au-delà des pressions officielles et des lobbies de mémoire Quand les missionnaires rencontrent l'islam berbère (1873-1930) : cécité coloniale et malentendus dans l’Algérie de la fin du XIXe siècle Religions et statuts personnels : débat et questions Société et culture : session thématique (prés. Benjamin Stora)Sportsmen musulmans et nouvelles figures sociales de l’émancipation à la veille de la Première guerre mondiale Emergence de la culture moderne de l’image dans l’Algérie musulmane contemporaine (1880- 1940) Les Algériens et leur(s) langue(s) de la période coloniale à nos jours Enseignement et enseignants dans l'Algérie coloniale : session thématique (prés. Frédéric Abécassis)Présentation de la session thématique : Enseignement et enseignants dans l’Algérie coloniale Instituteurs et medersiens en Algérie coloniale Histoire du système d’enseignement colonial en Algérie Restitution des sessionsSociétés coloniales et post-coloniales De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1) Résistances anticoloniales et nationalisme : l’avant 1954 : session thématique (prés. Omar Carlier)La fédération des Elus des Musulmans du Département de Constantine. À l’Est se lève la notabilité ? (1930-1943) Messali Hadj : de la sanctification militante à l’exclusion officielle Pourquoi le 1er novembre 1954 ? La guerre d’indépendance algérienne : prémisses et débuts (1945-1955) : session thématique (prés. Jim House)Présentation de la session thématique : La guerre d’indépendance algérienne : prémisses et débuts (1945-1955) La répression de Mai 1945 dans le Constantinois : synthèse historique Un couple de notables guelmois : Marcel Lavie, Smaïl Lakhdari Le nationalisme algérien vu par les services de renseignements français (1947-1954), du statut de l’Algérie à la veille de la guerre de libération (1947-1954) La répression de l’« insurrection » du 20 août 1955 dans le Constantinois : un problème d’archives ? La guerre d'indépendance algérienne : prémisses et débuts (1945-1955). Débat et questions Colonialisme et anticolonialisme français : session thématique (prés. Michelle Zancarini-Fournel)L'affaire Audin Guerre d’Algérie et vie politique française (1954-2005) Politiques, militaires, intellectuels français. De la guerre d’Indochine à la guerre d’Algérie : continuités et ruptures Un cas : militants anticolonialistes dans le Gard (1954-1962) La résistance française à la guerre d’Algérie : motivations, sociologie et mémoire France, guerre d'algérie et enjeux internationaux : session thématique (prés. Raphaëlle Branche)Les rapports franco-allemands à l’épreuve de la question algérienne (1955-1963) La Guerre de libération nationale algérienne et les pays de l’Est : le cas de la HongrieDe Gaulle et l'Algérie : grand dessein ou adaptation empirique ? Restitution des sessionsDe la construction d'une identité nationale à la guerre d'indépendance algérienne (1) De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2) Résistances anticoloniales et nationalisme : 1954-1962 : session thématique (prés. René Gallissot)L'affaire Mourad Les femmes dans l’Armée de libération nationaleBilan du 17 octobre 1961 à Paris La guerre d’indépendance algérienne (1954-1962) : session thématique (prés. Khaoula Taleb-Ibrahimi) Présentation de la session thématique : La guerre d'indépendance algérienne, 1954-1957 L’Armée nationale de libération face à l’armée française Les dirigeants de l'Aurès-Nemencha, 1954-1957 La wilâya 2 : organisation, orientations politiques et conflits internes. Approche d’une région en guerre de libération Radioscopie du Front de libération nationale à Oran durant la Guerre de libérationLa guerre d'indépendance algérienne, 1954-1957 : débat et questionsUne guerre de reconquête coloniale : session thématique (prés. Franck Renken)Présentation de la session thématique : Une guerre de reconquête coloniale Le haut commandement, la direction et la conduite de la guerre d’Algérie : Paris ou Alger ? Bilan sur les camps de regroupement de la guerre de 1954-1962 Au-delà de la victimisation et de l’opprobre : les harkisLes traces de la guerre : session thématique (prés. Ahmed Henni)Quelle prise en compte de l’histoire par la théorie postcoloniale, dans son approche des textes littéraires algériens francophones ? La torture durant la guerre d’Algérie dans l’actualité (2000-2005) : une « régénération » de l’espace public ?Restitution des sessions De la construction d'une identité nationale à la guerre d'indépendance algérienne (2) Entre passé et présent Forum associations - mémoire - histoire Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liens Migrations croisées : session thématique (prés. Jean Charles Jauffret)Les colons de 1848, des proscrits ? Un mythe tenace et récurent Qui furent les Européens d’Algérie ? Immigration italienne, immigration algérienne (20ème -19ème siècle) : étude comparée Migrations croisées : débat et questions Histoire officielle : session thématique (prés. Mohammed Harbi)Histoire officielle et pressions officielles françaises dans les textes. Questions de droit L'historien et l'histoire officielle algérienneUne histoire idéologique : session thématique (prés. Anne-Marie Granet-Abisset)Une histoire idéologique ? France-Algérie : groupe de pressions et histoire L’ « histoire » idéologique entre révisionnisme nostalgérique et schématismes culpabilisantsUne histoire idéologique ? débat et questions Quels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)L'Algérie en France : histoire, mémoire et transmission Le passé franco-algérien dans les manuels algériens d'histoire Quels savoirs transmettre ? débat et questions Les difficultés de la transmission scolaire : le lien Algérie-France dans les programmes d'histoire, les manuels et l'enseignement en France Enseigner la guerre d'Algérie à l'école : dépasser les enjeux de mémoires Séance de clôture Conclusion du colloque Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, france, histoire, politique et gouvernement, relations france-algérie
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001 - Présentation du colloque Mai 68 en quarantaine
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
WINKIN Yves
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Effets sociaux et politiques de mai 68. Pratiques, acteurs, représentations Ouverture du colloque La classe politique prise de panique en mai 1968 : Comment la guerre civile fut évitée ?Entre l’ancien et le nouveau : les grèves ouvrières de mai-juin 68 Recompositions de l’extrême-gauche dans l’après-68 Quand des paysans deviennent « soixante-huitards ». Conversions politiques et subversion des normes professionnelles Les féminismes des années 1970, entre théories et pratiques Discussion Maspero et l’édition politique en 1968La question pédagogiqueDiscussion La question de l’autorité et la restauration Discussion De toutes les couleurs, peinture d’histoire Effets philosophiques de mai 68. Crises, fractures, déplacements Ouverture session Les transformations de la philosophie française et le legs de 68 : les enjeux politiques du tournant des années 1970-1980 Discussion Révolte, insurrection, soulèvement : analyse de quelques modèles de lutte DiscussionMarxisme hétérodoxe et pensée libertaireDiscussion Avec et contre la théorie critique au nom de 68 Discussion Éros récidive Le lacano-marxisme de Deleuze et de Guattari Discussion Faire lever les devenirs : la question du devenir-révolutionnaire chez Gilles DeleuzeDiscussionFoucault et les " années 68 "Effets artistiques et littéraires de Mai 68. Transformations plastiques, déstabilisations génériques, nouveaux dispositifs de créationDu cinéma direct au documentaire : les évolutions du cinéma militant Un ciel enfermé dans l’eau/juin 1968 Du temps des ’’avant-gardes’’"Nous n’écrirons pas les Mémoires d’un âne" Modèles critiques et pratiques sonores Kiaï ! (écritures / impacts / action) Clôture du colloque Clôture Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux,Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : émeutes, félix guattari (19030-1992), féminisme, france (1968), gilles Deleuze (1925-1995), histoire, histoire universelle (1945-1970), lutte des classes, mai 68, mouvements sociaux (1945-1970), pensée libertaire
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002 - L'Algérie en 1830 : difficultés d'une histoire critique de la période ottomane
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Résumé de la communication de Lemnouar Merouche, lu par Aïssa Kadri .Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Formes et processus de colonisationDu beylik ottoman au pouvoir français : session thématique (prés. Aïssa Kadri)Pratiquement monopole français pendant plus d’un siècle après 1830, l’histoire de l’Algérie ottomane n’a pas échappé à ce qu’on appelle aujourd’hui les conflits de mémoires. ...A quelques exceptions près, les travaux de caractère général sur cette période restent prisonniers des thèmes développés par l’historiographie française de l’époque coloniale. Le projet annoncé à l’indépendance de décoloniser l’histoire n’a pas porté ses fruits.D’une part, loin de s’atteler à forger des instruments adéquats à la connaissance de la société et de son passé, on s’est souvent contenté de répondre au dénigrement colonialiste par une glorification du passé. D’autre part, les lacunes de formation scientifique, l’enfermement qui a prévalu depuis la guerre civile et la montée des courants xénophobes et irrationnels ont réduit considérablement les échanges scientifiques avec l’extérieur et handicapé gravement la recherche et l’enseignement. Décoloniser l’histoire doit se comprendre comme un effort de sortir de certaines visions étriquées de l’époque coloniale et des effets qu’elles entraînent, de s’approprier son histoire et porter un regard autonome, et de l’intérieur, sur son passé... même si le monopole colonial français sur l’histoire de l’Algérie continue à marquer de ses empreintes parfois négatives la recherche sur la période ottomane. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, algérie 1830-1871 (conquête française), colonisation, constantinois (1567-1837 - Beylik), histoire, politique et gouvernement
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002 - Ouverture du colloque Mai 68 en quarantaine
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GOBILLE Boris
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par Boris GobilleColloque Mai 68 en quarantaineEquipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux,Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : émeutes, félix guattari (19030-1992), féminisme, france (1968), Gilles Deleuze (1925-1995), histoire universelle (1945-1970), lutte des classes, mai 68, mouvements sociaux (1945-1970), pensée libertaire
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003 - La classe politique prise de panique en mai 1968
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DOGAN Mattéi
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Comment la guerre civile fut évitée ? Session Effets sociaux et politiques de mai 68. Pratiques, acteurs, représentations Colloque mai 68 en quarantaine En mai 1968 la France fut plongée dans une convulsion politico-culturelle qui est restée dans la mémoire collective. Sont traités successivement les points suivants : l’éclipse de la légitimité de Charles de Gaulle ; la détermination du Premier Ministre ; le comportement des leaders communistes et des chefs syndicalistes ; le rôle des leaders de la gauche démocratique ; l’action des protestataires ; la mission des chefs militaires ; le rôle de la police parisienne ; l’attitude passive de la majorité de la population. Le comportement hypothétique des diverses catégories sociales dans l’éventualité d’un soulèvement populaire ou d’une intervention militaire est analysé à partir des résultats d’une enquête effectuée immédiatement après les événements. La guerre civile fut évitée par l’appel de la majorité silencieuse aux urnes.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux,Son: Xavier comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : charles de gaulle (1890-1970), émeutes, france (1968), guerre civile, hommes politiques (1945-1970), intervention militaire, politique et gouvernement (france)
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003 - La crise de 1865-1879 en Algérie
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par André Nouschi (Université de Nice)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Trente-cinq ans après la prise d’Alger, l’Algérie plonge dans une crise grave, celle des années 1865-1870 qui revêt plusieurs aspects : démographique, économique et social. Cette crise à multiples consonances soulève de nombreuses questions, au cœur de la colonisation du pays. Elle éclate à l’apogée économique de l’Empire.La crise est d’abord climatique et a touché à l’ensemble des pays méditerranéens. On la retrouve dans deux pays voisins du Maghreb, en Italie du Sud, au Levant et dans le sud des pays balkaniques. Elle correspond à une diminution importante des précipitations, entre 25 % et 50 % et s’étend sur plus de trois ans. Elle sert d’argument à Mac Mahon et à son entourage pour censurer les informations sur la gravité de la crise. Cependant, derrière cette catastrophe qui se traduit par la mort de plusieurs centaines de milliers d’hommes - 500 000, 800 000 hommes ? - se dessinent des causes profondes qui méritent réflexion.La première concerne les effets du capitalisme sur la vie des fellahs algériens qui passent en quelques décennies d’une économie traditionnelle à une économie libérale qu’ils ne maîtriseront jamais. Cela se traduit par leur vulnérabilité aux crises importées d’Europe qui apparaissent dès 1848 et les frappent de plein fouet. La monétarisation a des effets dévastateurs sur leurs ressources et les livre sans défense aux mercantis et aux usuriers.La seconde est la fin des solidarités tribales amorcée avec le Sénatus-consulte d’avril 1863 que l’on continue d’appliquer malgré la catastrophe. Le symbole le plus grave est la naissance d’un sous-prolétariat rural que décrit sans emphase le rapport de la commission Le Hon.Au total, malgré les bonnes intentions de Napoléon III, l’Algérie entre dans une nouvelle phase de son histoire marquée par un sous-développement - le mot n’existe pas encore - qui s’aggravera avec le temps.(résumé de l'auteur)Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1864-1865 - insurrection des Ouled Sidi Cheikh), algérie (1871-1872 - insurrection), capitalisme, conditions économiques, crise climatique, économie de marché, histoire, monétarisation, politique économique, politique et gouvernement, sénatus-con
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004 - Entre l’ancien et le nouveau : les grèves ouvrières de mai-juin 68
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
VIGNA Xavier
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Session Effets sociaux et politiques de mai 68. Pratiques, acteurs, représentations Colloque MAI 68 en quarantaine On peut aujourd’hui dépasser l’opposition convenue entre un mouvement étudiant inventif et des grèves ouvrières engluées dans une tradition pesante. Certes, la tradition délégataire domine, mais à la faveur du plus forte vague de grèves de l’histoire française, la boîte de Pandore s’ouvre et les ouvriers posent les prémisses d’une insubordination prolongée dans les usines. Bibliographie CROUCH (Colin), PIZZORNO (Alessandro) : The ressurgence of class conflict in Modern Europe, Londres, Macmillan, 1978. DREYFUS-ARMAND (Geneviève) et alii (dir.) : Les années 68. Le temps de la contestation, Bruxelles, Complexe, 2000. LEUWERS (Jean-Marie) : Un peuple se dresse. Luttes ouvrières, mai 1968, Les Éditions ouvrières, 1969. MOURIAUX (René), et alii (dir.) : 1968, Exploration du mai français, 2 vol., L’Harmattan, 1992. ▪ Notre arme, c’est la grève, Maspero, 1968. ▪ Oser lutter, oser vaincre, Flins 68, Nouvelles presses parisiennes, 1972.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux,Son: Xavier comméat, Encodage-Montage-DiffusionWeb : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : émeutes, france (1968), grève générale (france ; 1968), grèves ouvrières, mai 68, mouvement ouvrier, mouvements sociaux (1945-1970)
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004 - Justice et mémoire : continuités de l'antagonisme entre Etat et peuple en Algérie
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Résumé de la communication par Walter Ruf, Professeur émérite (Université de Kassel)Sans mémoire il ne peut y avoir légitimité. C’est ainsi que la mémoire, c’est-à-dire la construction de l’histoire, est continuellement sujette à des luttes politiques [1]. Ce débat continuel, s’il peut avoir lieu, a besoin d’un système démocratique ouvert et pluraliste. Dans ce cas il y a concurrence, voire lutte autour de cette construction du « nous » qui est le résultat de la construction de mémoire.En Algérie indépendante, la prise « réelle » du pouvoir par l’armée des frontières et la mise en place d’un système de parti unique, dominé de fait par l’Armée de libération nationale - ALN -, a eu pour conséquence la création partisane d’une histoire qui ne tenait pas compte notamment : - de l’histoire complexe de l’Algérie, - du multiculturalisme de l’Algérie, - des contradictions du colonialisme français, - des forces et courants différents qui ont formé le Front de libération nationale (FLN). Cela a eu pour conséquence qu’il fut impossible de « rendre justice » aux courants non-officiels qui font partie de la société algérienne.L’argumentation de la communication traitera le terme « justice » dans sa double sémantique : 1) justice dans le sens moral de rendre justice à tous les acteurs sociaux et politiques de la société algérienne depuis le début de la colonisation ; 2) justice dans le sens juridique du terme. Seul un système démocratique qui connaît et respecte la division des pouvoirs est capable d’assurer que le droit soit appliqué de façon égale à tous les citoyens et citoyennes, et qu’une culture politique se développe dans laquelle la justice soit acceptée comme institution morale de la société.C’est sous ces prémisses que les déficits du système algérien actuel seront analysés, notamment : -la construction d’une histoire unidimensionelle, -la construction de la « révolution algérienne » au détriment de la lutte pour l’indépendance, -la construction d’un « islam national » comme élément de cohésion de la société et ses contradictions, -le pluralisme de façade du système actuel, -le rôle de la justice comme instrument de répression et de reproduction du système actuel.Ainsi, l’antagonisme qui - entre autres - existe entre l’État et le peuple provient du fait que ce n’est pas du peuple que provient, dans un débat libre, la production identitaire de la nation algérienne, mais d’un régime autoritaire qui non seulement occupe le pouvoir, mais aussi la production d’une mémoire qui est en flagrante contradiction avec la réalité - et le passé - vécusEquipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, colonialisme (idée politique), FLN, front de libération nationale (algérie), histoire, justice, politique et gouvernement, république, révolution algérienne
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