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Martin Luther King
/ Marcel LECAUDEY, Musée du quai Branly, CERIMES Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur
/ 25-11-2015
/ Canal-u.fr
LAURENT Sylvie
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Ce cycle décrypte des mouvements historiques de révoltes et de combats, pacifiques ou non, qui ont été à l’origine de bouleversements politiques et sociaux, et qui restent, encore aujourd’hui, gravés dans nos cultures et nos imaginaires. Mot(s) clés libre(s) : histoire, États-Unis, Martin Luther King
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Le 23 octobre 1837 — L’Assemblée des Six Comtés : du Parti patriote à la rébellion
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 25-09-2012
/ Canal-u.fr
Laporte Gilles
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Née en 1791, la démocratie québécoise est l’une des plus anciennes du
monde. Elle ne fut pourtant jamais durablement acquise et les députés
canadiens durent constamment ruser afin d’assurer le droit du peuple à
se gouverner lui-même. Ressort alors la figure emblématique de
Louis-Joseph Papineau qui orchestre, entre 1815 et 1837, une véritable
guérilla parlementaire incluant le recours à des pétitions, au
boycottage et même à la grève parlementaire. Les adversaires des
patriotes avaient en revanche progressivement renoncé à la joute
électorale et étaient prêts à en découdre sur le plan militaire.
L’Assemblée des six comtés représente donc un point tournant : quand un
parti politique entreprend de se muer en machine de guerre, puisque « le
temps des discours est passé... c’est du plomb qu’il faut envoyer à nos
ennemis. » La rébellion qui suivra sera surtout prétexte à une terrible
répression menée par l’armée et l’appareil judiciaire et qui explique
par la suite un siècle de cléricalisme et de démission des élites.Texte de la conférence :http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-23-octobre-1837-L-Assemblee-des.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, Assemblée des Six Comtés, Soulèvements de 1837-1838
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Le 3 juillet 1608 — La fondation de Québec : les Français s’installent en Amérique du Nord
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 13-10-2011
/ Canal-u.fr
Lacoursière Jacques
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Si, le 3 juillet 1608, Samuel de Champlain établit un poste de traite à Québec, c’est que, dès 1603, il en avait obtenu l’autorisation par le chef montagnais Anadabijou. A cette époque, il avait promis de prêter main-forte aux Montagnais dans leur guerre contre les Iroquois. Lors de la fondation de Québec, le futur « Père de la Nouvelle-France » échappera à une tentative d’assassinat, parce que les Basques ne sont pas intéressés à voir un poste de traite situé plus à l’ouest que Tadoussac. Le premier hivernement sera catastrophique. La majorité des premiers occupants seront victimes soit du scorbut, soit de la dysenterie. L’établissement de Québec se développera très lentement. Et, ce ne sera vraiment qu’en 1618 que Champlain deviendra le chef d’une colonie de peuplement. C’est d’ailleurs cette année-là qu’il dressera un inventaire des richesses éventuelles de la colonie naissante. Le petit poste de Québec peut donc être considéré comme le premier établissement permanent de la France dans sa colonie.
Texte de la conférence :
http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-3-juillet-1608-La-fondation-de.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, France (17e siècle), Nouvelle-France, Ville de Québec, Samuel de Champlain, Jacques Lacoursière, Colonisation des Amériques
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Entretien avec Eric Arnesen
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Bruno BASTARD, Nathalie MICHAUD, Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 13-06-2006
/ Canal-u.fr
HARDING Wendy, ARNESEN Eric
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Un entretien avec Eric Arnesen, professeur d'histoire des relations du travail dans la communauté afro-américaine. Générique Interview : Wendy Harding - Réalisation et post-production : Bruno Bastard - Cadreurs : Nathalie Michaud et Claire Sarazin - Production et Moyens techniques : SCAM-Université de Toulouse-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09. Mot(s) clés libre(s) : conditions économiques, conditions sociales, conflits raciaux, histoire sociale, noirs américains, relations raciales, Etats-Unis (21e siècle), Afro-américains
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Quand les noirs cubains prennent la parole... à la fin du XIXe siècle / Michèle Guicharnaud-Tollis
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
GUICHARNAUD-TOLLIS Michèle
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Quand les noirs cubains prennent la parole... à la fin du XIXe siècle / Michèle Guicharnaud-Tollis, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 1 : Esclavage et mémoire.Il est communément admis que l'image du Noir américain a longtemps été transmise et véhiculée par les Blancs. À Cuba, au XIXe siècle, c'est même une vision biaisée qui nous parvient, souvent gauchie par un ensemble de préjugés et de stéréotypes propres à stigmatiser violemment le Noir. Même les écrits anti-esclavagistes émanant de Blancs semblent ne pas avoir échappé à cette vision fallacieuse de la réalité coloniale. Cette communication redonne au contraire la parole aux Noirs et aux hommes de couleur : dès qu'ils ont pu prendre la parole dans la période décisive des années 1890 et jouer un rôle actif dans la vie publique cubaine, leurs écrits -expressions littéraires et discours politiques- témoignent d'une lutte acharnée pour poursuivre l'émancipation, la défense des Noirs et l'égalité. Ainsi tend à s'inverser l'image traditionnelle jusque-là ancrée dans les imaginaires. Les supports textuels seront ceux de Martín Morúa Delgado et de Rafael Serra, tous deux fils d'esclaves. Mot(s) clés libre(s) : représentations sociales, esclavage (mémoire collective), écrits d'esclaves, Noirs (dans la littérature), littérature cubaine (19e siècle)
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Innovations et changements sociaux dans les Amériques : table ronde
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 14-10-2015
/ Canal-u.fr
GONZÁLEZ GUYER Mariana, HAESBAERT Rogério, SAVRAN David
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Innovations et changements sociaux dans les Amériques : table ronde, in 13e colloque international de l'Institut des Amériques, "Ressources et innovations dans les Amériques" organisé par l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à
Toulouse (IPEAT) de l'Université Toulouse Jean Jaurès (UT2J), l'Institut
d'Études Politiques (Sciences Po Toulouse) associé à l'Université Toulouse 1 Capitole et la Maison
Universitaire Franco-Mexicaine (MUFM). Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 14-16 octobre 2015.
Intervenants :
- Richard MARIN (modérateur), professeur d'histoire, Univ. Toulouse Jean Jaurès,
- Mariana GONZALEZ GUYER, directrice de l'INDDHH,
- Rogério HAESBAERT, professeur de géographie humaine, Univ. Federal Fluminense, Brésil,
- David SAVRAN, enseignant en études théâtrales et arts du spectacle, Université de la ville de New York (CUNY).
Au-delà des difficultés rencontrées, l’Amérique latine est également reconnue sur la scène mondiale pour l’amélioration de ses situations économiques, sociales et politiques, et pour ses capacités à expérimenter et à innover, dans des contextes à la fois complexes et stimulants. Afin de donner la mesure de ce que le continent américain peut proposer dans ce qu’il a de positif, de novateur, qui fait source et ressource, qui pousse à l'inventivité et à l’adaptation, qui tend au
dépassement de certains problèmes, l’édition 2015 du colloque annuel de l‘IdA se donne pour objectif d’identifier et d’analyser les dynamiques d’innovations et de valorisation des ressources dans les Amériques.
La réflexion s’enracine dans les substrats socio-culturels et historiques du continent, nationaux et régionaux, afin d’apporter des éléments de
compréhension des contraintes, des convoitises, des spoliations mais également des avancées, des créations, des expériences inédites, etc.
Dans les Amériques, la prise en main de leur destin par un grand nombre d’individus et de sociétés, locales ou nationales, invite donc à (re)visiter les notions (sans opposition systématique entre elles) de ressources matérielles / symboliques, naturelles / culturelles, historiques / patrimoniales, sociales / territoriales, expressives / artistiques, sous-valorisées / idéalisées, géopolitiques / géoéconomiques. Elle invite aussi à se pencher sur les innovations techniques, productives, sociales, politiques, organisationnelles, etc.
Elle suppose de s’interroger sur les questions des conflits vs appropriation, épuisement vs préservation, normes vs illicite, développement durable vs développement économique, valorisation vs (co)gestion. Mot(s) clés libre(s) : droits de l'homme, changements culturels, développement économique et social, Amérique latine (21e siècle)
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Le 17 mai 1642 — La fondation de Montréal : une histoire de femmes et de coureurs des bois
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 10-11-2011
/ Canal-u.fr
Germain Jean-Claude
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La fondation de Ville-Marie est née de la lecture enthousiaste d’un best-seller de l’époque, Les Relations des Jésuites.
Le choix de l’emplacement a été établi à partir d’un point sur une
carte. La mise sur pied du projet est le fruit d’un mariage blanc entre
une fièvre dévote et une société secrète. Le maître d’œuvre de
l’établissement est une femme, Jeanne Mance, une leveuse de fonds née,
qui peut compter sur une talle fortunée de veuves influentes. Bref, une
chimère utopique dont un brave homme, Paul de Maisonneuve, prend le
commandement.La rencontre du rêve avec la réalité géopolitique de la
Nouvelle-France est un choc brutal. Les Montréalistes se trouvent
rapidement plongés dans une guerre amérindienne, dont ils ne sont pas
l’enjeu principal, mais les victimes collatérales. Par la force des
choses, Montréal devient la première ville nord-américaine, ouverte sur
l’intérieur du continent, commerçante, libertine et internationale.Texte de la conférence :http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-17-mai-1642-La-fondation-de.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Montréal, Canada, Ville de Montréal, Jeanne Mance, Paul Chomedey de Maisonneuve
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Colloque "Identités américaines, relations et interactions" : ouverture
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
FILÂTRE Daniel, LANONE Catherine, HARDING Wendy, DESSENS Nathalie
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Identités américaines, relations et interactions - American Identities in relation and interaction / ouverture du colloque international organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.L’objet de ce colloque est d’explorer la construction de l’identité états-unienne en termes de relations plutôt que de ruptures. La problématique de cette réflexion portera sur les expressions du destin exceptionnel et de la spécificité des Etats-Unis mais aussi sur les événements, images et discours qui font intervenir des principes d’interaction, de continuité ou de mise en relation. Les schémas identitaires fondés sur l’opposition sont bien connus et ont été largement étudiés. Les colons européens ont jadis justifié leur appropriation des terres américaines en insistant sur les différences qui les opposaient aux peuples qui habitaient ces terres. Par la suite, les États-Unis d’Amérique ont construit leur identité nationale en mettant en avant le caractère distinctif de leurs institutions, de leurs coutumes et de leurs productions culturelles.La construction identitaire par la différentiation suppose le remplacement d’anciennes traditions et d’anciens récits par de nouveaux qu’il est nécessaire d’inventer. Pourtant, le besoin même de définir de nouvelles catégories distinctives implique le recours à des modèles existants. Il sera intéressant de s’interroger sur l’origine de ces modèles, ainsi que sur leur singularité.Souligner les différences est une façon de masquer les continuités, les emprunts ou les hybridations qui ont joué un rôle non négligeable dans le développement de la vie politique et culturelle aux États-Unis. Cette nouvelle approche entraîne de nombreux questionnements. Le concept unificateur d’identité nationale s’applique t-il toujours au peuple américain ou pouvons-nous parler d’une nouvelle construction culturelle en cours d’élaboration qui nécessite l’agrégation d’identités multiples parfois conflictuelles ?Ce colloque envisagera l’identité états-unienne comme un processus d’accumulation plutôt que de disjonction. Par exemple, à l’intérieur de la nation même, quelles nouvelles définitions, parfois opposées, de l’américanité se sont forgées en relation avec la terre, pour remplacer l’Adam américain, maître de ce que ses yeux embrassaient ? En quoi les productions culturelles et les formations politiques réagissent-elles à la complexité raciale et ethnique de la nation? Si l’on considère les voisins immédiats des États-Unis, en quoi les interactions avec les pays voisins et les éventuels empiètements sur ces pays nécessitent-ils une nouvelle définition, beaucoup plus large, de l’américanité, prenant en compte la diversité de l’ensemble du continent et les interconnections entre les différentes nations? Comment les nouveaux schémas migratoires (tant culturels que géographiques) à l’intérieur du continent américain contribuent-ils à de nouvelles constructions identitaires ? Le concept même d’identité nécessite t-il une redéfinition face à la diffusion croissante des modèles américains à travers le monde ? En somme, l’Amérique est-elle en train de devenir plus globale ou le « village global » est-il en train de devenir plus américain ? Au XXIème siècle, quels sont les nouveaux processus permettant la création de nouveaux liens transnationaux à l’œuvre aux États-Unis ?Intervenants :- Inauguration du colloque / Daniel Filâtre, président de l'Université Toulouse II-Le Mirail.- Ouverture du colloque / Catherine Lanone, directrice du laboratoire "Cultures Anglo-Saxonnes.- Présentation du colloque / Wendy Harding, directrice adjointe du CAS.- Points d'organisation du colloque / Nathalie Dessens, enseignante-chercheure, département Études du Monde Anglophone. Mot(s) clés libre(s) : créolité, ethnicité (Chicanos), identité américaine, identité collective (Etats-Unis), identité nationale (Etats-Unis), littérature mexicaine-américaine, mémoire collective (Amérique du Nord), multiculturalisme (Etats-Unis)
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Colloque "Identités américaines, relations et interactions" : ouverture
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 10-06-2010
/ Canal-u.fr
FILÂTRE Daniel, LANONE Catherine, HARDING Wendy, DESSENS Nathalie
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Identités américaines, relations et interactions - American Identities in relation and interaction / ouverture du colloque international organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.L’objet de ce colloque est d’explorer la construction de l’identité états-unienne en termes de relations plutôt que de ruptures. La problématique de cette réflexion portera sur les expressions du destin exceptionnel et de la spécificité des Etats-Unis mais aussi sur les événements, images et discours qui font intervenir des principes d’interaction, de continuité ou de mise en relation. Les schémas identitaires fondés sur l’opposition sont bien connus et ont été largement étudiés. Les colons européens ont jadis justifié leur appropriation des terres américaines en insistant sur les différences qui les opposaient aux peuples qui habitaient ces terres. Par la suite, les États-Unis d’Amérique ont construit leur identité nationale en mettant en avant le caractère distinctif de leurs institutions, de leurs coutumes et de leurs productions culturelles.La construction identitaire par la différentiation suppose le remplacement d’anciennes traditions et d’anciens récits par de nouveaux qu’il est nécessaire d’inventer. Pourtant, le besoin même de définir de nouvelles catégories distinctives implique le recours à des modèles existants. Il sera intéressant de s’interroger sur l’origine de ces modèles, ainsi que sur leur singularité.Souligner les différences est une façon de masquer les continuités, les emprunts ou les hybridations qui ont joué un rôle non négligeable dans le développement de la vie politique et culturelle aux États-Unis. Cette nouvelle approche entraîne de nombreux questionnements. Le concept unificateur d’identité nationale s’applique t-il toujours au peuple américain ou pouvons-nous parler d’une nouvelle construction culturelle en cours d’élaboration qui nécessite l’agrégation d’identités multiples parfois conflictuelles ?Ce colloque envisagera l’identité états-unienne comme un processus d’accumulation plutôt que de disjonction. Par exemple, à l’intérieur de la nation même, quelles nouvelles définitions, parfois opposées, de l’américanité se sont forgées en relation avec la terre, pour remplacer l’Adam américain, maître de ce que ses yeux embrassaient ? En quoi les productions culturelles et les formations politiques réagissent-elles à la complexité raciale et ethnique de la nation? Si l’on considère les voisins immédiats des États-Unis, en quoi les interactions avec les pays voisins et les éventuels empiètements sur ces pays nécessitent-ils une nouvelle définition, beaucoup plus large, de l’américanité, prenant en compte la diversité de l’ensemble du continent et les interconnections entre les différentes nations? Comment les nouveaux schémas migratoires (tant culturels que géographiques) à l’intérieur du continent américain contribuent-ils à de nouvelles constructions identitaires ? Le concept même d’identité nécessite t-il une redéfinition face à la diffusion croissante des modèles américains à travers le monde ? En somme, l’Amérique est-elle en train de devenir plus globale ou le « village global » est-il en train de devenir plus américain ? Au XXIème siècle, quels sont les nouveaux processus permettant la création de nouveaux liens transnationaux à l’œuvre aux États-Unis ?Intervenants :- Inauguration du colloque / Daniel Filâtre, président de l'Université Toulouse II-Le Mirail.- Ouverture du colloque / Catherine Lanone, directrice du laboratoire "Cultures Anglo-Saxonnes.- Présentation du colloque / Wendy Harding, directrice adjointe du CAS.- Points d'organisation du colloque / Nathalie Dessens, enseignante-chercheure, département Études du Monde Anglophone. Mot(s) clés libre(s) : identité collective (Etats-Unis), ethnicité (Chicanos), identité nationale (Etats-Unis), créolité, identité américaine, littérature mexicaine-américaine, mémoire collective (Amérique du Nord), multiculturalisme (Etats-Unis)
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La population caribéenne du Costa Rica : entre isolement et revendication d'une identité noire métissée / Lucie Dudreuil
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
DUDREUIL Lucie
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La population caribéenne du Costa Rica : entre isolement et revendication d'une identité noire métissée / Lucie Dudreuil, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 3 : Métissages.Le Costa Rica a connu deux vagues migratoires d'Afro-descendants : l'une est liée à l'histoire de la colonisation, l'autre, majoritairement jamaïcaine, est survenue au milieu du XIXe siècle pour pallier le manque de main d'oeuvre nécessaire à la réalisation du chemin de fer reliant la capitale au port de Limón et au travail dans les bananeraies nord-américaines. La communication de Lucie Dudreuil aborde cette deuxième vague migratoire. Le contexte idéologique du XIXe siècle hostile à l'intégration de la population afro-caribéenne et son isolement géographique a favorisé la reproduction du mode de vie et de pratiques culturelles jamaïcains tandis que l'arrivée d'habitants de la vallée centrale dans la province de Limón et l'obtention de la nationalité costaricienne des Afro-caribéens en 1948 a largement contribué à la "créolisation" des cultures et du métissage de l'identité. Comment s'est forgé cette identité afro-caribéenne dans un contexte initialment raciste ? L'année 1948 et l'élection de José Figueres marquent un tournant car ce dernier adopte une politique d'intégration des minorités ethniques. Quel type de politique d'intégration mène t-il et quelles répercussions a t-elle sur la construction identitaire de la population afro-caribéenne ? Cette politique a t-elle vraiment permis de passer de l'isolement et du repli identitaire à la revendication d'une identité noire et métissée ? Mot(s) clés libre(s) : Noirs (identité collective), Métissage culturel, Afro-caribéens, Costa Rica (19e-20e siècles)
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