Nouveautés
Recherche simple :
Accueil
Documents
Pédagogie
Thèses
Publications Scientifiques
Multi-formats
Pédagogie > Recherche par mots-clefs en fr
  • Nouveautés
  • Recherche avancée
  • Recherche thématique UNIT
  • Recherche thématique
  • Recherche par établissements
  • Recherche par auteurs
  • Recherche par mots-clefs
Mots-clefs > A > afrique
Niveau supérieur
  • 182 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 91 à 100
  |< << Page précédente 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Page suivante >> >| documents par page
Tri :   Date Editeur Auteur Titre

Leçons d'humanité : les récupérateurs d'ordures de Mbebess (Dakar, Sénégal 1986-1996)

/ 01-01-2001 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
01 gamins collecteurs 02 réveil 03 le collecteur et réparateur de claquettes 04 parole de paix 06 l'atelier de stockage  07 la fabricante de patchwor 08 faire boire bébé 09 la cafetière 10 la gargotière 11 divination et thérapeutique 12 à la gargotte 13 l'ancienne ordonnance militaire 14 la gargotière et ses filles 15 la gargotière et ses clients 16 ablution avant la priere 17 bébé et thé 18 bavardage et amulette de ceinture 19 visite de petits talibés-mendiants 20 la petite porteuse d'eau 21 visite du collecteur de rouge et de fer 22 achat d'amulette 23 à la boutique 24 l'homme aux 100 boubous 25 la sourde-muette 26 27 leçon d'amour
Mot(s) clés libre(s) : Vie quotidienne, Mbebess, Mbeubeuss, décharge à ordures, Dakar-Pikine, petite enfance, Afrique de l'Ouest, devin-guérisseur, récupérateurs d'ordures, travail, amulette, film ethnographique, Sénégal, alimentation, hygiène, dignité, vidéo, humanité, eau potable, ethnographie, maladie mentale, économie informelle
 |  Accéder à la ressource

Le bâtonnet et l’eau : techniques quotidiennes d’entretien du corps à Dakar Pikine

/ 16-06-1989 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Documents enregistrés en juin et décembre 1986 au Sénégal à Malicka, Pikine et Mbebess Chapitres : 01 Toilette postmictionnelle masculine 02 Toilette anale aux bâtonnets 03 Toilette anale masculine à l'eau 04 Toilette rapide d'une petite fille de 7 mois 05 Ablution islamique publique à la décharge à ordures
Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, défécation, décharge, orifice, ablution, Afrique, petite enfance, toilette, Pikine, film ethnographique, Dakar, miction, vidéo, hygiène, Islam, eau
 |  Accéder à la ressource

Ebola en 2012, R.D. du Congo, Province orientale, Haut Uélé : entre compréhensif et coercitif, réponse adaptée à des menaces

/ 29-09-2012 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Acteurs- Maurice Tongolo, membre de la commission mobilisation sociale du Comité international de lutte contre la fièvre hémorragique Ebola (CILE).- Eugénie Baganda, infirmière graduée en santé publique, membre de la commission surveillance du CILE- Jacques Akonangana, infirmier superviseu, membre de la commission surveillance du CILE- Lobia Maximilien, ingénieur, locuteur yogo, médiateur de crises du CILECaméra/réalisation : Alain Epelboin CNRS-MNHN Paris et OMSMontage : Alain Epelboin & Mireille GruskaMaquette du 26 octobre 2012, version sous-titrée en françaisRésumé :Malgré les efforts d'humanisation (hospitalité des structures d'isolement, enterrements sécurisés confiés à la famille, sensibilisation, mobilisation et communication sociale multimédias, présence active d’épidémiologistes,de psychologues et d'anthropologues...), le déni du virus persiste et les recherches de coupables réels et métaphoriques des morts se multiplient, sur un fond de misère et d'intérêts politico-économiques antagonistes.Des boucs-émissaires sont nommés (belle-famille, équipes et les malades survivants sont stigmatisés.Les équipes sont aussi régulièrement l'objet de menaces, amplifiées par les dysfonctionnements institutionnels.Description :Le film débute sur une séance de mobilisation sociale nocturne dans un quartier d’Isiro, basée sur la projection de vidéos enregistrées lors d’épidémies précédentes, commentées par un membre de la commission mobilisation sociale.0 mn 44. Une femme et un homme, infirmiers congolais d’Isiro, chargés du suivi quotidien des « contacts » et du repérage de malades, racontent le dénis du virus, les accusations d’enrichissement illicite des équipes de réponse à l’épidémie, de détournement du sang et de consommation des cadavres à des fins de sorcellerie et de recherche de pouvoir.Deux situations de menaces contre les équipes sont rapportées, ainsi que la médiation appropriée qui eul lieu pour apaiser la situation : 2 mn 27. Une a été provoquée par un taximan moto, "contact" d'une personne décédée, de fait au chomage en raison de la stigmatisation dont il était devenu l’objet. Lui et sa mère ont menacé avec une machette les membres des équipes de surveillance venus le visiter, en leur enjoignant de ne plus mettre les pieds chez lui. Puis, il excita ses voisins, ce qui fait qu’au retour d’une ambulance transportant un enfant fièvreux et son oncle, garde malade en TPI, la route fut barrée et le véhicule immobilisé. Des violences furent exercées sur le chauffeur et l’oncle par une foule armée de machettes, d’arcs et de flêches jusqu’à la médiation compréhensive et autoritaire de l’ingénieur Obia, médiateur appartenant à la même ethnie, mandaté par le CILE (4 mn 42).5 mn 17. L’autre situation de crise rapportée avec menaces sur les équipes est celle provoquée par un autre jeune homme, absent lors de la levée de corps de sa sœur à l’hôpital et à qui on avait refusé d’ouvrir de nouveau le cercueil et le sac mortuaire au moment de l’enterrement afin qu’il puisse voir une dernière fois son visage. Il écrivit une lettre de menace au CILE, enjoignant aux équipes de ne plus passer devant chez lui, ce qui était innaceptable et impossible puisque sa maison est installée sur le bord du seul axe menant à Bédé, le lieu d’émergence d’une chaîne épidémiologique en provenance d’Isiro. L’ingénieur Obia raconte comment, de façon empathique, humble et autoritaire, une équipe de notables et de membres du Comité se déplaça sur place, négocia avec le protestataire et le retourna en le transformant en agent sensibilisateur.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, compréhensif, réactions de la population, fièvres hémorragiques virales, Ébola, boucs-émissaires, enterrement, mobilisation sociale, Isiro, République démocratique du Congo, stigmatisation, film ethnographique, éducation sanitaire, vidéo, mort, violence, coercitif
 |  Accéder à la ressource

Ebola au Congo en décembre 2003 à Mbomo : virus, braconnier et fétiche

/ 23-12-2003 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Ce troisième film de la série "Ebola au Congo", "virus, braconnier et fétiche, Mbomo décembre 2003" décrit l'épidémie de Mbandza et Mbomo des mois de novembre et décembre 2003. Il souligne la stigmatisation dont sont victimes les individus convalescents et les individus ex-contacts. This third film of the series “Ebola in Congo”, “virus, poacher and fetish, Mbomo December 2003”describes the epidemic in Mbanza and Mbomo in November and December 2003. It underlines the stigmatisation towards convalescents and former- contact subjects.Ces films à caractère ethnographique ont été réalisés dans le cadre de missions de réponse de l'OMS aux épidémies de fièvre hémorragiques à virus Ebola au Congo en 2003 (février, juin et décembre), en collaboration avec Pierre Formenty, virologue, épidémiologiste (OMS/CDS/CSR/ARO)Certains acteurs ne suivent pas les protocoles recommandés par l'OMS pour les précautions et la prise en charge des patients.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, Cuvette Ouest, enterrement sécurisé, Ébola, tenues individuelles de protection, boucs-émissaires, fièvre hémorragique virale, Mbomo, mobilisation sociale, épidémie, stigmatisation, film ethnographique, Congo (République), éducation sanitaire, vidéo, mort, hôpital, pavillon d'isolement
 |  Accéder à la ressource

Du savon dans les yeux, toilette d’une fillette au sein peul bande, Ibel février 1990

/ 06-02-1990 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Du savon dans les yeux, toilette d’une fillette au sein peul bande, Ibel, région de Kédougou Sénégal Oriental, février 1990Une mère du village peut bandé d'Ibel au Sénégal oriental procède à la toilette de sa petite fille de neuf mois. Elle la savonne intégralement de la tête aux pieds, puis la rmce à la main. Elle la talque et l'essuie avec un pagne. Le bébé porte différents colliers et boucles d'oreilles et sa mère explique leur provenance et la raison pour laquelle il les porte. Après l'avoir habillé, elle lui donne le sein. Puis elle le fait danser sur ses genoux en chantant. Le soir, le bébé dort serré dans un pagne au dos de sa mère qui danse.Avec : Adama Diallo, la maman, Aïssatou Camara, sa fille, les voisines et amies du quartierTraduction à Paris Souleymane Balde, Mamadou Sylla, Mamadou Saliou Diallo, Sylvie BouvierMontage : Alain Epelboin, Sylvie Bouvier (assistante)Auteur-réalisateur : Alain Epelboin médecin ethnologue CNRS ParisDocument réalisé au cours d'une mission du Centre National de la Recherche Scientifique et du Muséum National d'Histoire Naturelle en accord avec le Ministère sénégalais de la recherche scientifique.
Mot(s) clés libre(s) : danse, Ibel, propreté, orifice, Sénégal oriental, soin quotidien, mouchage, eau, mère/enfant, Afrique, petite enfance, savon, musique, apprentissage, hygiène, vidéo, maternage, film ethnographique, amulette, toilette, Peul Bande
 |  Accéder à la ressource

Chronique pygmées Bakoya, Gabon, avril 2006

/ 10-04-2006 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Chronique des Pygmées Bakoya, Gabon avril 2006 : 1- Imbong 2- dix leçons d'ethnomusicologie, 3 Angetse Etienne, chanteur & musicien bakoya de harpe-cithare 37 scènes 1- Imbong 2- Au quartier bakoya de Zoula Sylvie Lebomin, ethnomusicologue, enregistre et analyse 10 pièces musicales bakoya en faisant jouer simultanément et/ou successivement les musiciens et les chanteuses. 3- Huit chansons d'Angetse Etienne, chanteur et musicien bakoya d'enye (harpe cithare) à Mékambo. Il est accompagné pour une pièce par Louis Joseph Ambese. Petit récital improvisé à la demande de Sylvie Lebomin, ethnomusicologue en présence de Denis Mimbaye. Chapitres : 00 1 Imbong, avril 2006  35 mn Acteurs par ordre d'apparition Ambèse Louis Joseph Mimbaye Denis, chef de village Moulili Jean de Dieu, préfet Angetse Etienne, joueur d'enyele Lebomin Sylvie, ethnomusicologue Toum Bernard Mbouaza Ginère, évangéliste Bokani Gilles, chef de village Epelboin Alain, médecin anthropologue 01 traitement de la première dent de lait des enfants bakoya  2 mn 07 Installé dans le "corps de garde" du village Imbong, Louis Joseph Ambèse raconte que lorsque l'enfant bakoya perd sa dent de lait, il doit la donner au "lézard" (indet), afin qu'il la remplace par une belle dent. 02 sortie des Pygmées de la forêt dans les années 1934-36  13 mn 59s Denis Mimbaye, chef bakoya du village Imbong, raconte comment, au début de la colonisation, ses aïeux Pygmées ont noué leurs premiers rapports avec les Européens, leur fournissant, notamment, des gibiers entiers, non découpés. Il évoque en particulier le lieutenant Thomas qui dirigeait la région en 1933-1936. Celui ci, favorable aux Pygmées, gagne leur confiance à l'occasion du règlement d'une rébellion provoquée par des injustices exercées par un chef de village nommé par l'administration. C'est à la suite de cette affaire que les Pygmées du secteur d'Imbong, décidèrent de quitter leurs campement isolés en forêt, pour s'installer au bord de la route que venait d'ouvrir ce même lieutenant Thomas 03 administration de Mékambo de 1924 à 2006  1 mn 48s À la sous-préfecture de Mékambo, Moulili Jean de Dieu, le sous-préfet, commente le grand panneau érigé dans l'entrée "liste nominative du personnel de commandement ayant servi dans le département de la Zadié Mékambo" depuis 1924. On y retrouve la trace du Lieutenant Thomas (1933 1936), dont le rôle fut important dans la percée des routes et dans la construction d'une alliance avec les Pygmées Bakoya : c'est celle ci qui les amena à cette époque "à sortir de la forêt" et à s'installer le long de la piste, récemment rendue carrossable. J.D. Moulili rapelle comment autrefois les avions qui reliaient le Congo au Gabon, faisaient escale à Mékambo qui'était également une étape importante sur la route du Congo. Moulili Jean de Dieu, préfet de Mékambo depuis 2005, face à la caméra : - Comme on est proche de la République du Congo, la grande voie, c’était, qui reliait le Congo à Makokou, je crois, Makokou, Eboué d’ailleurs qui était la première capitale provinciale : et bien, la voie passait par ici. C’était un passage obligé.Et même les avions qui partaient de Libreville ou Woleu-Ntem, avant que ça n’atterrisse à Brazzaville, ils faisaient escale ici. Vous avez vu la petite piste d’atterrissage.La première voiture qui serait partie du Congo était passée par ici. Ce sont les gens de Mékambo qui l’auraient vu. C’était quand même un spectacle ! Avant ceux de Makokou !Le propos est interrompu par une voix en français, forte et tendue de vieille femme en colère. Elle est habillée de vêtements propres et délavés, mouchoir de tête noir et jaune brillant, assorti au trop grand polo masculin jaune pâli, avec sur le visage des restes blancs de masque facial au kaolin, en particulier sur son « gros » nez. Une malade mentale que les employés de la préfecture ont l’habitude de voir fréquenter les bureaux, serinant les mêmes litanies. En fait, une ancienne employée qui est devenue folle à la suite de diverses infortunes. Filmiquement, une rupture explosive du propos d’un très haut fonctionnaire, comme par un esprit ancien, hantant sans cesse les lieux de son passé. L’ancienne employée de bureau : - Voilà le premier état civil pour moi à Mékambo ! Veut-elle dire qu’elle a été une des premières à être enregistrée à l’état civil ou à tenir le bureau de l’état civil ? Signifie-t-elle que sa famille et/ou elle même a été en contact très tôt avec l’administration au pouvoir, et qu’elle a eu un statut social élevé, désormais détruit ? Alain : - Quelle année ? Période coloniale ou après l’indépendance ? Elle poursuit son propos sans prêter attention à la question. Elle n’a pas l’air si âgée, 60, 70 ans : donc on pourrait prendre comme hypothèse qu’elle est née dans les années 1930, 1940. Elle aurait eu 20 ans entre 1950 et 1960 ? En fin d’administration coloniale ou au contraire lors de la mise en place de l’administration gabonaise ? - Moi qui étais premier (employé) état civil, ici à le bureau à Mékambo, avec le vieux là ! Elle montre un vieillard à proximité, hors caméra. La fourchette d’âge s’élargit jusqu’à 80 ans, et la fiabilité du propos, quant à un ancien emploi de bureau exercé ici se confirme. Elle a, dans un premier temps, bénéficié de l’ascenseur social construit sur la scolarisation, l’apprentissage du français et de l’écriture. L'air, il fait moi comme ça (geste d’essuyage de la sueur du front), comme je n'ai pas de voiture ! L’air ! Attention, c’est vraisemblablement un mot très polysémique. Le geste d’essuyage de la sueur sur le front, morphème non-verbal transculturel africain bien connu, désigne le travail physique, mais aussi l’excès de dépense d’énergie, et donc aussi la notion de fatigue au sens aussi bien physiologique que pathologique. Ici, on entend air au sens d’exposition au aléas du climat, que ce soit dans les bureaux surchauffés ou lors de déplacements à pied. Employée de bureau, c’est-à-dire un statut social important du point de vue de la société dont elle est originaire, mais négligeable du point de vue de la hiérarchie administrative. Elle n’avait pas un rang lui permettant de disposer d’un véhicule et elle avait de grandes distances à parcourir, non seulement pour venir au travail, mais également pour mener à bien ses autres activités, familiales, agricoles, voire commerciales. L'air, il volait pour moi de l'argent !  Les dures conditions écologiques lui coûtaient beaucoup ? « Air » est à prendre au sens écologique, mais aussi surnaturel : vents ou souffles porteurs des agressions maléfiques d’esprits, de jaloux, d’envieux, d’ingrats, de méchants ! L'air ! Il gaspillait les enfants pour moi ! Il rendait ses enfants malades ? Il a détourné ses enfants de leur mère ? L'air, il gaspillait moi ! Cet air a fini par altérer sa réussite sociale. Je dors dans le par terre ! S’agit-il de dormir par terre, parce que sa ruine est-elle qu’elle ne dispose même plus de lit chez elle et qu’elle est obligée de dormir sur une natte. Ce peut être une réalité concrète ou une expression archétypale de la misère d’une femme âgée, délaissée, veuve ou divorcée, et de plus abandonnée par ses enfants !  Autre hypothèse, elle n’a pas de domicile fixe et est amenée à dormir n’importe où, parfois sans natte, à même le sol, comme beaucoup de malades mentaux, délaissés par leurs familles impuissantes à juguler la folie. C'est premier (e) à le bureau là, l'année du boulot, moi de l'argent ! Il faudrait reprendre l’histoire de l’administration de Mékambo pour identifier son statut véritable et savoir si elle a été effectivement embauchée la première ! Peu importe ! Elle exprime une réussite sociale ancienne et une ruine actuelle. Tous les jours à le boulot, le village, c'était en courant ! Je viens pour trouver moi le boulot ! Ici, elle reprend ce qu’elle indiquait antérieurement par le geste d’essuyage de la sueur sur le front, à savoir qu’elle était une femme active, gérant de nombreuses activités, « en courant ». Et que sa réussite était le fait de son propre mérite. Une histoire « ordinaire » d’une personne qui a pris l’ascenseur de la réussite sociale de la modernité, mais qui s’est brisée dans le piège tendu, un miroir aux alouettes : et qui tend elle aussi un miroir dans lequel on craint de retrouver son propre reflet, passé ou à venir.  Un bouffon, une griotte, qui dit des « vérités » aux puissants sans pouvoir être puni. Une vieille femme dangereuse, au malheur potentiellement « contaminant », qui révèle les non-dits, les désirs, les inconscients individuels et collectifs. Est-ce en tant que ce qu’elle était qu’elle est tolérée en ces lieux officiels ? À cause de la présence du témoin étranger ? En raison de la dangerosité des paroles de malédiction d’une vieille femme ? Ou, comme les Pygmées, du fait de sa proximité avec les êtres du monde non visible au commun des mortels ? 04 Représentation de la maladie Ebola chez les Bakoya  4 mn 27s voir séquence 9 mn : http://www.canal-u.tv/video/smm/chronique_pygmees_bakoya_de_mekambo_gabon_avril_2006_representation_des_epidemies_de_maladie_a_virus_ebola_de_2001_2002.16144 À la suite d'une épizootie ayant décimé les gorilles, en 2001-2002, une épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola, sous-type Zaïre, se propageant jusqu'à Kéllé au Congo, a terrifié la population de la région de Mékambo, tuant notamment quelques Pygmées Bakoya. Qu'en reste-t-il dans les mémoires ? À la sous-préfecture de Mékambo, deux affiches sont exposées dans le hall : l'une d'un parc national avec des têtes de gorilles en très gros plan, l'autre consacrée à Ebola et indiquant les mesures et comportements à prendre, pour éviter de se contaminer. Angeste Étienne, chanteur et joueur réputé de harpe cithare enye interprête à son domicile la chanson sur Ebola qu'il a inventé lors de l'épidémie. " Les jeunes filles ! Gardez le corps ! Ebola arrive !". traduisent Toum Bernard et Mbouaza Ginère, évangéliste, tous deux originaires d'Imbong. Ils rappellent l'horreur qui les a saisi Toum Bernard : -Pour moi c'était la première fois d'entendre parler d'Ebola et c'était aussi pour moi très horrible. de voir comment les médecins manipulaient les corps. Là nous les parents ! Non ! Les parents des décédés ! Non, non, non ! Ils n'avaient plus le pouvoir, de manipuler les corps. Mbouaza Ginère, évangéliste : - Comment se fait il que c'est une épidémie. Et puis en prenant, quand le corps meurt, il faut absolument que les parents puissent voir comment, à enterrer le corps. Mais ce qui était horrible, c'était pourquoi ? C'était parce que, quand la personne trouve la mort, au lieu que c'est les parents qui prennent le corps, ce sont les médecins eux-même qui prennent le corps. Et des fois, d'autres corps ont disparu ! Toum Bernard : - Mais leur cimetière (tombe) , on ne connait pas. On ne connait pas où se trouvent de ces corps là aujourd'hui. Mbouaza Ginère, évangéliste : - Après un moment donné, les familles qui ont perdu les parents ont été satisfaits par l'argent. Donc il a fallu que l'état gabonais pense aux familles qui ont perdu les parents pour leur donner de l'argent... déja sur canal u Acteurs par ordre d'apparition : Angetse Etienne, joueur d'enyele Lebomin Sylvie, ethnomusicologue Toumoro Bernard Mbouaza Ginère, évangéliste Epelboin Alain, médecin anthropologue Caméra-son- réalisation : Epelboin Alain 05 iboga 5 mn 06 remerciements 7 mn 17s 00 2 dix leçons d'ethnomusicologie  32 mn18 Au quartier bakoya de Zoula Sylvie Lebomin, ethnomusicologue, enregistre et analyse 10 pièces musicales bakoya en faisant jouer simultanément et/ou successivement les musiciens et les chanteuses. Etaba Madeleine, chanteuse Ambili Florence, chanteuse Maboa Thérèse, chanteuse Aboul Jonas, percussion Mwango Mathias, joueur d'abele Ipatima Stanislas joueur de ndumu Mindem Jean-Rémy, joueur de ngom 07 1 Chant du Mongala 8 mn 7s Après un essai destiné à expliquer la procédure de l'enregistrement aux musiciens, exécution d'un premier chant de Mongala où chaque intervention est enregistrée en référence avec celle qui la précède. Le Mongala est un culte initiatique centré sur la gemmellité que l'on retrouve sur une grande frange est du territoire gabonais. 07 2 Chant du culte Issembu 3 mn 28 Enregistrement analytique d'un chant du culte Issembu réservé aux femmes. Comme pour le Mongala, ce culte se retrouve dans les populations de toute la frange est du territoire gabonais sous différentes appellations (Lissembu; Lissimbi; Lessimbu). 07 3 Chant et fabrication de panier 2 mn 28 Pendant les enregistrements, un homme continue à tresser son panier, vraisemblablement de l'ethnie Kwélé au regard du type de maille utilisé. 07 4 chant par deux femmes 57 s Cet enregistrement permet d'entendre la complémentarité des voix et des registres utilisés par les deux femmes. 07 5 chant de Ngodja 3 mn 54s Chant de Ngodja accompagné particulièrement par la poutre frappée et le baguettes entrechoquées. Ces deux éléments rythmiques permettent d'entendre la suprposition d'un rythme binaire et d'un rythme ternaire. 07 ethnomusicologie 6  3 mn 35s 07 7 chant du culte Mbumba  3 mn Chant du culte de divination Mbumba. Au bout de quelques temps, Florence, la chanteuse principale, introduit la technique de chant du yodel qu'elle dit avoir emprunté aux Pygmées Baka, installés dans la région de Minvoul, mais qui descendent parfois jusque dans l'Ogooué-Ivindo pour la chasse. 07 8 chant du répertoire Abwema  3 mn 48s Enregistrement d'un chant du répertoire Abwéma. 07 9 Bébé en musique  1 mn 36 Les bébés participent à l'activité musicale dès leur plus jeune âge. Dans un premier temps de façon passive, du seul fait de leur présence dans les bras des femmes. Ils acquièrent ainsi les rythmes corporels de base. 00 3 Angetse Etienne, chanteur & musicien bakoya de harpe-cithare 18 mn 25 Huit chansons d'Angetse Etienne, chanteur et musicien bakoya d'enye (harpe cithare) à Mékambo. Il est accompagné pour une pièce par Louis Joseph Ambese. Petit récital improvisé à la demande de Sylvie Lebomin, ethnomusicologue en présence de Denis Mimbaye. 08 01 harpe cithare 2 mn 47 La harpe cithare joué ici par un musicien bakoya est vraisemblablement d'origine Kwélé où elle sert à accompagner le chant d'une épopée, dans un style proche du Mvet fang. Cet instrument de très gande longueur est fait en bambou de Chine avec des cordes directement prélevèes sur la canne de Bambou. L'instrument est dit alors idiocorde. 08 02 harpe cithare et corbeille 2 mn 15s Pendant que la femme du musicien continue de tresser sa corbeille, celui-ci continue d'improviser des paroles. L'énorme marmite placée sous l'instrument sert d'amplificateur. Le rythme pointé utilisé dans le jeu de l'instrument semble spécifique au jeu de la harpe-cithare à traves différentes populations d' Afrique centrale. 08 03 harpe cithare 1 mn 16 08 04 harpe cithare 1 mn 16s Les deux mains du musicien, disposées de part et d'autre du chevalet, jouent alternativement. Il y a de fait peu de polyphonie bien que l'instrument en possède le potentiel. 08 05 harpe cithare 1 mn 47s 08 06 harpe cithare 53 s 08 07 harpe cithare 4 mn 19s Un des accompagnateurs de l'équipe, Joseph Ambese, chante en duo avec le musicien principal qui de ce fait retrouve une source d'inspiration. 08 08 harpe cithare 2 mn 30s 09 générique 40 s
Mot(s) clés libre(s) : relations Européens/Pygmées, harpe cithare, sédentarisation, dent de lait, iboga, Tabernanthe iboga, Imbong, pygmée, Ebola, Bakoya, enterrement sécurisé, sorcellerie, culte initiatique, yodel, Mongala, Mbumba, Zoula, rythme ternaire, Ngodja, prévention, mort, thérapeutique, gorille, rite funéraire, Mékambo, cimetière, épidémie, cannabis, santé publique, administration, esprit, colonisation, discrimination, anthropologie, histoire, maladie, alcool, musique, vidéo, enfance, ethnomusicologie, Afrique, culte, divination, film ethnographique, Gabon, sang, jeu, rumeur, chant, cadavre, danse
 |  Accéder à la ressource

Chronique des Pygmées Babongo, avril - mai 2008 Sourd muet et bègue : leçon de communication non verbale, 16 avril 2008, Doumé

/ 16-04-2008 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Chronique des Pygmées Babongo, avril - mai 2008 (Gabon) Sourd-muet & bègue : leçon de communication non verbale (10 mn 16) 16 avril 2008, Doumé, Ogooué-Lolo, Gabon - Récit d'une séance d'ethnomusicologie - Récit de la découverte  d'oeufs de tortue - Récit de la capture de la tortue accrochée à une ligne - Programme de la séance de travail vidéo - Récits de la misère  - Récit du tir au fusil "foigné" (loupé) par Brice - Transport de deux potamochères et les maux de dos consécutifs - Rémunération de la séance de travail vidéo ACTEURS Armand, le sourd-muet Toka Brice, le bègue Motunga Jean et les assistants   CAMÉRA  AUTEUR  RÉALISATEUR : Alain Epelboin
Mot(s) clés libre(s) : afrique, gibier, Doumé, filet, potamochère, fusil, sourd-muet, bègue, communication non verbale, relation à plaisanterie, moquerie, pirogue, hameçon, chasse, pygmée, film ethnographique, pêche, maladie, handicap, vidéo, mime, ethnomédecine, gestuelle, singe, Gabon, malheur, Tortue, récit, Ogooué-Lolo
 |  Accéder à la ressource

Chronique des Pygmées Babongo, avril - mai 2008 Questionnaire linguistique comparatif akélé, babongo, awanji et adouma, 15 avril 2008 Doumé

/ 15-04-2008 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Chronique des Pygmées Babongo, avril - mai 2008 (Gabon)  05 Questionnaire linguistique comparatif akélé, babongo, awanji et adouma (7 mn 33) 15 avril 2008 : Doumé, Ogooué-Lolo, Gabon ACTEURS Malemba, chef de Doumé ses enfants, petits enfants et épouses Bernard Lomba, chef de Manenga Sylvie Le Bomin, ethnolinguiste & ethnomusicologue MONTAGE : Alain Epelboin & Annie Marx CAMÉRA-SON : Alain Epelboin AUTEURS-RÉALISATEURS : Alain Epelboin & Sylvie Le Bomin
Mot(s) clés libre(s) : afrique, chef de village, malade mental, comparatif, linguistique, akélé, Ogooué-Lolo, Babongo, Awanji, Adouma, Doumé, pygmée, interaction mère-enfant, film ethnographique, Gabon, habitat, questionnaire, vidéo, langue
 |  Accéder à la ressource

Chronique des Pygmées Babongo, avril - mai 2008 Pièces traditionnelles d’arc-en-terre avec un jouet d’enfant, 15 avril 2008, Doumé

/ 15-04-2008 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Chronique des Pygmées Babongo, avril - mai 2008 (Gabon)  09 Pièces d'arc-en-terre avec un jouet d'enfant (2mn 14) 15 avril 2008 : Doumé, Ogooué-Lolo, Gabon JOUEURS D'ARC À RÉSONNATEUR Boudouha "Cheas", de père zaïrois et mère adouma Jean Blaise Matzanga "Makunza", de père nzebi et de mère babongo CAMÉRA-MONTAGE-RÉALISATION : Alain Epelboin
Mot(s) clés libre(s) : afrique, boite de conserve, arc à résonnateur, jouet, arc-en-terre, Ogooué-Lolo, nzebi, Babongo, Adouma, Doumé, ethnomusicologie, film ethnographique, Gabon, vidéo, Zaïre
 |  Accéder à la ressource

Chronique des Pygmées Babongo, avril - mai 2008 Pièce d’arc-en-bouche en milieu akélé babongo, 8 avril 2008, Manamana

/ 08-04-2008 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
Voir le résumé
Voir le résumé
Chronique des Pygmées Babongo, avril - mai 2008 (Gabon)04 Pièce d'arc-en-bouche en milieu akélé babongo (2 mn)8 avril 2008, Manamana, Ogooué LoloACTEURSMaxime NdoungouJean Blaise Matzanga "Makunza"Henok, dit "Poupon"MaturinMONTAGE : Alain Epelboin & Annie MarxCAMÉRA-SON : Alain EpelboinAUTEURS-RÉALISATEURS : Alain Epelboin & Jean Blaise Matzanga "Makunza
Mot(s) clés libre(s) : musique, Manamana, percussion, Ogooué Lolo, arc-en-bouche, Babongo, pygmée, ethnomusicologie, Afrique, film ethnographique, Gabon, vidéo, akélé
 |  Accéder à la ressource

rss |< << Page précédente 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Page suivante >> >| documents par page
© 2006-2010 ORI-OAI