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La mondialisation en perspective historique : L'Amérique hyperpuissance
/ Mission 2000 en France
/ 28-10-2000
/ Canal-u.fr
ROTHSCHILD Emma
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Que reste-t-il, lorsqu'on y songe, d'Athènes et de Rome ? Uniquement des ruines comme vous le savez ". Cette phrase fut prononcée par Richard Nixon, en 1971, alors qu'il méditait sur le période de déclin qu'il pressentait imminente pour les États-Unis. Trente ans plus tard, la donne a considérablement changé. L'hyperpuissance américaine est à présent considérée comme éminemment consolidée. A l'époque où la mondialisation ne semble pas connaître de limite, l'empire américain paraît devoir perdurer lui aussi. Cette conférence portera sur les États-Unis et sur l'histoire de la mondialisation. L'indépendance des États-Unis fut le produit d'une période durant laquelle la politique s'intéressait avec ferveur à l'idée de mondialisation. On s'intéressait pour la première fois au " monde ", au rôle des compagnies et sociétés privées et au changement de goûts en matière de consommation, en particulier alimentaire. Les événements qui précipitèrent la Révolution Américaine sont étroitement reliés aux idées de commerce et d'échanges internationaux. A l'époque du premier boom de la mondialisation, entre 1760 et 1820, l'Angleterre, était considérée comme l'empire des matières premières. La France, elle, comme l'empire des idées. Les États-Unis, pour leur part, étaient voués à devenir un tout nouvel et pur empire commercial : un modèle dans le monde. L'idée selon laquelle l'influence des États-Unis est prééminente perdure : on peut en voir une illustration dans l'histoire des efforts conjugués pour diffuser le régime alimentaire américain dans le reste du monde. Au XXIe siècle, le succès de la mondialisation invite à se demander si la suprématie commerciale des États-Unis ne va pas être fragilisée. Mot(s) clés libre(s) : mondialisation, commerce, Amérique, libre échange, puissance
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Basta de gusanos !
/ 18-10-2005
/ Canal-u.fr
PAYS Jean-François
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Basta de Gusanos ! est un film de 20 minutes, conçu, écrit et réalisé par Jean-François Pays, à la demande du Pr C.E. Borda, directeur du Centre National de Parasitologie et des Maladies Tropicales de Corrientes, Argentine, pour sensibiliser les enfants des écoles rurales de cette province et de l’ensemble du pays aux infections par les géohelminthes dont la prévalence reste encore élevée dans de nombreuses régions. Le sujet est abordé sous l’angle d’une « tragi-comédie entérique » mettant en scène, sous forme de marionnettes, un ascaris, un ankylostome, une anguillule et un trichocéphale vivant dans le ventre d’un jeune garçon et présentés comme une joyeuse bande de petits malfrats cyniques, fiers d’être des parasites, jaloux de leurs prérogatives et de leur savoir faire, rivaux prêts à s’entretuer pour leur territoire ou une goutte de sang, mais prêts aussi à s’unir pour s’empiffrer et faire les 400 coups. Basta de gusanos ! sera distribué gratuitement sous forme de CD ou de DVD dans les écoles rurales argentines, accompagné d’un petit livret permettant aux enseignants d’expliquer plus complètement aux enfants le mécanisme des infections par les géohelminthes, les moyens de les éviter et la nécessité de se traiter régulièrement. Mise à part la taille des marionnettes, le film s’est efforcé de ne prendre aucune liberté vis à vis des données parasitologiques.Basta de gusanos ! a été réalisé dans le cadre d’une convention inter-universitaire entre l’Université Paris-V René Descartes et l’Université del Nordeste, avec l’appui financier de la faculté de médecine de Corrientes,le concours d’ Alexandro Maurino dit Chaque (dessin des marionnettes) de Carlos Ramos (fabrication des marionnettes), de la Compagnie El Asunto (animation des marionnettes), des membres du Centre National de Parasitologie et des Maladies Tropicales de Corrientes (CENPETROP) (Pr CE Borda (régie générale), Pr Maria Josefa F. Rea, Cristina Mercedes Gené (dessins), Miguel Angel Sandoval, Luis Armando Mosqueda, Osvaldo David Benitez, Sara Maria Quatrocchio (commentaire), des élèves et professeurs des écoles Général Manuel Belgrano de Corrientes et Para Costa Grande de San Luis de Palma.Scénario, dialogues, images, montage et réalisation de Jean-François Pays Mot(s) clés libre(s) : chaleur, nourriture, rural, pédagogie, matières fécales, excrements, vers, ascaris, eau, geohelmynthes, toilettes, bouillir, marionettes, chaussure, pathologie exotique, mesures sanitaires, campagne de prévention, lavage de mains, médecine tropicale, épidémie, bactérie, virus, hygiène, maladie, médicament, Amérique, école, insectes, enfant, vidéo, Parasites, éducation sanitaire, assainissement, contamination, larve, oeufs, Argentine
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L'Amérique latine, éveil juridique d'un continent ? / Laure Ortiz
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 14-10-2015
/ Canal-u.fr
ORTIZ Laure
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« L’Amérique latine connaît depuis trois décennies
des innovations juridiques assez remarquables pour faire des droits de l’homme,
notamment, le pivot de la régulation entre État et individus et donner une
consistance à cette notion qui inspire les nouvelles constitutions, la notion d’Etat
de droit démocratique et social, une espèce de modèle transformatif "aspirationnel"
(Santos de Sousa).
Dans quelle mesure les innovations juridiques
peuvent-elles faire avancer la cause d’une répartition plus équitable des
ressources et en quoi peuvent-elles contribuer à une innovation sociale ? ».
Pour Laure Ortiz, « la dynamique d’innovation
repose sur trois ressorts, la mise en place d’un système de droit bâti sur la
primauté des droits de l’homme dans le respect des standards internationaux les
plus favorables à la personne, les constitutions hissant le droit international
des droits de l’homme au-dessus des lois nationales en Argentine, Brésil, Colombie,
Guatemala, au Mexique, Nicaragua, Pérou...) et parfois même
au-dessus de la constitution, comme en Bolivie ou en Équateur. […] Le deuxième ressort est la reconnaissance du
multiculturalisme universaliste passé au crible d’une exigence d’effectivité. Le troisième ressort est l’activisme des
juges, notamment ceux de la Cour américaine des droits de l’homme ». S'appuyant sur le corpus juridique relatif aux
peuples indigènes et tribaux, particulièrement la constitution 169 de l’OIT de 1989, le concept
de vulnérabilité et le contentieux de la spoliation des terres,
« les juges latino-américains ont précisé des droits reconnus
à ces peuples dans la plupart des constitutions sud-américaines. En
traitant la question ethnique par une approche dialogique des droits de l’homme,
les juges latino-américains ont ouvert la voie à une judiciarisation de la
question sociale et ont ouvert la voie à un contrôle démocratique et
juridictionnel des choix de politique publique en matière d’accès et de partage
des ressources ».
L'Amérique latine, éveil juridique d'un continent ? / Laure Ortiz, in "Ressources et innovations dans les Amériques", 13e colloque international de l'Institut des Amériques organisé par l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) de Université Toulouse Jean Jaurès (UT2J), l'Institut d'Études Politiques (IEP) de l'Université Toulouse 1-Capitole et la Maison Universitaire Franco-Mexicaine (MUFM). Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 14-16 octobre 2015. Mot(s) clés libre(s) : droits de l'homme, primauté du droit, institutions juridiques, Amérique latine (20e-21e siècles), droits économiques, sociaux et culturels
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Wilderness et sanctuarisation au regard de l'histoire de l'environnement : de la sacralisation du patrimoine naturel à la révélation du patrimoine culturel / Jean-Paul Métailié
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Jean JIMENEZ, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 27-03-2015
/ Canal-u.fr
MÉTAILIÉ Jean-Paul
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Wilderness et sanctuarisation au regard de l'histoire de l'environnement : de la sacralisation du patrimoine naturel à la révélation du patrimoine culturel / Jean-Paul Métailié, in Journée d'études "Espaces sanctuarisés aux États-Unis - Visions of American Sanctuaries", organisée, sous la responsabilité d'Aurélie Guillain, par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS, axe "Poéthiques") de l'Université Toulouse Jean Jaurès, 27 mars 2015.
* Illustration : "Jupiter terraces" (Mammoth Hot springs-Yellowstone), peinture de Thomas
Moran, 1893.
Cette
journée d'études se propose d'étudier les zones qui ont pu être désignées comme
des “espaces sanctuarisés” aux Etats-Unis, soit parce qu'elles ont fait l'objet
de certaines mesures de protection les soustrayant à la logique de la propriété
privée et de la libre exploitation des ressources naturelles (dans le cas des
parcs nationaux par exemple), soit parce qu'elles ont été considérées par des
écrivains nord-américains comme le lieu privilégié où peuvent s'exprimer des
valeurs religieuses ou spiritualistes. Le terme “sanctuarisé” connote ici une vision
sinon religieuse, du moins sacralisante, d'un espace où se manifeste une
hétérogénéité fondamentale : d'une part, l'espace profane, de l'autre, l'espace
sacré que des interdits spécifiques viennent protéger de l'espace profane et de
ses logiques propres.
Dans
la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, l'expansion territoriale des
Etats-Unis s'est accompagnée de la création de parcs nationaux qui permettaient
d'empêcher la surexploitation des ressources naturelles du continent, mais
aussi de préserver la possibilité même, pour les citoyens des Etats-Unis, d'être
exposés à un environnement naturel perçu comme un espace peu modifié par l'être
humain – et ainsi de préserver une “relation originelle” avec le monde. Pour
certaines figures fondatrices telles que John Muir, la référence consciente à
la vision émersonienne de la “Surâme” se mêle à une version personnelle du
mysticisme chrétien et de la fonction sacramentelle de la rencontre avec la Nature.
Muir s'inspire également de l'exemple de Thoreau, qui prône non seulement la
création d'espaces protégés de la convoitise privée, mais aussi une certaine
attitude éthique et scripturaire devant le lieu naturel habité. Lorsque les écrivains nord-américains
contemporains décrivent tel lieu sous les espèces d'un espace sanctuarisé, il
n'est pas rare de percevoir des échos intertextuels avec les textes de Thoreau,
et le désir d'inscrire dans le langage l'expérience du numineux.
Cependant,
des débats récents ont mis en avant les diverses limites qui peuvent être
associées aux notions connexes d'“espace sanctuarisé”, de nature sauvage et de
“wilderness”. Certains auteurs ont suggéré que le terme de sanctuaire connotait
une vision européanocentrique des lieux qui tendrait à compartimenter l'espace
aussi bien que l'expérience (Hultkrantz, Hugues & Swan). Dans d'autres
débats récents, qui portent sur les stratégies de protection de la
biodiversité, la notion même d'espace sanctuarisé a pu être critiquée en faveur
d'une conception plus intégrée de la protection des espèces. Mais, avant tout,
c'est l'espace sauvage monumentalisé des parcs nationaux américains qui a pu
faire l'objet de critiques (Cronon) et même de traitements satiriques, dans la mesure
où l'image fabriquée d'une nature intacte peut revêtir une fonction rassurante
et anesthésiante dans le débat écologique et détourner l'attention des
géographies locales au profit de l'image mythifiée d'un paysage national
(Lopez).
L'objectif
de cette journée d'études est donc double : se pencher sur la manière
singulière dont l'expérience du numineux peut continuer de s'inscrire dans les
textes des écrivains nordaméricains, mais proposer également de faire le
point sur les réflexions philosophiques, historiques et géographiques qui
problématisent la notion même d'espace sauvage sacralisé. Mot(s) clés libre(s) : paléoenvironnement, archéologie du paysage, écologie du paysage, paysages agricoles (Amérique du Sud), intégrité écologique
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Companions in Restoration: Buffalo Ranching as Interspecies and Intercommunity Reconciliation, The Case of Dan O’Brien’s "Wild Idea" / Tom Lynch
/ Nathalie MICHAUD, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 17-06-2016
/ Canal-u.fr
LYNCH Tom
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Companions in Restoration: Buffalo Ranching as Interspecies and Intercommunity Reconciliation, The Case of Dan O’Brien’s Wild Idea / Tom Lynch, Keynote in International Symposium "Companion Species in North American Cultural Productions", organisé, sous la responsabilité scientifique de Claire Cazajous et Wendy Harding, par le Département d'Études du monde anglophone, Université Toulouse Jean Jaurès, 17 juin 2016.
In
the European settlement of North America, companion species were an essential
component of the settler-colonial process. As Alfred Crosby and others have
demonstrated, Europeans brought with them a suite of animals and plants from
the old continent that they utilized both to supplant the Indigenous
populations and then to reconstruct a neo-European landscape replete with
grasses, shrubs, trees, and domestic animals that were either derived from, or closely
approximated, European varieties. This process had enormously detrimental
effects on various native bioregions, at times completely altering their
composition. One of the most notable examples of this process was the
replacement of native bison by imported European cattle varieties over nearly
the full extent of their original range, resulting in the near extinction of
the bison by the last years of the 19th century.
As is
well known, buffalo were an integral species in the lives of the Native
communities of the prairie biogregions of the Great Plains, providing
sustenance, shelter, clothing, and a variety of material goods; and the species
was central to the religious life of most prairie cultures. The animal and the
people had an intimate, one might say companionate, relationship.
In
the past century, the cattle ranching industry that replaced the bison hunting
regime of the Indigenous populations has proven to be difficult to sustain
ecologically, economically, and socially. This has resulted in renewed efforts
to restore bison to some of their historic range, a project that can perhaps be
seen as an attempt to renew a companionate relationship between humans and
buffalo on the Great Plains.
In
this talk I examine a number of works of non-fiction, in particular Dan
O'Brien's two memoirs, Buffalo for the
Broken Heart: Restoring Life to a Black Hills Ranch and Wild Idea: Buffalo and Family in a Difficult
Land, that recount efforts to supplant the settler-colonial cattle industry
with a restored economy/ecology based on bison. I pay particular attention to several
elements:
1) the efforts to prevent buffalo raised on ranches for slaughter from becoming
industrialized like the cattle industry. That is, can ranched buffalo maintain
much of their wildness and species autonomy?
2)
the ecologically positive cascading effect of replacing cattle with buffalo,
which seems to result in an increase in biological diversity and richness.
3)
the similar potentially positive effect on familial and social relations of
buffalo restoration.
4)
the possibility of enhanced connections between European settler-colonists and
Indigenous communities based on a mutual interest in buffalo ranching.
In
short, my paper seeks to address the question of the degree to which buffalo
ranching can be seen as an effort at reconciliation between settler-colonists
and both native species and Indigenous communities. Can the companionate
relationship between people and bison be restored on the Geat Plains, and if
so, with what rippling consequences? Mot(s) clés libre(s) : relations homme-animal, nature (dans la littérature), écocritique, bison d'Amérique, colonisation (Etats-Unis)
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Le 3 juillet 1608 — La fondation de Québec : les Français s’installent en Amérique du Nord
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 13-10-2011
/ Canal-u.fr
Lacoursière Jacques
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Si, le 3 juillet 1608, Samuel de Champlain établit un poste de traite à Québec, c’est que, dès 1603, il en avait obtenu l’autorisation par le chef montagnais Anadabijou. A cette époque, il avait promis de prêter main-forte aux Montagnais dans leur guerre contre les Iroquois. Lors de la fondation de Québec, le futur « Père de la Nouvelle-France » échappera à une tentative d’assassinat, parce que les Basques ne sont pas intéressés à voir un poste de traite situé plus à l’ouest que Tadoussac. Le premier hivernement sera catastrophique. La majorité des premiers occupants seront victimes soit du scorbut, soit de la dysenterie. L’établissement de Québec se développera très lentement. Et, ce ne sera vraiment qu’en 1618 que Champlain deviendra le chef d’une colonie de peuplement. C’est d’ailleurs cette année-là qu’il dressera un inventaire des richesses éventuelles de la colonie naissante. Le petit poste de Québec peut donc être considéré comme le premier établissement permanent de la France dans sa colonie.
Texte de la conférence :
http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-3-juillet-1608-La-fondation-de.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, France (17e siècle), Nouvelle-France, Ville de Québec, Samuel de Champlain, Jacques Lacoursière, Colonisation des Amériques
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Las Juntas de comercio y el Consulado de Buenos Aires y sus relaciones con la Corona: los préstamos y donativos a fines del siglo XVIII y principios del XIX / Javier Kraselsky
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 19-10-2011
/ Canal-u.fr
KRASELSKY Javier Gerardo
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Las Juntas de comercio y el Consulado de Buenos Aires y sus relaciones con la Corona: los préstamos y donativos a fines del siglo XVIII y principios del XIX / Javier Kraselsky. In colloque Changement institutionnel et fiscalité dans le monde
hispanique (1750-1850), organisé par le laboratoire Framespa. Toulouse :
Université Toulouse II-Le Mirail, 17-19 octobre 2011.
Thématique 4 : Acteurs, réseaux et institutions sociales / Actores, redes et institucciones fiscales, 19 oct. 2011.
El objetivo de este trabajo es analizar las estrategias de los comerciantes rioplatenses agrupados en sus corporaciones mercantiles a fines del siglo XVIII y principios del XIX. Se abordarán las juntas de comercio -órgano colectivo mercantil formalizado en 1779- y el Consulado de Comercio de Buenos Aires -desde su creación en 1794 hasta el derrumbe de la Monarquía en 1808- en relación al financiamiento de los actores locales en las guerras monárquicas.
El trabajo se propone demostrar que dichas corporaciones aseguraban a la Corona la obtención de ingresos monetarios con la recaudación de préstamos y donativos y la conservación de su autoridad nominal a cambio de privilegios mercantiles para sus actores, réditos económicos y legitimidad política como elite hegemónica. El Consulado, si bien constituía uno de los pilares de la Monarquía, representaba los intereses de la elite local que negociaba con la Corona los términos del vínculo de conveniencia mutua. Esta elite tenía la capacidad de imponer al resto de la comunidad gravámenes comerciales en beneficio propio y de la Corona. La comunidad mercantil habría prestado su consentimiento a dicha elite, debido a que mediante ello, lograban beneficios laterales y dilaciones en el pago de impuestos y un fuero mercantil para resolver sus conflictos.
Las corporaciones mercantiles habrían tomado préstamos a interés de los actores locales. Desde la ocupación británica en 1806-1807, el cabildo, se suma a esta función de financiamiento utilizando los montos de los situados. Así, esta institución obtiene cada vez más importancia como interlocutor de la Corona, asumiendo la protección territorial del espacio rioplatense. Mot(s) clés libre(s) : colonies (administration), Amérique latine (18e-19e siècle), colonies espagnoles (18e siècle), politique fiscale, politique commerciale, région du rio de la Plata (Argentine-Uruguay)
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Innovations et changements sociaux dans les Amériques : table ronde
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 14-10-2015
/ Canal-u.fr
GONZÁLEZ GUYER Mariana, HAESBAERT Rogério, SAVRAN David
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Innovations et changements sociaux dans les Amériques : table ronde, in 13e colloque international de l'Institut des Amériques, "Ressources et innovations dans les Amériques" organisé par l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à
Toulouse (IPEAT) de l'Université Toulouse Jean Jaurès (UT2J), l'Institut
d'Études Politiques (Sciences Po Toulouse) associé à l'Université Toulouse 1 Capitole et la Maison
Universitaire Franco-Mexicaine (MUFM). Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 14-16 octobre 2015.
Intervenants :
- Richard MARIN (modérateur), professeur d'histoire, Univ. Toulouse Jean Jaurès,
- Mariana GONZALEZ GUYER, directrice de l'INDDHH,
- Rogério HAESBAERT, professeur de géographie humaine, Univ. Federal Fluminense, Brésil,
- David SAVRAN, enseignant en études théâtrales et arts du spectacle, Université de la ville de New York (CUNY).
Au-delà des difficultés rencontrées, l’Amérique latine est également reconnue sur la scène mondiale pour l’amélioration de ses situations économiques, sociales et politiques, et pour ses capacités à expérimenter et à innover, dans des contextes à la fois complexes et stimulants. Afin de donner la mesure de ce que le continent américain peut proposer dans ce qu’il a de positif, de novateur, qui fait source et ressource, qui pousse à l'inventivité et à l’adaptation, qui tend au
dépassement de certains problèmes, l’édition 2015 du colloque annuel de l‘IdA se donne pour objectif d’identifier et d’analyser les dynamiques d’innovations et de valorisation des ressources dans les Amériques.
La réflexion s’enracine dans les substrats socio-culturels et historiques du continent, nationaux et régionaux, afin d’apporter des éléments de
compréhension des contraintes, des convoitises, des spoliations mais également des avancées, des créations, des expériences inédites, etc.
Dans les Amériques, la prise en main de leur destin par un grand nombre d’individus et de sociétés, locales ou nationales, invite donc à (re)visiter les notions (sans opposition systématique entre elles) de ressources matérielles / symboliques, naturelles / culturelles, historiques / patrimoniales, sociales / territoriales, expressives / artistiques, sous-valorisées / idéalisées, géopolitiques / géoéconomiques. Elle invite aussi à se pencher sur les innovations techniques, productives, sociales, politiques, organisationnelles, etc.
Elle suppose de s’interroger sur les questions des conflits vs appropriation, épuisement vs préservation, normes vs illicite, développement durable vs développement économique, valorisation vs (co)gestion. Mot(s) clés libre(s) : droits de l'homme, changements culturels, développement économique et social, Amérique latine (21e siècle)
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Colloque "Identités américaines, relations et interactions" : ouverture
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
FILÂTRE Daniel, LANONE Catherine, HARDING Wendy, DESSENS Nathalie
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Identités américaines, relations et interactions - American Identities in relation and interaction / ouverture du colloque international organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.L’objet de ce colloque est d’explorer la construction de l’identité états-unienne en termes de relations plutôt que de ruptures. La problématique de cette réflexion portera sur les expressions du destin exceptionnel et de la spécificité des Etats-Unis mais aussi sur les événements, images et discours qui font intervenir des principes d’interaction, de continuité ou de mise en relation. Les schémas identitaires fondés sur l’opposition sont bien connus et ont été largement étudiés. Les colons européens ont jadis justifié leur appropriation des terres américaines en insistant sur les différences qui les opposaient aux peuples qui habitaient ces terres. Par la suite, les États-Unis d’Amérique ont construit leur identité nationale en mettant en avant le caractère distinctif de leurs institutions, de leurs coutumes et de leurs productions culturelles.La construction identitaire par la différentiation suppose le remplacement d’anciennes traditions et d’anciens récits par de nouveaux qu’il est nécessaire d’inventer. Pourtant, le besoin même de définir de nouvelles catégories distinctives implique le recours à des modèles existants. Il sera intéressant de s’interroger sur l’origine de ces modèles, ainsi que sur leur singularité.Souligner les différences est une façon de masquer les continuités, les emprunts ou les hybridations qui ont joué un rôle non négligeable dans le développement de la vie politique et culturelle aux États-Unis. Cette nouvelle approche entraîne de nombreux questionnements. Le concept unificateur d’identité nationale s’applique t-il toujours au peuple américain ou pouvons-nous parler d’une nouvelle construction culturelle en cours d’élaboration qui nécessite l’agrégation d’identités multiples parfois conflictuelles ?Ce colloque envisagera l’identité états-unienne comme un processus d’accumulation plutôt que de disjonction. Par exemple, à l’intérieur de la nation même, quelles nouvelles définitions, parfois opposées, de l’américanité se sont forgées en relation avec la terre, pour remplacer l’Adam américain, maître de ce que ses yeux embrassaient ? En quoi les productions culturelles et les formations politiques réagissent-elles à la complexité raciale et ethnique de la nation? Si l’on considère les voisins immédiats des États-Unis, en quoi les interactions avec les pays voisins et les éventuels empiètements sur ces pays nécessitent-ils une nouvelle définition, beaucoup plus large, de l’américanité, prenant en compte la diversité de l’ensemble du continent et les interconnections entre les différentes nations? Comment les nouveaux schémas migratoires (tant culturels que géographiques) à l’intérieur du continent américain contribuent-ils à de nouvelles constructions identitaires ? Le concept même d’identité nécessite t-il une redéfinition face à la diffusion croissante des modèles américains à travers le monde ? En somme, l’Amérique est-elle en train de devenir plus globale ou le « village global » est-il en train de devenir plus américain ? Au XXIème siècle, quels sont les nouveaux processus permettant la création de nouveaux liens transnationaux à l’œuvre aux États-Unis ?Intervenants :- Inauguration du colloque / Daniel Filâtre, président de l'Université Toulouse II-Le Mirail.- Ouverture du colloque / Catherine Lanone, directrice du laboratoire "Cultures Anglo-Saxonnes.- Présentation du colloque / Wendy Harding, directrice adjointe du CAS.- Points d'organisation du colloque / Nathalie Dessens, enseignante-chercheure, département Études du Monde Anglophone. Mot(s) clés libre(s) : créolité, ethnicité (Chicanos), identité américaine, identité collective (Etats-Unis), identité nationale (Etats-Unis), littérature mexicaine-américaine, mémoire collective (Amérique du Nord), multiculturalisme (Etats-Unis)
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Colloque "Identités américaines, relations et interactions" : ouverture
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 10-06-2010
/ Canal-u.fr
FILÂTRE Daniel, LANONE Catherine, HARDING Wendy, DESSENS Nathalie
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Identités américaines, relations et interactions - American Identities in relation and interaction / ouverture du colloque international organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.L’objet de ce colloque est d’explorer la construction de l’identité états-unienne en termes de relations plutôt que de ruptures. La problématique de cette réflexion portera sur les expressions du destin exceptionnel et de la spécificité des Etats-Unis mais aussi sur les événements, images et discours qui font intervenir des principes d’interaction, de continuité ou de mise en relation. Les schémas identitaires fondés sur l’opposition sont bien connus et ont été largement étudiés. Les colons européens ont jadis justifié leur appropriation des terres américaines en insistant sur les différences qui les opposaient aux peuples qui habitaient ces terres. Par la suite, les États-Unis d’Amérique ont construit leur identité nationale en mettant en avant le caractère distinctif de leurs institutions, de leurs coutumes et de leurs productions culturelles.La construction identitaire par la différentiation suppose le remplacement d’anciennes traditions et d’anciens récits par de nouveaux qu’il est nécessaire d’inventer. Pourtant, le besoin même de définir de nouvelles catégories distinctives implique le recours à des modèles existants. Il sera intéressant de s’interroger sur l’origine de ces modèles, ainsi que sur leur singularité.Souligner les différences est une façon de masquer les continuités, les emprunts ou les hybridations qui ont joué un rôle non négligeable dans le développement de la vie politique et culturelle aux États-Unis. Cette nouvelle approche entraîne de nombreux questionnements. Le concept unificateur d’identité nationale s’applique t-il toujours au peuple américain ou pouvons-nous parler d’une nouvelle construction culturelle en cours d’élaboration qui nécessite l’agrégation d’identités multiples parfois conflictuelles ?Ce colloque envisagera l’identité états-unienne comme un processus d’accumulation plutôt que de disjonction. Par exemple, à l’intérieur de la nation même, quelles nouvelles définitions, parfois opposées, de l’américanité se sont forgées en relation avec la terre, pour remplacer l’Adam américain, maître de ce que ses yeux embrassaient ? En quoi les productions culturelles et les formations politiques réagissent-elles à la complexité raciale et ethnique de la nation? Si l’on considère les voisins immédiats des États-Unis, en quoi les interactions avec les pays voisins et les éventuels empiètements sur ces pays nécessitent-ils une nouvelle définition, beaucoup plus large, de l’américanité, prenant en compte la diversité de l’ensemble du continent et les interconnections entre les différentes nations? Comment les nouveaux schémas migratoires (tant culturels que géographiques) à l’intérieur du continent américain contribuent-ils à de nouvelles constructions identitaires ? Le concept même d’identité nécessite t-il une redéfinition face à la diffusion croissante des modèles américains à travers le monde ? En somme, l’Amérique est-elle en train de devenir plus globale ou le « village global » est-il en train de devenir plus américain ? Au XXIème siècle, quels sont les nouveaux processus permettant la création de nouveaux liens transnationaux à l’œuvre aux États-Unis ?Intervenants :- Inauguration du colloque / Daniel Filâtre, président de l'Université Toulouse II-Le Mirail.- Ouverture du colloque / Catherine Lanone, directrice du laboratoire "Cultures Anglo-Saxonnes.- Présentation du colloque / Wendy Harding, directrice adjointe du CAS.- Points d'organisation du colloque / Nathalie Dessens, enseignante-chercheure, département Études du Monde Anglophone. Mot(s) clés libre(s) : identité collective (Etats-Unis), ethnicité (Chicanos), identité nationale (Etats-Unis), créolité, identité américaine, littérature mexicaine-américaine, mémoire collective (Amérique du Nord), multiculturalisme (Etats-Unis)
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