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Changement institutionnel et fiscalité dans le monde hispanique (1750-1850) : ouverture du colloque
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 17-10-2011
/ Canal-u.fr
BERTRAND Michel, MICHONNEAU Stéphane, MOUTOUKIAS Zacarías
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Changement institutionnel et fiscalité dans le monde hispanique (1750-1850) : ouverture du colloque / Michel Bertrand, Stéphane Michonneau, Zacarías Moutoukias. Colloque organisé par le laboratoire "France Méridionale et Espagne : histoire des sociétés du Moyen-Âge à l'époque contemporaine" (FRAMESPA). Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 17-19 octobre 2011.
Ce colloque propose un débat sur les mécanismes d'évolution des institutions politiques, administratives et sociales, durant cette période de profondes mutations de la Monarchie hispanique. Et il cherche a appréhender ces mécanismes à partir de l'histoire de la fiscalité et a travers l'analyse des liens entre cette dernière et la vie économique ou politique, ainsi que celle des aspects sociaux liés a son fonctionnement. Par conséquent, les problèmes fiscaux sont envisagés dans leur interdépendance avec les transformations et les bouleversements institutionnels plus vastes. Cette approche a amené à choisir comme point de départ du colloque l’intérieur même des dynamiques institutionnelles. Par l'étude d'un seul phénomène dans des contextes divers, mais à l'intérieur d'un même cadre institutionnel global et d'une même tradition administrative – celle de l'Empire espagnol- il s'agit d'approfondir la nature des liens, très complexes, qui relient les changements politiques, sociaux et économiques et dégager des articulations transposables tant dans le champ des études économiques que dans celles des études sur l'Etat et les réseaux de pouvoir. La succession de crises et bouleversements depuis la Guerre de Sept Ans et le début des réformes des Bourbons jusqu’à l'occupation napoléonienne de la péninsule Ibérique, avec pour corollaire les indépendances et le financement de la guerre ainsi que la construction des nouveaux Etats de deux cotés de l’Atlantique, constitue le contexte dans lequel s’inscrit la réflexion.
El presente coloquio intenta organizar un debate sobre los mecanismos de evolución de las instituciones políticas, administrativas y sociales que se sucedieron en los territorios de la monarquía hispana, durante dicho periodo de profundas mutaciones. Y el coloquio procura aprehender dichos mecanismos a partir de la historia de la fiscalidad y del análisis de los lazos que la vinculan a la vida económica y política, así como de los aspectos sociales de su funcionamiento. Se considera, por lo tanto, a los problemas fiscales en su interdependencia con las transformaciones y los trastornos institucionales más amplios. Este enfoque ha conducido a situar la perspectiva de nuestro coloquio a partir del interior mismo de las dinámicas institucionales. Por medio del estudio de un mismo fenómeno -el de la fiscalidad- en contextos diversos, pero dentro del mismo marco institucional global y de la común tradición administrativa del imperio español, pretendemos profundizar el análisis de la naturaleza de los vínculos, extremadamente complejos, que unen los cambios políticos, sociales y económicos. E identificar de este modo las articulaciones que pueden transponerse tanto al campo de los estudios económicos, como al de los estudios sobre el estado y de las redes de poder. La sucesión de crisis y trastornos que se fueron sucediendo entre, por un lado, la Guerra de Siete Años y el comienzo de las Reformas borbónicas y, por el otro, la ocupación napoleónica de España, con su corolario de independencias y construcción de nuevos estados a ambos lados del Atlántico, constituye entonces el contexto en el cual se sitúa la reflexión. Mot(s) clés libre(s) : administration publique (modernisation), politique fiscale (1750-1850), civilisation hispanique (histoire), Espagne (18e-19e siècle), économie politique (Amérique latine), Amérique latine (18e-19e siècle), Mexique (1800-1850), Impôts fonciers, région du rio de la Plata (Argentine-Uruguay)
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Epidemiologia critica: un nuevo paradigma aplicado a problemas de salud en América latina / Jaime Breilh
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 14-10-2016
/ Canal-u.fr
BREILH Jaime
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Epidemiologia crítica: un nuevo paradigma aplicado a problemas de salud en América latina / Jaime Breilh, in "Ressources et innovations dans les Amériques", 13e colloque international de l'Institut des Amériques organisé par l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) de Université Toulouse Jean Jaurès (UT2J), l'Institut d'Études Politiques (IEP) de l'Université Toulouse 1 Capitole et la Maison Universitaire Franco-Mexicaine (MUFM). Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 14-16 octobre 2015.
Au-delà des difficultés rencontrées, l’Amérique latine est également reconnue sur la scène mondiale pour l’amélioration de ses situations économiques, sociales et politiques, et pour ses capacités à expérimenter et à innover, dans des contextes à la fois complexes et stimulants. Afin de donner la mesure de ce que le continent américain peut proposer dans ce qu’il a de positif, de novateur, qui fait source et ressource, qui pousse à l'inventivité et à l’adaptation, qui tend au dépassement de certains problèmes, l’édition 2015 du colloque annuel de l‘IdA se donne pour objectif d’identifier et d’analyser les dynamiques d’innovations et de valorisation des ressources dans les Amériques.
La réflexion s’enracine dans les substrats socio-culturels et historiques du continent, nationaux et régionaux, afin d’apporter des éléments de compréhension des contraintes, des convoitises, des spoliations mais également des avancées, des créations, des expériences inédites, etc. Dans les Amériques, la prise en main de leur destin par un grand nombre d’individus et de sociétés, locales ou nationales, invite donc à (re)visiter les notions (sans opposition systématique
entre elles) de ressources matérielles / symboliques, naturelles / culturelles, historiques / patrimoniales, sociales / territoriales, expressives / artistiques, sous-valorisées / idéalisées, géopolitiques / géoéconomiques. Elle invite aussi à se pencher sur les innovations
techniques, productives, sociales, politiques, organisationnelles, etc.
Elle suppose de s’interroger sur les questions des conflits vs appropriation, épuisement vs préservation, normes vs illicite, développement durable vs développement économique, valorisation vs (co)gestion. Mot(s) clés libre(s) : politique de santé publique, Amérique latine (21e siècle)
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Le 1er juillet 1867 — L’Acte de l’Amérique du Nord britannique : la fondation d’un pays en devenir
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 01-07-2012
/ Canal-u.fr
Brouillet Eugénie
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La fédération canadienne est née de la confrontation de diverses
idéologies, de différentes visions quant au nouveau pays projeté. De
cette confrontation émergeait un compromis, fruit d’une série de
concessions mutuelles qui permirent l’adhésion de trois colonies
britanniques d’Amérique du Nord au projet fédératif et, conséquemment,
la naissance d’un nouvel État. La fédération de 1867 apparaît ainsi
comme la résultante d’une négociation politique poursuivie de bonne foi
par les représentants coloniaux, comme une entente ou un pacte auquel
ont adhéré toutes les parties coloniales. La principale considération
des Québécois et de leurs leaders politiques était l’adoption du
principe fédératif comme fondement du nouveau système de gouvernement :
c’était la condition sine qua non de leur adhésion à la nouvelle
Constitution et la garantie constitutionnelle de leur survie et de leur
épanouissement comme peuple distinct au sein d’une structure qui
donnerait naissance à une nationalité politique commune.Texte de la conférence :http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-1er-juillet-1867-L-Acte-de-l.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, Ontario, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Acte de l'Amérique du Nord britannique, Fédéralisme canadien
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Conservateur du Patrimoine - Musée
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne
/ 13-07-2016
/ Canal-u.fr
DELPUECH André
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Au sein d’un musée, le conservateur du patrimoine est le responsable des collections dont il assure la gestion. Ainsi, au musée du quai Branly – Jacques Chirac, André Delpuech est en charge d’une collection de plus de 100 000 objets archéologiques et ethnographiques de toutes les Amériques : pièces précolombiennes de Mésoamérique, de la Caraïbe et des Andes, collections Inuit de l’Arctique, des Indiens des Plaines, des Grands Lacs et de la Côte Nord-Ouest, collections amérindiennes d’Amazonie, de Patagonie, productions coloniales et œuvres afro-américaines.
Il prépare et met en œuvre la muséographie des collections permanentes des Amériques en participant à la programmation muséographique, à la sélection des œuvres, à l’installation, la rédaction de la signalétique, des publications et médias associés…
Le conservateur assure, par ailleurs la gestion des inventaires, la responsabilité des prêts et dépôts et l’enrichissement de la documentation des collections en développement des recherches sur les cultures matérielles. Il mène une politique d’acquisition du musée afin d’enrichir les collections par la recherche d’œuvres, le suivi des ventes et du marché de l’art, des collectes sur le terrain. Il assure ensuite l’étude scientifique et technique des collections intégrant le musée.
Le rôle de médiation est une autre dimension du travail de conservateur avec la participation à la diffusion scientifique et aux actions d’éducation, à des projets d’exposition et de manifestations culturelles et scientifiques.
Enseignements, colloques, conférences et publications complètent les activités du conservateur qui s’inscrivent souvent dans le cadre de coopération avec des institutions muséales et de recherche, en France et à l’étranger.
Cette vidéo est issue de la web-série "Devenir Archéologue" produite par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Pour rester informé de la mise en ligne des futurs épisodes :
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Colloque "Identités américaines, relations et interactions" : ouverture
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 10-06-2010
/ Canal-u.fr
FILÂTRE Daniel, LANONE Catherine, HARDING Wendy, DESSENS Nathalie
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Identités américaines, relations et interactions - American Identities in relation and interaction / ouverture du colloque international organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.L’objet de ce colloque est d’explorer la construction de l’identité états-unienne en termes de relations plutôt que de ruptures. La problématique de cette réflexion portera sur les expressions du destin exceptionnel et de la spécificité des Etats-Unis mais aussi sur les événements, images et discours qui font intervenir des principes d’interaction, de continuité ou de mise en relation. Les schémas identitaires fondés sur l’opposition sont bien connus et ont été largement étudiés. Les colons européens ont jadis justifié leur appropriation des terres américaines en insistant sur les différences qui les opposaient aux peuples qui habitaient ces terres. Par la suite, les États-Unis d’Amérique ont construit leur identité nationale en mettant en avant le caractère distinctif de leurs institutions, de leurs coutumes et de leurs productions culturelles.La construction identitaire par la différentiation suppose le remplacement d’anciennes traditions et d’anciens récits par de nouveaux qu’il est nécessaire d’inventer. Pourtant, le besoin même de définir de nouvelles catégories distinctives implique le recours à des modèles existants. Il sera intéressant de s’interroger sur l’origine de ces modèles, ainsi que sur leur singularité.Souligner les différences est une façon de masquer les continuités, les emprunts ou les hybridations qui ont joué un rôle non négligeable dans le développement de la vie politique et culturelle aux États-Unis. Cette nouvelle approche entraîne de nombreux questionnements. Le concept unificateur d’identité nationale s’applique t-il toujours au peuple américain ou pouvons-nous parler d’une nouvelle construction culturelle en cours d’élaboration qui nécessite l’agrégation d’identités multiples parfois conflictuelles ?Ce colloque envisagera l’identité états-unienne comme un processus d’accumulation plutôt que de disjonction. Par exemple, à l’intérieur de la nation même, quelles nouvelles définitions, parfois opposées, de l’américanité se sont forgées en relation avec la terre, pour remplacer l’Adam américain, maître de ce que ses yeux embrassaient ? En quoi les productions culturelles et les formations politiques réagissent-elles à la complexité raciale et ethnique de la nation? Si l’on considère les voisins immédiats des États-Unis, en quoi les interactions avec les pays voisins et les éventuels empiètements sur ces pays nécessitent-ils une nouvelle définition, beaucoup plus large, de l’américanité, prenant en compte la diversité de l’ensemble du continent et les interconnections entre les différentes nations? Comment les nouveaux schémas migratoires (tant culturels que géographiques) à l’intérieur du continent américain contribuent-ils à de nouvelles constructions identitaires ? Le concept même d’identité nécessite t-il une redéfinition face à la diffusion croissante des modèles américains à travers le monde ? En somme, l’Amérique est-elle en train de devenir plus globale ou le « village global » est-il en train de devenir plus américain ? Au XXIème siècle, quels sont les nouveaux processus permettant la création de nouveaux liens transnationaux à l’œuvre aux États-Unis ?Intervenants :- Inauguration du colloque / Daniel Filâtre, président de l'Université Toulouse II-Le Mirail.- Ouverture du colloque / Catherine Lanone, directrice du laboratoire "Cultures Anglo-Saxonnes.- Présentation du colloque / Wendy Harding, directrice adjointe du CAS.- Points d'organisation du colloque / Nathalie Dessens, enseignante-chercheure, département Études du Monde Anglophone. Mot(s) clés libre(s) : identité collective (Etats-Unis), ethnicité (Chicanos), identité nationale (Etats-Unis), créolité, identité américaine, littérature mexicaine-américaine, mémoire collective (Amérique du Nord), multiculturalisme (Etats-Unis)
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Colloque "Identités américaines, relations et interactions" : ouverture
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
FILÂTRE Daniel, LANONE Catherine, HARDING Wendy, DESSENS Nathalie
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Identités américaines, relations et interactions - American Identities in relation and interaction / ouverture du colloque international organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.L’objet de ce colloque est d’explorer la construction de l’identité états-unienne en termes de relations plutôt que de ruptures. La problématique de cette réflexion portera sur les expressions du destin exceptionnel et de la spécificité des Etats-Unis mais aussi sur les événements, images et discours qui font intervenir des principes d’interaction, de continuité ou de mise en relation. Les schémas identitaires fondés sur l’opposition sont bien connus et ont été largement étudiés. Les colons européens ont jadis justifié leur appropriation des terres américaines en insistant sur les différences qui les opposaient aux peuples qui habitaient ces terres. Par la suite, les États-Unis d’Amérique ont construit leur identité nationale en mettant en avant le caractère distinctif de leurs institutions, de leurs coutumes et de leurs productions culturelles.La construction identitaire par la différentiation suppose le remplacement d’anciennes traditions et d’anciens récits par de nouveaux qu’il est nécessaire d’inventer. Pourtant, le besoin même de définir de nouvelles catégories distinctives implique le recours à des modèles existants. Il sera intéressant de s’interroger sur l’origine de ces modèles, ainsi que sur leur singularité.Souligner les différences est une façon de masquer les continuités, les emprunts ou les hybridations qui ont joué un rôle non négligeable dans le développement de la vie politique et culturelle aux États-Unis. Cette nouvelle approche entraîne de nombreux questionnements. Le concept unificateur d’identité nationale s’applique t-il toujours au peuple américain ou pouvons-nous parler d’une nouvelle construction culturelle en cours d’élaboration qui nécessite l’agrégation d’identités multiples parfois conflictuelles ?Ce colloque envisagera l’identité états-unienne comme un processus d’accumulation plutôt que de disjonction. Par exemple, à l’intérieur de la nation même, quelles nouvelles définitions, parfois opposées, de l’américanité se sont forgées en relation avec la terre, pour remplacer l’Adam américain, maître de ce que ses yeux embrassaient ? En quoi les productions culturelles et les formations politiques réagissent-elles à la complexité raciale et ethnique de la nation? Si l’on considère les voisins immédiats des États-Unis, en quoi les interactions avec les pays voisins et les éventuels empiètements sur ces pays nécessitent-ils une nouvelle définition, beaucoup plus large, de l’américanité, prenant en compte la diversité de l’ensemble du continent et les interconnections entre les différentes nations? Comment les nouveaux schémas migratoires (tant culturels que géographiques) à l’intérieur du continent américain contribuent-ils à de nouvelles constructions identitaires ? Le concept même d’identité nécessite t-il une redéfinition face à la diffusion croissante des modèles américains à travers le monde ? En somme, l’Amérique est-elle en train de devenir plus globale ou le « village global » est-il en train de devenir plus américain ? Au XXIème siècle, quels sont les nouveaux processus permettant la création de nouveaux liens transnationaux à l’œuvre aux États-Unis ?Intervenants :- Inauguration du colloque / Daniel Filâtre, président de l'Université Toulouse II-Le Mirail.- Ouverture du colloque / Catherine Lanone, directrice du laboratoire "Cultures Anglo-Saxonnes.- Présentation du colloque / Wendy Harding, directrice adjointe du CAS.- Points d'organisation du colloque / Nathalie Dessens, enseignante-chercheure, département Études du Monde Anglophone. Mot(s) clés libre(s) : créolité, ethnicité (Chicanos), identité américaine, identité collective (Etats-Unis), identité nationale (Etats-Unis), littérature mexicaine-américaine, mémoire collective (Amérique du Nord), multiculturalisme (Etats-Unis)
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Innovations et changements sociaux dans les Amériques : table ronde
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 14-10-2015
/ Canal-u.fr
GONZÁLEZ GUYER Mariana, HAESBAERT Rogério, SAVRAN David
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Innovations et changements sociaux dans les Amériques : table ronde, in 13e colloque international de l'Institut des Amériques, "Ressources et innovations dans les Amériques" organisé par l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à
Toulouse (IPEAT) de l'Université Toulouse Jean Jaurès (UT2J), l'Institut
d'Études Politiques (Sciences Po Toulouse) associé à l'Université Toulouse 1 Capitole et la Maison
Universitaire Franco-Mexicaine (MUFM). Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 14-16 octobre 2015.
Intervenants :
- Richard MARIN (modérateur), professeur d'histoire, Univ. Toulouse Jean Jaurès,
- Mariana GONZALEZ GUYER, directrice de l'INDDHH,
- Rogério HAESBAERT, professeur de géographie humaine, Univ. Federal Fluminense, Brésil,
- David SAVRAN, enseignant en études théâtrales et arts du spectacle, Université de la ville de New York (CUNY).
Au-delà des difficultés rencontrées, l’Amérique latine est également reconnue sur la scène mondiale pour l’amélioration de ses situations économiques, sociales et politiques, et pour ses capacités à expérimenter et à innover, dans des contextes à la fois complexes et stimulants. Afin de donner la mesure de ce que le continent américain peut proposer dans ce qu’il a de positif, de novateur, qui fait source et ressource, qui pousse à l'inventivité et à l’adaptation, qui tend au
dépassement de certains problèmes, l’édition 2015 du colloque annuel de l‘IdA se donne pour objectif d’identifier et d’analyser les dynamiques d’innovations et de valorisation des ressources dans les Amériques.
La réflexion s’enracine dans les substrats socio-culturels et historiques du continent, nationaux et régionaux, afin d’apporter des éléments de
compréhension des contraintes, des convoitises, des spoliations mais également des avancées, des créations, des expériences inédites, etc.
Dans les Amériques, la prise en main de leur destin par un grand nombre d’individus et de sociétés, locales ou nationales, invite donc à (re)visiter les notions (sans opposition systématique entre elles) de ressources matérielles / symboliques, naturelles / culturelles, historiques / patrimoniales, sociales / territoriales, expressives / artistiques, sous-valorisées / idéalisées, géopolitiques / géoéconomiques. Elle invite aussi à se pencher sur les innovations techniques, productives, sociales, politiques, organisationnelles, etc.
Elle suppose de s’interroger sur les questions des conflits vs appropriation, épuisement vs préservation, normes vs illicite, développement durable vs développement économique, valorisation vs (co)gestion. Mot(s) clés libre(s) : droits de l'homme, changements culturels, développement économique et social, Amérique latine (21e siècle)
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Las Juntas de comercio y el Consulado de Buenos Aires y sus relaciones con la Corona: los préstamos y donativos a fines del siglo XVIII y principios del XIX / Javier Kraselsky
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 19-10-2011
/ Canal-u.fr
KRASELSKY Javier Gerardo
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Las Juntas de comercio y el Consulado de Buenos Aires y sus relaciones con la Corona: los préstamos y donativos a fines del siglo XVIII y principios del XIX / Javier Kraselsky. In colloque Changement institutionnel et fiscalité dans le monde
hispanique (1750-1850), organisé par le laboratoire Framespa. Toulouse :
Université Toulouse II-Le Mirail, 17-19 octobre 2011.
Thématique 4 : Acteurs, réseaux et institutions sociales / Actores, redes et institucciones fiscales, 19 oct. 2011.
El objetivo de este trabajo es analizar las estrategias de los comerciantes rioplatenses agrupados en sus corporaciones mercantiles a fines del siglo XVIII y principios del XIX. Se abordarán las juntas de comercio -órgano colectivo mercantil formalizado en 1779- y el Consulado de Comercio de Buenos Aires -desde su creación en 1794 hasta el derrumbe de la Monarquía en 1808- en relación al financiamiento de los actores locales en las guerras monárquicas.
El trabajo se propone demostrar que dichas corporaciones aseguraban a la Corona la obtención de ingresos monetarios con la recaudación de préstamos y donativos y la conservación de su autoridad nominal a cambio de privilegios mercantiles para sus actores, réditos económicos y legitimidad política como elite hegemónica. El Consulado, si bien constituía uno de los pilares de la Monarquía, representaba los intereses de la elite local que negociaba con la Corona los términos del vínculo de conveniencia mutua. Esta elite tenía la capacidad de imponer al resto de la comunidad gravámenes comerciales en beneficio propio y de la Corona. La comunidad mercantil habría prestado su consentimiento a dicha elite, debido a que mediante ello, lograban beneficios laterales y dilaciones en el pago de impuestos y un fuero mercantil para resolver sus conflictos.
Las corporaciones mercantiles habrían tomado préstamos a interés de los actores locales. Desde la ocupación británica en 1806-1807, el cabildo, se suma a esta función de financiamiento utilizando los montos de los situados. Así, esta institución obtiene cada vez más importancia como interlocutor de la Corona, asumiendo la protección territorial del espacio rioplatense. Mot(s) clés libre(s) : colonies (administration), Amérique latine (18e-19e siècle), colonies espagnoles (18e siècle), politique fiscale, politique commerciale, région du rio de la Plata (Argentine-Uruguay)
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Le 3 juillet 1608 — La fondation de Québec : les Français s’installent en Amérique du Nord
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 13-10-2011
/ Canal-u.fr
Lacoursière Jacques
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Si, le 3 juillet 1608, Samuel de Champlain établit un poste de traite à Québec, c’est que, dès 1603, il en avait obtenu l’autorisation par le chef montagnais Anadabijou. A cette époque, il avait promis de prêter main-forte aux Montagnais dans leur guerre contre les Iroquois. Lors de la fondation de Québec, le futur « Père de la Nouvelle-France » échappera à une tentative d’assassinat, parce que les Basques ne sont pas intéressés à voir un poste de traite situé plus à l’ouest que Tadoussac. Le premier hivernement sera catastrophique. La majorité des premiers occupants seront victimes soit du scorbut, soit de la dysenterie. L’établissement de Québec se développera très lentement. Et, ce ne sera vraiment qu’en 1618 que Champlain deviendra le chef d’une colonie de peuplement. C’est d’ailleurs cette année-là qu’il dressera un inventaire des richesses éventuelles de la colonie naissante. Le petit poste de Québec peut donc être considéré comme le premier établissement permanent de la France dans sa colonie.
Texte de la conférence :
http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-3-juillet-1608-La-fondation-de.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, France (17e siècle), Nouvelle-France, Ville de Québec, Samuel de Champlain, Jacques Lacoursière, Colonisation des Amériques
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Companions in Restoration: Buffalo Ranching as Interspecies and Intercommunity Reconciliation, The Case of Dan O’Brien’s "Wild Idea" / Tom Lynch
/ Nathalie MICHAUD, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 17-06-2016
/ Canal-u.fr
LYNCH Tom
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Companions in Restoration: Buffalo Ranching as Interspecies and Intercommunity Reconciliation, The Case of Dan O’Brien’s Wild Idea / Tom Lynch, Keynote in International Symposium "Companion Species in North American Cultural Productions", organisé, sous la responsabilité scientifique de Claire Cazajous et Wendy Harding, par le Département d'Études du monde anglophone, Université Toulouse Jean Jaurès, 17 juin 2016.
In
the European settlement of North America, companion species were an essential
component of the settler-colonial process. As Alfred Crosby and others have
demonstrated, Europeans brought with them a suite of animals and plants from
the old continent that they utilized both to supplant the Indigenous
populations and then to reconstruct a neo-European landscape replete with
grasses, shrubs, trees, and domestic animals that were either derived from, or closely
approximated, European varieties. This process had enormously detrimental
effects on various native bioregions, at times completely altering their
composition. One of the most notable examples of this process was the
replacement of native bison by imported European cattle varieties over nearly
the full extent of their original range, resulting in the near extinction of
the bison by the last years of the 19th century.
As is
well known, buffalo were an integral species in the lives of the Native
communities of the prairie biogregions of the Great Plains, providing
sustenance, shelter, clothing, and a variety of material goods; and the species
was central to the religious life of most prairie cultures. The animal and the
people had an intimate, one might say companionate, relationship.
In
the past century, the cattle ranching industry that replaced the bison hunting
regime of the Indigenous populations has proven to be difficult to sustain
ecologically, economically, and socially. This has resulted in renewed efforts
to restore bison to some of their historic range, a project that can perhaps be
seen as an attempt to renew a companionate relationship between humans and
buffalo on the Great Plains.
In
this talk I examine a number of works of non-fiction, in particular Dan
O'Brien's two memoirs, Buffalo for the
Broken Heart: Restoring Life to a Black Hills Ranch and Wild Idea: Buffalo and Family in a Difficult
Land, that recount efforts to supplant the settler-colonial cattle industry
with a restored economy/ecology based on bison. I pay particular attention to several
elements:
1) the efforts to prevent buffalo raised on ranches for slaughter from becoming
industrialized like the cattle industry. That is, can ranched buffalo maintain
much of their wildness and species autonomy?
2)
the ecologically positive cascading effect of replacing cattle with buffalo,
which seems to result in an increase in biological diversity and richness.
3)
the similar potentially positive effect on familial and social relations of
buffalo restoration.
4)
the possibility of enhanced connections between European settler-colonists and
Indigenous communities based on a mutual interest in buffalo ranching.
In
short, my paper seeks to address the question of the degree to which buffalo
ranching can be seen as an effort at reconciliation between settler-colonists
and both native species and Indigenous communities. Can the companionate
relationship between people and bison be restored on the Geat Plains, and if
so, with what rippling consequences? Mot(s) clés libre(s) : relations homme-animal, nature (dans la littérature), écocritique, bison d'Amérique, colonisation (Etats-Unis)
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