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Forum Nîmois - Charles GIDE - FILIU - 28 janvier 2016
/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 29 janvier, au lycée Alphonse Daudet de N îmes, Jean Pierre Filiu.
Il porté de nombreuses
casquettes, ce qui explique, sans doute, la richesse de sa pensée.
Diplômé de Sciences Po Paris en 1981, auteur d’une thèse
d’histoire sous la direction de Jean Noël Jeanneney, qui nous rendra visite à
l’automne, il est aussi diplômé de l’Institut national des langues orientales,
arabisant, mais capable aussi de prononcer des conférences en anglais et
espagnols. Il a été le délégué de la fédération internationale des Droits de
l’homme au Liban en pleine guerre civile.
Il a ensuite été conseiller des Affaires étrangères et à ce
titre, a été en poste en Syrie et Tunisie, et conseiller diplomatique dans les
cabinets de Pierre Joxe à l’intérieur comme à la Défense, puis du Premier
ministre Lionel Jospin.
Depuis 2006, il est professeur à Sciences Po Paris,
évidemment sur le monde arabo musulman
et le Proche orient, mais il continue à conférencer aussi bien aux Etats-Unis,
à Boston, que dans des tas d‘autres pays.
Sa bibliographie est abondante : treize livres, sur le
Proche-Orient et les arabes, plus la participation à l’ouvrage collectif
« Qui est Daesch » avec Edgar Morin, Régis Debray, Gilles Kepel,
Michel Onfray. Mais aussi, preuve d’un étonnant éclectisme intellectuel, un
livre, en fait sa thèse, sur Mai 68 à l’ORTF, en 2008, un autre, la même année
sur « Jimmy Hendrix, le gaucher magnifique », et un dernier, en 2010,
aux Mille et une nuit, sur Cameron et la révolution du flamenco.
J’ai lu son excellent dernier livre : « Les arabes
leur destin et le nôtre », qui, avec quelques autres de ses ouvrages vous
est proposé ici ce soir, au nom du libraire « Les lettres de mon
moulin » de nos amis retenus par la préparation du salon de la biographie,
par deux membres de notre Conseil d’administration, Annie Julien et Francine
Cabanes.
Ce livre est un formidable panorama chronologique de
l’histoire des arabes aussi bien dans le Machrek, à l’est de Suez, que dans la
Maghreb.
J’ai toujours un problème avec le mot « arabe » et
c’est une forme de première question à Jean Pierre. En tant qu’ethnie, les
arabes proprement dits, proviennent de la Péninsule arabique et ont commencé
une colonisation culturelle et religieuse de l’ensemble des deux zones Machrek,
ou Levant (Irak, Syrie, Jordanie, Palestine, Liban), et Maghreb ou Couchant,
comportant la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, dont le nom arabe est d’ailleurs
Al Maghrib, avec un doute de position sur l’Egypte et le Soudan. Mais dans ces
pays pré-existaient évidement des ethnies très différentes. Des berbères et
kabyles à l’ouest, avec une rémanence des Vandales européens. De nombreuses
ethnies levantines, dont les descendants des Phéniciens, des Assyriens, des
Egyptiens, et des palestiniens, Pelestè, peuple de la Mer selon Herodote,
Philistins de la Bible, dont l’historien Schlomo Sand dit qu’ils furent les
auteurs, avec des intellectuels assyriens, des fondements du judaïsme.
Ethniquement, tous ces peuples, n’ont rien d’arabes. Comme
c’est dit fort bien dans « wikipedia » ils sont
anthropologiquement différents mais s’identifient par les liens linguistiques
et culturels. Ils sont arabophones, et, pour un grand nombre d’entre eux,
musulmans. Car si, à partir de 1492, l’Eglise catholique a imposé par la force
de son sabre, le goupillon aux Amérindiens, ce dont les papes se sont excusés,
les envahisseurs arabes, eux, sept siècles auparavant, avaient su aussi imposer
le croissant par le sabre, sans possibilité de retour. Et, eux, sans aucun
regret !
Malheureusement, la conquête islamique continue depuis une
trentaine d’année par le vide, c’est-à-dire par les départs de juifs, retranchés
en Israêl, et, depuis trente ans, par la fuite des chrétiens, devant les
exactions et menaces, redevenus sanguinaires avec Daesch. Les chrétiens
d’Orient qui représentaient, au début du XXème siècle, 12 à15% de la population,
ne constituent plus aujourd’hui que 5% des 300 millions d’arabes au Machrek, et,
leur nombre absolu, plutôt stable en raison de leur fécondité, jusqu’aux années
2000, décline aussi fortement ces dernières années. Pour un juif, comme pour un
chrétien, voir la terre d’origine du judaïsme et du christianisme vidée, plus
ou moins par la force, des fidèles de ses religions a quelque chose, j’ose le
dire, de scandaleux.
Pour Jean Pierre Filiu, l’histoire commune des européens, et
surtout des français et anglais avec le monde dit arabe, est faite
d’expéditions militaires et de colonisations brutales, je le cite :
« de promesses trahies et de
manœuvres diplomatiques, puis, après les décolonisations, de dictatures féroces et de régimes
obscurantismes ».
Si j’ai bien compris, il y avait eu la première Nahda,
c’est-à-dire la renaissance arabe, lors des premières cohabitations du XIXième
siècles (je n’oublie pas Charlemagne et Haroun Al Rachid, ni François Premier
et Soliman le Magnifique, mais ce n’étaient vraiment que des contacts). Les
Lumières arabes, souhaitaient s’allumer comme celle d’Europe deux siècles plus
tôt, Mais elles ont été étouffées par le pétrole qui a transformé la
cohabitation en colonisation, ayant entraîné ces dictatures sanglantes et les
pillages conséquents.
Vous considérez, Jean Pierre, que les évènements qui se sont déroulées
depuis février 2011, sont une sorte relance de la Nahda ? Pensez-vous, comme
Alexandre Adler, et, en un sens, comme récemment, dans Le Monde, Marcel
Gauchet, que la chevauchée sanglante de Daesch et son califat du sang, ne sont
que les dernières cartouches d’un intégrisme musulman salafisto-wahabite. Ce
dernier cédera-t-il la place à un nouveau monde arabe, occidentalo-compatible,
encore que je me pose, avec Régis Debray, la question de la nature de ce que
nous appelons l’Occident. Ce qui suppose, réciproquement, que nos cultures
occidentales deviennent, arabo – ou islamo compatibles, ce dont des décisions
hongroises, polonaises, danoises, récentes, laissent un peu douter.
Expliquez nous, Jean Pierre. Vous avez la parole pour
cinquante minutes Mot(s) clés libre(s) : arabe, arabie, Monde arabe, Maghreb
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Le Maalouf Tunisien, la musique traditionnelle tunisienne arabe-andalou
/ Canal-u.fr
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Le Maalouf est un patrimoine musical immense et remarquable en qualité et en quantité, mais sa place dans le paysage culturel français, européen et même arabe demeure très sous-représentée.
Nous sommes convaincus aujourd’hui encore de l’énorme qualité de ce véritable trésor oublié ou en voie de disparition, et sommes conscients de l’intérêt pour tous de la nécessité de sa présence vivante dans notre espace culturel… « Pas d’avenir sans mémoire ! »
En Ressuscitant des œuvres lointaines et inconnues, c’est une véritable richesse de notre patrimoine que nous ferons découvrir à un public en soif de découverte et de voyage... Ce sont ces œuvres de grandes qualités qui mettent en lumière la spécificté si profonde de ce patrimoine.
Ce répertoire est éprouvé et délaissé, car la compétition ne se déchaîne pas pour assurer sa survie et sa promotion. C’est pourtant une mission digne d’un « Service Public ».
Ce choix est motivé d’abord par un parcours personnel d’une formation classique et traditionnelle complétée par des études universitaires à la découverte des musiques authentiques des autres.
Cette véritable passion s’est construite dans une approche plurielle, associant :
Le chant et la parole
Les instruments traditionnels
La découverte de la profondeur du répertoire classique maghrébo-andalou de Tunisie
La participation au sein de plusieurs ensembles d’amateurs et professionnels.
L’organisation et la participation à des concerts, des présentations publiques, des fêtes associatives, des concours et festivals régionaux, nationaux et internationaux." Mot(s) clés libre(s) : Sahel tunisien, arabe, culture arabo-andalouse (Espagne), Malouf, Maalouf, Tunisie, arabo-andalou, oud
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Prisse d’Avennes et l’art arabe
/ Canal-u.fr
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Mercedes Volait, spécialiste de l’histoire de l’architecture moderne (XIXe-XXe siècles) en Égypte, particulièrement au Caire est une des commissaires de l’exposition consacrée à Émile Prisse d’Avennes (1807-1879) qui s'est tenue à la BnF, site Richelieu, galerie Mansart, du 1er mars au 5 juin 2011.
Cet entretien, sous le titre Prisse d’Avennes et l’art arabe, a eu lieu dans le cadre de l'émission Cultures d'islam d'Abdelwahad Medded sur France Culture le 15 mai 2011.
Bibliographie:
Visions d’Egypte, Emile Prisse d’Avennes (1807-1879), ouvrage collectif, catalogue, BNF, 2011 Mot(s) clés libre(s) : dessin, voyages, civilisation arabe, Archéologie
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Prisse d’Avennes et l’art arabe (copie)
/ Canal-u.fr
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Mercedes Volait, spécialiste de l’histoire de l’architecture moderne (XIXe-XXe siècles) en Égypte, particulièrement au Caire est une des commissaires de l’exposition consacrée à Émile Prisse d’Avennes (1807-1879) qui s'est tenue à la BnF, site Richelieu, galerie Mansart, du 1er mars au 5 juin 2011.
Cet entretien, sous le titre Prisse d’Avennes et l’art arabe, a eu lieu dans le cadre de l'émission Cultures d'islam d'Abdelwahad Medded sur France Culture le 15 mai 2011.
Bibliographie:
Visions d’Egypte, Emile Prisse d’Avennes (1807-1879), ouvrage collectif, catalogue, BNF, 2011 Mot(s) clés libre(s) : dessin, voyages, civilisation arabe, Archéologie
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L'arabe : Quelques contrastes pertinents pour l'acquisition du Français Langue Seconde par des locuteurs de l'arabe
/ Thomas GUIFFARD
/ 01-06-2016
/ Canal-u.fr
AL ZAHRE Nisrine
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Dans le cadre du projet LGIDF, ce projet a pour but d'archiver et rendre accessibles à un public large,
en français, des informations sur les langues parlées en
(Ile-de-)France, tout particulièrement, mais non exclusivement, les langues de l'immigration récente.
L'arabe : Quelques contrastes pertinents pour l'acquisition du Français Langue Seconde par des locuteurs de l'arabe Mot(s) clés libre(s) : langue arabe, français langue seconde
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006 La logique d’Aristote et le modèle démonstratif chez les philosophes arabes classiques
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
BENMAKHLOUF Ali
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Session Traduction, langage et pensée philosophique Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Les philosophes arabes comme Al Fârâbî, Avicenne et Averroès ont commenté abondamment la logique d’Aristote. Ils ont en particulier mis l’accent sur la démonstration comme modèle de connaissance. L’enjeu est de montrer que les opérations logiques relèvent essentiellement de la pratique syllogistique et impriment leurs marques aux différents domaines de la connaissance humaine. Cette communication va s’attacher à rappeler la manière dont la logique d’Aristote a été contextualisée et comment, notamment, la langue philosophique arabe s’est enrichie de déterminations conceptuelles qui se sont révélées pertinentes pour élucider de nombreuses énigmes logiquesEquipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Aristote, civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, moyen âge, orient et occident, philosophie arabe, traduction et interprétation, transmission des textes
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010 Débat autour de la session : Traduction, langage et pensée philosophique
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
BENMAKHLOUF Ali, ELAMRANI-JAMAL Addelali, BELLOSTA Hélène, MOREAU Pierre-François
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Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) La transmission des textes pose bien évidemment des problèmes cruciaux de traduction. Sur cette question, et dans la lignée des auteurs du XIXe siècle, des chercheurs écrivent aujourd’hui que les langues sont inégalement capables d’absorber puis de véhiculer la philosophie et la pensée scientifique. Cela impliquerait que certains peuples et nations seraient, du fait même de leurs systèmes linguistiques, réfractaires à la réception de la science. Ainsi, parce qu’elle serait essentiellement poétique ou de nature « religieuse » (S. Gouguenheim, Aristote au Mont Saint Michel, p. 136), la langue arabe serait incapable d’être le véhicule de notions abstraites et de raisonnements élaborés. Les intervenants sont invités à débattre des rapports entre langue et pensée et des différentes formes d’expression des savoirs scientifiques.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, langue arabe, moyen âge, orient et occident, traduction et interprétation, transmission des textes
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La littérature populaire arabe : Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS de Lyon
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, ENS de Lyon
/ 23-05-2008
/ Canal-u.fr
BOHAS Georges
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Le roman de Baybars
Le Roman de Baybars fait partie de cet univers qu’on nomme « littérature populaire », produite dans le monde arabe du second Moyen Age, pendant une période qui va du XIIe au XVe siècle, du temps des croisades à celui de l’expansion méditerranéenne de l’Empire ottoman. Cette geste ou sira aux nombreuses variantes est centrée sur les aventures du sultan mamelouk Baybars qui, au XIIIe siècle, reprend la lutte, abandonnée après la mort de Saladin, contre les princes croisés.
Directeur de la production : Christophe Porlier
Interview et réalisation : Pascal Grzywacz
Image et montage : Sébastien Boudin
Encodage-diffusion web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : littérature populaire arabe, roman de Baybars
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Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS de Lyon : La littérature populaire arabe
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, ENS de Lyon
/ 23-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
BOHAS Georges
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Le roman de BaybarsLe Roman de Baybars fait partie de cet univers qu’on nomme « littérature populaire », produite dans le monde arabe du second Moyen Age, pendant une période qui va du XIIe au XVe siècle, du temps des croisades à celui de l’expansion méditerranéenne de l’Empire ottoman. Cette geste ou sira aux nombreuses variantes est centrée sur les aventures du sultan mamelouk Baybars qui, au XIIIe siècle, reprend la lutte, abandonnée après la mort de Saladin, contre les princes croisés.Directeur de la production : Christophe PorlierInterview et réalisation : Pascal GrzywaczImage et montage : Sébastien BoudinEncodage-diffusion web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : littérature populaire arabe, roman de Baybars
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Matrices et étymons en arabe et en hébreu - séminaire 3
/ ENS-LSH/SCAM
/ 29-01-2002
/ Canal-U - OAI Archive
BOHAS Georges
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Le développement des étymons en arabe (suite), étude de la préfixation et de l'incrémentation. Le croisement des étymons. Mot(s) clés libre(s) : arabe, etymons, hébreu, matrices
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