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Titre
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Collège de France Mémoire et pathologies psychiatriques/Memory in psychiatric disorders.
/ 01-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
DANION Jean-Marie
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Humans have the ability to engage in mental time travel and to project themselves back into the past and forward into the future in order to mentally re-experience or pre-experience a specific event. Impaired ability to project back into the past has been described in various pathological conditions, including schizophrenia (Danion et al 2005), depression, post-traumatic stress disorder, organic amnesia, frontal lesions and Alzheimer's disease. To investigate further the impaired ability of patients with schizophrenia to engage in mental time travel, we explored their ability to project themselves forwards in time to pre-experience future events. Twenty-five patients with schizophrenia and 23 comparison participants were assessed using a future event questionnaire. They were asked to describe plans they had for the future, to imagine a future event relating to this plan, and to indicate the subjective experience associated with anticipating what was going to happen, where and when. They were also asked to indicate whether their anticipation of the future event was sustained by their remembering an event that had happened in the past. Results showed that patients had fewer plans than comparison participants and anticipated fewer specific future events. Their ability to pre-experience future events was also impaired. They retrieved few specific past events linked to anticipated events. Moreover, the frequency of both specific future events and specific past events was significantly correlated with verbal fluency performance. In conclusion, schizophrenia is associated with an impaired ability to envision oneself into the future. This impairment, which is likely to be related to defective remembering of the past, may reflect an executive dysfunction. L'être humain a la capacité de voyager mentalement dans le temps et de se projeter dans le passé et le futur de façon á revivre ou á anticiper un événement spécifique. La capacité de revivre mentalement un événement passé est perturbée dans des situations pathologiques variées, notamment dans la schizophrénie (Danion et al 2005), la dépression, le stress post-traumatique, l'amnésie organique, les lésions frontales et la maladie d'Alzheimer. Pour mieux caractériser la perturbation de la capacité des patients schizophrènes á voyager mentalement dans le temps, nous avons exploré leur capacité de se projeter dans le futur. Vingt-cinq patients schizophrènes et 23 témoins ont été évalués á l'aide d'un questionnaire spécifique. Il leur était demandé de décrire leurs projets, d'imaginer un événement pouvant survenir en lien avec ce projet et d'indiquer l'expérience subjective associée au contenu et á la localisation spatio-temporelle de cet événement. Il leur était également demandé d'indiquer s'ils anticipaient l'événement á venir en se remémorant un événement passé. Les résultats montrent que les patients formulent moins de projets et anticipent moins d'événements á venir que les témoins. Leur capacité de vivre mentalement un événement futur est diminuée. Les patients récupèrent moins de souvenirs en lien avec les événements futurs que les témoins. Enfin, la fréquence des événements spécifiques futurs et passés est significativement corrélée á la fluence verbale. En conclusion, la schizophrénie est associée á une perturbation de la capacité de se projeter dans le futur. Cette perturbation, vraisemblablement liée á une diminution de la capacité de se remémorer le passé, pourrait être l'expression d'un trouble des fonctions exécutives.
Origine
SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport
Générique
Auteur : Jean-Marie DANION CHU de Strasbourg INSERM U666 Mot(s) clés libre(s) : autobiographie, Collège de France, mémoire, psychiatrie, schizophrénie
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Politique de l'autobiographie chez Sartre
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
Denis Benoît
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Entre le récit autobiographique de Roquentin dans La Nausée et les dernières biographies dialoguées et filmées des années soixante-dix, se profile toute une nébuleuse de textes autobiographiques aux régimes multiples ; loin d’être sans unité, cet ensemble de textes est relié par la paradoxale conception sartrienne de l’écriture de soi, conception qui mobilise tant sa philosophie que sa conception de la politique. Mot(s) clés libre(s) : autobiographie, biographies dialoguées, engagement, Jean-Paul Sartre, moi, philosophie, psychanalyse
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Jorge Semprun et le deuil de la République / Sylvain Dreyer
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 07-04-2014
/ Canal-u.fr
DREYER Sylvain
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Jorge Semprun et le deuil de la République / Sylvain Dreyer. In séminaire "Image et mémoire / Imagen y memoria. 3. La reconstruction de la vérité par l'image : l'exhumation du passé" organisé par le laboratoire France Méridionale et Espagne (FRAMESPA) et le Réseau interdisciplinaire sur les vérités de l'image hispanique contemporaines (RIVIC). Université Toulouse II-Le Mirail, 7 avril 2014. « Les anciens combattants m’emmerdent » : cette phrase apparaît dans deux films de Jorge Semprún, La Guerre est finie d’Alain Resnais (1966, scénario de Jorge Semprun) et Les deux mémoires (1972-1974). L’écrivain attend la mort de Franco en 1975 pour évoquer son expérience d’exilé et d’opposant dans un premier texte qui oscille entre roman et autobiographie (Autobiografía de Federico Sánchez (1977). D’autres suivront, en particulier Adieu, vive clarté… (1998), Veinte años y un día (2003) et De l’exil à l’oubli : Camps de réfugiés espagnols en France 1936-1939 (2006). Cependant, dès 1966, en tant que scénariste de fiction puis en tant que documentariste, Semprún s’empare de la mémoire de la guerre civile et de la lutte contre le régime franquiste. Si les deux films "La Guerre est finie" et "Les deux mémoires" partagent la même interrogation historique, le choix de la fiction pour le premier et du documentaire pour le second permet d’examiner la stratégie tant testimoniale qu’esthétique de Semprún. A travers cet examen, nous entendons interroger les choix médiatiques (cinéma et littérature) et linguistiques de l’auteur (présence de l’espagnol et du français), ainsi que ses choix génériques (fiction et documentaire mais aussi régime autobiographique permettant l’énoncé d’une vérité subjective) et les principes historico-politiques qui transparaissent dans ces œuvres et qui, paradoxalement, oscillent entre impératif de la mémoire et nécessité de l’oubli. A travers ces films et ces textes, Semprun semble tenter de dépasser la déploration des « anciens combattants » en jetant un regard neuf sur la dictature, un regard qui permette de penser l’après-Franco. Mot(s) clés libre(s) : mémoire collective, roman autobiographique, cinéma et littérature, Espagne (20e siècle), Jorge Semprún (1923-2011), Guerre civile espagnole (1936-1939), cinéma et histoire, franquisme
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Entres fables de La Fontaine et contes de zombis, une tracée de survie pour un usage didactique de la sentimenthèque / Marie-José Fourtanier
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 08-10-2014
/ Canal-u.fr
FOURTANIER Marie-José
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Entres fables de La Fontaine et contes de zombis, une "tracée de survie" pour un usage didactique de la "sentimenthèque" / Marie-José Fourtanier. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le
laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 2 : Le livre et la parole.Avec
le récit de ses apprentissages, que peut nous apprendre Patrick Chamoiseau pour nous aider à enseigner en
contexte de dissonance culturelle ? Quelle manière d’être, de structurer son
imaginaire et de modeler sa sensibilité ? Quelle façon de grandir entre
des postulations contradictoires ? Julien Gracq, dans "En lisant, en
écrivant", s’interroge sur les influences subies par les écrivains en
cherchant dans les lectures de l’enfance la source de leur créativité :
« Combien il est difficile –et combien il serait intéressant– quand on
étudie un écrivain, de déceler non pas les influences avouées, les grands
intercesseurs dont il se réclame […], mais le tout-venant habituel de ses
lectures de jeunesse, le tuf dont s’est nourrie au jour le jour, pêle-mêle et
au petit bonheur, une adolescence littéraire affamée ». En fait, en
lisant Une Enfance créole, et en
particulier, Chemin d’école, comme
d’autres autobiographies d’écrivains, il semble que la tâche n’est pas aussi
difficile que le suggère Gracq ; les écrivains livrent en effet assez
volontiers le récit de leurs émotions provoquées par leurs lectures et leurs
rêveries d’enfant ou d’adolescent et n’hésitent guère à « déballer »,
comme Walter Benjamin, leurs bibliothèques. Mais de quelles lectures, de
quelles rêveries s’agit-il ? De lectures clairement légitimées par l’école
ou de lectures, et plus largement, de pratiques culturelles buissonnières, plus
hasardeuses et, de ce fait, plus libres, mais aussi plus difficilement
saisissables ? Patrick Chamoiseau raconte ainsi l’univers duel de
son enfance, grandi entre les fables de La Fontaine récitées avec passion par
son père cordonnier ou enseignées par le maître d’école, et la Parole de son
camarade Gros-Lombric qui « à l’ombre des robinets, dans les bougonnements
interdits du créole, nous évoquait des zombis, des Chouval-trois-pattes, des
Manman Dlo, des Volantes, des Soucougnans, des Cercueils-arrêteurs, des
Dormeuses, des mains-noires, des Gardes-corps, des Vieux-livres, des
Chiens-montés… » ou, pour le dire
autrement, dans une tension entre la magie des contes créoles et les
textes choisis des auteurs patrimoniaux de la littérature française. Marie-José Fourtanier cherche moins ici à étudier les arcanes complexes de cette formation qu’à
mettre au jour, à adopter peut-être, une trajectoire et un modèle de réflexion
sur la formation de l’imaginaire et la constitution d’une
« sentimenthèque » à l’usage des adolescents d’aujourd’hui. [Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr]. Mot(s) clés libre(s) : lecture (influence), lecture et imagination, littérature française (20e-21e siècles), Patrick Chamoiseau (1953-....), autobiographie (histoire et critique), roman d'éducation
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L'autobiographie - Philippe Lejeune
/ UTLS - la suite
/ 26-04-2007
/ Canal-U - OAI Archive
LEJEUNE Phillipe
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Espace de liberté permettant à chacun de mettre sa vie par écrit, l'autobiographie est, avant d'être un genre littéraire, une pratique. A l'origine du concept du "pacte autobiographique" et spécialiste du genre, Philippe Lejeune nous livre ici son expérience personnelle de la pratique autobiographique. Mot(s) clés libre(s) : autobiographie, genres littéraires, journaux intimes, narration à la première personne, philippe lejeune (1938-....), récits personnels
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L'autobiographie - Philippe Lejeune
/ UTLS - la suite
/ 26-04-2007
/ Canal-u.fr
LEJEUNE Phillipe
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Espace de liberté permettant à chacun de mettre sa vie par écrit, l'autobiographie est, avant d'être un genre littéraire, une pratique. A l'origine du concept du "pacte autobiographique" et spécialiste du genre, Philippe Lejeune nous livre ici son expérience personnelle de la pratique autobiographique. Mot(s) clés libre(s) : autobiographie, genres littéraires, journaux intimes, narration à la première personne, philippe lejeune (1938-....), récits personnels
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Autour de littérature et philosophie (2) / Létitia Mouze
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 20-06-2014
/ Canal-u.fr
MOUZE Létitia
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Autour de littérature et philosophie (2) / Létitia Mouze, in journée d'études "Le lecteurs et ses autres (2)" organisée, sous la responsabilité scientifique de Marie-Josée Fourtanier, par le
laboratoire "Lettres, Langages et Arts : Création, Recherche, Émergence,
en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA CREATIS) en collaboration avec l'Équipe de Recherche sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs (ERRAPHIS), Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 20 juin 2014. Dans le prolongement des travaux sur la lecture subjective menés autour du "Texte du lecteur" et du séminaire "Réception des oeuvres et créativité des lecteurs-auditeurs-spectateurs", les différents intervenants de la seconde saison ont interrogé, sans souci d'inventaire, les autres du
lecteur. Par ce vocable, dont l'emploi peut sembler énigmatique, nous
entendons, entre autres, les souvenirs enfouis issus de l'histoire
personnelle du lecteur, les scénarios fantasmatiques tissés par son
inconscient et activés par les oeuvres de fiction, le bruissement des
diverses communautés interprétatives auxquelles il participe, le frayage
des langages et des langages qui médiatisent son apport aux autres et
au monde. Mot(s) clés libre(s) : Walter Benjamin (critique et interprétation), philosophie et littérature, Marcel Proust (1871-1922), herméneutique littéraire, autobiographie (histoire et critique)
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