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Cartographie et systèmes d'information géographique (SIG)
/ Mission 2000 en France
/ 09-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
GUERMOND Yves
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L'évolution actuelle est un tournant dans l'histoire de la cartographie : depuis des siècles les cartes, sous leurs différents formats, étaient soit pliées, comme les cartes routières (et déchirées à l'emplacement des plis...), soit conservées précieusement à plat dans les tiroirs de meubles spécialisés, comme les plans cadastraux. D'une administration à l'autre, d'une ville à l'autre, les échelles étaient différentes, de même, bien souvent, que les systèmes de projection, et leur mise en relation étaient souvent impossibles. La révolution cartographique qui est en cours depuis les années 1980 oblige à reconstruire la totalité de l'information cartographique. La conférence en donnera quelques exemples, soit dans le domaine de la cartographie embarquée, soit pour l'invention de nouveaux paysages ou la simulation d'évolutions. La carte, en se libérant du papier, est sortie des tiroirs. De multiples domaines nouveaux s'ouvrent à son utilisation. Mot(s) clés libre(s) : aménagement du territoire (modèles mathématiques), analyse spatiale (statistique), bruit, cartes routières, cartographie, géographie (logiciels), géomatique, informatique, positions géographiques, systèmes d'information, systèmes d'information géographiqu
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Les espaces de la mondialisation, héritages et dynamiques
/ Mission 2000 en France
/ 10-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
GRATALOUP Christian
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"L'existence d'un niveau géographie mondial, d'éléments de société à l'échelle du Monde, est un fait aujourd'hui omniprésent. On nomme ""mondialisation"" sa construction. Les processus que recouvre ce terme sont à la fois très anciens et tout récents. Ainsi, le Monde actuel est marqué par de nombreux héritages, ceux de la dispersion de l'Humanité et de son fractionnement, l'empreinte de la découverte des autres par les Européens et du tissage des interrelations entre les sociétés. Cette couture du Monde conditionne largement la vision que l'on a de lui, à commencer par les représentations cartographiques, les découpages continentaux et les noms donnés aux parties conventionnelles du Monde. Ces dynamiques anciennes sont parfois effacées par les plus contemporaines. Mais elles peuvent également rejouer. Surtout, elles peuvent masquer les espaces qui se construisent aujourd'hui. Penser la géographie du Monde en devenir, c'est donc prendre conscience des héritages pour mieux s'en libérer." Mot(s) clés libre(s) : cartographie, communication, héritage, mobilité, mondialisation, régionalisation, sucre agriculture
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Les espaces de la mondialisation, héritages et dynamiques
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 10-04-2000
/ Canal-u.fr
GRATALOUP Christian
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L'existence d'un niveau géographie mondial, d'éléments de société à l'échelle du Monde, est un fait aujourd'hui omniprésent. On nomme ""mondialisation"" sa construction. Les processus que recouvre ce terme sont à la fois très anciens et tout récents. Ainsi, le Monde actuel est marqué par de nombreux héritages, ceux de la dispersion de l'Humanité et de son fractionnement, l'empreinte de la découverte des autres par les Européens et du tissage des interrelations entre les sociétés. Cette couture du Monde conditionne largement la vision que l'on a de lui, à commencer par les représentations cartographiques, les découpages continentaux et les noms donnés aux parties conventionnelles du Monde. Ces dynamiques anciennes sont parfois effacées par les plus contemporaines. Mais elles peuvent également rejouer. Surtout, elles peuvent masquer les espaces qui se construisent aujourd'hui. Penser la géographie du Monde en devenir, c'est donc prendre conscience des héritages pour mieux s'en libérer. Mot(s) clés libre(s) : cartographie, communication, héritage, mobilité, mondialisation, régionalisation, sucre agriculture
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La géodésie : figure de la Terre, cartographie et géolocalisation
/ 11-04-2015
/ Canal-u.fr
BOUCHER Claude
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La Géodésie est une discipline qui remonte à la haute Antiquité mais qui reste néanmoins méconnue. Cette présentation s’efforce d’en illustrer sa diversité et son impact pour la science mais également la société. Elle esquissera le cadre historique de développement, et insistera sur l’apport fondamental des nouvelles technologies, notamment les techniques spatiales ou les horloges atomiques. Trois grandes visions seront successivement présentées : la détermination de la Figure de la Terre, de l’évolution des représentations cosmologiques à la connaissance dynamique du champ de potentiel terrestres et l’apport des missions de gravimétrie spatiale, la représentation cartographique de la Terre et l’information géographique moderne, et enfin la localisation à la surface terrestre, de la localisation astronomiques aux techniques modernes de positionnement, notamment les systèmes de navigation par satellites (GPS, Galileo…). Mot(s) clés libre(s) : cartographie, géodésie, astronomie
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Les cartes des Détroits et d’Istanbul issues de la mission Graviers d’Ortières au XVIIe siècle
/ Pascal Lebouteiller
/ 27-10-2014
/ Canal-u.fr
BILICI Faruk
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De Henri IV jusqu’à la fin de l’Empire ottoman, deux politiques françaises coexistent vis-à-vis de l’Empire : l’une officielle, dictée par la « raison d’État », l’autre plus ou moins secrète, cachée, exprimée çà et là par des personnalités diplomatiques, militaires ou religieuses à peine « autorisées ». Ces politiques contradictoires s’expriment au XVIIe siècle d’un côté, par des professions de foi amicales, de l’autre par la participation plus ou moins clandestine des contingents français aux côtés des puissances en guerre avec l’Empire ottoman.
Ces idéologies s’expriment également à travers ouvrages, journaux, pamphlets, poèmes, mais aussi par des projets de croisade ou de guerre sainte. Les mythes messianiques judéo-chrétiens sont remis au goût du jour, de nouvelles généalogies sont élaborées. Polémistes, religieux, juristes et intellectuels ne cessent de découvrir dans les Ancien et Nouveau Testaments des prophéties désignant le roi de France comme le « dernier roi sauveur », tandis que d’autres établissent des arbres généalogiques, montrant des « liens directs » entre les rois de France et les empereurs byzantins.
Après le second échec turc devant Vienne, en 1683, ces projets deviennent de plus en plus concrets et pressants. La France est conduite à repenser la configuration de l’Europe orientale et du Moyen-Orient. Elle participe en quelque sorte au partage de l’Empire ottoman en bombardant les ports maghrébins ottomans et même en prenant pied sur d’autres zones du continent africain.
À partir de 1685, les missions d’exploration maritimes, cartographiques, politiques et militaires dans tous les points importants de l’Empire se sont donc multipliées, afin de « faire des descentes » à Istanbul, à travers le détroit des Dardanelles, mais aussi dans d’autres parties névralgiques de l’Empire, en Grèce, en Égypte, en passant par les côtes libanaises, syriennes, palestiniennes et chypriotes.
C’est dans ce contexte que se place la mission de Graviers d’Ortières dans la suite de l’ambassadeur Girardin nommé à Istanbul en 1685. Officiellement chargé d’inspecter les échelles du Levant, Graviers d’Ortières, accompagné d’ingénieurs français de la marine, avait surtout pour mission de dresser des cartes exactes des Dardanelles et d’Istanbul, de relever les mouillages, de prendre des plans des forteresses et des murailles. Les mêmes observations devaient être faites dans l'Archipel et sur les côtes anatoliennes, de Syrie et d'Égypte. Sous prétexte de travailler à un portulan de la Méditerranée et de visiter les implantations françaises des échelles du Levant, la mission confiée à Graviers d'Ortières et à ses collaborateurs ne semble avoir eu d'autre but que de préparer la grande entreprise que Louis XIV projetait en Orient, mais que les guerres avec le Saint-Empire, l'Espagne, l'Angleterre et la Hollande devaient bientôt empêcher.
Au-delà d’une seule tentative de coup de force militaire, l’analyse de la documentation permet de montrer son grand intérêt historique. Ce sont les documents issus de cette mission qui feront l’objet de notre conférence. Mot(s) clés libre(s) : cartographie, Empire ottoman, Dardanelles, Graviers d'Ortières
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L'intelligence technologique : quelle définition ?
/ AUNEGE, CERIMES
/ 18-11-2014
/ Canal-u.fr
BECUE Mathieu
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L’Intelligence technologique correspond à l’activité de collecte, de traitement, d’analyse et de transmissions de l’information principalement scientifique et technologique dans une optique de compréhension des dynamiques d’innovations et de qualification de l’environnement concurrentiel pour la prise de décision stratégique. La compréhension des méthodes associées à cette discipline est d’autant plus importante que la maîtrise de la technologie est un vecteur important de compétitivité et de remise en cause des positions concurrentielles des firmes et des territoires. Mot(s) clés libre(s) : innovation, veille stratégique, intelligence technologique, cartographie brevet, compétitive intelligence
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Visions des châteaux des Dardanelles
/ Canal-u.fr
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Avec le Bosphore, les Dardanelles sont l’un des deux détroits qui
mettent en communication la Méditerranée et la mer Noire via la mer Égée
et l’antique Propontide, aujourd’hui mer de Marmara. Elles constituent
donc l’un des points stratégiques majeurs sur une route commerciale
nord-sud fréquentée de tout temps. On sait peu de chose sur l’aspect des
constructions qui en protégèrent l’accès avant que le souverain ottoman
Mehmed II fasse édifier de part et d’autre du détroit deux forteresses
qui, lors du siège de Constantinople en 1453, complétèrent le dispositif
d’isolement systématique de cette ville : Kilidülbahir (« la clé de la
mer », l’antique Sestos) du côté européen et Seddülbahir (« le mur de la
mer », l’antique Abydos) du côté asiatique. Aucune menace navale
n’ayant affecté la capitale ottomane au cours des trois cents années qui
suivirent, ce n’est qu’au milieu du XVIIe siècle que des
travaux de remaniement s’imposèrent, la guerre de Crète contre les
Vénitiens ayant pris un moment une tournure favorable à ces derniers. À
quelques réfections près, ce sont ces mêmes forteresses que l’escadre
des Alliés découvrit en face d’elle en 1915.
Nous présenterons
quelques textes peu connus en français qui contribuent à préciser la
topographie et l’aspect des lieux à l’époque ottomane. L’un d’eux est dû
à Pîrî Re’îs, ancien corsaire devenu amiral ottoman et auteur d’une
remarquable description nautique des côtes et des îles de la
Méditerranée au début du XVIe siècle. Un autre est celui
qu’on peut trouver dans l’énorme manuscrit inédit de la relation de
voyage du Périgourdin Julien Bordier qui les vit plusieurs fois à partir
de 1605. Enfin nous examinerons ce qu’en dit un quart de siècle plus
tard Evliyâ Çelebî, voyageur ottoman qui parcourut infatigablement
pendant plus de quarante années les terres de l’Empire et quelques
autres plus ou moins lointaines. Mot(s) clés libre(s) : cartographie, Turquie, Empire ottoman
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