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01 Jeux de mémoire et d’histoire, autour de la destruction des villes normandes
/ Canal-u.fr
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Frédérick Lemarchand
Maitre de conférences en sociologie à
l’Université de Caen, Codirecteur du Pôle Risques de la Maison de la recherche
en sciences humaines de Caen. Attaché à la compréhension des mutations
profondes de l’époque contemporaine, il a mené une réflexion sur les dynamiques
des catastrophes, du patrimoine et de la
mémoire collective. Dans l’héritage de la théorie critique, il travaille depuis
quinze ans sur les aspects fondamentaux des sociétés technoscientifiques.
Jeux de mémoire et d’histoire, autour de la destruction des
villes normandes
W. G. Sebald naît dans un petit village retiré de
Bavière, quand les bombes pleuvent sur l’Allemagne. « Trop petit pour se
souvenir mais incapable d’oublier », Sebald entreprend de penser le point
aveugle de la mémoire allemande : les raids aériens des alliés sur les
villes allemandes qui coûterons la vie à 600 000 civils. Il exhume, dans
son essai manifeste De la destruction,
publié en 1999, les traces et les cicatrices de la mémoire collective en se
centrant sur l’expérience de la
destruction comme moment décisif où tout bascule. L’après, le temps de la
catastrophe, est rempli de fantômes et de ruines à la fois présents et absents,
produisant des jeux de mémoire complexes qui, à leur manière, tentent de
conserver le souvenir de la destruction, de la perte, tout en mettant en place
des mécanismes d’oubli, de déni, afin
d’éviter la douleur liée au trauma. Nous repartirons de la problématique de
Sebald en la transposant au cas des villes normandes bombardées par les
« libérateurs » à partir de témoignages audio enregistrés par les
Archives Départementales de la Manche. Mot(s) clés libre(s) : catastrophe, Destruction, mémoire
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02 Témoignage d’une destruction, destruction du témoin
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Jean-Louis Déotte
Professeur à l'université de Paris VIII
Saint-Denis, ses thèmes de recherche portent sur l'esthétique et la philosophie
de l'art et de la culture, ainsi que sur la philosophie de la technique. Il a notamment travaillé, à partir des auteurs comme Jean-François
Lyotard et Walter Benjamin, sur les notions de musée, d'appareil, de différend
cosmétique et esthétique, et sur des questions qui relient l'esthétique à des
enjeux politiques, telle la disparition des opposants politiques pendant la
période des dictatures militaires en
Amérique du Sud (Argentine, Chili). Auteur d’une trentaine d’ouvrages dont L’Époque de la disparition. Politique et
esthétique, avec Alain Brossat, Paris, 2000, L’Harmattan.
Témoignage d’une destruction, destruction du témoin
Je partirai d'un massacre collectif, qui reste
pour le moins irrationnel : la destruction du Havre par les Britanniques alors que
Paris était libérée....Le Havre n'avait aucun intérêt stratégique. En
apparence, le film de Belvaux, où cette ville est très présente, concerne la
lâcheté de témoins auditifs du meurtre d'une jeune femme, resté
inexpliqué. Seul, un pilote du port reconnaît avoir entendu son cri et lorsque
les autorités veulent enterrer l'affaire, il a le courage de s'y opposer. C'est
qu'il ne peut pas faire autre chose : ce sera au prix de son couple, de son
métier, puisqu'il quittera volontairement la ville. De quoi ne peut-il
témoigner ? Mot(s) clés libre(s) : catastrophe, Destruction, mémoire
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03 Ce gigantesque retournement de la terre, Note cinématographique : Une archéologie du regard pour l'archéologie d'un film
/ Canal-u.fr
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Présentation du travail de
Claire de Angelini à L’école supérieure d’arts & médias de Caen (ESAM)
intitulé « Ce gigantesque retournement de la terre, Note
cinématographique : Une archéologie du regard pour l'archéologie d'un
film ». Mot(s) clés libre(s) : catastrophe, Destruction, mémoire
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04 Incidemment l’apocalypse – pour un portrait-robot de l’Homme-Catastrophique
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Gérard Larnac
Philosophe, écrivain, essayiste et journaliste,
Gérard Larnac est l'auteur de Après la Shoah - raison instrumentale et
barbarie (Ellipses, 1997). Membre fondateur des Cahiers de Géopoétique
dirigés par Kenneth White (1989), Gérard Larnac a publié ses premiers récits
dans les pages de la Nouvelle Revue Française (Gallimard). Il a grandi à Caen,
dans la ville reconstruite sur les ruines de la destruction. A l’écart des
institutions, son travail porte essentiellement sur la philosophie de la
perception, la critique de l’âge techniciste et l’art d’habiter le monde, ici
maintenant et ensemble.
Incidemment l’apocalypse – pour un
portrait-robot de l’Homme-Catastrophique
Autrefois la
catastrophe était l’expression de la colère des dieux. En se laïcisant, le monde
de la catastrophe est devenu une affaire d’hommes. Du coup la question qu’il
pose relève moins d’une fatalité que d’une responsabilité. C’est pourquoi
grande est la tentation des potentats de la réduire à de simples dommages
collatéraux. Et si au contraire la question de la catastrophe était centrale ;
le centre impensé de ce temps ?
Vivant ici et maintenant dans une époque coincée entre
les catastrophes mémorielles (Auschwitz, Hiroshima, Cambodge, Rwanda,
Tchernobyl, 11-Septembre, Fukushima…) et les catastrophes annoncées (pénuries
des ressources et changement climatique, dont la convergence prochaine nous
promet le chaos civilisationnel et la fin de la biosphère),
l’Homme-Catastrophique se définit à la fois comme victime et comme coupable.
Comme le rappelle Günther Anders, ce n’est plus seulement que l’homme est
mortel : c’est l’humanité toute entière qui peut être détruite. En
esquissant le portrait-robot de cet Homme-Catastrophique que nous sommes
devenus, nous tenterons de saisir ce qui, dans l’événement même de la
catastrophe contemporaine, relève du moment de vérité : du recommencement. Mot(s) clés libre(s) : catastrophe, Destruction, mémoire
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05 Tu n’as rien vu à Hiroshima…
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Vincent Amiel
Professeur à l'université de Caen, enseigne l'histoire du cinéma à
l'école Louis-Lumière et à l'ESRA, Paris. Il est membre du comité de rédaction
de la revue Positif et critique pour
la revue Esprit. Essayiste,
théoricien du cinéma, de l'image et des médias, Vincent Amiel a publié de
nombreux ouvrages sur le cinéma et plus largement sur le monde télévisuel.
Tu n’as rien vu à Hiroshima…
Dès les années 50, dans
Hiroshima mon amour, Alain Resnais et Marguerite Duras interrogent la capacité
des médias (du cinéma en particulier, et de toute médiation en général) à
témoigner d’un événement, d’une catastrophe, d’une destruction. Le film oscille
en particulier entre le témoignage et la reconstitution, mettant l’accent sur
cette dernière comme ressource ultime de la mémoire, et donc du récit. Nous
examinerons les caractéristiques de ce « blocage » testimonial, son
contexte, et son héritage. Mot(s) clés libre(s) : catastrophe, Destruction, mémoire, Hiroshima
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06 Dada Zurich : Le plaisir de détruire
/ Canal-u.fr
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Michèle Martel
Docteur en Histoire de l'art de l'Université de
Paris I. Elle enseigne à l'ESAM Caen/Cherbourg et coordonne le laboratoire de
recherche de l'école. Son travail de recherche porte sur l'analyse des
processus de création mis en place par l'artiste entre 1915 et 1920 et sur
leurs conséquences quant à l'élaboration de sa forme plastique. Ses textes les
plus récents ont paru dans L'Art comme
expérience (Liénart, 2010), Arp en
ses ateliers d'art et d'écriture (Musée de Strasbourg, 2011), Itinérance. L'Art en déplacement (De
L'incidence éditeur, 2012, sous la direction de Laurent Buffet) et dans L'Espace des paysages. Premier temps, quatre
mouvements (École Supérieure d'art de Clermont-Métropole, 2013).
Dada Zurich : Le plaisir de détruire
Europe, Zurich, 1916. Le rejet des formes du
passé, qui caractérise finalement toute l'histoire de la modernité, se
transforme chez les acteurs du mouvement Dada, en véritable plaisir de
détruire. Les artistes s'opposent radicalement à la nécessité de produire des figures
mais aussi du sens, dans leurs productions plastiques et textuelles. Ils
mettent pour ce faire en place des procédures de création qui font appel au
hasard, à la mécanisation des gestes, à la non-volition... Leur acharnement
destructif trouve un écho dans une conception de la création fondée sur une
puissance dissolvante originelle. Le sans-fond, l'indifférence ou encore l'apeiron (terme qu'ils empruntent à la
philosophie grecque) deviennent l'un des enjeux de la pratique artistique.
Comme dans les ténèbres mallarméennes, il s'agit d'atteindre un détachement
afin de saisir plus distinctement le flux de la vie, la réalité des choses. Mot(s) clés libre(s) : catastrophe, Destruction, mémoire, Hiroshima
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07 Fukushima Les images du revers de fortune, le revers des images de fortune
/ Canal-u.fr
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Yoann Moreau
Après avoir entrepris des études de Mathématiques, de Sciences
Physiques puis d'Anthropologie, Yoann Moreau a travaillé un an en Amazonie
brésilienne, au Japon, en Mongolie. ,… parcours qui aboutira à une thèse sur
les catastrophes reconnue aujourd’hui comme novatrice. Indomptable
touche-à-tout, son parcours académique comprend également un passage par la
philosophie et la géographie. Actuellement chargé de cours à l'Ecole Nationale
des Ponts et Chaussées, il coordonne un séminaire de Mésologie à l'EHESS Paris
et a intégré la Cie Jours Tranquilles pour
laquelle il travaille en tant que dramaturge et comédien. Premier prix de la
Fondation Bullikian.
Fukushima Les images du revers de fortune, le revers des
images de fortune
Commentaires et analyses
des vidéos et photographies publiées sur le net et dans la presse après le 11
mars 2011. A partir d’une mise en perspective historique et ethnologique nous
prendrons du recul sur les manières dont sont mobilisées les images de
destruction (afin de servir quel propos, de répondre à quels besoins, d’être
diffusé auprès de quel audimat ?).
Ce faisant, nous proposerons de conjoindre à une dramaturgie du
spectaculaire, de l’exotisme et de l’événement, une dramaturgie du spectral, de
l’anomal et de l’avènement. Cette mise en regard sera elle même déployée sous
forme visuelle au travers d’un outil d’analyse des catastrophes, un
« visiogramme ». Mot(s) clés libre(s) : catastrophe, Destruction, mémoire, Hiroshima
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La gestion des risques : le cas des montagnes
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 14-02-2007
/ Canal-U - OAI Archive
ANTOINE Jean-Marc, VIDAL Franck
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A côté des grands types de risques naturels (feux, inondations, mouvements de terrain...) certains milieux sont susceptibles de générer des risques propres, mais également d'en amplifier les effets. C'est le cas des risques naturels en milieu montagnard. La concentration des aléas potentiels avec la pente, l'altitude, la géomorphologie et les conditions météorologiques locales d'une part, mais également une exploitation et une occupation humaine du territoire montagnard d'autre part génèrent chaque année bon nombre de catastrophes. Bien que des actions spécifiques au milieu montagnard (service RTM par exemple) soient développés en France, une meilleure information et sensibilisation des usagers de la montagne est aujourd'hui nécessaire.GénériqueInterview : Franck VIDAL - Réalisation et post-production : Bruno BASTARD - Cadreurs : Nathalie MICHAUD et Claire SARAZIN - Production et moyens techniques : CAM, Université de Toulouse-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : aménagement du territoire, avalanche, catastrophe naturelle, génie civil, géographie, gestion des risques, modélisation du risque, montagne, prévention, prévision, réchauffement climatique, restauration des terrains en montagne, risque naturel
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Les séismes et les risques sismiques
/ Mission 2000 en France
/ 16-07-2000
/ Canal-U - OAI Archive
CAMPILLO Michel
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Depuis toujours synonymes de catastrophes, les séismes ont marqué l'histoire des hommes comme un accélérateur des transformations sociales ou économiques. Par nature phénomènes violents et parfois destructeurs, émanant des profondeurs, les séismes ne sont devenus objets d'études scientifiques que depuis un siècle. Ce sont avec des outils de mesures et d'enregistrements qu'a commencé l'approche rationnelle de ces phénomènes. Même lorsque l'on est capable d'enregistrer ses tremblements, la Terre n'en est pas moins opaque et les sismologues ont dû parcourir un long chemin avant d'être capables de proposer des images du processus à l'oeuvre pendant les séismes. C'est ce cheminement que nous allons d'abord suivre. Certains grands séismes sont directement visibles en surface et les géologues ont tôt fait le rapprochement entre les grandes failles et les séismes. De rares observations directes indiquent clairement qu'un séisme correspond à un rapide glissement sur une faille qui permet de relâcher les tensions qui s'accumulent dans les roches au cours des temps géologiques. Ces mouvements répétés ont pu dans certaines régions marquer le paysage qui en devient un livre de l'histoire sismique. Les images satellitaires, popularisées par leur usage météorologique, ont offert aux géologues des opportunités nouvelles de vision à différentes échelles et ont conduit à de réelles découvertes sur la géométrie et le fonctionnement des grandes failles. Mot(s) clés libre(s) : catastrophe naturelle, croûte terrestre, échelle de Richter, faille, géodésie, géologie, géophysique interne, gestion des risques, mécanique newtonienne, modélisation, paléosismologie, prévision, propagation des ondes, risque naturel, séisme, sismographe
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RMJCA 2007-D- Plan rouge : organisation générale et chaîne de secours médicaux
/ CERIMES, Canal U/Tice Médecine Santé
/ 08-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
COLIN Pascal, WEBER Michel
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Le plan rouge a été mis en place en 1999. Aujourd'hui il ne s'appelle plus ainsi mais plan nombreuses victimes. C'est un accident catastrophique avec nombre de victimes limité. Il doit y avoir une adéquation entre les besoins et les moyens. Il faut prendre en compte la potentialité d'évolution du sinistre. Ce plan se caractérise par la complexité médicale. Plusieurs services (police, Samu, gendarmes, pompiers) travaillent sur le plan rouge en équipe coordonnée. L'intéret est d'avoir une chaine médicale de secours.Le responsable du plan rouge est le préfet. Le rôle du poste médical avancé qui peut être une tente est de faire du triage. Une cellule d'urgence médico-psychologique est mise en place aussi. Le but est se sauver le plus de victimes possible. Les pompiers ont une formation de secouristes. la méthode d'intervention est simplifiée et limitée. On donne toujours une couverture.
SCD médecine Nancy 1 Mot(s) clés libre(s) : accident, attentat, catastrophe, chaîne de secours, gestion de crise, organisation des services de secours, plan rouge, Reims, victimes
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