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‘Aīd al-Siyaha — Siwa Oasis, Egypt (Vincent Battesti, October 2015)
/ Vincent Battesti
/ 27-10-2015
/ Canal-u.fr
Battesti Vincent
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Chaque année à la première pleine lune d’octobre se tient ce que l’on appelle ‘aīd al-siyaḥa dans l’oasis de Siwa, dans le désert Libyque égyptien. L’origine de ces trois ou quatre jours de festivités propres à cette oasis berbérophone est obscure. Et le nom actuel (‘aīd al-siyaḥa) n’y aide pas (en arabe et peut littéralement être compris comme « fête du tourisme »). Le récit local le plus courant dit que cela commémore une réconciliation entre les deux factions (« Orientaux » et « Occidentaux ») de l’oasis.
Ce que l’on peut en dire aujourd’hui, c’est qu’elle est au moins l’occasion de réunir les habitants de Siwa et les différentes confréries soufies: pendant trois jours sont partagés des repas communs (et préparés en commun) et des cérémonies nocturnes qui sont des ḥaḍra (حضرة), constitué de dhikr (ذِكْر). Ce sont ces cérémonies qui sont ici dans le film, images et sons enregistrés les 25, 26 et 27 octobre 2015. Cette fête, habituellement annuelle, n’avait pas été organisée depuis cinq années, parce que les confréries soufi sont vieillissantes et par précaution sécuritaires suite à la révolution de janvier 2011.
Cette vidéo a été montée dans la perspective d’un contre-don: à la demande d’habitants de Siwa, ce film a été monté et leur a été distribué.
Every year at the first full moon of October stands what is called ‘aīd al-siyaḥa in Siwa oasis, deep in the Egyptian Western desert. The origin of these three or four-day festival — specific to this Berber oasis — is obscure. And the current name (‘aīd al-siyaḥa) is not helpful (in Arabic; and it can literally be understood as "Tourism Day"… which is not). The most common local story says it commemorates a reconciliation between the two factions ("Easterners" and "Westerners") of the oasis.
What we can say today is that it is, at least, an opportunity to bring together the people of Siwa and also the various Sufi brotherhoods: during three days are shared meals (and prepared jointly) and nightly ceremonies which are ḥaḍra (حضرة) consisting of dhikr (ذكر). These ceremonies are the topic of this film, images and sounds were recorded on 25, 26 and 27 October 2015. This annual festival had not been held for five years, because the Sufi brotherhoods are aging and because of safe precaution following the January 2011 revolution.
This video has been edited in the perspective of a back gift: this film was edited and distributed to the inhabitants of Siwa at their request. Mot(s) clés libre(s) : musique, Sufism, Siwa, Égypte, Popular, Egypt, music, Soufisme, populaire, cérémonie, religion, Islam, OASIS, Ceremony
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Les rites funéraires à Wallis (Polynésie occidentale)
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 08-12-2004
/ Canal-U - OAI Archive
CHAVE-DARTOEN Sophie
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Territoire d’outre-mer fier des ses particularités, Wallis est un territoire de paradoxe où chaque fait social oscille entre tradition et modernité. L’organisation des cérémonies funéraires est très significative de cette continuité des pratiques et représentations de la société ancienne. Avec la christianisation, on aurait pu croire que les rites très anciens allaient disparaitre ou perdre de leur importance mais ils furent en réalité « intégrés » aux coutumes catholiques. La cérémonie du kava, rite de passage à l’état d’ancêtre, a aujourd’hui lieu en présence d’un prêtre. Wallis forme ainsi un exemple rare de coexistence, de superposition entre rites païens et rites chrétiens. La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2004-2005 sur le thème "La mort - Regards croisés". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : culte des morts, funérailles, mœurs et coutumes, rites et cérémonies, wallis et futuna
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Mumbwiri, rite thérapeutique : initiation d’une femme et d’un enfant nzebi
/ 21-05-1995
/ Canal-u.fr
DUPUIS Annie
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Deux malades sont traités au cours de ce rituel, la jeune femme pour devenir féconde, l’enfant pour guérir d’une grave et ancienne toux à laquelle aucun traitement n’a pu remédier. Le rituel requiert la possession par les génies et la prise du bois sacré l’« iboga », qui doivent conduire à la guérison.
Le rituel se déroule sur deux jours et deux nuits au village et en forêt.
Le film commence avec la présentation de l’espace rituel, dans lequel au cours de la nuit s’est déroulé la cérémonie. Les génies sont appelés à investir les participants et la malade par le jeu des instruments de musique (harpe, tambours, percussions, corne) qui accompagnent les chants et les danses. . Les membres de la société encadrent la postulante.
Des soins sont donnés à la malade par la guérisseuse et des membres de la société : aspersions au moyen de plantes médicinales et massages. Les génies apportent leur « bénédiction » à la malade.
En forêt près de la rivière, un espace est débroussé. Les malades sont maquillés, ils absorbent l’iboga sous forme de décoction et de rapures, et sont appelés à la transe par les sifflets. Ils reçoivent dans les yeux une instillation de sève leur permettant d’aiguiser leur vision. Ils sont invités à voir dans le miroir, aidés par les génies, la cause de leur mal.
La cérémonie se poursuit le lendemain matin au village.
Le soir et la nuit suivante, les malades identifient la cause de leur mal, et procèdent à une séance de divination pour eux-mêmes et pour toute l’assistance, par lecture dans le miroir. Des offrandes sont offertes.
Je remercie les participants du village de Lébamba, de m’avoir invitée à ce rituel et permis de le filmer.
Merci également à mon amie Madeleine Koundi qui m’a beaucoup appris.
montage : Mireille Gruska, Annie Marx, Annie Dupuis
Chapitres
01 - 1er jour au village, danses de possession au petit matin après la première nuit
Au village, présentation
de l’espace rituel, dans lequel au cours de la nuit s’est déroulé la cérémonie. Les génies sont appelés
à investir les participants et la malade par le jeu des instruments de musique
(harpe, tambours, percussions, corne) qui accompagnent les chants et les danses.
.Les membres de la société
encadrent la postulante.
02 - 2ème jour au village, soins, aspersions, onctions et massages
Des soins sont
donnés à la malade par la guérisseuse et des membres de la société :
aspersions au moyen de plantes médicinales et massages. Les génies apportent leur « bénédiction »
à la malade.
03 - 2ème jour en forêt,
Aménagement de l'espace, maquillage et mise en condition des nouveaux initié. En forêt près de
la rivière, un espace est débroussé.
Les malades sont
maquillés, ils absorbent l’iboga
sous forme de décoction et de rapures, et sont appelés à la
transe par les sifflets.
Ils reçoivent dans
les yeux une instillation de sève leur permettant d’aiguiser leur vision.
Ils sont invités à
voir dans le miroir, aidés par les génies, la cause de leur mal.
04 - 2ème jour en forêt. Appel à la transe. Possession des initiés
Instillation dans les yeux et onctions sur le corps de sève médicinale.
Appel des esprits par les sifflets, les instruments de musique, les chants.
Prises répétitives d’iboga (décoction et râpures).
Le lendemain matin,
la cérémonie se poursuit au village.
05 - 2ème jour en forêt . Possession des nouveaux initiés
06 - 2ème jour en forêt .Possession d’une initiée soignante
07 - 2ème jour au village, soirée
divination par lecture dans le miroir
08 2ème Nuit : divination, offrandes
Le soir et la nuit
suivante, les malades identifient la cause de leur mal, et procèdent à une
séance de divination pour eux-mêmes et pour toute l’assistance, par lecture
dans le miroir. Des offrandes sont offertes. Mot(s) clés libre(s) : afrique, corne, possession, offrande, tambour, Tabernanthe iboga, rituel thérapeutique, harpe, états modifiés de conscience, nzebi, percussion, initiation, bois sacré, aspersion, onction, sève médicinale, Lebamba, guérissage, guérisseur, transe, danse, musique, miroir, stérilité, maladie, plante médicinale, enfant, femme, vidéo, massage, maquillage, cérémonie, génie, chant, film ethnographique, divination, Sud Gabon
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Les Tsogho du Gabon, initiation au Bwiti
/ 16-06-2002
/ Canal-u.fr
LE BOMIN Sylvie
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Initiation de jeunes garçons tsogho au culte du Bwiti Mot(s) clés libre(s) : masque, Temple, iboga, harpe, bwiti, initiation, tsogho, culte des ancêtres, arc musical,, tambour, film ethnographique, afrique, danse, vidéo, homme, cérémonie, chant, Gabon, rituel, mythe des origines
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Chronique des Pygmées baka : Le masque d'Edzengui
/ Laurent MAGET
/ 23-04-2010
/ Canal-u.fr
MAGET Laurent
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Village de Mayang. est du Cameroun à 45 km de Lomié.
Edzengui est l'esprit de la forêt qui veille sur les Baka. Il
soigne, conseille, protège.
Edzengui est également une pratique rituelle
dont les manifestations sont essentiellement réservées aux seuls
initiés.
Les enfants de Mayang, village de Pygmées Baka, partent en forêt récolter le raphia pour réaliser le masque de cérémonie d'Edzengui. Il s’agit souvent d’endroits marécageux. Les fibres jaunes qui constituent le masque sont récoltées sur les branches du palmier raphia laurentii. Des lianes sont arrachées puis tendues d’un arbre à un autre pour constituer la structure sur laquelle ces fibres seront tissées. Ce sont surtout les hommes qui réalisent le tissage de la parure, les femmes chantent et aident à l’extraction des fibres ; il est nécessaire de séparer les petites tiges dures des fibres afin de n’en garder que les longues parties souples. Ces opérations sont délicates dans la mesure où les extrémités des fibres sont très coupantes, mais cela n’empêche pas les jeunes, filles ou garçons, de s’amuser à confectionner des bracelets ou autres coiffes. Le trajet du retour est l'occasion de jeux et de chants. Une fois arrivés au coeur du village, les enfants effectuent une ultime danse tournoyante avant de disparaître dans la forêt.
CAMÉRA SON MONTAGE RÉALISATION : Laurent Maget
Production : L. Maget, Laboratoire dynamique de l'évolution humaine UPR2147 CNRS
ACTEURS, les enfants et adolescents du village de Mayang Mot(s) clés libre(s) : masque, raphia laurentii, palmier raphia, edzengui, baka, cérémonie, Cameroun, jeux, jeunesse, fabrication, pygmées, afrique, mythlogie pygmées
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Chronique des Pygmées Bakoya 2006 : cérémonie Ngoya (reconstitution)
/ 18-04-2006
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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Chronique des Pygmées Bakoya 2006 : cérémonie Ngoya (reconstitution), Bakoya, Imbong, Gabon 2006Acteurs : Albertine Mabomadouendje, Adel MossoMisère MoitissangouPaulin Ngadiet les habitants d'ImbongRéalisation/caméra/sonBeatriz SoengasMontage:B. Soengas, Annie Marx & A. EpelboinCette cérémonie a été organisée à ma demande. Auparavant elle se déroulait la nuit, la veille du départ pour la chasse aux potamochères (ngoya). Les hommes munis de lances partaient en brousse pour plusieurs jours. Le troupeau, une fois repéré, était encerclé par les chasseurs. L'un d'entre eux rentrait dans le cercle pour faire fuir les potamochères tandis que les autres les piquaient avec leurs lances (les pointes étaient fabriquées par les Kwele, peuple bantou). Le produit de la chasse était partagé.
Lors de la cérémonie les femmes dansaient aussi. Etait également présent le "maître de la chasse" qui prédisait, pour chacun des chasseurs, le nombre de prises qu'il allait tuer.
La chasse aux potamochères tomba en désuétude dans les années 1960 avant la chasse au filet, qui n'a plus lieu aujourd'hui également. Mot(s) clés libre(s) : afrique, potamochère, chasse, Imbong, pygmée, Bakoya, ethnomusicologie, film ethnographique, rituel, Gabon, tradition, chant, cérémonie, vidéo, musique, danse, coutume
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Chronique des Pygmées Bakoya 2006 : sortie de réclusion de la mère des jumeaux
/ 20-04-2006
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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Cette cérémonie se déroule à Ibéa (Ogooué-Ivindo) pour fêter la fin de la réclusion d'une mère de jumeaux. Les villageois considèrent les jumeaux comme des génies et attribuent également des pouvoirs à leurs parents. Après l'accouchement la mère reste recluse chez elle pendant un laps de temps qui peut durer parfois plusieurs mois.
Lors de cette fête officialisant la fin de l'enfermement, les parents se préparent soigneusement (tressage, épilation, ...) avec l'aide des membres de leur famille et des offrandes sont adressées aux jumeaux, toujours à part égale pour conjurer le malheur. Mot(s) clés libre(s) : afrique, nourriture, fête, pygmée, partage, tressage, jumeaux, mère, danse, Ibea, réclusion, offrande, musique, vidéo, cérémonie, chant, Gabon, rituel, film ethnographique, petite enfance, Bakoya, naissance
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Des masques pour le président
/ 09-09-2015
/ Canal-u.fr
TAÏEB Jean Marc
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Amadou Toumani Touré dit ATT, président de la République du Mali venait inaugurer les voiries de la ville de Bandiagara. C’était l’occasion pour prés de 200 masques dogon de « sortir » accompagnés de nombreux chasseurs, tous venus des villages de la falaise de Bandiagara. Prétexte à une immense fête populaire. Mot(s) clés libre(s) : masque, voierie, président de la République, cloche, dogon, tambour, ethnomusicologie, bandiagara, Afrique, film ethnographique, inauguration, chant, Mali, cérémonie, vidéo, musique, danse, fête populaire
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L'esprit d'Antogo
/ 14-09-2007
/ Canal-u.fr
TAÏEB Jean Marc
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L'esprit d'Antogo,
Images
Adama Guindo
Jean Marc Taïeb
Réalisation
Jean Marc Taïeb
Mali, Pays dogon, village de Bamba. La mare d’Antogo est un lieu sacré où il est interdit de pêcher durant l’année même en cas de disette, sauf un jour annoncé par le Hogon, patriarche du village. Toutefois cette pêche est interdite aux femmes et aux villageois de Yanda, village voisin de Bamba, exceptés les enfants dont les mamans sont originaires de Bamba. Pendant des années, Bamba et Yanda se sont disputés la mare Antogo.
Autour du lac, 1000 villageois attendent debout ou accroupis, une nasse à la main, un sac de l’autre écoutant les prières du hogon, patriarche du village. A son signal, ils se précipitent dans la mélasse boueuse dégageant un immense nuage de poussière.
La fin de la pêche est annoncée par un coup de fusil sur la place publique. Les poissons seront redistribués de façon équitable par le hogon. La fête se poursuit par la parade des chevaux et de la cérémonie des coups de fusil sur la grande place du village. Pendant que les cavaliers rivalisent d’acrobatie, les salves résonnent. On simule la bataille de récupération d’Antogo.
La pêche d’Antogo est une grande fête au pays Dogon, une fête de communion, de paix et de réjouissances. Les festivités continuent le soir avec une veillée qui se poursuit jusqu’au petit matin. Mot(s) clés libre(s) : afrique, sacré, fusil, lac, nasse, Hogon, patriarche, chevaux, Antogo, Bamba, mare, cloche, interdit, pêche, poisson, vidéo, cérémonie, Mali, film ethnographique, Afrique, prière, fête, dogon, acrobatie
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Droit et rites en Chine
/ UTLS - la suite
/ 10-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
VANDERMEERSCH Léon
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Comme mécanisme institutionnel assurant l'ordre social, la tradition chinoise a privilégié les rites sur le droit. Pour régler les rapports sociaux, alors que le droit formalise les actes de la vie sociale au moment où ceux ci sont pleinement effectués, les rites les formalisent par avance. Dans le cadre de liturgies et de cérémonies savamment calculées, ils opèrent par construction a priori de modèles formels de comportements dans lesquels se moulera par la suite spontanément la volonté du sujet agissant. L'acte juridique est un acte plein. L'acte rituel est un acte purement extérieur, vide, mais qui figure la norme sociale dont la volonté du sujet doit prendre le pli. Le rite, quoique purement extérieur est d'autant plus efficace que le pli qu'il opère est renforcé par le sentiment de la face, le souci de ne pas perdre la face. Fonctionnant très bien dans la Chine ancienne en milieu aristocratique hors des contraintes économiques, le mécanisme des rites n'a pu dispenser la société chinoise ni du mécanisme répressif de la loi pénale- originellement instituée pour le peuple, inaccessible à la subtilité des rites mais étendue à l'aristocratie par les légistes (IV-IIIe siècle av J.C.), ni du mécanisme synallagmatique des contrats dont le développement a été entraîné par l'essor de l'économie marchande surtout depuis les Han. Mot(s) clés libre(s) : Chine, moeurs et coutumes, rites et cérémonies
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