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La religion des Chinois en France: Implantations, croyances et pratiques
Session 1. 2ème partie
/ Thomas GUIFFARD
/ 18-05-2016
/ Canal-u.fr
FANG Ling, LIU Yongsi, ZHANG Xuesong
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Projet ANR et CCKF coordonné par FANG Ling et Vincent GOOSSAERT.
Colloque international du 18 au 20 mai 2016 au CNRS site Pouchet, Paris 17e et à l'INALCO, Paris 13e.
Religion et identité : les huiguan comme lieux de culte FANG Ling Mot(s) clés libre(s) : religions chinoises, pratiques individuelles et familiales, huiguan
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Une nouvelle histoire de la Chine au 20e siècle - Yves Chevrier
/ UTLS - la suite
/ 06-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
CHEVRIER Yves
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Mon propos procède d'une évidence après vingt ans d'ouverture et de réformes post-maoïstes, la révolution chinoise a cessé d'être une référence au présent pour devenir un événement historique et se résume à une brassée de questions que je vous livre d'emblée: où est la spécificité contemporaine de la Chine dès lors que son histoire révolutionnaire et communiste semble se replier sur un cadre étatique autoritaire et bureaucratique qui évoque celui de l'empire ? Que reste-t-il de la révolution quand les traditions sont de retour, quand le message universaliste dont la Chine révolutionnaire se voulait le centre et le ferment a cédé devant la mondialisation ? Ce qui faisait la spécificité du XXe siècle chinois au regard d'une histoire et d'une culture millénaires étaient la révolution et l'occidentalisation. La Chine d'aujourd'hui semble échapper à l'un comme à l'autre de ces marqueurs de sa modernité. Il serait en effet naïf de penser que le renoncement post-maoïste à la révolution n'est qu'un surcroît de l'occidentalisation amorcée à la fin du XIXe siècle et dont l'histoire aurait été momentanément suspendue. Car s'il est vrai que la Chine s'intègre au monde "globalisé" d'aujourd'hui, ses réticences et ses différences, ainsi que leur prévisible influence sur le cours du monde, montrent à quel point la mondialisation est loin d'obéir à une logique unique, capable de simplifier le monde, et avec lui l'histoire chinoise, en le ramenant à un seul modèle dont le noyau serait l'histoire moderne de l'Occident.Il ne s'agit pas ici, comme on le dit souvent un peu vite, d'identité culturelle et de "choc des civilisations", ces grands mythes et fantasmes des lendemains post-révolutionnairestentés par la fin de l'histoire. Il s'agit de politique et d'histoire du politique. L'Etat chinois se construit et s'affirme, alors que la logique globale serait celle des réseaux. Le pouvoir règne à Pékin, dans les provinces et sur les marches de l'empire en tant que représentation légitime de la collectivité nationale chinoise, alors que l'heure mondiale serait ou devrait être celle des individus, de leurs droits, de leurs particularités identitaires et de leurs libertés. Nous ne voyons pas ici l'effet d'un écart ou d'un retard, l'écart étant culturel ou totalitaire selon la vulgate, le retard ressortissant à une transition dont une autre vulgate veut nous persuader que la logique différerait la transformation du politique après celle de l'économie et de la société. L'effet, massif, durable, est celui d'une trajectoire historique plus ancienne que la fin du maoïsme, mais guère plus âgée que la fin de l'Empire, en 1911-1912, une trajectoire de construction étatique, de nationalisation et de politisation de l'Etat à laquelle la mondialisation a offert de nouvelles ressources sans en modifier le cours. Ce constat indique en quoi, une fois relativisées la place et l'influence de la révolution maoïste, le XXe siècle possède une histoire spécifique, j'allais dire, en utilisant un terme dont il convient de se méfier, une identité dans la longue durée chinoise et dans l'histoire moins longue mais quand même antérieure des contacts de la Chine avec l'Occident. Le siècle post-impérial ne serait-il pas le moment où le vieil ordre chinois, qui avait été longtemps posé, pensé et défendu comme l'ordre même du monde, s'est réorganisé pour occuper toute sa place dans un univers qui le dépassait? Que cette réorganisation, révolutionnaire ou réformiste, portée par des groupes sociaux ou par des pouvoirs d'Etat, ait été avant tout et reste dans le temps présent un processus politique centré sur la construction de l'Etat-nation, que ce processus n'ait pas été l'imitation d'une formule imposée à partir du XIXe siècle par des Etats modernisés en Europe, en Amérique du Nord et au Japon, qui furent momentanément plus forts, autrement dit une réponse à l'Occident, comme le voulait John King Fairbank, mais une réponse de la Chine à sa propre histoire, et, précisément, à l'histoire des rapports entre le pouvoir impérial et une société en pleine mutation sous la dynastie des Qing, que cette réponse par la mutation du politique ait conféré au siècle dernier sa contemporanéité et sa spécificité dans l'histoire de la Chine et du monde, ainsi qu'une unité d'ensemble embrassant dans un même mouvement la fin de l'époque impériale, le moment révolutionnaire et la sortie du maoïsme, et qu'enfin cette unité permette de recadrer les événements dispersés et les expériences isolées auxquels s'attachent désormais nombre d'historiens, voilà quelle sera notre hypothèse. Il s'agit là, bien sûr, d'un questionnement qui s'adresse aux spécialistes, mais il suffit de songer une seconde à ce que représente, dans la dynamique du monde actuel, le poids de la construction étatique chinoise débarrassée des impedimenta de la souveraineté limitée et des hyperboles révolutionnaires pour mesurer l'importance non seulement intellectuelle, mais avant tout politique de l'enjeu, dans une dimension qui déborde de beaucoup les intérêts strictement géopolitiques et qui, bien évidemment, ne se limite pas à l'affrontement culturel sur les valeurs ni à la compétition économique. Deux exemples suffiront à préciser ces enjeux. Si l'on accepte l'idée que la mondialisation fait entrer l'Etat-nation dans l'histoire, il faut passer par pertes et profits la trajectoire historique chinoise la plus récente, celle qui est encore active de nos jours, ou, du moins, il faut en rendre compte en posant que l'Etat post-maoïste, encore si puissant aujourd'hui, est appelé à se dissoudre dans les réseaux nationaux et internationaux, dont certains observateurs annoncent au reste qu'ils minent déjà l'édifice. Ou bien il faut postuler qu'un totalitarisme aussi résilient ne pourra qu'être rompu par le poids supérieur des processus de la mondialisation qui l'englobent irrésistiblement, en dépit de ses adaptations. à moins que la Chine néo-totalitaire du post-maoïsme ne soit que l'avant garde politiquement explicite d'un régime de pouvoir total qui serait celui de l'économie de marché planétarisée. L'autre exemple est, bien entendu, celui de la démocratie et de son avenir en Chine continentale et, par ricochet, à Hong Kong et à Taiwan. Enjeu majeur de l'histoire du politique dans la Chine du XXe siècle, sera-t-elle assurément au rendez-vous de la modernisation post-maoïste, comme beaucoup le pensent ou le souhaitent? Ne doit-on pas, ici encore, s'interroger sur le poids non d'une tradition culturelle intemporelle, mais d'une histoire tout à fait contemporaine, dans laquelle l'objectif primordial de l'Etat-nation n'a cessé d'écarter l'institutionnalisation des libertés publiques et individuelles? Ne faut-il pas remarquer que si la société taiwanaise construit bel et bien un Etat-nation dans une perspective démocratique, cette démocratie et cette nation ne peuvent parvenir à la reconnaissance étatique internationale parce que l'histoire contraire de la démocratie, de la nation et de l'Etat sur le Continent les en empêchent? Cette histoire-là est-elle appelée à se fondre dans le grand tout globalisé, ou bien ce tout n'est-il qu'un changement de l'échelle d'interaction de trajectoires historiques particulières qui n'ont pas dit leur dernier mot? S'interroger sur la place et sur le sens d'une histoire du contemporain en Chine, c'est donc bien plus que suggérer des pistes à des spécialistes pour lesquels l'éclatement de l'ancien système des références historiques a ouvert une ère de repli et parfois même de désarroi. C'est, en réalité, comprendre non seulement la Chine d'aujourd'hui mais aussi le monde dans lequel nous vivons. Guidés par ces interrogations, nous allons partir pour ce qui pourrait s'appeler la recherche d'une histoire perdue, en mesurant les effets qu'ont eus sur les interprétations historiques du XXe siècle chinois l'abandon de la référence révolutionnaire et l'insertion de la Chine post-maoïste dans la mondialisation. Chemin faisant, cette recherche va nous conduire à revisiter les paradigmes de l'ancienne histoire moderne chinoise avant de nous orienter vers une histoire contemporaine du politique en Chine. Si je tiens mon pari, nous pourrons conclure ensemble que la mise en perspective critique et comparatiste d'une nouvelle histoire de la Chine au vingtième siècle peut ambitionner de nourrir une histoire du vingtième siècle en Chine dont le discriminant serait cette histoire du politique. Mot(s) clés libre(s) : Chine, maoïsme, mondialisation, révolution chinoise
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La religion des Chinois en France: Implantations, croyances et pratiques
Session 1. 4ème partie
/ Thomas GUIFFARD
/ 18-05-2016
/ Canal-u.fr
BILLIOUD Sébastien, LIVE Yu-Sion, OWNBY David
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Projet ANR et CCKF coordonné par FANG Ling et Vincent GOOSSAERT.
Colloque international du 18 au 20 mai 2016 au CNRS site Pouchet, Paris 17e et à l'INALCO, Paris 13e. Mot(s) clés libre(s) : religions chinoises, pratiques individuelles et familiales, Yiguandao, Dipavali
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Le Nian Gao, gâteau du nouvel an chinois
/ Canal-u.fr
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Le
Nian Gao est un gâteau à base de farine de riz gluant qui est
traditionnellement confectionné lors du nouvel an chinois. Cette
recette de gâteau a différentes variantes mais a toujours une base
de farine de riz gluant. Par exemple on peut faire ce gâteau salé
ou bien sucré, on peut y ajouter des fruits confits ou encore le
mettre dans une soupe. Cette pratique est très importante car lors
du nouvel an chinois, les chinois rendent hommage aux dieux et aux
ancêtres. Or le Nian Gao fait partie intégrante de ce qui doit être
mis dans les offrandes pour les dieux et les ancêtres. Il semblerait
que cette pratique existe depuis le temps de la dynastie Han (-207;
+220JC). Cependant, depuis la dynastie Ming (1368-1644), ce gâteau
est vendu tout au long de l'année même si il est évidemment bien
plus mangé et confectionné lors du nouvel an du calendrier lunaire.
Si ce
gâteau est très populaire c'est aussi grâce à sa signification.
Il faut savoir que les chinois jouent beaucoup avec le son des mots.
Nian Gao en chinois s'écrit ainsi : 年糕
, qui signifie gâteau de l'an. Or on pourrait
aussi l'écrire 黏糕
qui signifie alors gâteau collant/glutineux (le
gâteau est effectivement très collant) car le mot a exactement la
même prononciation que celui-ci : 年糕.
Enfin, toujours avec la même prononciation, on pourrait l'écrire 年高
qui signifie année haute. Pour les chinois,
cette dernière signification est la plus importante car elle veut
dire que l'année suivante sera meilleure que la précédente.
Les ingrédients : Farine de riz gluant 300gSucre noir 200g (ou sucre roux)Eau 240gUne boîte de conserve de haricots rouges cuits sucrés Lexique (par ordre d'apparition dans la vidéo) :-年糕 nian gao = gâteau à base de farine de riz gluant-春秋战国 chunqiu zhanguo = la guerre des printemps et automnes (-770 avant JC; -221 avant JC)-伍子胥 Wu Zixu = nom d'un grand général et politicien pendant la période des printemps et automnes-福建 Fujian : province du sud-est de la Chine-红豆 hong dou = haricots rouges-龙 眼 long yan = longane, fruit tropical-黑糖 hei tang = sucre noir (sucre de canne très fort en goût)-发糕 fa gao = gâteau généralement fait à base de farine de riz-年夜饭 nian ye fan = repas du nouvel an chinois Mot(s) clés libre(s) : histoire, tradition, art culinaire, civilisation chinoise, culture asiatique, gâteau du nouvel an chinois, recette, nian gao
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