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Mots-clefs > C > colonisation
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Tri :   Date Editeur Auteur Titre

067 - Qui furent les Européens d’Algérie ?

/ ENS-LSH/SCAM / 22-06-2006 / Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensMigrations croisées : session thématique (prés. Jean Charles Jauffret)par Valérie Esclangnon-Morin (Université Paris 7)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne L’objectif n’est pas ici de présenter une étude démographique précise de ce que fut la population européenne d’Algérie. Il est nécessaire, certes, d’en rappeler les caractéristiques principales et les origines ; mais ce qui nous intéresse, c’est d’analyser leur intégration au système colonial qui a été particulier en Algérie.L’importance numérique de cette population, dès la fin du XIXe siècle, a laissé penser que l’Algérie pourrait devenir une réelle colonie de peuplement occidental. La chute de la population indigène à la même période a renforcé ce sentiment. Cette particularité dans le monde colonial français et même européen - à l’exception des colonisations sud-africaines - a entraîné une conception différente de la colonisation. L’impression d’être majoritaire, notamment dans certaines villes, le sentiment de la toute-puissance européenne sur le monde indigène a, encore plus qu’ailleurs, conduit à un immobilisme total et bloqué toute possibilité d’évolution. Les contacts avec les indigènes algériens étaient pourtant nombreux, il n’y a jamais eu d’apartheid au sens strict en Algérie. Le mélange des populations était une réalité mais seulement de manière superficielle : les mariages mixtes sont quelques dizaines, les Européens à parler l’arabe à peine 20 %.La propension des Européens à se regrouper dans les deux principales villes du pays, la création de quartiers « européens » dans les autres, conduit à créer un imaginaire collectif. Le sentiment d’appartenir à un « peuple nouveau » (Albert Camus), à une « nouvelle race » (Louis Bertrand) commence à faire son apparition parmi les intellectuels d’Algérie. Même si ces conceptions ne sont pas toutes portées par la même idéologie - le métissage méditerranéen pour le premier, les racines romaines, pour le second -, elles montrent bien le besoin pour cette population de se définir par rapport aux indigènes et par rapport aux Français de France. La sensation de pouvoir être un pays autonome face à la métropole avec ses règles propres est largement antérieure à 1954.La guerre qui débute à cette date va justement tout remettre en cause et obliger les Européens d’Algérie à se redéfinir. Qui sont-ils vraiment ? Des Français d’Algérie et en ce cas l’idée même de l’indépendance algérienne n’est pas pensable puisqu’elle équivaudrait à la perte de leur statut national. Même ceux qui ont soutenu la lutte d’indépendance n’ont pas tous été prêts à faire le sacrifice de leur nationalité au profit de leur terre !De retour en France, il leur faut de nouveau accepter de devenir des « rapatriés », terme juridique qui les définit pour l’État français. Cette nouvelle exception de leur condition n’est pas toujours bien acceptée, même s’ils savent l’utiliser pour revendiquer auprès des pouvoirs publics. Leur identité spécifique se prolonge alors lorsqu’ils se dotent du nom de « pieds-noirs », terme au départ jugé injurieux mais finalement repris par la plupart des Français d’Algérie, faute de mieux. Dans une France qui connaît un retour vers les racines régionales, les pieds-noirs tentent de montrer, eux aussi, un visage cohérent à la communauté nationale, revendiquant une place et une histoire à part. Du moins ces revendications sont-elles portées par certaines associations qui, d’ailleurs, ne présentent pas toutes un seul et même aspect de ce groupe. Preuve, s’il fallait encore la faire, de l’extrême diversité de cette population malgré toutes ses tentatives pour se vouloir uniforme.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard
Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), colonisation, émigration et immigration (algérie), européens (algérie), minorités
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081 - Conclusion du colloque Pour une histoire critique et citoyenne

/ ENS-LSH/SCAM / 22-06-2006 / Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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le cas de l'histoire franco-algériennepar Pierre Sorlin Séance de clôture à l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon.Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard
Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, colonies (administration), colonisation, guerre d'indépendance, histoire, politique et gouvernement (algérie), relations france-algérie
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Chronique pygmées Bakoya, Gabon, avril 2006

/ 10-04-2006 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique des Pygmées Bakoya, Gabon avril 2006 : 1- Imbong 2- dix leçons d'ethnomusicologie, 3 Angetse Etienne, chanteur & musicien bakoya de harpe-cithare 37 scènes 1- Imbong 2- Au quartier bakoya de Zoula Sylvie Lebomin, ethnomusicologue, enregistre et analyse 10 pièces musicales bakoya en faisant jouer simultanément et/ou successivement les musiciens et les chanteuses. 3- Huit chansons d'Angetse Etienne, chanteur et musicien bakoya d'enye (harpe cithare) à Mékambo. Il est accompagné pour une pièce par Louis Joseph Ambese. Petit récital improvisé à la demande de Sylvie Lebomin, ethnomusicologue en présence de Denis Mimbaye. Chapitres : 00 1 Imbong, avril 2006  35 mn Acteurs par ordre d'apparition Ambèse Louis Joseph Mimbaye Denis, chef de village Moulili Jean de Dieu, préfet Angetse Etienne, joueur d'enyele Lebomin Sylvie, ethnomusicologue Toum Bernard Mbouaza Ginère, évangéliste Bokani Gilles, chef de village Epelboin Alain, médecin anthropologue 01 traitement de la première dent de lait des enfants bakoya  2 mn 07 Installé dans le "corps de garde" du village Imbong, Louis Joseph Ambèse raconte que lorsque l'enfant bakoya perd sa dent de lait, il doit la donner au "lézard" (indet), afin qu'il la remplace par une belle dent. 02 sortie des Pygmées de la forêt dans les années 1934-36  13 mn 59s Denis Mimbaye, chef bakoya du village Imbong, raconte comment, au début de la colonisation, ses aïeux Pygmées ont noué leurs premiers rapports avec les Européens, leur fournissant, notamment, des gibiers entiers, non découpés. Il évoque en particulier le lieutenant Thomas qui dirigeait la région en 1933-1936. Celui ci, favorable aux Pygmées, gagne leur confiance à l'occasion du règlement d'une rébellion provoquée par des injustices exercées par un chef de village nommé par l'administration. C'est à la suite de cette affaire que les Pygmées du secteur d'Imbong, décidèrent de quitter leurs campement isolés en forêt, pour s'installer au bord de la route que venait d'ouvrir ce même lieutenant Thomas 03 administration de Mékambo de 1924 à 2006  1 mn 48s À la sous-préfecture de Mékambo, Moulili Jean de Dieu, le sous-préfet, commente le grand panneau érigé dans l'entrée "liste nominative du personnel de commandement ayant servi dans le département de la Zadié Mékambo" depuis 1924. On y retrouve la trace du Lieutenant Thomas (1933 1936), dont le rôle fut important dans la percée des routes et dans la construction d'une alliance avec les Pygmées Bakoya : c'est celle ci qui les amena à cette époque "à sortir de la forêt" et à s'installer le long de la piste, récemment rendue carrossable. J.D. Moulili rapelle comment autrefois les avions qui reliaient le Congo au Gabon, faisaient escale à Mékambo qui'était également une étape importante sur la route du Congo. Moulili Jean de Dieu, préfet de Mékambo depuis 2005, face à la caméra : - Comme on est proche de la République du Congo, la grande voie, c’était, qui reliait le Congo à Makokou, je crois, Makokou, Eboué d’ailleurs qui était la première capitale provinciale : et bien, la voie passait par ici. C’était un passage obligé.Et même les avions qui partaient de Libreville ou Woleu-Ntem, avant que ça n’atterrisse à Brazzaville, ils faisaient escale ici. Vous avez vu la petite piste d’atterrissage.La première voiture qui serait partie du Congo était passée par ici. Ce sont les gens de Mékambo qui l’auraient vu. C’était quand même un spectacle ! Avant ceux de Makokou !Le propos est interrompu par une voix en français, forte et tendue de vieille femme en colère. Elle est habillée de vêtements propres et délavés, mouchoir de tête noir et jaune brillant, assorti au trop grand polo masculin jaune pâli, avec sur le visage des restes blancs de masque facial au kaolin, en particulier sur son « gros » nez. Une malade mentale que les employés de la préfecture ont l’habitude de voir fréquenter les bureaux, serinant les mêmes litanies. En fait, une ancienne employée qui est devenue folle à la suite de diverses infortunes. Filmiquement, une rupture explosive du propos d’un très haut fonctionnaire, comme par un esprit ancien, hantant sans cesse les lieux de son passé. L’ancienne employée de bureau : - Voilà le premier état civil pour moi à Mékambo ! Veut-elle dire qu’elle a été une des premières à être enregistrée à l’état civil ou à tenir le bureau de l’état civil ? Signifie-t-elle que sa famille et/ou elle même a été en contact très tôt avec l’administration au pouvoir, et qu’elle a eu un statut social élevé, désormais détruit ? Alain : - Quelle année ? Période coloniale ou après l’indépendance ? Elle poursuit son propos sans prêter attention à la question. Elle n’a pas l’air si âgée, 60, 70 ans : donc on pourrait prendre comme hypothèse qu’elle est née dans les années 1930, 1940. Elle aurait eu 20 ans entre 1950 et 1960 ? En fin d’administration coloniale ou au contraire lors de la mise en place de l’administration gabonaise ? - Moi qui étais premier (employé) état civil, ici à le bureau à Mékambo, avec le vieux là ! Elle montre un vieillard à proximité, hors caméra. La fourchette d’âge s’élargit jusqu’à 80 ans, et la fiabilité du propos, quant à un ancien emploi de bureau exercé ici se confirme. Elle a, dans un premier temps, bénéficié de l’ascenseur social construit sur la scolarisation, l’apprentissage du français et de l’écriture. L'air, il fait moi comme ça (geste d’essuyage de la sueur du front), comme je n'ai pas de voiture ! L’air ! Attention, c’est vraisemblablement un mot très polysémique. Le geste d’essuyage de la sueur sur le front, morphème non-verbal transculturel africain bien connu, désigne le travail physique, mais aussi l’excès de dépense d’énergie, et donc aussi la notion de fatigue au sens aussi bien physiologique que pathologique. Ici, on entend air au sens d’exposition au aléas du climat, que ce soit dans les bureaux surchauffés ou lors de déplacements à pied. Employée de bureau, c’est-à-dire un statut social important du point de vue de la société dont elle est originaire, mais négligeable du point de vue de la hiérarchie administrative. Elle n’avait pas un rang lui permettant de disposer d’un véhicule et elle avait de grandes distances à parcourir, non seulement pour venir au travail, mais également pour mener à bien ses autres activités, familiales, agricoles, voire commerciales. L'air, il volait pour moi de l'argent !  Les dures conditions écologiques lui coûtaient beaucoup ? « Air » est à prendre au sens écologique, mais aussi surnaturel : vents ou souffles porteurs des agressions maléfiques d’esprits, de jaloux, d’envieux, d’ingrats, de méchants ! L'air ! Il gaspillait les enfants pour moi ! Il rendait ses enfants malades ? Il a détourné ses enfants de leur mère ? L'air, il gaspillait moi ! Cet air a fini par altérer sa réussite sociale. Je dors dans le par terre ! S’agit-il de dormir par terre, parce que sa ruine est-elle qu’elle ne dispose même plus de lit chez elle et qu’elle est obligée de dormir sur une natte. Ce peut être une réalité concrète ou une expression archétypale de la misère d’une femme âgée, délaissée, veuve ou divorcée, et de plus abandonnée par ses enfants !  Autre hypothèse, elle n’a pas de domicile fixe et est amenée à dormir n’importe où, parfois sans natte, à même le sol, comme beaucoup de malades mentaux, délaissés par leurs familles impuissantes à juguler la folie. C'est premier (e) à le bureau là, l'année du boulot, moi de l'argent ! Il faudrait reprendre l’histoire de l’administration de Mékambo pour identifier son statut véritable et savoir si elle a été effectivement embauchée la première ! Peu importe ! Elle exprime une réussite sociale ancienne et une ruine actuelle. Tous les jours à le boulot, le village, c'était en courant ! Je viens pour trouver moi le boulot ! Ici, elle reprend ce qu’elle indiquait antérieurement par le geste d’essuyage de la sueur sur le front, à savoir qu’elle était une femme active, gérant de nombreuses activités, « en courant ». Et que sa réussite était le fait de son propre mérite. Une histoire « ordinaire » d’une personne qui a pris l’ascenseur de la réussite sociale de la modernité, mais qui s’est brisée dans le piège tendu, un miroir aux alouettes : et qui tend elle aussi un miroir dans lequel on craint de retrouver son propre reflet, passé ou à venir.  Un bouffon, une griotte, qui dit des « vérités » aux puissants sans pouvoir être puni. Une vieille femme dangereuse, au malheur potentiellement « contaminant », qui révèle les non-dits, les désirs, les inconscients individuels et collectifs. Est-ce en tant que ce qu’elle était qu’elle est tolérée en ces lieux officiels ? À cause de la présence du témoin étranger ? En raison de la dangerosité des paroles de malédiction d’une vieille femme ? Ou, comme les Pygmées, du fait de sa proximité avec les êtres du monde non visible au commun des mortels ? 04 Représentation de la maladie Ebola chez les Bakoya  4 mn 27s voir séquence 9 mn : http://www.canal-u.tv/video/smm/chronique_pygmees_bakoya_de_mekambo_gabon_avril_2006_representation_des_epidemies_de_maladie_a_virus_ebola_de_2001_2002.16144 À la suite d'une épizootie ayant décimé les gorilles, en 2001-2002, une épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola, sous-type Zaïre, se propageant jusqu'à Kéllé au Congo, a terrifié la population de la région de Mékambo, tuant notamment quelques Pygmées Bakoya. Qu'en reste-t-il dans les mémoires ? À la sous-préfecture de Mékambo, deux affiches sont exposées dans le hall : l'une d'un parc national avec des têtes de gorilles en très gros plan, l'autre consacrée à Ebola et indiquant les mesures et comportements à prendre, pour éviter de se contaminer. Angeste Étienne, chanteur et joueur réputé de harpe cithare enye interprête à son domicile la chanson sur Ebola qu'il a inventé lors de l'épidémie. " Les jeunes filles ! Gardez le corps ! Ebola arrive !". traduisent Toum Bernard et Mbouaza Ginère, évangéliste, tous deux originaires d'Imbong. Ils rappellent l'horreur qui les a saisi Toum Bernard : -Pour moi c'était la première fois d'entendre parler d'Ebola et c'était aussi pour moi très horrible. de voir comment les médecins manipulaient les corps. Là nous les parents ! Non ! Les parents des décédés ! Non, non, non ! Ils n'avaient plus le pouvoir, de manipuler les corps. Mbouaza Ginère, évangéliste : - Comment se fait il que c'est une épidémie. Et puis en prenant, quand le corps meurt, il faut absolument que les parents puissent voir comment, à enterrer le corps. Mais ce qui était horrible, c'était pourquoi ? C'était parce que, quand la personne trouve la mort, au lieu que c'est les parents qui prennent le corps, ce sont les médecins eux-même qui prennent le corps. Et des fois, d'autres corps ont disparu ! Toum Bernard : - Mais leur cimetière (tombe) , on ne connait pas. On ne connait pas où se trouvent de ces corps là aujourd'hui. Mbouaza Ginère, évangéliste : - Après un moment donné, les familles qui ont perdu les parents ont été satisfaits par l'argent. Donc il a fallu que l'état gabonais pense aux familles qui ont perdu les parents pour leur donner de l'argent... déja sur canal u Acteurs par ordre d'apparition : Angetse Etienne, joueur d'enyele Lebomin Sylvie, ethnomusicologue Toumoro Bernard Mbouaza Ginère, évangéliste Epelboin Alain, médecin anthropologue Caméra-son- réalisation : Epelboin Alain 05 iboga 5 mn 06 remerciements 7 mn 17s 00 2 dix leçons d'ethnomusicologie  32 mn18 Au quartier bakoya de Zoula Sylvie Lebomin, ethnomusicologue, enregistre et analyse 10 pièces musicales bakoya en faisant jouer simultanément et/ou successivement les musiciens et les chanteuses. Etaba Madeleine, chanteuse Ambili Florence, chanteuse Maboa Thérèse, chanteuse Aboul Jonas, percussion Mwango Mathias, joueur d'abele Ipatima Stanislas joueur de ndumu Mindem Jean-Rémy, joueur de ngom 07 1 Chant du Mongala 8 mn 7s Après un essai destiné à expliquer la procédure de l'enregistrement aux musiciens, exécution d'un premier chant de Mongala où chaque intervention est enregistrée en référence avec celle qui la précède. Le Mongala est un culte initiatique centré sur la gemmellité que l'on retrouve sur une grande frange est du territoire gabonais. 07 2 Chant du culte Issembu 3 mn 28 Enregistrement analytique d'un chant du culte Issembu réservé aux femmes. Comme pour le Mongala, ce culte se retrouve dans les populations de toute la frange est du territoire gabonais sous différentes appellations (Lissembu; Lissimbi; Lessimbu). 07 3 Chant et fabrication de panier 2 mn 28 Pendant les enregistrements, un homme continue à tresser son panier, vraisemblablement de l'ethnie Kwélé au regard du type de maille utilisé. 07 4 chant par deux femmes 57 s Cet enregistrement permet d'entendre la complémentarité des voix et des registres utilisés par les deux femmes. 07 5 chant de Ngodja 3 mn 54s Chant de Ngodja accompagné particulièrement par la poutre frappée et le baguettes entrechoquées. Ces deux éléments rythmiques permettent d'entendre la suprposition d'un rythme binaire et d'un rythme ternaire. 07 ethnomusicologie 6  3 mn 35s 07 7 chant du culte Mbumba  3 mn Chant du culte de divination Mbumba. Au bout de quelques temps, Florence, la chanteuse principale, introduit la technique de chant du yodel qu'elle dit avoir emprunté aux Pygmées Baka, installés dans la région de Minvoul, mais qui descendent parfois jusque dans l'Ogooué-Ivindo pour la chasse. 07 8 chant du répertoire Abwema  3 mn 48s Enregistrement d'un chant du répertoire Abwéma. 07 9 Bébé en musique  1 mn 36 Les bébés participent à l'activité musicale dès leur plus jeune âge. Dans un premier temps de façon passive, du seul fait de leur présence dans les bras des femmes. Ils acquièrent ainsi les rythmes corporels de base. 00 3 Angetse Etienne, chanteur & musicien bakoya de harpe-cithare 18 mn 25 Huit chansons d'Angetse Etienne, chanteur et musicien bakoya d'enye (harpe cithare) à Mékambo. Il est accompagné pour une pièce par Louis Joseph Ambese. Petit récital improvisé à la demande de Sylvie Lebomin, ethnomusicologue en présence de Denis Mimbaye. 08 01 harpe cithare 2 mn 47 La harpe cithare joué ici par un musicien bakoya est vraisemblablement d'origine Kwélé où elle sert à accompagner le chant d'une épopée, dans un style proche du Mvet fang. Cet instrument de très gande longueur est fait en bambou de Chine avec des cordes directement prélevèes sur la canne de Bambou. L'instrument est dit alors idiocorde. 08 02 harpe cithare et corbeille 2 mn 15s Pendant que la femme du musicien continue de tresser sa corbeille, celui-ci continue d'improviser des paroles. L'énorme marmite placée sous l'instrument sert d'amplificateur. Le rythme pointé utilisé dans le jeu de l'instrument semble spécifique au jeu de la harpe-cithare à traves différentes populations d' Afrique centrale. 08 03 harpe cithare 1 mn 16 08 04 harpe cithare 1 mn 16s Les deux mains du musicien, disposées de part et d'autre du chevalet, jouent alternativement. Il y a de fait peu de polyphonie bien que l'instrument en possède le potentiel. 08 05 harpe cithare 1 mn 47s 08 06 harpe cithare 53 s 08 07 harpe cithare 4 mn 19s Un des accompagnateurs de l'équipe, Joseph Ambese, chante en duo avec le musicien principal qui de ce fait retrouve une source d'inspiration. 08 08 harpe cithare 2 mn 30s 09 générique 40 s
Mot(s) clés libre(s) : relations Européens/Pygmées, harpe cithare, sédentarisation, dent de lait, iboga, Tabernanthe iboga, Imbong, pygmée, Ebola, Bakoya, enterrement sécurisé, sorcellerie, culte initiatique, yodel, Mongala, Mbumba, Zoula, rythme ternaire, Ngodja, prévention, mort, thérapeutique, gorille, rite funéraire, Mékambo, cimetière, épidémie, cannabis, santé publique, administration, esprit, colonisation, discrimination, anthropologie, histoire, maladie, alcool, musique, vidéo, enfance, ethnomusicologie, Afrique, culte, divination, film ethnographique, Gabon, sang, jeu, rumeur, chant, cadavre, danse
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Bilan d'une guerre d'indépendance

/ UTLS - la suite / 14-03-2002 / Canal-U - OAI Archive
HARBI Mohamed
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La résistance algérienne à la colonisation et le régime auquel elle a donné naissance sont restés longtemps dans la controverse et les polémiques entre idéologues. Cette période, sacralisée par les uns, dévalorisée par les autres, a surtout créé des mythes qui se transmettent de générations en générations. Depuis les années 80 plusieurs écrits en France et en Algérie ont conditionné de nouveaux regards sur cette résistance. L'analyse se limitera ici aux systèmes politiques. Il faut constater que l'aventure coloniale a finalement été restreinte dans ses transformations même si l'héritage est important. La société algérienne aurait eu de meilleures chances de réussite si la France, à son avantage immédiat et au bénéfice futur de sa colonie, avait fait le pénible travail de destruction des structures traditionnelles et le douloureux accouchement d'individus autonomes. Un argument qui était d'ailleurs utilisé pour justifier la colonisation et c'est également ce qu'ont demandé en vain les libéraux algériens des années 30. Tous les problèmes qu'ils avaient posés, celui de la sécularisation, celui de l'égalité des sexes, celui de la culture, ont été oubliés simplement au profit de la souveraineté et se posent aujourd'hui après un long et chaotique détour.
Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962), autonomie et mouvements indépendantistes, colonies, colonisation, FLN, france, front de libération nationale (algérie), guerre d'algérie, guerre d’indépendance, histoire, nationalisme, politique et gouvernement
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/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Comité du Film Ethnographique / 16-11-2009 / Canal-U - OAI Archive
HENLEY Paul, Dan-Inna Chaïbou, GALLOIS Alice
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Mot(s) clés libre(s) : anthropologie audio-visuelle, colonisation, culte Hauka, danses de possession, ethnographie, films ethnographiques, Jean Rouch, Maîtres fous, Niger, pratiques rituelles, recherche africaniste
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Projet Jean Rouch ? J1.3 : Communications 1 (version française)

/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Comité du Film Ethnographique / 16-11-2009 / Canal-U - OAI Archive
HENLEY Paul, Dan-Inna Chaïbou, GALLOIS Alice
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LE PROJET JEAN ROUCH ? : VERS UNE CONNAISSANCE HORS TEXTE, CROISER LES REGARDS, PARTAGER LES INTERROGATIONS. 14 – 20 novembre 2009Évènement organisé par le Comité du film ethnographique en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France, le Centre national du cinéma - Archives françaises du film et le Centre national de la recherche scientifique.Lundi 16 novembre : Épreuve coloniale et ethnologie du contemporain Communications (11h45-13h) Modérateur/discutant : Paul Henley (Royaume-Uni), professeur, directeur du Granada Centre for Visual Anthropology, Université de Manchester, anthropologue, cinéaste Intervenants : Chaïbou Dan Ina (Niger), maître-assistant, département lettres modernes, Université de Niamey Naissance et dramaturgie du Hauka dans le contexte de la colonisation au Niger Alice Gallois (France), doctorante, laboratoire Framespa, CNRS - Université de Toulouse-le Mirail, historienne Jean Rouch et le développement de la recherche scientifique nigérienne (1960-1977)
Mot(s) clés libre(s) : anthropologie audio-visuelle, colonisation, culte Hauka, danses de possession, ethnographie, films ethnographiques, Jean Rouch, Maîtres fous, Niger, pratiques rituelles, recherche africaniste
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Et la Belle époque ?

/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne / 18-05-2015 / Canal-u.fr
KALIFA Dominique
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Cette vidéo s'intéresse au chrononyme qui clôt le 19ème siècle, celui de « Belle Epoque ». Elle analyse le terme, enquête sur les raisons de son apparition, et confronte cette reconstruction postérieure d'un imaginaire idyllique du début du XXe siècle avec la réalité de cette époque. Elle offre également une conclusion au cheminement parcouru : la découpe de l'histoire est une convention nécessaire, dont il ne faut pas être dupe.Cette vidéo est issue du MOOC "Découper le temps : les périodes de l'histoire".
Mot(s) clés libre(s) : colonisation, Grande Guerre, expo de 1900, Montmartre, fauvisme, cubisme
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Le 3 juillet 1608 — La fondation de Québec : les Français s’installent en Amérique du Nord

/ Yves Deling, Michel Tousignant / 13-10-2011 / Canal-u.fr
Lacoursière Jacques
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Si, le 3 juillet 1608, Samuel de Champlain établit un poste de traite à Québec, c’est que, dès 1603, il en avait obtenu l’autorisation par le chef montagnais Anadabijou. A cette époque, il avait promis de prêter main-forte aux Montagnais dans leur guerre contre les Iroquois. Lors de la fondation de Québec, le futur « Père de la Nouvelle-France » échappera à une tentative d’assassinat, parce que les Basques ne sont pas intéressés à voir un poste de traite situé plus à l’ouest que Tadoussac. Le premier hivernement sera catastrophique. La majorité des premiers occupants seront victimes soit du scorbut, soit de la dysenterie. L’établissement de Québec se développera très lentement. Et, ce ne sera vraiment qu’en 1618 que Champlain deviendra le chef d’une colonie de peuplement. C’est d’ailleurs cette année-là qu’il dressera un inventaire des richesses éventuelles de la colonie naissante. Le petit poste de Québec peut donc être considéré comme le premier établissement permanent de la France dans sa colonie. Texte de la conférence : http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-3-juillet-1608-La-fondation-de.html
Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, France (17e siècle), Nouvelle-France, Ville de Québec, Samuel de Champlain, Jacques Lacoursière, Colonisation des Amériques
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La représentation picturale de l'Antillais sous la Troisième République

/ 01-03-2013 / Canal-u.fr
LOZERE Christelle
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Dans la construction de l'imaginaire colonial, les "vieilles colonies" apparaissent à la fin du XIXe siècle comme les symboles d'une assimilation réussie. A l'heure du paternalisme triomphant, les pouvoirs publics sont convaincus que seule la France peut faire naître le sentiment esthétique chez les Antillais trop longtemps exposés "à la langueur de l'ennui", incapables de ressentir le sublime et le pittoresque, pourtant omniprésents dans les paysages paradisiaques insulaires. Seuls des esprits éclairés peuvent réveiller des talents artistiques endormis. Cette communication portera principalement sur l'impact des images dans la construction d'une identité antillaise. Elle évoquera particulièrement le rôle des artistes de "la Société coloniale des artistes français" dans la diffusion d'un imaginaire créole.
Mot(s) clés libre(s) : femmes, peinture, assimilation, colonisation, utopie, Exotisme, exposition, Art, Costume
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Companions in Restoration: Buffalo Ranching as Interspecies and Intercommunity Reconciliation, The Case of Dan O’Brien’s "Wild Idea" / Tom Lynch

/ Nathalie MICHAUD, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 17-06-2016 / Canal-u.fr
LYNCH Tom
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Companions in Restoration: Buffalo Ranching as Interspecies and Intercommunity Reconciliation, The Case of Dan O’Brien’s Wild Idea / Tom Lynch, Keynote in International Symposium "Companion Species in North American Cultural Productions", organisé, sous la responsabilité scientifique de Claire Cazajous et Wendy Harding, par le Département d'Études du monde anglophone, Université Toulouse Jean Jaurès, 17 juin 2016. In the European settlement of North America, companion species were an essential component of the settler-colonial process. As Alfred Crosby and others have demonstrated, Europeans brought with them a suite of animals and plants from the old continent that they utilized both to supplant the Indigenous populations and then to reconstruct a neo-European landscape replete with grasses, shrubs, trees, and domestic animals that were either derived from, or closely approximated, European varieties. This process had enormously detrimental effects on various native bioregions, at times completely altering their composition. One of the most notable examples of this process was the replacement of native bison by imported European cattle varieties over nearly the full extent of their original range, resulting in the near extinction of the bison by the last years of the 19th century. As is well known, buffalo were an integral species in the lives of the Native communities of the prairie biogregions of the Great Plains, providing sustenance, shelter, clothing, and a variety of material goods; and the species was central to the religious life of most prairie cultures. The animal and the people had an intimate, one might say companionate, relationship. In the past century, the cattle ranching industry that replaced the bison hunting regime of the Indigenous populations has proven to be difficult to sustain ecologically, economically, and socially. This has resulted in renewed efforts to restore bison to some of their historic range, a project that can perhaps be seen as an attempt to renew a companionate relationship between humans and buffalo on the Great Plains. In this talk I examine a number of works of non-fiction, in particular Dan O'Brien's two memoirs, Buffalo for the Broken Heart: Restoring Life to a Black Hills Ranch and Wild Idea: Buffalo and Family in a Difficult Land, that recount efforts to supplant the settler-colonial cattle industry with a restored economy/ecology based on bison. I pay particular attention to several elements: 1) the efforts to prevent buffalo raised on ranches for slaughter from becoming industrialized like the cattle industry. That is, can ranched buffalo maintain much of their wildness and species autonomy? 2) the ecologically positive cascading effect of replacing cattle with buffalo, which seems to result in an increase in biological diversity and richness. 3) the similar potentially positive effect on familial and social relations of buffalo restoration. 4) the possibility of enhanced connections between European settler-colonists and Indigenous communities based on a mutual interest in buffalo ranching. In short, my paper seeks to address the question of the degree to which buffalo ranching can be seen as an effort at reconciliation between settler-colonists and both native species and Indigenous communities. Can the companionate relationship between people and bison be restored on the Geat Plains, and if so, with what rippling consequences?
Mot(s) clés libre(s) : relations homme-animal, nature (dans la littérature), écocritique, bison d'Amérique, colonisation (Etats-Unis)
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