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Mots-clefs > C > controverse
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Tri :   Date Editeur Auteur Titre

L'industrie du déni

/ Canal-u.fr
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Dans certaines controverses, le statut des données scientifiques est contesté par une pensée antirationaliste qui considère la science comme une forme de pensée unique qu'il importerait selon eux de transgresser. Un exemple quelque peu emblématique est constitué par une thèse de doctorat d'astrologie soutenue sous l'autorité d'un sociologue connu mondialement. Cette pensée repose pour l'essentiel sur l'émotionnel et s'oppose à la pensée rationnelle de la science.  Une industrie du déni s'est mise en place durant les dernières décennies. On lui donne ce nom car elle vise à dénier leur valeur aux résultats scientifiques qui vont à l'encontre des intérêts de certaines industries polluantes, agro-alimentaires, ou encore productrices de tabac ou d'alcool. Il s'agit de lobbys intervenant dans les médias et auprès des responsables politiques, de scientifiques et d'historiens recrutés pour susciter le doute à l'encontre des recherches scientifiques reconnues, ou encore de linguistes chargés de créer des éléments de langages permettant de disséminer ce doute dans la population et auprès des décideurs. Par exemple, dans les années 90, cette « industrie du doute » est parvenue à faire signer par des chercheurs de renom l'Appel de Heidelberg qui visait à stigmatiser les chercheurs qui alertaient au sujet des causes du réchauffement climatique. La finalité de cette industrie du déni est d'empêcher toute régulation au sujet des produits polluants ou dangereux, tant par la voie législative que par la voie scientifique. Cette stratégie du déni a pu être mise à jour à la suite du jugement d'un tribunal américain qui a imposé au cigarettier Philip Morris de rendre publics des centaines de milliers d'archives dans lesquelles étaient exposées les méthodes de cette industrie du déni. On découvre notamment comment ce cigarettier a recruté un large réseau de scientifiques et d'historiens partout dans le monde. Ils avaient pour mission de forger une narration des faits qui serait favorable aux industriels.
Mot(s) clés libre(s) : complot, argumentation, défiance, doute, controverse
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La preuve scientifique reste-t-elle toujours insuffisante pour certaines entreprises auxquelles on impute un problème sanitaire ou environnemental ?

/ Canal-u.fr
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Le statut de la preuve scientifique dans le débat public est aujourd'hui âprement discuté. Ce statut est important parce qu'il détermine la fonction des sciences dans notre société. Par exemple, les premières preuves scientifiques de l'origine humaine du réchauffement climatique datent de 1981. Or, elles sont toujours contestées en dépit du large consensus qui existe dans la communauté scientifique. Il en est de même au sujet du rôle des néonicotinoïdes dans la disparition des abeilles, qui est pourtant bien attesté depuis 1995, mais qui reste contesté, notamment par les fabricants de ces insecticides. Pour traiter de ces formes de contestations des résultats scientifiques, François Rastier établit un distinguo entre la controverse scientifique et la polémique anti-scientifique.
Mot(s) clés libre(s) : complot, argumentation, défiance, doute, controverse
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Le climat : quel traitement par les médias ?

/ Canal-u.fr
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Isabelle Veyrat-Masson distingue quatre fonctions des médias français dans l’espace public. Cette distinction s’appuie sur les travaux de Guillaume Sainteny de 1994, sur les médias français et l’écologisme. Tout d’abord, les médias ont une fonction d’agenda : ils sélectionnent les thèmes qu’ils considèrent comme méritant l’attention du public et traitent surtout les grands évènements climatiques, en particulier les catastrophes (tempêtes, inondations, incendies...). Ces questions du quotidien choisies par les médias sont ainsi des questions qui ont rapport avec l’environnement. Elles font émerger la première écologie politique. Autre aspect important lié à cette fonction d’agenda : la question climatique passe dans les années 1970 des journaux spécialisés à la grande presse. Ainsi les médias se dotent de journalistes spécialisés et des tribunes d’experts sont publiées. La deuxième fonction est celle de l’amorçage : c’est-à-dire que les médias proposent un cadrage, une prise de position. Des propos engagés et militants qui vont dans le sens de la dénonciation du réchauffement climatique voient le jour. Cela pose un problème aux journalistes qui veulent rester objectifs et éviter le cadrage. Ils doivent donc choisir entre ces deux attitudes : engagement ou objectivité. Les effets de cet amorçage sont que les faits divers climatiques sont présentés comme des conséquences du réchauffement climatique alors que certains scientifiques se refusent de faire ce lien de causalité directe. La troisième fonction est celle de la légitimation et le l’institutionnalisation des questions liées à l’environnement et au climat. Elle se fait principalement par l’image (télévision) car elle a un effet de représentativité important. Il y a également une augmentation des rubriques dans les journaux qui légitimise ces questions. Enfin, la quatrième fonction est celle de la mobilisation : elle concerne la capacité des médias à mobiliser les citoyens sur certaines questions liées au climat. L’apparition des nouvelles technologies de communication a permis de développer considérablement ce phénomène. Cette mobilisation se fait aussi via des documentaires marquants (ex : Al Gore, Yann Arthus Bertrand). Certains journalistes utilisent aussi leur notoriété afin de mobiliser le plus grand nombre. Enfin, internet et les réseaux sociaux sont des vecteurs importants permettant la mobilisation citoyenne.
Mot(s) clés libre(s) : communication, changement climatique, journalisme, mass media, controverse
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Quel est le statut de la preuve scientifique dans le débat public ?

/ Canal-u.fr
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François Rastier traite d'un texte qui décrit un « plan d'action » des entreprises Syngenta et Bayer Crop Science pour traiter du problème de la disparition des abeilles. Il s'intéresse à un court extrait de ce texte : « Ce plan résulte de l'incapacité de la Commission européenne à trouver un accord avec les États membres pour fournir une réponse appropriée au rapport de l'Autorité européenne de sécurité des aliments sur le risque théorique de l'usage des pesticides néonicotinoïdes pour la santé des abeilles ». François Rastier relève la posture qu'adoptent les entreprises à l'égard de la Commission européenne : une posture qui entend, en dernière analyse, exiger de cette commission de contredire la position de la communauté scientifique au sujet de la disparition des abeilles, en remettant en question l'importance des insecticides dans la disparition des abeilles. Le « risque théorique » qu'évoquent les auteurs s'oppose à la preuve empirique des articles de recherche et renvoie ainsi les résultats scientifiques à de simples hypothèses. Dans la suite de la séquence filmée, François Rastier montre que les auteurs de ce plan d'action cherchent à minimiser le danger des insecticides en mettant en avant d'autres causes de la disparition des abeilles. Leur plan ne fait que retarder la prise de décisions politiques pour traiter du problème environnemental posé par la santé des abeilles. On voit, par cet exemple, que la preuve scientifique peut toujours être considérée comme insuffisante, notamment par ceux qui défendent des intérêts opposés aux conclusions des recherches. Dans ce cadre, les critiques peuvent toujours(1) évoquer des biais dans les protocoles expérimentaux ou dans le traitement des résultats,(2) nier les causalités qui dérangent,(3) évoquer d'autres causes possibles. Ces éléments de langage permettent de constituer un brouillard argumentatif.
Mot(s) clés libre(s) : complot, argumentation, défiance, doute, controverse
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Controverse scientifique et controverse sociale à thème scientifique

/ 11-06-2014 / Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
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La vie d'une société est faite d'une multitude de discussions. Parmi elles on distingue les controverses dans lesquelles deux individus ou deux groupes soutiennent des points de vue opposés sur une question donnée. L'enjeu des controverses est de défendre son point de vue, qui peut être une conviction ou un savoir.   Dans la controverse scientifique, les partenaires sont des pairs ; il existe une égalité des statuts. La scène de la controverse est fermée : ce sont des colloques, des échanges dans des revues scientifiques, etc. La finalité est constituée par la défense d'une vérité démonstrative. L'enjeu est la détermination d'un savoir sur un lieu de décidabilité (il est possible de déterminer lequel des savoirs est vrai).
Mot(s) clés libre(s) : communication, discours, argumentation, médiatisation, controverse
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La controverse scientifique dans la sphère publique

/ 11-06-2014 / Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
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Les médias sont des véhicules de controverses qui peuvent être provoquées par le pouvoir politique, des lobbies, des mouvements de la société civile de deux façons : • en témoignant de ce qui se discute dans divers lieux (réunions, meetings, forums du type « Controverses du progrès ») • en exposant les controverses (voire en les provoquant) La controverse sociale médiatisée transforme le chercheur en expert. L'expert est défini comme spécialiste d'un domaine de pratique particulier (sport, diplomatie, ...) ou d'une discipline (économie, psychiatrie, ...). Le rôle de l'expert est déterminé par la demande de certaines instances (telles que la justice ou les médias), qui demande un discours d'examen en fonction d'un questionnement. A contrario, la controverse fait souvent passer pour scientifiques des enquêtes journalistiques ou des expertises ponctuelles.
Mot(s) clés libre(s) : communication, discours, argumentation, médiatisation, controverse
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La notion d'imaginaire dans le cadre de la médiatisation scientifique

/ 11-06-2014 / Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
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La notion d'imaginaire peut être comprise de nombreuses manières. Il importe de clarifier les différentes conceptions qui ont existé dans l'histoire et qui coexistent encore aujourd'hui. Elle nous intéresse ici parce que chaque intervenant d'une controverse conçoit l'objet de celle-ci au travers d'un certain imaginaire.
Mot(s) clés libre(s) : communication, imaginaire, argumentation, médiatisation, controverse
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La rupture du contrat de communication

/ 11-06-2014 / Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
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Nous discuterons ici la transgression du contrat de communication dans des campagnes publicitaires de Benetton. Tout en donnant à ses affiches l'indice essentiel du domaine de communication publicitaire (le nom de la marque), elles traitent de sujets qui ne sont pas prévus par le contrat publicitaire . Celui-ci, en effet, exclut qu'il soit traité d'événements se produisant dans l'espace public ou mettant en cause la morale sociale. Or, c'est ce qu'ont fait les campagnes Benetton. Le problème posé par celles-ci n'est pas qu'elles aient traité de la guerre en Bosnie, ni du Sida, ni du racisme, c'est qu'elles l'aient fait dans le cadre d'une publicité commerciale. Autrement dit, ce que l'on peut reprocher à ces campagnes, c'est d'avoir triché avec les contrats. Elles se présentent comme une campagne humanitaire qui répond à un contrat de communication civique : "informer pour faire agir de façon solidaire" , alors que leur finalité répond à une campagne commerciale dont le contrat est de consommation : « séduire pour faire acheter ». Il s'agit donc ici d'une transgression portant sur l'une des composantes du contrat de communication publicitaire, le propos : au lieu de vanter un bien de consommation, est traitée une information renvoyant à la vie publique, sociale et politique.
Mot(s) clés libre(s) : communication, discours, argumentation, médiatisation, controverse
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Le contrat de communication scientifique, pédagogique et médiatique

/ 11-06-2014 / Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
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Le contrat de communication est ce qui structure une situation d'échange verbal en conditions de réalisation des actes de langage qui s'y produisent pour que ceux-ci soient reconnus valides, c'est-à-dire qu'ils correspondent à une intentionnalité du sujet communiquant et peuvent être interprétés par le sujet recevant-interprétant. Nous nous trouvons là dans une problématique de la reconnaissance : la nécessité pour les partenaires de posséder en commun un certain savoir, non seulement par rapport à des idées, mais également par rapport à ces contraintes relationnelles que nous venons de décrire, qui devraient leur permettre de reconnaître le projet d'influence dans lequel ils sont engagés. Le contrat est donc ce qui parle avant que quiconque ait parlé, ce qui est compris avant même que l'on ait lu. Je veux dire par là que le système de reconnaissance réciproque entre producteur et récepteur de l'acte de langage qu'engendre le contrat fait que le texte produit signifie d'abord par ses conditions de communication. Ainsi, quand on voit une affiche publicitaire dans la rue, on a déjà perçu le sens de tout ce qui concerne le discours publicitaire, sans même avoir lu les particularités de l'affiche en question. Lorsqu'on entend une déclaration d'un homme politique à la télévision, on a déjà compris ce qui réfère au discours politique d'un candidat à des élections, avant même d'avoir entendu ce que ce candidat déclare de particulier.
Mot(s) clés libre(s) : communication, discours, argumentation, médiatisation, controverse
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Les controverses scientifiques et sociales : la race et le clonage

/ 11-06-2014 / Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
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Plan de la présentation 1 Le travail de définition des concepts 2 La discussion et la controverse 3 Typologie des controverses : scientifique, doctrinale et sociale 4 L'interaction controverse scientifique/controverse sociale 5 L'effet des controverses médiatisées 6 Le rôle des controverses sociales
Mot(s) clés libre(s) : communication, discours, argumentation, médiatisation, controverse
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