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"De la sociologie critique faire profession ?"
/ 30-06-2015
/ Canal-u.fr
CHATEAURAYNAUD Francis, KEUCHEYAN Razmig, LAVAL Christian, SAPIRO Gisèle
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De la sociologie critique faire profession ?
Coordination : Ruggero Iori (Printemps, UVSQ/CNRS) et Arnaud Saint-Martin (Printemps,UVSQ/CNRS)
Intervenants :
- Francis Chateauraynaud (GSPR, EHESS), « Les conséquences de la critique. Retour d'expérience depuis la sociologie argumentative et la pragmatique de la complexité »
- Razmig Keucheyan (GEMASS, Paris-Sorbonne), « La nature de la critique : Une approche marxiste en sociologie de l'environnement »
- Christian Laval (Sophiapol, Université Paris Ouest Nanterre La Défense), « En quel sens la science des institutions peut-elle être critique ? »
- Gisèle Sapiro (CESSP, CNRS-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), « Pour une épistémologie critique »
Les récits des origines de la sociologie tendraient à converger : la vocation critique de la discipline relève de l’évidence naturelle à partager dans les limites d’une profession qui teste ainsi ses marges d’autonomie. Déconstruction, dénaturalisation, dé-essentialisation, historicisation, contextualisation, ou tout simplement objectivation : les mots ne manquent pas pour qualifier une forme de raisonnement critique-réflexif, s’autorisant de méthodes, de modes opératoires et de régimes d’enquête. La rupture à consommer avec le sens commun, les prénotions les plus ancrées, les formes de doxa ou l’« idéologie dominante » assurerait ainsi l’espace épistémique d’un questionnement subversif et corrosif en puissance. De fait, ces manières de confronter le savoir dans la réalité sociale définiraient une condition existentielle particulière, celle d’une sociologie engagée autant qu’engageante, fragilisant les allants de soi d’où qu’ils viennent. Si l’affirmation suivant laquelle la sociologie est critique par définition tient du pléonasme, il est néanmoins toujours bon de rappeler à l’ordre un présupposé constitutif de son épistémologie comme ses attendus normatifs : qu’il est dans sa nature d’être contre nature et dérangeante. Témoignent de ce souci un certain nombre d’initiatives et publications récentes visant à réarmer et à disséminer les instruments de défense contre les formes contemporaines de domination.
Bien que leur ancrage dans les fondements des sciences sociales paraisse évident, cela nous n’interdit pas néanmoins d’y réfléchir à deux fois. Car l’exercice de la sociologie critique court le risque d’une routinisation professionnelle et d’une réification acritique de ses postures, de même qu’il importe de savoir comment et pourquoi les savoirs critiques sont pris et repris dans le monde social, sans parler de la récupération ou de l’endogénéisation de la critique par et pour les dominants. Le temps d’une discussion collective, cette session semi-plénière invite donc à dénaturaliser le lien symbiotique établi entre la sociologie et la critique, non pas pour restaurer une image favorable qui rassurerait un entre-soi menacé ou figerait à l’excès une identité professionnelle et intellectuelle, mais bien plutôt pour envisager à nouveau le pouvoir émancipateur de la sociologie.
Plusieurs axes de réflexion pourraient donner lieu à débats :
1) Des manières de faire (de) la sociologie et des modes d’engagement, à la lumière de la vocationcritique de la discipline ;
2) Les continuités et les ruptures d’une discipline depuis l’émergence d’une tradition sociologiquecritique jusqu’aux développements contemporains des théories sociales critiques ;
3) Des cibles et des fins de la critique ;
4) La diffusion et la performativité publiques de la sociologie. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, épistémologie, critique, théorie sociale, sociologie critique, performativité
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023 - Avec et contre la théorie critique au nom de 68
/ ENS-LSH/SCAM
/ 23-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
RENAULT Emmanuel
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Session Effets philosophiques de mai 68. Crises, fractures, déplacements Colloque MaI 68 en quarantaine Si Marcuse est l’une des figures philosophiques de 1968, il n’était pas à l’époque considéré tant comme un représentant la Théorie critique francfortoise que comme un philosophe en phase avec l’ « événement ». Il fallu attendre le milieu des années 1970, avec la traduction de différents textes d’Horkheimer, Adorno et Habermas, pour que l’« École de Francfort » puisse apparaître comme une tradition de pensée autonome. Dans le contexte de la recherche d’un marxisme critique non althusserien, les modalités de la réception française furent surdéterminées par la conjoncture politique : les uns faisant de l’incapacité des Francfortois à accompagner 68 en Allemagne le signe de l’insuffisance politique de cette révision du marxisme (J.-M. Vincent), les autres faisant de ce « marxisme critique » une « critique du marxisme » dont la défense de la « social-démocratie » serait bientôt la contrepartie positive (A. Renaut, J.-M. Ferry). L’effondrement du marxisme devait peu après se solder par un coup d’arrêt à cette première étape de réception de la Théorie critique francfortoise. Ce n’est pas avant le milieu des années 1990 (et un nouveau cycle politique contestataire) qu’une seconde étape fut l’occasion de renouer sur des bases originales avec certains thèmes de la pensée critique des années 1968.Bibliographie A. Tosel, « Le développement du marxisme en Europe occidentale depuis 1917 », in Histoire de la philosophie, Gallimard, vol. III, 1975, p. 902-1045. J.-M. Vincent, Le marxisme critique de l’École de Francfort, Galilée, 1976. Paul-Laurent Assoun et de Gérard Raulet, Marxisme et théorie critique, Payot, 1978. M. Horkheimer, Théorie critique. Essais, Payot, 1978 (avec une introduction de J.-M. Ferry et A. Renaut). E. Renault, « Foucault et l’École de Francfort », in Y. Cusset, S. Haber, Habermas et Foucault. Parcours croisés, confrontations critiques, CNRS Éditions, 2006.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo,Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre : Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Allemagne, Axel Honneth, critique, domination, école de francfort, Herbert Marcuse, Jürgen Habermas, marxisme critique, Max Horkheimer, philosophie et politique, Theodor Wiesengrund Adorno, théorie critique
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024 - Débat Avec et contre la théorie critique au nom de 68
/ ENS-LSH/SCAM
/ 23-05-2009
/ Canal-U - OAI Archive
RENAULT Emmanuel
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Session Effets philosophiques de mai 68. Crises, fractures, déplacements Colloque Mai 68 en quarantaineRésumé Si Marcuse est l’une des figures philosophiques de 1968, il n’était pas à l’époque considéré tant comme un représentant la Théorie critique francfortoise que comme un philosophe en phase avec l’ « événement ». Il fallu attendre le milieu des années 1970, avec la traduction de différents textes d’Horkheimer, Adorno et Habermas, pour que l’« École de Francfort » puisse apparaître comme une tradition de pensée autonome. Dans le contexte de la recherche d’un marxisme critique non althusserien, les modalités de la réception française furent surdéterminées par la conjoncture politique : les uns faisant de l’incapacité des Francfortois à accompagner 68 en Allemagne le signe de l’insuffisance politique de cette révision du marxisme (J.-M. Vincent), les autres faisant de ce « marxisme critique » une « critique du marxisme » dont la défense de la « social-démocratie » serait bientôt la contrepartie positive (A. Renaut, J.-M. Ferry). L’effondrement du marxisme devait peu après se solder par un coup d’arrêt à cette première étape de réception de la Théorie critique francfortoise. Ce n’est pas avant le milieu des années 1990 (et un nouveau cycle politique contestataire) qu’une seconde étape fut l’occasion de renouer sur des bases originales avec certains thèmes de la pensée critique des années 1968.Bibliographie A. Tosel, « Le développement du marxisme en Europe occidentale depuis 1917 », in Histoire de la philosophie, Gallimard, vol. III, 1975, p. 902-1045. J.-M. Vincent, Le marxisme critique de l’École de Francfort, Galilée, 1976. Paul-Laurent Assoun et de Gérard Raulet, Marxisme et théorie critique, Payot, 1978. M. Horkheimer, Théorie critique. Essais, Payot, 1978 (avec une introduction de J.-M. Ferry et A. Renaut). E. Renault, « Foucault et l’École de Francfort », in Y. Cusset, S. Haber, Habermas et Foucault. Parcours croisés, confrontations critiques, CNRS Éditions, 2006.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Allemagne, Axel Honneth, critique, domination, école de francfort, Herbert Marcuse, Jürgen Habermas, marxisme critique, Max Horkheimer, philosophie et politique, Theodor Wiesengrund Adorno, théorie critique
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035 - Modèles critiques et pratiques sonores
/ ENS-LSH/SCAM
/ 24-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
QUINTYN Olivier
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Session Effets artistiques et littéraires de Mai 68. Transformations plastiques, déstabilisations génériques, nouveaux dispositifs de création Colloque Mai 68 en quarantaine Cet exposé voudrait envisager les déplacements et évolutions des modèles de critique politique à l’œuvre dans l’art et la littérature contemporaines. A partir de la conception matérialiste telquelienne de l’écriture comme « pratique signifiante » et « production textuelle » accompagnant une visée révolutionnaire à l’échelle globale de la culture, jusqu’aux poétiques contemporaines (que l’on spécifiera comme ambiantiques, virales, ou dispositales) court-circuitant la relation esthétique pour produire des effets de critique épistémologique locale, en passant par les stratégies conceptuelles d’évitement de l’objet-marchandise par la procédure ou le montage, on cherchera ici à esquisser une grammaire des figures de l’opérativité critique, qu’elle soit littéraire ou plastique.Bibliographie Theodor ADORNO, Modèles critiques, Payot, 1984. Christophe HANNA, Poésie Action Directe, Al Dante/Léo Scheer, 2003. Fredric JAMESON, Le Postmodernisme ou la logique culturelle du capitalisme tardif, ENSBA, 2007. Olivier QUINTYN, Dispositifs/Dislocations, Al Dante/Questions théoriques, 2007. Richard SHUSTERMAN, Sous l’interprétation, L’Éclat, 1994. Groupe TEL QUEL, Théorie d’ensemble, Le Seuil, 1968.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : dispositifs, épistémologie, matérialisme, modèles critiques, poétiques
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076-L'Algérie en France : histoire, mémoire et transmission
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Seloua Luste Boulbina (Collège international de philosophie)Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Les débats, polémiques et autres discussions actuelles montrent moins l’importance des mémoires - et de ce que l’on nomme « groupes de mémoire » sur le modèle des « groupes de parole » - que la force de la transmission. Celle-ci repose largement sur un impensé commun, notamment politique quand celle-là se fonde sur l’illusion du souvenir : l’illusion que, du passé, on se souvient. Autrement dit, la mémoire serait davantage affaire de discours - en parler ou pas ? - que de langage - comment en parler ? Les représentations, qu’elles soient visuelles, qu’elles soient langagières, qu’elles soient savantes, se transmettent à l’insu de ceux qui les transmettent. Il suffit, pour cela, de « répéter ». C’est l’impensé des représentations qui accueille les « mémoires ». On l’oublie trop souvent. Le républicanisme a sa part de naïveté, c’est-à-dire d’ignorance, y compris quand il se place du côté du colonisé ou, plus généralement, de ce que l’école indienne appelle depuis vingt ans le subalterne. Il a sa part de responsabilité quand, du subalterne, il ne veut, c’est-à-dire il ne peut, rien entendre.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Colloque pour une histoire critique et citoyenne, L'Algérie en France, le cas de l'histoire franco-algérienne
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/ Omar BOUHADDOU, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 06-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
STIERLE Karlheinz
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Mot(s) clés libre(s) : Émile Zola (critique et interprétation), Paris (France), Paris dans la littérature, villes dans la littérature
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/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-01-2009
/ Canal-U - OAI Archive
DEBAX Jean-Paul
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Mot(s) clés libre(s) : Everyman (analyse littéraire), littérature anglaise-histoire et critique, moralités anglaises, Pieter van Diest (Elckerlijc), théâtre anglais (Moyen Age)
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/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-01-2009
/ Canal-U - OAI Archive
WHITWORTH Charles
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Mot(s) clés libre(s) : allégorie (littérature), Everyman (analyse littéraire), littérature anglaise (histoire et critique), moralités anglaises, Pieter van Diest (Elckerlijc), théâtre anglais (Moyen Age)
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/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-01-2009
/ Canal-U - OAI Archive
LAWTON Lesley
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Mot(s) clés libre(s) : Everyman (analyse littéraire), littérature anglaise (histoire et critique), mort (au théâtre), Pieter van Diest (Elckerlijc), théâtre anglais (Moyen Age)
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/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 06-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DEVABHAKTUNI Sony
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Mot(s) clés libre(s) : architecture et littérature, influence littéraire, ville (thèmes et motifs), Walter Benjamin (1892-1940), Walter Benjamin (critique et interprétation)
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