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Encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles : le risque pour la santé
/ Mission 2000 en France
/ 12-03-2000
/ Canal-U - OAI Archive
DORMONT Dominique
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Les encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) ont été décrites chez l'homme et les animaux : Kuru, maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), insomnie fatale familiale, chez l'homme ; tremblante du mouton et de la chèvre, encéphalopathie du vison, maladie du dépérissement chronique des ruminants sauvages, encéphalopathies spongiforme du chat et encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez l'animal. Toutes ces maladies ont des lésions histopathologiques très proches constituées d'une mort neuronale, d'une gliose et d'une spongiose, et elles sont transmissibles au sein de la même espèce, et expérimentalement d'une espèce à l'autre. Ces maladies humaines et animales sont induites par des agents transmissibles non conventionnels (ATNC), appelés "prions" ou "virinos". Ces agents restent inconnus à ce jour. S.B. Prusiner et ses collaborateurs ont décrit, à la fin des années 70, la principale caractéristique moléculaire de ces maladies : il s'agit d'une accumulation d'une protéine de l'hôte sous une forme modifiée. Les deux formes diffèrent seulement dans leurs propriétés physico-chimiques qui seraient la conséquence d'une modification de la structure secondaire ou organisation en trois dimensions. L'hypothèse la plus couramment admise en 1998 est que l'agent infectieux est composé de la protéine sous sa forme pathologique ; la propagation de la conformation pathologique s'effectuerait par l'acquisition, par la protéine normale, de la conformation anomale de la protéine infectieuse avec laquelle elle est associée. Récemment, une nouvelle forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ) est apparue en Grande Bretagne (48 cas) et, à un moindre degré, en France (2 cas) et en République d'Irlande (1 cas). Cette nouvelle variante touche des individus jeunes, sans facteurs de risques génétiques ou iatrogènes et se traduit par une clinique particulière et une neuropathologie tout à fait spécifique, inconnue dans les autres formes de MCJ. L'implication de l'agent de l'encéphalopathie bovine spongiforme dans l'émergence du nvMCJ est maintenant démontrée ; les conséquences en termes de santé publique du passage de l'agent bovin à l'homme ne sont pas encore totalement évaluées. Mot(s) clés libre(s) : cannibalisme, cerveau, encéphalopathie subaïgue spongiforme, farine animale, hérédité, hormone de croissance, Kuru, maladie de Creutzfeld-Jacob, prion, santé, système nerveux central
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2. Le rapport Meadows (1972)
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Florent ALIAS, UVED
/ 18-05-2015
/ Canal-u.fr
DIEMER Arnaud
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Dans cette vidéo, Arnaud Diemer présente le rapport Meadows Limits to growth, son contexte, à savoir le début des années 1970, son architecture, son rôle dans l'émergence du concept de développement durable, mais aussi les réactions qu'il a suscitées chez plusieurs économistes. Mot(s) clés libre(s) : ressources, croissance, développement durable, rapport Meadows
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Nouveaux cycles et nouvelle croissance économique
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 23-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
DIDIER Michel
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"Mesdames, messieurs, existe-t-il une notion qui tombe plus sous le sens que celle de marché ? L'expansion quasi-générale et la vague d'innovation dans les technologies de la communication annoncent-t-elles une phase économique nouvelle ? Après quatre régimes économiques différents au cours du vingtième siècle (une période "" paisible et prospère "" : 1900-1913, une période de repliement conflictuel : 1913-1950, un âge d'or : 1950-1973 et une période de perturbations inflationnistes : 1973 aux années 90), entrons-nous maintenant dans une économie nouvelle ? La clé de la croissance à long terme est la productivité globale des facteurs de production. Le caractère déroutant de certaines observations récentes sur l'économie d'Internet et des nouvelles technologies suggère de nouveaux mécanismes économiques. Il s'avère toutefois qu'on peut en rendre compte par les analyses traditionnelles. Une autre approche consiste à comparer la diffusion de la vague d'innovation actuelle (ordinateurs, téléphones mobiles, Internet) et les vagues antérieures (chemins de fer, électricité, téléphone). On observe des similitudes (effervescence financière, attentes sociales fortes), mais aussi des différences (les vagues antérieures débouchaient sur des monopoles, la vague actuelle se développe dans un contexte d'ouverture à la concurrence). On constate aussi que les innovations mettent généralement des décennies à s'installer. Aujourd'hui, le développement du mobile est plus rapide que toutes les vagues antérieures. En revanche les ordinateurs personnels pénètrent pour l'instant moins vite que la machine à laver. " Mot(s) clés libre(s) : chômage, croissance, économie, inflation, informatique, institution, internet, mondialisation, productivité
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Nouveaux cycles et nouvelle croissance économique
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 23-05-2000
/ Canal-u.fr
DIDIER Michel
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Mesdames, messieurs, existe-t-il une notion qui tombe plus sous le sens que celle de marché ? L'expansion quasi-générale et la vague d'innovation dans les technologies de la communication annoncent-t-elles une phase économique nouvelle ? Après quatre régimes économiques différents au cours du vingtième siècle (une période "" paisible et prospère "" : 1900-1913, une période de repliement conflictuel : 1913-1950, un âge d'or : 1950-1973 et une période de perturbations inflationnistes : 1973 aux années 90), entrons-nous maintenant dans une économie nouvelle ? La clé de la croissance à long terme est la productivité globale des facteurs de production. Le caractère déroutant de certaines observations récentes sur l'économie d'Internet et des nouvelles technologies suggère de nouveaux mécanismes économiques. Il s'avère toutefois qu'on peut en rendre compte par les analyses traditionnelles. Une autre approche consiste à comparer la diffusion de la vague d'innovation actuelle (ordinateurs, téléphones mobiles, Internet) et les vagues antérieures (chemins de fer, électricité, téléphone). On observe des similitudes (effervescence financière, attentes sociales fortes), mais aussi des différences (les vagues antérieures débouchaient sur des monopoles, la vague actuelle se développe dans un contexte d'ouverture à la concurrence). On constate aussi que les innovations mettent généralement des décennies à s'installer. Aujourd'hui, le développement du mobile est plus rapide que toutes les vagues antérieures. En revanche les ordinateurs personnels pénètrent pour l'instant moins vite que la machine à laver. Mot(s) clés libre(s) : Internet, mondialisation, croissance, institution, productivité
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La mesure de la croissance économique
/ AUNEGE, CERIMES
/ 28-05-2014
/ Canal-u.fr
DELORD Nicolas
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Trimestrielle ou annuelle, réalisée ou prévisionnelle, la croissance économique et le PIB sont omniprésents dans les médias et dans les débats économiques contemporains. Ce clip rappelle que le PIB mesure tout à la fois la valeur ajoutée des activités de production du côté de l'offre, la distribution primaire des revenus et enfin les dépenses des agents économiques du côté de la demande. Mot(s) clés libre(s) : croissance économique, production, PIB, revenu, valeur ajoutée, État
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La concentration économique et ses limites
/ Mission 2000 en France
/ 24-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
CHEVALIER Jean-Marie
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La concentration économique recouvre un processus dynamique de regroupement des entreprises, qui tend à conférer aux firmes concernées un certain pouvoir d'influence sur les marchés dont l'aboutissement extrême serait un pouvoir de monopole. Selon la théorie économique, la meilleure forme d'organisation des marchés est celle de la concurrence pure et parfaite. Pour préserver l'intérêt général, il faut donc surveiller la concentration et les conséquences qu'elle peut avoir sur la vigueur de la concurrence. C'est aux États-Unis que cette fonction de surveillance a été établie, dès 1890 à la suite de la première loi antitrust, le Sherman Act. La concentration économique a une longue histoire qui se déroule dans une problématique qui demeure invariante. En revanche les changements qui interviennent dans l'environnement de l'entreprise nous obligent à revoir notre approche opérationnelle de la concentration. Mot(s) clés libre(s) : antitrust, croissance, économie, entreprise, internet, marché, monopole, pouvoir, production
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La concentration économique et ses limites
/ Mission 2000 en France
/ 24-05-2000
/ Canal-u.fr
CHEVALIER Jean-Marie
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La concentration économique recouvre un processus dynamique de regroupement des entreprises, qui tend à conférer aux firmes concernées un certain pouvoir d'influence sur les marchés dont l'aboutissement extrême serait un pouvoir de monopole. Selon la théorie économique, la meilleure forme d'organisation des marchés est celle de la concurrence pure et parfaite. Pour préserver l'intérêt général, il faut donc surveiller la concentration et les conséquences qu'elle peut avoir sur la vigueur de la concurrence. C'est aux États-Unis que cette fonction de surveillance a été établie, dès 1890 à la suite de la première loi antitrust, le Sherman Act. La concentration économique a une longue histoire qui se déroule dans une problématique qui demeure invariante. En revanche les changements qui interviennent dans l'environnement de l'entreprise nous obligent à revoir notre approche opérationnelle de la concentration. Mot(s) clés libre(s) : Internet, entreprise, économie, marché, monopole, croissance, production, pouvoir, antitrust
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Accélérations et décélérations du développement économique
/ Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 27-06-2013
/ Canal-u.fr
BOURGUIGNON François, AUDOIN-ROUZEAU Stéphane
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Séminaire dispensé par François Bourguignon
Aujourd'hui,
toutes les sociétés vivent sous l'effet de l'augmentation de la vitesse
et de sa généralisation. Mais l'accélération produit aussi de la
décélération. La sphère domestique s'accommode mal de l'intrusion
permanente de la vie professionnelle, la délibération politique est
dépassée par l'instantanéisme des réseaux sociaux et des marchés. Sous
la double contrainte du risque et de l'urgence, les démocraties
représentatives sont de plus en plus confrontées aux démons de
l'improvisation. Pourtant, rien ne se bâtit sans durée dans une société.
De quoi les phénomènes d'accélération sont-ils exactement les signes? Mot(s) clés libre(s) : développement, croissance, économie mondiale
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Les relations Paris-banlieue à l'ère des régions urbaines
/ UTLS - la suite
/ 25-10-2003
/ Canal-U - OAI Archive
BECKOUCHE Pierre
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Introduction. L'ère des régions urbaines La révolution de la mobilité et des transports change les territoires en profondeurs. Les villes, particulièrement les métropoles dynamiques et attractives, redéploient leurs hommes, leurs équipements et leurs activités sur des territoires plus vastes, qui dépassent les délimitations institutionnelles traditionnelles de la « ville ». Dans tous les pays, il faut désormais raisonner en terme de vastes régions urbaines. 1. Etalement urbain et fragmentation institutionnelle : le cas parisien La fragmentation institutionnelle - particulièrement communale - propre à la France, se vérifie bien entendu en région parisienne. Cela complique le passage à une gestion intégrée de l'espace urbain. Elle est accentuée par l'ancienneté et la dureté de la séparation entre Paris et sa banlieue. 2. Les éléments de discontinuité entre Paris et sa banlieue Rappel des repères historiques : le rejet de l'activité ouvrière en périphérie ; les choix du système de transport de la fin du XIXème siècle (métro) ; le découpage départemental des années 1960 entre Paris et banlieue rouge. Epoque actuelle : persistance de la coupure urbaine du périphérique ; persistance des effets institutionnels du découpage départemental ; concurrence entre Paris et banlieue pour l'attraction des entreprises, des centres commerciaux et des grands équipements publics. 3. Les éléments d'intégration Le système de transport ; le desserrement des activités économiques parisienne par-delà le périphérique ; la conquête de la proche banlieue par les classes bourgeoises ; la tradition d'une planification et d'un aménagement menés à l'échelle régionale (Schéma directeur d'Ile-de-France). 4. La nouvelle donne de l'aménagement La revalorisation de la zone dense (Paris plus proche couronne) depuis une dizaine d'années. L'ouverture des mairies de Paris et de proche couronne ; les projets d'aménagement des portes de Paris. Mot(s) clés libre(s) : banlieues, croissance urbaine, géographie urbaine, paris (france), politique urbaine, transports urbains, urbanisme
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Mourir à Tokyo / Natacha Aveline
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 01-01-1999
/ Canal-U - OAI Archive
AVELINE Natacha
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La bulle foncière des années 1985-1990 a profondément modifié le visage de Tokyo. Une bonne partie du tissu pavillonnaire s’est brutalement verticalisé pour donner à la capitale nippone l’allure d’une capitale mondiale. Pris dans la tourmente, les cimetières ont également connu des mutations, parfois même assez spectaculaires. Reste t-il une place pour les cimetières dans la capitale nippone, considérant les fortes contraintes foncières auxquelles elle est soumise ?Le film Mourir à Tokyo témoigne de la résistance opiniâtre des espaces de la mort en dépit de l'explosion urbaine et des mutations, parfois radicales, qui les affectent. L'éclatement du modèle rural de la tombe familiale au profit de tombes individuelles a accru la demande d'emplacements funéraires, rendant ce marché très lucratif. Celui-ci fonctionne désormais selon des logiques très proches des marchés immobiliers, d'où l'intervention très remarquée des sociétés immobilières, en particulier dans deux domaines : l'aménagement de grands cimetières privés en banlieue et l'assistance technique auprès des communautés bouddhiques pour l'aménagement de nouveaux espaces funéraires dans l'enceinte de leurs temples.Version japonaise sous-titrée en français. Mot(s) clés libre(s) : cimetières, croissance urbaine, économie urbaine, spéculation foncière, Tokyo (Japon), urbanisme, utilisation du sol
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