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Cycles et fluctuations économiques
/ Mission 2000 en France
/ 28-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
ABRAHAM-FROIS Gilbert
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Après un bref historique de l'apparition, puis de la disparition (provisoire) de l'analyse et de la théorie des cycles, cette contribution sera centrée sur les développements contemporains. L'originalité de la théorie sans doute dominante depuis un quart de siècle est que les cycles ne sont plus une manifestation de déséquilibre, mais de réactions optimales des agents optimisateurs aux chocs de nature diverse qui frappent le système économique ; si au départ l'accent a été mis, à la suite des travaux de R. Lucas (prix Nobel 1995) sur les chocs ""monétaires"", c'est aux chocs ""réels"" que s'attachent les analyses plus récentes : chocs de productivité, chocs budgétaires, éventuellement chocs sur les préférences. L'approche qui a des fondements micro-économiques puissants fait appel largement aux techniques de simulation et arrive à reproduire de façon assez étonnante une partie au moins des mouvements de l'activité. Une deuxième approche a des fondements plus traditionnels ; dans le prolongement des analyses keynésiennes, il s'agit de tenter de rendre compte des fluctuations dans des systèmes où se manifestent des déséquilibres. Des possibilités de fluctuations auto-entretenues peuvent être mises en évidence en utilisant certains outils mathématiques sophistiqués (bifurcations, dynamiques complexes...). Des fluctuations auto-entretenues pouvant apparaître à partir du moment où des non-linéarités se manifestent, l'approche a été étendue des systèmes en déséquilibre aux systèmes en équilibre. Mot(s) clés libre(s) : crise financière, croissance, économie, finance
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Forum Nîmois - Charles GIDE - AGLIETTA - Janvier 2014
/ 09-01-2014
/ Canal-u.fr
AGLIETTA Michel
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 9 janvier 2014, à la maison du protestantisme à Nîmes Michel Aglietta.
C’est la troisième fois que nous accueillons Michel Aglietta, ancien élève de l’école polytechnique, et de l’Ecole nationale de la statistique et des études économiques, agrégé des facultés de Sciences économiques, conseiller de multiples instances et conférencier très demandé. En résumé, je dirais simplement, le meilleur d’entre nous
Ce soir il vient nous parler de la zone euro, de ses problèmes et des voies d’avenir.
Les élections européennes se profilent à l’horizon. On en prédit déjà les résultats qui donneraient l’avantage aux partisans de la sortie de l’euro et même de l’union européenne.
Nous sommes, c’est vrai, loin de l’enthousiasme des débuts, du Traité de Paris fondant la CECA en 1950, et du Traité de Rome de 1957, fondant le Marché commun devenu Communauté économique européenne. Seuls ceux qui sont nés avant 1950 s’en souviennent. Le motif essentiel de cette construction, à l’époque, c’était la paix. Et c’était déjà une vielle idée.
Dés 1516, Erasme dans son « Plaidoyer pour la paix » , évoquait l’idée d’un grand ensemble européen contre les conflits. Sully, ministre célèbre de Henri IV, conçut un « Grand dessyn » pour ce que nous appellerions une confédération d’Etats européens avec à leur sommet un Conseil très chrétien et une armée.
En 1712, l’abbé de Saint-Pierre publia à son tour, un Projet pour rendre la paix perpétuelle en Europe sous forme « d’union perpétuelle entre les souverains signataires dans le dessein de rendre la paix inaltérable en Europe. » On dit que cet ouvrage inspira les créateurs de la Société des nations.
Jean Jacques Rousseau a fait aussi son plaidoyer européen. Puis Friedrich Schiller, fit de même avec son « Ode à la joie » constituant partiellement le texte du quatrième mouvement de la neuvième symphonie de Beethoven ( 1823), devenu, comme chacun sait l’Hymne de l’Union européenne. Kant participa aussi à la promotion de l’idée d’Europe cosmopolitique, à la fois unie et plurielle. Pour lui, « l’Europe, comme seul foyer d’où peut rayonner une conception cosmopolitique des relations entre les peuples. L’Europe pour Kant n’est qu’une idée mais c’est à partir de cette idée que s’élabore sa réalité ».
Et surtout Victor Hugo dans son grand discours prononcé en clôture du Congrès de la Paix le 14 août 1849. Il y annonce les Etats-Unis d’Europe. Puis viendra Aristide Briand à l’Assemblée générale de la Société des nations en 1929 qui présenta ,au nom du Parlement français, un projet d’Union européenne. Voici quelques phrases de son discours
« Je pense qu’entre des peuples qui sont géographiquement groupés, comme les peuples d’Europe, il doit exister une sorte de lien fédéral. Ces peuples doivent avoir à tout instant la possibilité d’entrer en contact, de discuter de leurs intérêts communs, de prendre des résolutions communes.
Bien entendu, après deux conflits mondiaux sanglants, les pères de l’Europe, Monnet, Schumann, Adenauer , Spaak, Gasperi.. posèrent comme motif principal , eux aussi, cette paix, mais en proposant, intelligemment, que cette union commence par l’économie.
La paix est installé en Europe de l’ouest depuis 60 ans et on comprend que nombre de quadra et même quinqua et plus encore les jeunes de 20/30 ans ne croient plus à ce motif et ne jugent l’Europe que sur ses réalisations économiques.
Or celles-ci bien que non négligeables, mais nous n’avons guère le temps ici de les énumérer, se heurte, depuis une vingtaine d’années , à des obstacles importants qui la freinent fortement.
Le principal de ces obstacles, c’est le nombre. Autant trouver un accord à six est facile. A quinze ca va encore. Mais aujourd’hui, à vingt huit , c’est beaucoup plus difficile. C’est pourquoi Willy Brand avait raison en 1972 ,quand il proposait à Pompidou d’approfondir avant d’élargir, alors que celui-ci plaidait pour une Europe des nations, et surtout une Europe agricole, dans laquelle il voulait , en sens inverse de de Gaulle, faire rentrer la Grande Bretagne.
Une fois entrés, les anglais ont clairemlent refusé l’approfondissement, et se sont montrés ensuite les plus ardents défenseurs de l’élargissement, si je puis dire, le plus large et le plus rapide. Je pense d’ailleurs, finalement, que les anglais – et ce me semble être une constante de leur diplomatie depuis la fin du XVIIIème siècle- ne sont rentrés que dans le but de contrôler l’unification européenne, puis de la freiner en rendant les décisions plus difficiles par le nombre.
Aujourd’hui des partis ou groupes de pression souverainistes surfent sur la déception des français vis-à-vis de l’Europe, à laquelle tous les parlementaires pendant trente ans ont contribué. Rentrant dans leurs circonscriptions le vendredi , nombre députés accusaient « Bruxelles » des difficultés de la France et des contraintes de l’union. Comme si Bruxelles n’était pas simplement à l’époque le Conseil des Ministres ou siégeait chaque gouvernement de chaque pays !
L’Europe est donc menacée, réellement , sur le plan économique, et politiquement. Mais si l’horizon économique s’éclaire, elle peut reprendre sa marche en avant
Nous attendons ce soir de mon ami Michel Aglietta , des raisons économiques d’espérer ! Mot(s) clés libre(s) : polarisation, croissance économique, Europe
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Forum Nîmois - Charles GIDE - Patrick ARTUS - 8 Octobre 2015
/ 08-10-2015
/ Canal-u.fr
ARTUS Patrick
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 8 octobre 2015, au lycée Daudet de Nimes Patrick Artus.
Te voici de nouveau parmi nous. Ce soir, le Forum Charles
Gide t’accueille dans le plus ancien Lycée de la Ville, celui sur les bancs
duquel se sont assis ,entre autres,
quatre Gaston célèbres : Gaston
Doumergue, Président de la république de 1924 à 1931, , Gaston Deferre, Gaston
Darboux mathématicien, secrétaire
perpétuel de l'Académie des Sciences, Gaston Boissier écrivain, professeur d'éloquence latine
au Collège de France, et Secrétaire perpétuel de l'Académie Française en 1895 et quelques autres dont Jean-Pierre Serre,
Médaille Fields à l'âge de 28 ans, Professeur au Collège de France...
Nous t’accueillons ici à
la demande de Madame Barbé, le proviseur, et d’enseignants d’économie qui ont
préparé l’écoute de ton intervention
avec quelques élèves.
Tu es l’un de nos grands économistes, l’un de meilleurs
d’entre nous oserais-je dire. Tu es ancien élève de l’Ecole Polytechnique et de
l’Ecole nationale de la statistique et des études économiques, professeur à
Paris I Panthéon Sorbonne. Tes mérites ont été largement reconnus, puisque tu
es membre de trois viviers des plus grands esprits de l’économie en
France : Le Conseil d’analyse économique, près du Premier ministre, de la
Commission économique de la nation, et, last but not least, du Cercle des
économistes, dont j’essaye de ne manquer aucune manifestation, notamment les
célèbres rencontres d’Aix en Provence.
Ce soir tu viens, avec un livre à l’appui : Croissance zéro. Comment éviter le
chaos, », publié chez Fayard, succédant, il faut le savoir, à un
autre, qui, en quelque sorte l’anticipait, « Les apprentis sorciers. Quarante ans d’échecs de la politique
économique française », nous parler de la croissance. Ou plus précisément du manque de
croissance dont tu crains qu’il ne soit durable. Soyons clair, faudra-t-il que
nous nous contentions définitivement, dois-je dire au mieux, d’une croissance
de 1,5% à 2%, telle que celle que nous espérons encore pour 2016 en
France ? Pourquoi ? Quelles sont ou seraient les causes de cette
anémie pernicieuse, de cette
« languitude économique» en osant ce néologisme.
Et, si c’est le cas, comment doit-on organiser la société,
quelles actions l’Etat doit-il mener pour qu’elle ne se traduise pas, à moyen
terme, par un chaos social.
Sur la première partie du sujet, la croissance languissante,
à titre purement introductif, je voudrais brosser un tableau élémentaire de départ des connaissances sur le sujet. On
apprend à nos étudiants que la croissance a deux facteurs : les hommes,
c’est-à-dire la population active disponible et le capital. En fait, dans cette
optique, elle en a trois, car il faut ajouter le facteur « mystère »,
ou plutôt le « bouche trou », que dans la fonction de production la
plus simpliste, celle a deux facteurs seulement on mesure par la marge
d’erreur, l’écart type de l’ajustement aux deux premiers.
Ce « bouche trou » on l’appelle PGF, productivité
globale des facteurs a, c’est-à-dire la croissance du PIB résultant d’une
augmentation unitaire des deux facteurs de base, travail et capital. Une
question tout de même, qui semble
aujourd’hui « ringarde », le capital peut-il avoir une
productivité ? Une machine, une liasse de billets pour l’acheter, sont-elles
capables de produire sans les hommes ? A cette question les économistes
d’aujourd’hui répondent avec cette productivité globale des facteurs, qui
élimine la question en considérant que les deux facteurs ne font qu’un. En un
sens, c’est tant mieux, car cela évite de délicates questions de doctrine.
C’est sur cette productivité qu’aujourd’hui les questions se
posent. Cette productivité, elle est évidemment liée au progrès technique
incorporé dans le capital, mais aussi à celui qui est dans la tête des
travailleurs. D’ailleurs divers collègues ont écrit, à la suite de Cobb et
Douglas, des fonctions de production incorporant le progrès technique, ou la
quantité d’information technologique présente dans les machines et les têtes.
Devant la difficulté de « mathématifier » des
fonctions de production de plus en plus complexes, nombre de nos collègues ont
d’ailleurs fini par ignorer , en quelque sorte, les deux facteurs, et revenant
au célèbre Joseph Schumpeter, mettre le progrès technique devant, à long terme
au moins, au-delà de la conjoncture, comme seul facteur de croissance donc de
production. Schumpeter, ses grappes d’innovations cycliques, et sa
destruction-créatrice : destruction des vielles entreprises et de leurs
vieilles machines pour les remplacer par des neuves !
Je te laisse le soin de développer ou contredire, mais tu
n’échapperas pas s’agissant de la période actuelle, au paradoxe de Robert Solow,
prix Nobel 1987, qui, la même année, s’étonnait, je cite « que
l’introduction massive des ordinateurs dans l’économie, contrairement aux
attentes ne se traduisait pas par une augmentation statistique de la
productivité » .
Taux de croissance
annuels de la productivité globale des facteurs
1985-90
1990-95
1995-200
2000-07
2007-11
France
1,7
1,1
1,3
0,9
-0,3
Allemagne
1,4
1,1
1,1
0,1
Roy-Uni
0,4
1,6
1,4
1,5
-2,4
Etats-Unis
0,7
0,7
1,5
1,4
0,8
Japon
0,7
0,7
0,7
1,1
0,3
Source : OCDE et autres
Je ne sais pas si tu valides ce tableau de chiffre de la
productivité globale des facteurs. Elle laisse entrevoir un net ralentissement
pour la France, l’Allemagne, et le Japon, moins net pour les Etats-Unis et une
évolution chaotique pour cette Angleterre dont on fait un modèle. Or, effectivement, ces années sont celles de
l’explosion de l’informatisation, celle du passage à la production 2.0 puis
même aujourd’hui à la société 2.0. Comment
se fait-il que cette explosion ne se traduise pas dans les chiffres.
J’avance une explication : sur 2000-2011, il y a eu le
creux de 2008-2009. Or on mesure cette productivité avec une fraction dont,
sous une forme ou une autre, le numérateur est la production. Si elle baisse ou
ralentit, si le numérateur diminue, comme en 2008-2009, la fraction diminue
mécaniquement
Et il y a , je crois , une autre raison, que tu as d’ailleurs
expliquée un jour dans un article du Monde, et que sans doute tu vas
reprendre : l’informatique, c’est non seulement une augmentation de la productivité du travail- j’ai organisé
la dématérialisation des titres dans une banque , des chèques, des retraits
d’espèces et j’ai pu l’observer de près, mais c’est aussi une offre
surabondante de nouvelles informations, dont se servent les entreprises, mais
,qu’elles ne comptent pas dans leur production, et qui est pourtant produite quelque
part. C’est aussi, ces derniers temps, l’horizontalisation des échanges
sociaux, de transports, d’appartements, de repas …qui ne sont pas non plus, en
tous cas pas encore, relevés comme production, puisqu’ils ne sont d’ailleurs
pas encore taxés.
Je crois donc qu’il n’est pas tout à fait exact de dire que
la productivité baisse. Qu’en penses-tu ? Le progrès technique se ralentit-il ?
Avons-nous connu une période exceptionnelle dans l’après-guerre, certains
disent même depuis 250 ans, et rentrons nous dans la grande stagnation. Que
faire ? Mot(s) clés libre(s) : croissance économique, productivité, PIB
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Accélérations et décélérations du développement économique
/ Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 27-06-2013
/ Canal-u.fr
BOURGUIGNON François, AUDOIN-ROUZEAU Stéphane
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Séminaire dispensé par François Bourguignon
Aujourd'hui,
toutes les sociétés vivent sous l'effet de l'augmentation de la vitesse
et de sa généralisation. Mais l'accélération produit aussi de la
décélération. La sphère domestique s'accommode mal de l'intrusion
permanente de la vie professionnelle, la délibération politique est
dépassée par l'instantanéisme des réseaux sociaux et des marchés. Sous
la double contrainte du risque et de l'urgence, les démocraties
représentatives sont de plus en plus confrontées aux démons de
l'improvisation. Pourtant, rien ne se bâtit sans durée dans une société.
De quoi les phénomènes d'accélération sont-ils exactement les signes? Mot(s) clés libre(s) : développement, croissance, économie mondiale
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La concentration économique et ses limites
/ Mission 2000 en France
/ 24-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
CHEVALIER Jean-Marie
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La concentration économique recouvre un processus dynamique de regroupement des entreprises, qui tend à conférer aux firmes concernées un certain pouvoir d'influence sur les marchés dont l'aboutissement extrême serait un pouvoir de monopole. Selon la théorie économique, la meilleure forme d'organisation des marchés est celle de la concurrence pure et parfaite. Pour préserver l'intérêt général, il faut donc surveiller la concentration et les conséquences qu'elle peut avoir sur la vigueur de la concurrence. C'est aux États-Unis que cette fonction de surveillance a été établie, dès 1890 à la suite de la première loi antitrust, le Sherman Act. La concentration économique a une longue histoire qui se déroule dans une problématique qui demeure invariante. En revanche les changements qui interviennent dans l'environnement de l'entreprise nous obligent à revoir notre approche opérationnelle de la concentration. Mot(s) clés libre(s) : antitrust, croissance, économie, entreprise, internet, marché, monopole, pouvoir, production
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La mesure de la croissance économique
/ AUNEGE, CERIMES
/ 28-05-2014
/ Canal-u.fr
DELORD Nicolas
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Trimestrielle ou annuelle, réalisée ou prévisionnelle, la croissance économique et le PIB sont omniprésents dans les médias et dans les débats économiques contemporains. Ce clip rappelle que le PIB mesure tout à la fois la valeur ajoutée des activités de production du côté de l'offre, la distribution primaire des revenus et enfin les dépenses des agents économiques du côté de la demande. Mot(s) clés libre(s) : croissance économique, production, PIB, revenu, valeur ajoutée, État
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Nouveaux cycles et nouvelle croissance économique
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 23-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
DIDIER Michel
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"Mesdames, messieurs, existe-t-il une notion qui tombe plus sous le sens que celle de marché ? L'expansion quasi-générale et la vague d'innovation dans les technologies de la communication annoncent-t-elles une phase économique nouvelle ? Après quatre régimes économiques différents au cours du vingtième siècle (une période "" paisible et prospère "" : 1900-1913, une période de repliement conflictuel : 1913-1950, un âge d'or : 1950-1973 et une période de perturbations inflationnistes : 1973 aux années 90), entrons-nous maintenant dans une économie nouvelle ? La clé de la croissance à long terme est la productivité globale des facteurs de production. Le caractère déroutant de certaines observations récentes sur l'économie d'Internet et des nouvelles technologies suggère de nouveaux mécanismes économiques. Il s'avère toutefois qu'on peut en rendre compte par les analyses traditionnelles. Une autre approche consiste à comparer la diffusion de la vague d'innovation actuelle (ordinateurs, téléphones mobiles, Internet) et les vagues antérieures (chemins de fer, électricité, téléphone). On observe des similitudes (effervescence financière, attentes sociales fortes), mais aussi des différences (les vagues antérieures débouchaient sur des monopoles, la vague actuelle se développe dans un contexte d'ouverture à la concurrence). On constate aussi que les innovations mettent généralement des décennies à s'installer. Aujourd'hui, le développement du mobile est plus rapide que toutes les vagues antérieures. En revanche les ordinateurs personnels pénètrent pour l'instant moins vite que la machine à laver. " Mot(s) clés libre(s) : chômage, croissance, économie, inflation, informatique, institution, internet, mondialisation, productivité
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L'évolution du commerce mondial et le marché
/ Mission 2000 en France
/ 22-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
GOMBEAUD Jean-Louis
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"Existe- t- il une notion qui tombe plus sous le sens que celle de marché ? D'abord parce que le marché fait partie de notre vie quotidienne : si rien ne se perd, rien ne se crée, tout s'achète, tout se vend parce que se transforme... sauf exception. Sans un sou, sans espèces, sans chèques ou monnaie plastique on n'est rien : on va au marché, on va faire le marché, les grands titres de la presse, les grandes émissions de radio ou de télévision, les hommes politiques vous parlent des lois du marché, de la force du marché. Certains évoqueront la dictature du marché, de la nécessaire adaptation au marché. On vous parlera du marché des capitaux, des marchés financiers, du marché de l'Euro, du marché des fruits et légumes, des loisirs, et maintenant le marché de la santé. La politique elle-même est pleine de marché : le marché unique européen, la monnaie unique sont bien des créations politiques. Le budget est en déficit ; l'État est endetté et doit se refinancer au prix du marché... Au mieux nous nous représentons le marché, nous en avons une idée. Mais sa réalité matérielle, sa définition sont loin d'être évidentes alors que son existence relève de l'évidence. Alors comment appréhender cette réalité que personne n'a vu, mais que tout le monde vit ? Comment faut-il enfin l'appréhender comme choix de société ? Nous disons par exemple : "" il faut s'adapter au marché "". Mais pourquoi devrions nous nous adapter à quelque chose qui serait notre création ? Et si ce n'est pas notre création, par quel biais cette réalité est-elle en mesure de s'imposer à nous ? " Mot(s) clés libre(s) : commerce, croissance, économie de marché, finance, monnaie, transaction
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Croissance économique et recyclage des matières
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Florent ALIAS, UVED
/ 28-02-2014
/ Canal-u.fr
GROSSE François
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François Grosse analyse l'impact du recyclage sur la consommation de matières premières dans le cadre d'une économie en croissance. Il montre qu'un fort taux de recyclage, indispensable, ne pourra permettre de retarder l'épuisement des ressources que si le taux de croissance des consommations reste inférieur à 1% par an. Mot(s) clés libre(s) : croissance économique, consommation, recyclage, métaux, ressources non renouvelables
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Effets de l'accumulation des matières
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Florent ALIAS, UVED
/ 28-02-2014
/ Canal-u.fr
GROSSE François
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François Grosse analyse le lien entre épuisement des ressources non renouvelables, recyclage, et accumulation de matières non renouvelables dans l'économie. Il montre que pour que le recyclage ait un effet sur la réduction des prélèvements de matières premières, il est nécessaire que les sociétés n'accumulent qu'un minimum de ces matières, moins de 20%. Mot(s) clés libre(s) : croissance économique, recyclage, accumulation, ressources non renouvelables, stocks
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