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L’Europe, chance ou menace pour la laïcité française ? - Philippe Portier 3/4
/ 07-06-2011
/ Canal-u.fr
PORTIER Philippe
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Politiste, directeur d'études, EPHE, directeur du Groupe Sociétés, Religions et Laïcités (EPHE-CNRS)Les travaux de Philippe Portier interrogent le rapport du religieux et du politique dans les démocraties occidentales. La France est entrée dans la modernité démocratique en construisant un modèle spécifique d’articulation de la relation Églises–État : ce modèle repose initialement sur un régime de droit dont le propre est de vouloir instaurer une séparation stricte entre la sphère privée et sociale, où s’expriment librement les croyances, et la sphère étatique, envisagée comme un espace de neutralité et d’universalité. Cette configuration a fait de la France une exception dans un univers européen où les modèles nationaux se montraient, avec leurs propres singularités, globalement plus favorables à la coopération de l’institution religieuse et de l’institution politique. Or, cette spécificité est, depuis une quarantaine d’années, très fortement questionnée. Elle s’est trouvée confrontée, d’une part, à un mouvement d’affirmation identitaire qui débouche sur des demandes de reconnaissance juridique, et, d’autre part, à la concurrence d’un modèle européen qui la soumet à des contraintes inédites. On montrera que cette nouvelle donne n’a pas laissé indemne le régime français de la laïcité, ni du reste, mais avec d’autres effets, les modèles étrangers de régulation publique de la croyance. Un horizon nouveau semble se dessiner, marqué, non sans résistances il est vrai, par le dépassement des idiosyncrasies nationales.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : démocratie, communautarisme, identité collective, laïcité (Europe), laïcité (France), France, religieux
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L’Europe, chance ou menace pour la laïcité française ? - Philippe Portier 2/4
/ 07-06-2011
/ Canal-u.fr
PORTIER Philippe
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Politiste, directeur d'études, EPHE, directeur du Groupe Sociétés, Religions et Laïcités (EPHE-CNRS)Les travaux de Philippe Portier interrogent le rapport du religieux et du politique dans les démocraties occidentales. La France est entrée dans la modernité démocratique en construisant un modèle spécifique d’articulation de la relation Églises–État : ce modèle repose initialement sur un régime de droit dont le propre est de vouloir instaurer une séparation stricte entre la sphère privée et sociale, où s’expriment librement les croyances, et la sphère étatique, envisagée comme un espace de neutralité et d’universalité. Cette configuration a fait de la France une exception dans un univers européen où les modèles nationaux se montraient, avec leurs propres singularités, globalement plus favorables à la coopération de l’institution religieuse et de l’institution politique. Or, cette spécificité est, depuis une quarantaine d’années, très fortement questionnée. Elle s’est trouvée confrontée, d’une part, à un mouvement d’affirmation identitaire qui débouche sur des demandes de reconnaissance juridique, et, d’autre part, à la concurrence d’un modèle européen qui la soumet à des contraintes inédites. On montrera que cette nouvelle donne n’a pas laissé indemne le régime français de la laïcité, ni du reste, mais avec d’autres effets, les modèles étrangers de régulation publique de la croyance. Un horizon nouveau semble se dessiner, marqué, non sans résistances il est vrai, par le dépassement des idiosyncrasies nationales.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : démocratie, communautarisme, identité collective, laïcité (Europe), laïcité (France), France, religieux
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L’Europe, chance ou menace pour la laïcité française ? - Philippe Portier 1/4
/ 07-06-2011
/ Canal-u.fr
PORTIER Philippe
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Politiste, directeur d'études, EPHE, directeur du Groupe Sociétés, Religions et Laïcités (EPHE-CNRS)Les travaux de Philippe Portier interrogent le rapport du religieux et du politique dans les démocraties occidentales. La France est entrée dans la modernité démocratique en construisant un modèle spécifique d’articulation de la relation Églises–État : ce modèle repose initialement sur un régime de droit dont le propre est de vouloir instaurer une séparation stricte entre la sphère privée et sociale, où s’expriment librement les croyances, et la sphère étatique, envisagée comme un espace de neutralité et d’universalité. Cette configuration a fait de la France une exception dans un univers européen où les modèles nationaux se montraient, avec leurs propres singularités, globalement plus favorables à la coopération de l’institution religieuse et de l’institution politique. Or, cette spécificité est, depuis une quarantaine d’années, très fortement questionnée. Elle s’est trouvée confrontée, d’une part, à un mouvement d’affirmation identitaire qui débouche sur des demandes de reconnaissance juridique, et, d’autre part, à la concurrence d’un modèle européen qui la soumet à des contraintes inédites. On montrera que cette nouvelle donne n’a pas laissé indemne le régime français de la laïcité, ni du reste, mais avec d’autres effets, les modèles étrangers de régulation publique de la croyance. Un horizon nouveau semble se dessiner, marqué, non sans résistances il est vrai, par le dépassement des idiosyncrasies nationales.Toutes les conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : démocratie, communautarisme, identité collective, laïcité (Europe), laïcité (France), France, religieux
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La notion de citoyenneté
/ Mission 2000 en France
/ 31-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
PICARD Etienne
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"Réjouissons-nous d'abord de ce que ce cours ait pour sujet "" La notion de citoyenneté "" plutôt que "" La citoyenneté "" tout court. Car, dans le débat contemporain, on s'entend plus pour en appeler constamment à la citoyenneté que pour l'expliciter précisément. Or, il se trouve que, plus souvent on invoque cette notion, plus elle s'obscurcit ; et que tout ce qu'elle gagne en extension, elle le perd en intention - en densité de sens. Pour tout dire, craignons que la citoyenneté ne soit bientôt victime de son succès ; comme c'est déjà un peu le cas pour d'autres notions, par exemple les droits de l'homme, qui, à force d'être invoqués pour justifier toute aspiration, tout désir, même légitimes, finissent par perdre leur portée de droits véritables. Il en va pour les notions comme pour la monnaie : l'inflation comporte toujours un effet de dévaluation. Pour commencer, nous devons donc nous arrêter quelques instants sur ce phénomène d'inflation de la citoyenneté, assez récent au demeurant, pour en mesurer l'importance et les risques, mais aussi le sens, auquel il faut demeurer attentif. Car il devrait nous mettre sur la piste d'une méthode propre à identifier la notion de citoyenneté, avec un minimum de certitude ou d'objectivité. Nous essaierons donc, dans un deuxième temps, de déterminer la notion de citoyenneté en nous référant à ce qu'est la citoyenneté en droit public français. Cela nous amènera à la situer dans le contexte général de l'ordre politique et juridique français tel qu'il s'est posé sur la base de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 puis à cerner sa propre spécificité au sein de toutes les autres notions constituant cet ordre politique et juridique. Mais cette approche, bien qu'indispensable, ne suffira pas. Car la notion de citoyenneté, telle qu'elle est établie en droit français depuis la Révolution de 1789 a naturellement évolué . Et surtout, elle subit aujourd'hui, essentiellement dans les esprits, mais déjà dans les faits, des tensions très fortes, qu'il faut connaître et essayer de comprendre, parce qu'elles peuvent soit la renouveler effectivement, soit la faire dépérir en ce qu'elle a de plus essentiel." Mot(s) clés libre(s) : citoyenneté, démocratie, droit, identité, individualité, nation, société, souveraineté
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L'Europe et la Méditerranée
/ Sami NAIR, Mission 2000 en France
/ 14-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
NAIR Sami
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La Méditerranée constitue aujourd'hui une des zones de fractures les plus inquiétantes de la planète. D'un côté unification de l'Europe, croissance économique, démocratisation profonde des relations sociales, innovations culturelles, mutation en profondeur des moeurs et des coutumes, élargissement à l'Est, de l'autre aggravation de la pauvreté, décomposition des rapports sociaux, trouble identitaire, fixations défensives au sud de la Méditerranée. Cette opposition ne doit pas occulter la profonde interdépendance des deux rives. Le projet de zone de libre-échange adopté en 1995 à Barcelone n'a pas eu les effets escomptés. Les revendications économiques d'ouverture des marchés de libre circulation des biens et personnes viennent désormais des pays du sud méditerranéen. Les effets de contrainte du marché unique sur le développement de ces pays sont de plus en plus difficiles à supporter ; l'impasse dans laquelle se trouvent les pays maghrébins quant à leur capacité de développement horizontal est aujourd'hui totale. La rive Est de la Méditerranée voit son avenir hypothéqué tant par les conflits ouverts (Israël-Palestine, situation de l'Irak, etc.) que par les conflits latents (répartition de l'eau, etc.). Face à cette situation, que peut faire l'Europe ? Quel rôle la France, en raison de son passé et de ses liens privilégiés avec les pays du Sud de la Méditerranée, peut-elle jouer ? Mot(s) clés libre(s) : démocratie, démographie, économie, Europe, immigration, Méditerranée, pauvreté
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L'Europe et la Méditerranée
/ Sami NAIR, Mission 2000 en France
/ 14-11-2000
/ Canal-u.fr
NAIR Sami
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La Méditerranée constitue aujourd'hui une des zones de fractures les plus inquiétantes de la planète. D'un côté unification de l'Europe, croissance économique, démocratisation profonde des relations sociales, innovations culturelles, mutation en profondeur des moeurs et des coutumes, élargissement à l'Est, de l'autre aggravation de la pauvreté, décomposition des rapports sociaux, trouble identitaire, fixations défensives au sud de la Méditerranée. Cette opposition ne doit pas occulter la profonde interdépendance des deux rives. Le projet de zone de libre-échange adopté en 1995 à Barcelone n'a pas eu les effets escomptés. Les revendications économiques d'ouverture des marchés de libre circulation des biens et personnes viennent désormais des pays du sud méditerranéen. Les effets de contrainte du marché unique sur le développement de ces pays sont de plus en plus difficiles à supporter ; l'impasse dans laquelle se trouvent les pays maghrébins quant à leur capacité de développement horizontal est aujourd'hui totale. La rive Est de la Méditerranée voit son avenir hypothéqué tant par les conflits ouverts (Israël-Palestine, situation de l'Irak, etc.) que par les conflits latents (répartition de l'eau, etc.). Face à cette situation, que peut faire l'Europe ? Quel rôle la France, en raison de son passé et de ses liens privilégiés avec les pays du Sud de la Méditerranée, peut-elle jouer ? Mot(s) clés libre(s) : Europe, démocratie, économie, démographie, immigration, pauvreté, Méditerranée
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Le fascisme au XXème siècle
/ Mission 2000 en France
/ 02-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MILZA Pierre
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Après plus d'un demi-siècle de paix, le monde industrialisé, et en premier lieu l'Europe, bénéficient d'une adhésion quasi unanime au modèle démocratique et d'un rejet aussi large des dictatures de " droite " et de " gauche ". Il n'en a pas toujours été ainsi. Notre continent a été, ne l'oublions pas, le berceau des totalitarismes, et en particulier celui du fascisme, cette idéologie qui, rapprochant dans leur commune hostilité aux idéaux de la démocratie libérale des individus et des groupes venus de l'ultra-droite et de l'ultra-gauche, a donné naissance entre les deux guerres à des régimes visant au formatage des individus sur un modèle unique, à la déification de la nation et à l'impérialisme guerrier. En quoi cette idéologie et ces régimes se distinguent-ils des autres formes de rejet de la démocratie libérale dont notre siècle a vu la prolifération ? Pourquoi se sont-ils développés à un moment où les idéaux démocratiques paraissaient devoir s'imposer aux sociétés industrialisées ? Ces dernières se trouvent-elles ou non menacées par l'émergence d'un " néo-fascisme ", qui, entre autres, se nourrirait des craintes suscitées par la mondialisation ? Telles sont les questions auxquelles cette conférence se propose de répondre. Mot(s) clés libre(s) : démocratie, dictature, fascisme, liberté, totalitarisme (europe)
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Le pouvoir, l'Etat, la politique - Thierry Ménissier
/ UTLS au lycée
/ 05-02-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MENISSIER Thierry
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La démocratie est un système politique que nos sociétés mettent en avant, mais que signifie-t-elle vraiment. On abordera ici les rapports entre la démocratie et le consensus. La démocratie peut-elle se passer du consensus ?Une conférence de l'UTLS au Lycée avec Thierry Ménissier (Philosophe). Lycée Pierre et Marie Curie, Menton (06) Mot(s) clés libre(s) : consensus, démocratie, régimes politiques
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La démocratie représentative -Thierry Menissier
/ UTLS au lycée
/ 25-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MENISSIER Thierry
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Une conférence de l'UTLS au lycéeLa démocratie représentativeAvec Thierry Menissier (philosophe)LYCEE FRANÇOIS TRUFFAUT (91 BONDOUFLE)PARTENARIAT REGION ILE DE FRANCE Mot(s) clés libre(s) : démocratie, participation politique, représentation politique
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La démocratie participative - Thierry Ménissier
/ UTLS au lycée
/ 10-01-2012
/ Canal-U - OAI Archive
MENISSIER Thierry
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Une conférence de l'UTLS au LycéeLa démocratie participative par Thierry MénissierLycée Lucie Aubrac (84 Bollèbe) Mot(s) clés libre(s) : démocratie participative, droit de vote, politique
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