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La biodiversité à Paris
/ UTLS - la suite
/ 02-11-2003
/ Canal-U - OAI Archive
MORET Jacques
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Les scientifiques distinguent trois niveaux d'organisation de la biodiversité : la biodiversité au niveau des écosystèmes (les grands systèmes de fonctionnement de la planète, comme l'écosystème forêt tropicale, ou l'écosystème Camargue, par exemple), la biodiversité au niveau des espèces (l'ensemble des espèces animales, végétales, microbiennes qui peuplent un écosystème) et, enfin, la biodiversité au niveau génétique (qui exprime les différences génétiques entre les individus d'une même espèce). En général quand on parle de biodiversité, c'est souvent en référence aux milieux dits « naturels » et peu perturbés par l'homme. Qui n'a pas entendu parler de l'extraordinaire richesse en biodiversité des forêts tropicales ou de la « crise de la biodiversité » que traverse aujourd'hui le monde, du fait de la déforestation, de la disparition des milieux naturels ou des pollutions ? Pourtant la biodiversité est aussi présente dans des espaces très peu naturels où l'action de l'homme est prépondérante, comme les villes. On retrouve en ville, et à Paris, les trois niveaux d'organisation de la biodiversité : - le niveau de l'écosystème. Les villes sont peu à peu devenues des objets d'études pour les scientifiques pour essayer d'appréhender comment les espèces animales, végétales et microbiennes s'organisent pour constituer un véritable écosystème urbain, en réaction, en accompagnement, ou à la faveur de la présence de l'homme et au modelage du paysage qu'il réalise ; - le niveau des espèces. Un autre objet d'étude, en milieu urbain, consiste à recenser la flore et la faune qui peuplent les villes, à analyser leurs fonctionnements, leurs migrations et leurs adaptations à l'écosystème urbain ; - le niveau infra-spécifique. Dans des espaces aussi confinés que les villes, les populations des espèces sont souvent très diversifiées. Etudier les différences génétiques entre individus des différentes espèces, c'est étudier le troisième niveau de la biodiversité. Paris n'est bien entendu pas un milieu purement minéral qui n'héberge que des hommes ! C'est un véritable écosystème avec un fonctionnement complexe, sa flore et sa faune, ses flux entrant et sortant, son évolution au cours du temps. Le niveau de la biodiversité sur lequel on possède le plus d'informations est celui de la diversité spécifique. Quelle biodiversité à Paris aujourd'hui ? Difficile de répondre à cette question, d'une part car certains groupes animaux (comme les invertébrés) ou végétaux (comme les algues) sont mal connus, mais aussi car chaque jour des espèces arrivent ou disparaissent de Paris ! Pour évoquer des groupes sur lesquels on possède des informations fiables, on peut donner les chiffres suivants : - 1382 plantes supérieures (ce qui est à rapprocher des 1800 espèces présentes en Ile-de-France, ou des 6000 espèces de la flore française), - 28 espèces de poissons dans la Seine, - 9 espèces d'amphibiens et 3 de reptiles, - 90 espèces d'oiseaux (dont 49 espèces nicheuses), - 25 espèces de mammifères ; On constate que Paris est loin d'être un désert pour les plantes et les animaux ! Comment est organisée la biodiversité à Paris ? Bien entendu les milieux dits « naturels » n'existent plus à Paris. Même les bois de Boulogne et de Vincennes sont très anthropisés. Les espèces ont donc principalement tendance à se répartir dans les milieux les moins perturbés et il n'étonnera personne de savoir que la biodiversité augmente quand on s'éloigne du centre. Ainsi, pour les plantes, les arrondissements les plus pauvres en espèces sont le 2ème et le 9ème arrondissement. Les 7 arrondissements les plus riches en plantes sont tous situés sur la périphérie. Les bois comportent plus de 300 espèces de plantes, soit plus que beaucoup des communes de banlieue ! Une autre tendance consiste pour la faune et la flore à coloniser des milieux propres aux villes et qui offrent des conditions de vie locales différentes des conditions générales ambiantes. Ainsi, le grillon domestique, qui s'accommodait par le passé du four du boulanger, a rejoint le métro. Le renard aussi a su tirer parti du réseau souterrain métropolitain pour se maintenir en ville. L'humidité et la chaleur dispensées par nos appareils managers ont générés des conditions de vie idéales pour la blatte germanique qui s'y installe. La biodiversité n'est donc pas distribuée au hasard à Paris, elle est organisée en un véritable écosystème urbain. Quelles tendances pour l'évolution de la biodiversité à Paris ? Sur le plan historique nous avons la chance de disposer d'informations relativement précises depuis le 17ème siècle qui permettent de reconstituer l'évolution de la biodiversité à Paris. Les publications anciennes, mais aussi les collections principalement conservées au Muséum national d'Histoire naturelle, nous renseignent bien. Pour la flore, nous disposons pour le 17ème siècle de descriptions très précises, comme dans les ouvrages de CORNUT (1635) ou de TOURNEFORT (1698) qui dressent de véritables « états des lieux » de référence pour apprécier l'évolution de la biodiversité. La description de la flore du secteur « à côté du Cours la Reine, dans le Bois qu'on appelle les Champs Elysées » est d'une rare précision. Mais l'apogée des observations se situe vers le milieu du 19ème siècle, où la ville n'a pas encore le visage moderne que lui donneront les transformations du baron HAUSSMANN. Paris dispose, avec ces observations, de photographies de sa biodiversité au cours des temps. En fait, deux tendances contradictoires s'affrontent au niveau l'évolution de la biodiversité à Paris. La première est bien entendu la disparition des espèces les plus fragiles, celles qui nécessitent des conditions de vie très particulières ou de grands espaces. Les plantes des milieux humides du « bois dit des Champs Elysées » n'existent plus et Paris n'héberge plus que 50% de la faune des grands mammifères, 50% de la faune des amphibiens ou 20% de la faune des reptiles qui étaient présentes au 18ème siècle. Le dernier chevreuil a été observé au bois de Boulogne en 1935. Le blaireau vivait au niveau de l'actuel jardin des Tuileries au 12e siècle, il a disparu du bois de Boulogne dans les années 40-50. Pour la salamandre tachetée et lézard vert, les disparitions datent de la première moitié du 20eme siècle
Et la disparition de ces espèces semble difficile à enrayer. Dernière en date, une espèce de fougère observée aux arènes de Lutèce et disparue en 2000. C'était la seule station connue de cette espèce pour toute l'Ile-de-France ! Mais une deuxième tendance, plus surprenante, s'observe en parallèle : c'est l'arrivée à Paris, puis la dissémination en Ile-de-France, puis souvent dans toute la France d'espèces « exotiques » ! De nombreuses espèces sont arrivées de tous temps en France par Paris, que ce soient par exemple les espèces de plantes amenés dans les fourrages des armées d'occupation après la guerre de 1870, ou plus récemment la Renouée du japon ou de la Vergerette de Sumatra. Les termites sont arrivées à Paris en gare d'Austerlitz dans des pins des Landes, avant de coloniser toute l'Ile-de-France. Sans compter avec toutes les espèces dites « de compagnie » qui constituent l'univers quotidien de nombreux parisiens et qui sont parfois relâchées dans le milieu urbain quand elles deviennent trop encombrantes. On ne compte plus, par exemple, les tortues de Florides dans les points d'eau parisiens ! Fennec, genette, écureuil de Corée ou encore maki ont été observés plus ou moins longuement dans Paris. « Paris terre d'asile », également pour la biodiversité ! Quel bilan ? Le bilan est mitigé. Le nombre global d'espèces présentes à Paris n'a pas tendance à trop diminuer. Par contre, si on analyse en détail la composition de la biodiversité de Paris aujourd'hui par rapport à ce qu'elle était il y a un siècle, on constate que ce ne sont pas les mêmes espèces : bon nombre d'espèces indigènes n'existent plus, remplacées par des espèces exotiques. Ceci pose d'ailleurs quelques problèmes : l'analyse des situations d'introduction d'espèces au cours des siècles a montré que peu d'entre-elles arrivent à se stabiliser à long terme dans le milieu, mais, a contrario, certaines espèces en se naturalisant deviennent parfois « envahissantes », perturbant fortement les écosystèmes autochtones. Parallèlement à cette tendance, les efforts entrepris pour améliorer la qualité de certains milieux (comme par exemple les eaux de la Seine) depuis quelques années, ceux destinés à protéger activement certains biotopes favorables (comme les aires de nidification de certains rapaces), ou ceux mis en oeuvre pour réduire l'apport des désherbants dans les parcs et jardins, conduisent à une recolonisation de Paris par des espèces qui l'avaient déserté dans les années soixante. Ainsi, une trentaines d'espèces de poissons s'observent dans la Seine, la fouine et le renard sont de retour dans Paris intra-muros, les pigeons ramiers et les mouettes rieuses volent sur la capitale
Certes Paris n'est pas encore à l'image de certaines autres capitales européennes pour lesquelles on a désigné des secteurs protégés destinés à préserver des espèces (comme Bruxelles pour les chauve-souris) ou d'autres où vivent en pleine ville d'abondantes populations viables de renard (comme Genève), mais peu à peu des tendances positives s'observent pour un maintien, voire une augmentation, de la biodiversité à Paris. Sauver la biodiversité, c'est bien sûr mettre en place des réglementations, mettre en oeuvre des plans d'action et mettre à disposition des moyens financiers, mais cela passe aussi par une prise de conscience de tous les citoyens : la préservation de la biodiversité c'est l'affaire de chacun d'entre-nous ! Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, diversité biologique, écologie, écosystème, espèce vivante, faune, flore, génétique, Paris, ressource biologique
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Diversité humaine : ces différences qui fâchent, une chance ? - Yves Michaud
/ UTLS au lycée
/ 15-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
MICHAUD Yves
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Une conférence de l'UTLS au lycéeLycée Rive Gauche (31 Toulouse)Avec Yves Michaud (philosophe)Partenariat avec la mission agrobiosciences - Université des Lycéens Mot(s) clés libre(s) : communautarisme, différence, diversité, exclusion, racisme
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Conflit, ritualisation, droit : la gestion de la diversité
/ UTLS - la suite
/ 25-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
MICHAUD Yves
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Psychologiquement, la relation humaine à la diversité est ambivalente : la diversité suscite la curiosité et stimule ; en même temps elle apparaît comme une menace et déclenche l'agressivité. Les sociétés humaines ont constamment affaire à la diversité. A commencer par celle qui est au coeur de la reproduction. La diversité est en fait dans les individus sous tous les points de vue : physique, mental, passionnel, générationnel. Cette diversité a des effets ambivalents. D'une part, elle permet le renouvellement, l'invention, l'innovation, la réponse aux défis et aux crises. D'un autre côté, elle perturbe les règles, routines, procédures, équilibres mis au point par les groupes pour survivre. Elle doit donc être traitée, gérée, régulée par les groupes . On peut distinguer deux modes principaux de gestion de la diversité. Le premier mode est celui des traitements violents : anéantissement, viol, confinement, conversion et conquête, assimilation, mais aussi sacralisation, stigmatisation de ce qui est "autre". Une différence importante au sein de ce groupe tient à la différence entre les stratégies de destruction et celles d'assimilation. Le second mode de gestion passe par la production de règles dans un éventail de qui va des routines aux interdits et des coutumes aux règles juridiques. De ce point de vue, les sociétés sont des systèmes de règles plus ou moins cohérentes pour traiter les différences. Une différence importante au sein de ce groupe est celle entre les règles d'assimilation et les règles de différenciation. Le droit traite à la fois tous les hommes de la même manière et en fonction de leurs différences. Qu'il s'agisse des modes de gestion violents de la diversité ou des modes de gestion par la régulation, ils répondent tous à des finalités sociales et sont soumis à des évaluations morales. Les finalités sociales peuvent entrer ou non en contradiction avec celles de la moralité, mais subsiste la question de savoir à quelles finalités la moralité elle-même répond. Yves Michaud Mot(s) clés libre(s) : conflit, différence, diversité humaine, droit, guerre, règle, régulation sociale, ritualisation, société, violence
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Diversité : comment l’aborder ?
/ 20-05-2013
/ Canal-u.fr
MALINBAUM Soumia
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Développer les diversités c’est avant tout prévenir les
discriminations dans les entreprises. Il faut considérer que tous les
préjugés procèdent delà même démarche, le but est de combattre la
discrimination en général.
Develop diversity is above all prevent discrimination in business. We
must consider that all prejudices proceed beyond same approach, the
goal is to combat discrimination in general.
Pour aller plus loin :
Diversité plurielle – le blog de Soumia Malinbaum
Retrouvez plus de vidéos de Soumia Malinbaum sur TVDMA.org Mot(s) clés libre(s) : responsabilité, progrès social, minorité, société civile, action volontaire et positive, afmd, managament de la diversité, tvdma, préjugés, diversité, commission, discrimination, prévention, engagement, entreprise, soumia malinbaum
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Les mécanismes de l'évolution
/ BioMedia-UPMC
/ 25-02-2011
/ Unisciel
Lecointre Guillaume
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La compréhension de l’histoire et des mécanismes de l’évolution s’est développée, depuis l’année 1859 (date de la publication de L’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle), jusqu’à se trouver au cœur de toute notre compréhension de la biologie. Il n’est pas de domaine qui n’ait été touché, depuis la recherche en biologie fondamentale jusqu’à l’agronomie, la médecine (lutte contre les pathogènes, recherche de composés pharmaceutiques, recherche sur les maladies génétiques…), mais aussi la conservation des espèces et des milieux naturels, et l’histoire de l’humanité (histoire des populations humaines et de leurs échanges). Mot(s) clés libre(s) : Evolution, Diversité, Sélection
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Politique Agricole Commune et territoire : enjeux et perspectives à différentes échelles
/ Université Rennes 2
/ 17-04-2008
/ Canal-u.fr
LE CARO Yvon
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Yvon Le Caro, maître de conférence en géographie et aménagement des espaces ruraux à l’Université Rennes 2, nous parle dans cette conférence de la PAC, des projets de réforme de la PAC et des rapports entre la PAC et les territoires.
Pour en savoir plus retrouver cette vidéo sur l'aire d'U, la plateforme de diffusion multimédia de l'Université Rennes 2.
http://www.lairedu.fr/patrimoine-et-identite-politique-agricole-commune-et-territoire/ Mot(s) clés libre(s) : société, politique, nations, multicultiralisme, régions, cultures, patrimoine, Bretagne, diversité, globalisation, identité, mondialisation, histoire, reforme
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Patrimoine et identité : politique agricole commune et territoire
/ 17-04-2008
/ Canal-u.fr
Le caro Yvon
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Yvon Le Caro, maître de conférence en géographie et aménagement des espaces ruraux à l’Université Rennes 2, nous parle dans cette conférence de la PAC, des projets de réforme de la PAC et des rapports entre la PAC et les territoires.
Pour en savoir plus retrouver cette vidéo sur l'Aire d'U, la plateforme de diffusion multimédia de l'université Rennes 2.
http://www.lairedu.fr/patrimoine-et-identite-politique-agricole-commune-et-territoire/ Mot(s) clés libre(s) : histoire, nations, cultures, patrimoine, Bretagne, diversité, globalisation, multiculturalisme, identité, mondialisation, politique
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Les Humains: une longue histoire, puis un retour à la nuit des temps
/ 10-10-2013
/ Canal-u.fr
LANGANEY André
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L’évolution humaine montre une accélération de plus
en plus forte de la transformation de notre espèce, au départ banale, et de son
environnement, qu’elle modifie et dégrade sans cesse. On en retracera les
principales étapes, les mécanismes généraux et particuliers, les innovations et
les spécificités. On tentera, en conclusion, d’en déduire le cadre que ses
dernières étapes créent pour l’avenir de nos descendants.Dernier volet du cycle de conférences "De l'Histoire à l'actualité des sciences".Pour voir les volets précédents : 1. De la création à l'évolution : l'invention de la biologie 2. L'évolution détournée : par le plaisir puis par les humains. Mot(s) clés libre(s) : mutation, diversité génétique, ancêtre commun, gène, ADN mitochondrial
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Les bases génétiques de l'évolution humaine
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 10-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
LANGANEY André
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Aucun élément du patrimoine génétique humain n'est spécifiquement propre à notre espèce. Nos gènes, nos chromosomes, nos cellules et nos ADN sont les mêmes que ceux des autres êtres vivants, d'autant plus partagés que ces derniers sont nos plus proches parents. Ces comparaisons nous obligent à une grande modestie quant a la spécificité humaine, qui réside ailleurs. Si elles ont des conséquences en matière d'éthique, notre société ne semble pas en être consciente. A un autre niveau, la variation des gènes entre individus et leurs diverses fréquences entre populations nous permet de reconstituer, de plus en plus précisément, l'histoire de nos ancêtres et la façon dont ils ont réparti leurs gênes à la surface de la planète au cours des mille derniers siècles. Des résultats fondamentaux, tant pour notre curiosité que pour des problèmes touchant à la santé publique, en sont attendus. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie biologique, chromosome, diversité humaine, évolution, génétique, génétique des populations, grand singe, groupe sanguin, origine des espèces, primate
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Phonologie et cognition
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 14-02-2000
/ Canal-U - OAI Archive
LAKS Bernard
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Conférence du 14 février 2000 par Bernard Laks. La phonologie analyse l'organisation de la composante sonore du langage. La conférence illustrera l'aspect cognitif et mental de ce fonctionnement phonologique. Les représentations mentales du signe sonore sont constituées par des catégories arbitraires et abstraites, les phonèmes. Selon les langues, le nombre et les limites de ces catégories sont très variables. On en donnera des exemples. Malgré cette diversité, les langues humaines sont extrêmement semblables. La conférence illustrera l'approche "Principes et Paramètres" qui rend compte à la fois de l'universalité de la compétence linguistique de l'espèce et de la paramétrisation singulière qu'on observe langue à langue. Enfin, les représentations mentales abstraites que manipule notre compétence de locuteur ne sont pas linéaires. Leur structure interne et leur architecture cognitive expliquent un grand nombre de processus phonologiques observés. On en prendra des exemples dans diverses langues. Mot(s) clés libre(s) : communication, langage et langues, langues (diversité), linguistique cognitive, phonologie (aspect cognitif), représentations mentales, sciences cognitives, signe (linguistique)
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