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Eau et pesticides
/ BioMedia-UPMC
/ 03-03-2011
/ Unisciel
Mokrani Arnaud
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2,4 millions d’hectares de la Surface Agricole Utile, consomment 7500 tonnes par an de substances actives de phytosanitaires, soit 10 % en France. Le nombre de traitement/an/culture est très important localement, et certaines molécules utilisées présentent un risque environnemental élevé. S’ajoutent à cela un système de cultures intensif à rotation courte, des pratiques phytosanitaires à risques (traitement systématique d’assurance, dérive par le vent…), et des déversements accidentels (débordement de cuve).
Les pesticides sont utilisés surtout en grandes cultures, et en cultures pérennes, ainsi qu’en zones non agricoles ou non cultivées, par les agriculteurs et les jardiniers. Mot(s) clés libre(s) : Eau, Pesticides
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Du savon dans les yeux, toilette d’une fillette au sein peul bande, Ibel février 1990
/ 06-02-1990
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Du savon dans les yeux, toilette d’une fillette au sein peul bande, Ibel, région de Kédougou Sénégal Oriental, février 1990Une mère du village peut bandé d'Ibel au Sénégal oriental procède à la toilette de sa petite fille de neuf mois. Elle la savonne intégralement de la tête aux pieds, puis la rmce à la main. Elle la talque et l'essuie avec un pagne.
Le bébé porte différents colliers et boucles d'oreilles et sa mère explique leur provenance et la raison pour laquelle il les porte. Après l'avoir habillé, elle lui donne le sein. Puis elle le fait danser sur ses genoux en chantant. Le soir, le bébé dort serré dans un pagne au dos de sa mère qui danse.Avec : Adama Diallo, la maman, Aïssatou Camara, sa fille, les voisines et amies du quartierTraduction à Paris Souleymane Balde, Mamadou Sylla, Mamadou Saliou Diallo, Sylvie BouvierMontage : Alain Epelboin, Sylvie Bouvier (assistante)Auteur-réalisateur : Alain Epelboin médecin ethnologue CNRS ParisDocument réalisé au cours d'une mission du Centre National de la Recherche Scientifique et du Muséum National d'Histoire Naturelle en accord avec le Ministère sénégalais de la recherche scientifique. Mot(s) clés libre(s) : danse, Ibel, propreté, orifice, Sénégal oriental, soin quotidien, mouchage, eau, mère/enfant, Afrique, petite enfance, savon, musique, apprentissage, hygiène, vidéo, maternage, film ethnographique, amulette, toilette, Peul Bande
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De l'eau à partir de la rosée dans le désert ?
/ ENS Lyon CultureSciences-Physique, Gabrielle Bonnet
/ 25-11-2005
/ Unisciel
Bonnet Gabrielle
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Comment feriez-vous pour obtenir de la rosée et la tranformer en eau potable en quantité appréciable au milieu du désert ? Mot(s) clés libre(s) : rosée, eau potable, développement durable, pression de vapeur saturante, condensation
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Cristallisation sous pression
/ Université Denis Diderot - Paris VII
/ 01-04-1994
/ Canal-U - OAI Archive
MAURY Jean-Pierre, DUFAUX Jacques
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La glace ordinaire ou glace I est la seule qui existe à pression atmosphérique. Mais en augmentant la pression on peut obtenir d'autres variétés de glace. L'expérience présentée dans ce film décrit un dispositif permettant d'augmenter considérablement la pression dans une cellule remplie d'un liquide tout en observant sa cristallisation au moyen d'une caméra video. Ce système permet d'observer diverse formes de cristallisation de l'eau ainsi que du tétrachlorure de carbone.GénériqueExpériences réalisées par René Le Toullec Equipe Gaz denses - URA 782 - Université Pierre et Marie Curie Auteurs : Jean-Pierre Maury et Jacques Dufaux Réalisation technique : Jean-Louis Berdot, François Chantereau, Jean-Paul Flourat et Jean-Pierre Kempf (c) Université Paris 7 - 1994 Mot(s) clés libre(s) : cristallisation de l'eau, glace, pression, surfusion, température de fusion
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Corps pur diphasé en équilibre
/ SILLAGES
/ 08-06-2008
/ Unisciel
Van de Wiele Nathalie
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Cette série d'exercices, avec réponses, aborde le cas du corps pur diphasé en équilibre : détente d'une vapeur d'eau, détente de Joule-Kelvin d'un fréon, détente d'un liquide dans le vide, détente isochore d'une vapeur d'eau saturante, diagramme de l'eau pure. Mot(s) clés libre(s) : détente, détente de Joule-Kelvin, transitions de phase, diagramme de l'eau pure
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Contrôle qualité des eaux embouteillées
/ Philippe ISIDORI, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 06-06-1998
/ Canal-U - OAI Archive
NGUYEN-BA Cang, PUJOL Josette, ISIDORI Philippe
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CollectionScience Infuse / Recherche et Environnement RésuméLes médias vantent la consommation des eaux embouteillées. Quelles sont les différences entre chaque type ? A quels contrôles sont-elles soumises ?-----------------[Programme mis en ligne dans le cadre du partenariat UMVF / Médiathèque centrale de la CIDMEF]Origine[n° catalogue DCAM : V235][n° catalogue CIDMEF : V419] Mot(s) clés libre(s) : bactéries, boissons, contrôle qualité, Eau, eaux embouteillées, hydrologie
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Consultations de Souley Nyakh, tradipraticien à Joal (déc. 2012)
- "versements" aux pangols domestiques, onctions et fabrication d'amulettes
- visite et "versements" aux habitants d'une forêt de baobabs sacrés
/ 01-07-2013
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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- "versements" aux
pangols domestiques, onctions et fabrication d'amulettes
Le tradipraticien sérer
Souley Niakh de Joal, au Sénégal, âgé d'une quarantaine d'années, reçoit simultanément
deux clients dans sa chambre. Il les fait asseoir sur le lit et des
fauteuils en plastique. Lui-même est installé sur une natte synthétique posée à
côté du lit, les jambes écartées devant un boubou-tunique en toile de
coton traditionnelle, recouvert d'une crasse patinée correspondant à des versements de sang de
poulets sacrificiels.
D'une sacoche noire à
plusieurs poches, de type pour ordinateur, il extirpe les objets du rituel : un
"chasse mouche", bâton de pouvoir en crins de cheval noir, montés sur
un manche gainé de tissu rouge, enroulé dans une coudée de bande de tissu de
coton artisanal bicolore ; un sachet plastique d'une poudre, probablement
polyvégétale, qu'il versera sans récitations dans un récipient d'eau, un pot en
plastique blanc de 5 litres, apporté par une des résidentes de la maison qui
bavardent dans la cour.
Le premier consultant, Mbaye
D2., âgé d'une soixantaine d'années vient achèver un traitement pour des maux
divers, notamment des douleurs des os et
des articulations et fatigue,
de cause non précisée : jalousie, sorcellerie due à ses succès ?
C'est un musicien sérer célèbre, ami de l'assistant-traducteur de
l'anthropologue vidéographe, Aliou Henri Diouf, lui même musicien.
Le tradipraticien fait
asseoir Mbaye D2. sur la natte, face à lui, séparé par la tunique sacrificielle
posée entre eux. Il trempe les crins de cheval du bâton de pouvoir dans l’eau
avec poudre et, de haut en bas, oint par effleurements le crâne, la nuque, les
épaules, les bras, le dos, les reins de son patient. Il le fait se relever et
exécute des massages des bras avec ses mains, imprégnées de la projection d'une
récitation, dans un sens "extractif", de la racine des membres aux
extrémités. Ces massages rapides, entre effleurement et passe de magnétiseur, alternent
avec des étirements doux des bras et du rachis. A la fin de ce temps, il
intime l'ordre à son client de répondre systématiquement positivement à toute
question qui lui est posée, comme une imposition d’un
optimisme à afficher en permanence : - Si on te questionne, tu dis
oui.
Tenant le pot d’eau avec
poudre, il le conduit alors derrière la chambre dans une étroite arrière cour
ou est installé l'autel domestique consacré aux esprits tutélaires du
tradipraticien, les pangols. Il est constitué de mortiers défoncés enterrés à
l'envers, de pilons enterrés, de divers objets, pierres et de deux
volumineux anneaux de fer qui ne semblent pas de facture artisanale. Après
avoir versé de l'eau avec poudre sur chacun des objets de l’autel représentant
les pangols, le tradipraticien intime à Mbaye D2. de se "laver", sans
quitter son pantalon, de s'asperger sur le modèle du schéma corporel de la
toilette quotidienne par aspersion, y compris les pieds, posés l’un après
l’autre sur le bord de l’autel, dans une proximité extrême et troublante avec
les esprits ainsi convoqués.
Comme avec un jeune enfant,
Souley Nyakh achève la toilette de la tête de son client, la maintenant au
dessus de l’autel. Puis, il se saisit des anneaux trempés d’eau avec poudre et
les passent horizontalement l'un après l'autre au dessus de la tête de MBaye D.
encore penché sur l'autel.
De retour dans la
chambre-cabinet de consultation, Souley Nyakh le fait asseoir en face de lui,
toujours séparé par la tunique sacrificielle. Il brandit, les bras tendus,
la coudée de tisssu bicolore face à la tête de son client, sur laquelle il finit
par la poser. Il s'en saisit ensuite pour essuyer les zones qui ont été
massées, effleurées, lavées, comme pour récupérer aussi des restes non visibles.
Ensuite, il la secoue vigoureusement plusieurs fois et la pose sur la tunique
sacrificielle. Puis, il fabrique une cordelette de coton sur laquelle il
effectue 4 noeuds magiques spécifiques avec récitation d'une formule, dont : "J'ai
pris une poignée de sable, m'envelopper de Dieu avec un oreiller de
pierre". Il attache lui-même la cordelette qui fait deux fois le tour
de l'avant bras gauche de Mbay D.
Il recouvre alors la tunique
sacrificielle et la bande de tissu bicolore d'un morceau de toile blanche percée
de trois trous circulaires de la taille de l’ouverture de petits canaris usuels
et d'un quatrième plus petit. Le bâton de pouvoir est déposé dessus, puis mis
de côté, de même que le tissu blanc et la bande bicolore, pour poser neuf
cauris et une petite plaque pesante, non identifiée, l’objet qui joue souvent
un rôle de « témoin » dans ce type de divination iconique. Six jets
de cauris se succèdent, dont un avec la main de Mbay D. posée sur les cauris
étalés. Ils confirment tous la réussite du traitement et le devenir heureux.
Après quoi, Souley Niakh
demande à Mbaye D2. de laisser la place au deuxième consultant, El
Hadj T., un pêcheur sérer d’une soixantaine d’années qui vient pour les
séquelles cicatrisées d'une grave fracture de la partie supérieure du tibia droit,
écrasé entre deux pirogues.
Il le fait asseoir sur le
sol en face de lui et lui mesure le tour du genou droit avec la bande de tissu bicolore.
Il mesure ensuite la cheville et réalise un noeud spécifique du même type que
celui de la cordelette, transformant la bande de tissu en amulette, en sengor,
ceinture de projection de force à un noeud. Il la brandit à la face du
consultant puis vers le ciel et le sol, c'est-à-dire la tunique sacrificielle
sur laquelle il la dépose pour se saisir du bâton de pouvoir. Il trempe les
crins de cheval dans le seau d’eau avec poudre de la consultation précédente et
en oint doucement la jambe souffrante à de nombreuses reprises, du haut vers le
bas. Il finit par le massage avec incorporation dans le corps du patient des
vertus des paroles magiques projetées dans ses mains à chaque passage devant
ses lèvres, accompagnées de claquements de doigts.
Ensuite il attache la bande
bicolore, devenue sengor à un noeud, au dessus du genou. Il reprend les
effleurements de la jambe avec les crins de cheval trempés d'eau avec
poudre, toujours de haut en bas, mais en venant les recharger successivement en
les plongeant dans chacun des trous circulaires de la toile blanche posée par
dessus la tunique sacrificielle, comme des ouvertures de canaris non visibles.
Il interroge ses cauris en quelques jets comme pour vérifier le bon déroulement
des opérations, puis entreprend la fabrication d'une cordelette de coton artisanal
à 2 noeuds spécifiques avec des récitations. Après l'avoir passée à plusieurs
reprises sur la jambe malade, il l'attache à la cheville. Puis il déchire une
étroite bande de la toile blanche à trous circulaires et la transforme en
cordelette à un noeud, avec récitations de paroles et passage entre les lèvres
du guérisseur. Il l’attache au dessus du genou à la place de la bande tissu
bicolore nouée.
Souley Nyakh fait lever El
Hadj T. et le dirige, tout boiteux, derrière la maison. Il lui fait poser le
pied sur l'autel domestique des pangols. Trempant les crins du bâton de pouvoir
dans le récipient d'eau avec poudre, il effleure doucement le membre malade, de
haut en bas, du genou à l'autel. Ensuite, il verse de l'eau avec poudre, toujours
de haut en bas sur la jambe et le pied posé sur l'autel, puis passe les anneaux
de fer sur et autour de la jambe avant de les reposer à leur place. Un dernier
versement de liquide avec poudre sur la
jambe et l'autel, ainsi qu'une aspersion à l'aide des crins de cheval et il
fait retourner son client dans la chambre à la même place que précédement. Il
lui a ordonné de bien marcher et effectivement le consultant ne boite plus. Le
tradipraticien exécute de ouveaux effleurements avec récitation à l'aide
des crins de cheval, puis effleurement-essuyage du membre à l'aide de la bande
de tissu bicolore qui a conservé son noeud. Des jets de cauris divinatoires
répétés confirment la réussite du traitement : " C'est bon
!" El Hadj T. secoue sa jambe d'un air très convaincu quant à la
disparition des douleurs. Souley Nyakh tout en rangeant ses accessoires dans sa
sacoche, en sort une clochette-à grelot qu'il écoute attentivement sonner
devant chacune de ses oreilles, comme des messages positifs supplémentaires.
- visite et
"versements" aux habitants d'une forêt de baobabs sacrés
Le traitement du premier
client, Mbaye D2., se poursuit l’après midi du même jour dans une petite
forêt de baobabs à proximité de Joal, réputée dangereuse car habitée par différents
esprits, des pangols (génies sérers), des djinns (génies musulmans et païens) ,
des animaux dangereux, tels qu'une hyène et un jaxal, traduit faussement par « tigre », vraisemblablement
une panthère.
Les offrandes destinées aux
pangols protecteurs, sont de l’eau, de la farine de mil, du sucre, un poulet
vivant, une bouteille de vin rouge, des noix de kola et une pièce de monnaie,
sans compter une petite cuvette en plastique, le récipient pour les libations, et
l’outil sacrificiel, un couteau de cuisine.
Un premier versement rituel d’eau
mélangée de farine de mil est effectué à l’entrée de la forêt sur un espace
dégagé recouvert de coquillages, de feuilles mortes et de restes de sacrifices
antérieurs, noix de kola, flaques de sang séché. Souley Nyakh se saisit du
poulet, lui coince les pattes avec un pied, fait une passe du couteau sur la
gorge et une torsion du cou qui hypnotise l’animal qui s’immobilise, puis il
lui tranche la gorge, versant la totalité du sang en une même place. Après
quoi, le poulet est remis mort dans une pochette de plastique pour l’emporter.
Souley Niakh la cuvette
contenant l’eau avec la farine de mil et le couteau de la main gauche poursuit
son chemin jusqu’à deux baobabs aux troncs blanchis, qu’il asperge du reste de
l’eau avec la farine de mil, tout en inspectant une cavité à la base d’un
d’entre eux.
Il poursuit le chemin qui
serpente dans la forêt de baobab jusqu’à
une place qu’il nomme « chambre
d’épines », où sont empilées des centaines de bouteilles de verre
vides de vin rouge, de bière et d’alcool. Il décapsule la bouteille et fait
avancer Mbay Diouf afin de lui verser du vin sur les pieds en même temps qu’aux
pangols. Cette implication corporelle si près des pangols semble impressionner Mbaye
D2. qui essaye de refuser, puis limite la quantité de vin déversée sur ses
pieds nus. Il refuse ensuite de boire directement à la bouteille. Malgré les
restes de mil, il finit par accepter la cuvette plastique vidée du mélange
d’eau, de farine de mil et de sucre comme récipient à boire. Souley Nyakh fait
boire au goulot Aliou Henri Diouf, l’assistant-traducteur, puis l’anthropologue
caméraman et enfin lui-même. Il se saisit de la caméra pour les filmer en train
de boire, puis leur enjoint de verser du
vin sur le sol pour les pangols. A ce moment, le rituel de Mbay Diouf est
terminé.
Souley Nyakh entreprend contre
rémunération de faire visiter les différents places des habitants de cette
forêt de baobabs. Il montre une place de repos de la hyène, les griffures
laissées sur un tronc par les griffes du jaxal,
les résidences des pangols et des djinns. Il présente le baobab des pangols dont
il a reçu les pouvoirs, un autre en forme de tête où les femmes stériles
déposent leur coiffe pour obtenir un enfant.
Au fur et à mesure que la
visite se prolonge, Mbay D., impressionné, est de plus en plus réticent et
suggère de rentrer, notamment de ne pas aller visiter le puits où résident un
djinn et ses trois fils. Au sortir de la forêt, il se saisit d’un crabe et mîme
en chantant sa mise à mort sacrificielle : comme une fin (faim) de
catharsis.ACTEURS
- le tradipraticien sérer Souley Niakh
- le premier consultant pour douleurs ostéo-articulaires
et fatigue, Mbaye D. 2, musicien sérer
- le deuxième consultant pour séquelles de fracture de la jambe droite, El Hadj T., pêcheur sérer
- l'assistant-traducteur Aliou Henri Diouf
- le médecin-anthropologue vidéaste, Alain EpelboinTraduction et commentaires simultanés
Aliou Henri Diouf
Traduction des sous-titres
Lamine Ndiaye
Caméra, montage,
réalisation
Alain Epelboin & Mireille Gruska
© 2013 Alain Epelboin CNRS-MNHN Paris Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, pangol, djinns, bande de tissu, bâton de pouvoir, crin de cheval, sacrifice, verselent, mort animal, poulet, kola, mil, vin rouge, hyène, panthère, guérison, génies, autel domestique, tunique talismanique, vidéo, massage, film ethnographique, baobab, amulette, guérissage, sérer, Joal, devin-guérisseur, tradipraticien, eau, poudre végétale, ablution, incantation, cordelette à noeuds, emprise
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Coagulants et floculants
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 05-10-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MOTTOT Yves
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Coagulants et floculants sont des réactifs chimiques utilisés dans de multiples procédés industriels, mais leur principale application est le traitement des eaux. Les domaines spécifiques d'usage de ces produits - traitement de l'eau destinées à la consommation humaine, assainissement des eaux usées domestiques, conditionnement des boues - demandent des niveaux de performance, des degrés de toxicité ou écotoxicité, et des coûts de traitement différents. Divers produits sont utilisés, mais deux familles principales dominent le marché : les coagulants minéraux - sels de fer et d'aluminium - et les polymères synthétiques hydrosolubles. Après quelques rappels théoriques sur les mécanismes physico-chimiques qui expliquent les performances de ces produits, l' exposé présente les principales familles de coagulants et floculants ainsi que les procédés industriels de mise en oeuvre. Les axes actuels de recherche et développement de nouveaux coagulants et floculants sont également indiqués. Mot(s) clés libre(s) : chimie industrielle, coagulation, floculation, polymère, produit chimique, réactif chimique, traitement des eaux
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Chronique des Pygmées Bakoya 2006 : premiers baptêmes d'un pasteur pygmée
/ 16-07-2006
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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Premiers baptêmes d'un pasteur pygmée, Imbong (Ogooué-Ivindo, Gabon), juillet 2006 Jean-Jacques Tansi est le premier pasteur pygmée bakoya du Gabon de l'Eglise de la Bonne Semence, l'une des deux églises évangélistes du village d'Imbong (l'autre étant l'Alliance chrétienne). Il officie ici ses premiers baptêmes par immersion complète de Bakoya, mais également de Mwesa du même village. Les Bakoyas vivent dans le village d'Imbong avec des Mwesa, des Kwele, des Kota et des Ongom, parlant tous des langues bantoues différentes.
Le pasteur immergé jusqu'au ventre, aidé d'un assistant bascule les candidats en arrière sous l'eau, après leur avoir fait boucher le nez avec la main droite, l'autre main tenant l'avant bras droit.
La cérémonie se déroule dans la rivière Itaba non loin du village. C'est un lieu de baignade pour se laver, laver le linge ou pour jouer. C'est aussi un espace des esprits autochtones de l'eau et de la forêt que le rituel chrétien a pour but de tenir à distance.
Acteurs : Jean-Jacques Tansi, le pasteur et les habitants bakoya, kwele et mwesa d’Imbong
Réalisation, caméra, son, montage : Beatriz Soengas
2006 Beatriz Soengas, SMM CNRS-MNHN & MINAPYGA & UOB Libreville Mot(s) clés libre(s) : afrique, église évangéliste, pasteur, rivière, Imbong, pygmée, fête, prière, baptême, film ethnographique, rituel, Gabon, chant, vidéo, immersion, musique, danse, eau
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Chronique des Pygmées Bakoya 2006 : Mbélé, la chasse aux oiseaux
/ 11-04-2006
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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Mbélé, la chasse aux oiseaux, Bakoya, Imbong, Gabon, 2006
"Mbélé" est le nom donné au latex extrait d'une liane. Les enfants le font chauffer et le mélangent avec de la cendre. La colle ainsi obtenue est mise sur des tiges qui seront fichées dans les rivières à faible débit, proche des endroits repérés comme étant ceux utilisés par les oiseaux pour se laver. Ces derniers, se posent sur les tiges et se retrouvent englués et pris au piège. Cette « chasse aux oiseaux » est uniquement pratiquée par les garçons.
En brousse, une fois l’emplacement choisi, ils installent un feu auprès duquel ils se réchauffent en attendant la fin de l’après-midi, moment où ils iront parcourir la rivière pour planter les bâtonnets de colle. Ils en profitent pour réchauffer le mbélé, raconter des histoires et chanter : « Damasambe apulimapúba » ce qui signifie : « Damasambe ne connaît pas trop se laver à l’eau, ou plonger dans l’eau ». Damasambe est le nom donné au martin-pêcheur (Alcedo leucogaster).
Ce jour là ils n’ont rien attrapé… Mot(s) clés libre(s) : afrique, Imbong, chasse, brousse, rivière, latex, liane, piège, colle, eau, pygmée, Bakoya, ethnobotanique, plante, feu, forêt, alimentation, vidéo, Gabon, cendre, oiseau, film ethnographique, Mbélé
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