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La plasticité des phénomènes de hauteur dans la musique électronique

/ 04-11-2015 / Canal-u.fr
ROADS Curtis
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La hauteur est un phénomène intriguant. Les mots nous manquent pour décrire l’impact émotionnel de la beauté des mélodies, des progressions harmoniques, des basses continues, des grappes de hauteurs, ou encore des nuages de glissandi. Ce fort pouvoir esthétique explique en partie que la hauteur est un sujet sensible et culturellement chargé, au coeur de nombreuses recherches musicales, en dépit de toute vision universaliste. On observe ainsi que les phénomènes de hauteur sont étudiés par tout type de professionnels de la musique. Or, la conjoncture musicale actuelle invite à considérer une nouvelle piste de recherche visant à reconsidérer l’esthétique de la hauteur. Deux développements la motivent. D’abord, la précision et la programmabilité de la synthèse numérique lèvent toutes les barrières imposées par les instruments acoustiques et les performances humaines, ce qui a pour effet de libérer les recherches théoriques de toutes spéculations liées à la pratique et à l’interprétation pure. Ensuite, l’esthétique musicale et la technologie sont désormais ouvertes à l’ensemble de l’univers sonore, déplaçant l’écosystème des « tons alignés en gamme » dans un contexte sonore et compositionnel bien plus vaste.
Mot(s) clés libre(s) : musicologie, musique, synthèse numérique, musique électronique, esthétique musicale, interprétation musicale
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Les métamorphoses de la fiction / Jacques Rancière

/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 11-03-2015 / Canal-u.fr
RANCIÈRE Jacques
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Les métamorphoses de la fiction / Jacques Rancière, conférence présentée par Nathalie Cochoy (laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes, axe "Poéthiques") et Jean-Yves Laurichesse (laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire) dans le cadre des « Savoirs Partagés », Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, 11 mars 2016. Suite à la parution de son ouvrage Le fil perdu en 2014, Jacques Rancière offre dans cette conférence « un regard nouveau et lumineux sur la fiction moderne et, en particulier, sur les oeuvres de romanciers et poètes français (Flaubert, Baudelaire...) mais aussi anglais et américains (Conrad, Woolf, Keats...), s'attardant moins sur ce que la fiction représente que sur ce qu'elle opère. Jacques Rancière s'intéresse ici à ce moment particulier où la fiction devient à ses yeux "démocratique". C'est en effet dans la forme des oeuvres, dans les détails insignifiants, non plus utiles en termes de vraisemblance cartésienne mais véritablement inscrits dans une continuité de coexistence sensible, qu'il décèle une attention nouvelle à des formes d'expérience jusque-là refusées. » (Nathalie Cochoy). « Il est classique d’opposer fiction et réalité comme le domaine de la fantaisie sans règle et celui de l’action sérieuse. Mais c’est oublier qu’il n’y a de réalité qu’à travers une certaine grille perceptive et une certaine connexion des causes et des effets. Construction logique de la réalité quotidienne, la rationalité de la fiction était par excellence celle du poème tragique dont tout l’art consistait à faire produire par une connexion causale un effet logique et pourtant inattendu. Par rapport à cela, le roman a longtemps été un parent pauvre parce que les événements y arrivaient les uns après les autres sans lien causal fort. Le roman moderne a bouleversé la hiérarchie en faisant sa force de cet enchaînement faible, plus fidèle à la réalité de l’expérience vécue des individus. Par cela même, il se met dans un rapport paradoxal avec la politique. D’un côté, il en expose le fondement, la venue au jour des anonymes, la part des sans-part. Mais cette venue au jour signifie la ruine des identités établies, de la topographie sociale, de la hiérarchie des événements significatifs ou insignifiants, des enchaînements de causes et d’effets qui donnent normalement à l’action collective ses coordonnées ». (Jacques Rancière, L'Humanité, 18 avril 2014).
Mot(s) clés libre(s) : théorie de la fiction, fiction et réalité, roman (esthétique)
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Les métamorphoses de la fiction / Jacques Rancière

/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 11-03-2015 / Canal-u.fr
RANCIÈRE Jacques
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Les métamorphoses de la fiction / Jacques Rancière, conférence présentée par Nathalie Cochoy (laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes, axe "Poéthiques") et Jean-Yves Laurichesse (laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire) dans le cadre des « Savoirs Partagés », Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, 11 mars 2016. Suite à la parution de son ouvrage Le fil perdu en 2014, Jacques Rancière offre dans cette conférence « un regard nouveau et lumineux sur la fiction moderne et, en particulier, sur les oeuvres de romanciers et poètes français (Flaubert, Baudelaire...) mais aussi anglais et américains (Conrad, Woolf, Keats, Agee...). En s'attardant moins sur ce que la fiction représente que sur ce qu'elle opère, Jacques Rancière s'intéresse ici à ce moment particulier où la fiction devient à ses yeux "démocratique". C'est en effet dans la forme des oeuvres, dans les détails insignifiants, non plus utiles en termes de vraisemblance barthésienne mais véritablement inscrits dans une continuité de "coexistences sensibles", qu'il décèle une attention nouvelle à des formes d'expérience jusque-là refusées. » (Nathalie Cochoy). « Il est classique d’opposer fiction et réalité comme le domaine de la fantaisie sans règle et celui de l’action sérieuse. Mais c’est oublier qu’il n’y a de réalité qu’à travers une certaine grille perceptive et une certaine connexion des causes et des effets. Construction logique de la réalité quotidienne, la rationalité de la fiction était par excellence celle du poème tragique dont tout l’art consistait à faire produire par une connexion causale un effet logique et pourtant inattendu. Par rapport à cela, le roman a longtemps été un parent pauvre parce que les événements y arrivaient les uns après les autres sans lien causal fort. Le roman moderne a bouleversé la hiérarchie en faisant sa force de cet enchaînement faible, plus fidèle à la réalité de l’expérience vécue des individus. Par cela même, il se met dans un rapport paradoxal avec la politique. D’un côté, il en expose le fondement, la venue au jour des anonymes, la part des sans-part. Mais cette venue au jour signifie la ruine des identités établies, de la topographie sociale, de la hiérarchie des événements significatifs ou insignifiants, des enchaînements de causes et d’effets qui donnent normalement à l’action collective ses coordonnées ». (Jacques Rancière, L'Humanité, 18 avril 2014).
Mot(s) clés libre(s) : théorie de la fiction, fiction et réalité, roman (esthétique)
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Formes contemporaines et environnement

/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS / 01-10-2015 / Canal-u.fr
RAINFRAY Muriel, FELIX-FROMENTIN Clotilde, XIANGZHAN Cheng
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Présentation par Rainer Kazig - géographe CNRS CRESSON Conférence de Martin Seel - philosophe Goethe Universitat (Allemagne) : Landscapes of Human Experience  Joanne Clavel - artiste danseuse (France) Performance/vidéo « Tree sitters » 
Mot(s) clés libre(s) : environnement, esthétique, critiques, théorie
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/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 09-12-2011 / Canal-U - OAI Archive
RAIMONDI Stefano
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Mot(s) clés libre(s) : art contemporain (21e siècle), arts visuels (esthétique), création artistique et nantechnologies, imagerie scientifique, nanoart, nanosciences (influence), sciences et arts
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Chirurgie esthetique, a quel prix

/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport / 10-02-2012 / Canal-U - OAI Archive
Pujo Julien, Minetti Christophe
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Forum santé à Nancy, "Chirurgie esthétique, à quel prix ?"350 000 interventions de chirurgie esthétique seraient réalisées en France chaque année. Malgré l’affaire des prothèses PIP, la chirurgie mammaire garde la préférence avec le lifting et la lipo-aspiration. Alors, faut-il craindre la chirurgie esthétique ? Quand y avoir recours ? Quelles sont les possibilités offertes ? Pour quels résultats, quels risques et quelles garanties ? A quel prix ? Les Docteurs Pujo et Minetti, spécialistes en chirurgie plastique et reconstructrice au CHU de Nancy, présenteront les dernières avancées médicales et répondront aux questions du public.Deux femmes qui ont eu récemment recours à la chirurgie plastique et reconstructrice viendront témoigner dont Charline Beltz Miss Plastic France 2011.
Mot(s) clés libre(s) : Chirurgie, Esthétique, Fnac, Forum, Initiative, Isabelle, Margo, Nancy, Prix, Santé
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Ecopoetry and/as the 'ecological work' of language / Thomas Pughe

/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Jean JIMENEZ, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 27-03-2015 / Canal-u.fr
PUGHE Thomas
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Ecopoetry and/as the 'ecological work' of language / Thomas Pughe, in Journée d'études "Espaces sanctuarisés aux États-Unis - Visions of American Sanctuaries", organisée, sous la responsabilité d'Aurélie Guillain, par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS, axe "Poéthiques") de l'Université Toulouse Jean Jaurès, 27 mars 2015. * Illustration : "Jupiter terraces" (Mammoth Hot springs-Yellowstone), peinture de Thomas Moran, 1893. Cette journée d'études se propose d'étudier les zones qui ont pu être désignées comme des “espaces sanctuarisés” aux Etats-Unis, soit parce qu'elles ont fait l'objet de certaines mesures de protection les soustrayant à la logique de la propriété privée et de la libre exploitation des ressources naturelles (dans le cas des parcs nationaux par exemple), soit parce qu'elles ont été considérées par des écrivains nord-américains comme le lieu privilégié où peuvent s'exprimer des valeurs religieuses ou spiritualistes. Le terme “sanctuarisé” connote ici une vision sinon religieuse, du moins sacralisante, d'un espace où se manifeste une hétérogénéité fondamentale : d'une part, l'espace profane, de l'autre, l'espace sacré que des interdits spécifiques viennent protéger de l'espace profane et de ses logiques propres. Dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, l'expansion territoriale des Etats-Unis s'est accompagnée de la création de parcs nationaux qui permettaient d'empêcher la surexploitation des ressources naturelles du continent, mais aussi de préserver la possibilité même, pour les citoyens des Etats-Unis, d'être exposés à un environnement naturel perçu comme un espace peu modifié par l'être humain – et ainsi de préserver une “relation originelle” avec le monde. Pour certaines figures fondatrices telles que John Muir, la référence consciente à la vision émersonienne de la “Surâme” se mêle à une version personnelle du mysticisme chrétien et de la fonction sacramentelle de la rencontre avec la Nature. Muir s'inspire également de l'exemple de Thoreau, qui prône non seulement la création d'espaces protégés de la convoitise privée, mais aussi une certaine attitude éthique et scripturaire devant le lieu naturel habité. Lorsque les écrivains nord-américains contemporains décrivent tel lieu sous les espèces d'un espace sanctuarisé, il n'est pas rare de percevoir des échos intertextuels avec les textes de Thoreau, et le désir d'inscrire dans le langage l'expérience du numineux. Cependant, des débats récents ont mis en avant les diverses limites qui peuvent être associées aux notions connexes d'“espace sanctuarisé”, de nature sauvage et de “wilderness”. Certains auteurs ont suggéré que le terme de sanctuaire connotait une vision européanocentrique des lieux qui tendrait à compartimenter l'espace aussi bien que l'expérience (Hultkrantz, Hugues & Swan). Dans d'autres débats récents, qui portent sur les stratégies de protection de la biodiversité, la notion même d'espace sanctuarisé a pu être critiquée en faveur d'une conception plus intégrée de la protection des espèces. Mais, avant tout, c'est l'espace sauvage monumentalisé des parcs nationaux américains qui a pu faire l'objet de critiques (Cronon) et même de traitements satiriques, dans la mesure où l'image fabriquée d'une nature intacte peut revêtir une fonction rassurante et anesthésiante dans le débat écologique et détourner l'attention des géographies locales au profit de l'image mythifiée d'un paysage national (Lopez). L'objectif de cette journée d'études est donc double : se pencher sur la manière singulière dont l'expérience du numineux peut continuer de s'inscrire dans les textes des écrivains nordaméricains, mais proposer également de faire le point sur les réflexions philosophiques, historiques et géographiques qui problématisent la notion même d'espace sauvage sacralisé.
Mot(s) clés libre(s) : paysage dans la littérature, écocritique, nature (esthétique), nature (dans la poésie)
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033 - Du temps des ’’avant-gardes’’

/ ENS-LSH/SCAM / 23-05-2008 / Canal-U - OAI Archive
PRIGENT Christian
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Session Effets artistiques et littéraires de Mai 68. Transformations plastiques, déstabilisations génériques, nouveaux dispositifs de création Colloque mai 68 en quarantaine Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard
Mot(s) clés libre(s) : art, avant-garde (esthétique), création (esthétique), france (1968), mai 68, vie artistique
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Le droit au miroir de la littérature

/ UTLS - la suite / 01-11-2002 / Canal-U - OAI Archive
OST François
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Le courant "droit et littérature", très développé aux Etats-Unis, est encore embryonnaire dans les pays de langue française. Fruit de la collaboration de juristes, de philosophes et de littéraires, ce courant entend moins étudier le droit comme littérature, que chercher, dans les grandes oeuvres de fiction, des réponses aux questions les plus fondamentales que posent la loi, la justice et le pouvoir. L'entreprise n'est cependant pas sans risques. Entre la plume et le glaive, les liaisons ne sont-elles pas nécessairement dangereuses ? Aussi, entre le droit qui codifie la réalité, et la littérature qui libère des possibles, il convient, dans un premier temps, de mesurer les écarts. Alors que le droit hiérarchise et tranche, attribue des rôles convenus et postule la généralité et l'abstraction de ses règles, la littérature , en revanche, opère comme laboratoire expérimental de l'humain, ne reculant pas devant les passages à la limite les plus vertigineux; cultivant l'ambiguïté de son verbe et l'ambivalence de ses personnages, elle creuse la singularité de l'individuel. Mais s'il est vrai que le droit est du côté des formes instituées, et la littérature du côté des forces instituantes, c'est à une dialectique des deux pôles que l'on est conduit. Entre le "tout est possible" de la création littéraire, et le "tu ne dois pas" de l'impératif juridique, il y a, en effet, au moins autant interaction que confrontation. Alors se découvre un droit pétri d'imaginaire et traversé de failles multiples, tandis que, au travers du particulier et de la fiction dont elle réclame, la littérature pourrait bien reconduire aux sources de l'universel et du normatif. Des tragiques grecs à Kafka, de la Bible à Shakespeare, de Faust à Robinson Crusoë, on se propose de faire un parcours buissonnier, sans prétention d'exhaustivité. Mais quel que soit l'auteur ou l'oeuvre choisi, les propos convergent : il s'agit, entre droit et littérature, de multiplier les jeux de miroir en vue de dégager, au plus profond de leurs discours, quelque chose de leurs puissances respectives. Tantôt complices et tantôt rivaux, droit et littérature tentent, chacun à sa manière, d'instituer un monde.
Mot(s) clés libre(s) : Culture juridique et culture littéraire, Droit -- Dans la littérature, Droit et littérature, Langage juridique, Littérature -- Esthétique
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La mise en scène documentaire (Penser le cinéma documentaire, leçon 4, 1/2)

/ Pascal CESARO / 01-01-2010 / Canal-U - OAI Archive
NINEY François
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Le cinéma est à la fois fiction (un plan de chien enragé ne mord pas) et documentaire (tout film documente au moins ses acteurs en train de jouer). Mais bien évidemment la visée documentaire diffère considérablement de celle de la fiction. La vérité historique n'est pas du même ordre (de production, de croyance) que la vérité dramatique ; elles ne réfèrent pas au monde de la même façon (même si elles peuvent se mêler) et ne relèvent pas du même geste, de la même intention (ni donc de la même réception).La nature documentaire du cinéma, de la prise de vue comme prise de vie, engage deux ordres de questionnement :
1) la question de la réalité et de la vérité à l'écran vis à vis du spectateur ;
2) la question de la relation filmeur/filmé, des conditions et directives de tournage, qui vont elles-mêmes guider (tromper ou détromper) la croyance du spectateur. Car filmer, plus spécialement en documentaire, ce n'est pas seulement représenter, c'est aussi agir directement sur le monde et ses protagonistes ; en documentaire bien plus qu'en fiction, la relation entre l'action du filmeur et les actions des filmés (au tournage comme au montage) est non seulement le moteur du film, mais partie intégrante de son motif et de son sens. Si en fiction, selon l'adage godardien, "un travelling c'est une question de morale" (comme on dirait "le style c'est l'homme"), en documentaire "la morale est bien une question de travelling" (citation moins connue mais antérieure de Luc Moulet), dans la mesure où on ne filme pas les personnages d'une histoire (une représentation au sens théâtral et une vision d'auteur) mais l'histoire des gens, qui valent et répondent d'eux-mêmes devant la caméra, et le documentariste doit répondre de leur présentation. C'est pourquoi nous parlerons ici d'analyse "esth-éthique", au sens où la compréhension du documentaire exige une critique pragmatique en plus d’une analyse sémiologique (ou iconique).
Mot(s) clés libre(s) : analyse esthétique, analyse sémiologique, cinema, documentaire, fiction, image, réalité, réel, représentation, théorie du cinéma
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