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Economies informelles, éconmies criminelles : la face cachée de la mondialisation
/ Mission 2000 en France
/ 02-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
ENGELHARD Philippe
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"La mondialisation est-elle bien celle dont on parle ? En fait, mais nous avons du mal à en pendre conscience, la vraie mondialisation est celle de la pauvreté. Notre planète est en passe de devenir un gigantesque bidonville, insalubre et surpeuplé, dont n'émergent que quelques îlots de prospérité. Ce vaste bidonville est l'empire du crime et de l'informel. Les populations les plus pauvres n'ont d'autres choix que de construire une autre économie ou de réactiver des circuits traditionnels d'échange. Les économies populaires ne sont rien d'autre que ces économies d'échange a priori informelles, en réalité structurées par le lien social et des logiques de survie. Une autre économie émerge plus ramifiée mais aussi plus souterraine qui est l'économie criminelle. Cette dernière explose avec le dépérissement du politique, de la règle de droit et de l'éthique comme c'est le cas en Russie. Économies populaires et économies criminelles étendent leurs filets sur la quasi totalité de la planète : elles se mondialisent avec des connexions religieuses, voire intégristes, ou terroristes, pour le moins inquiétantes. La mondialisation financière autant que les paradis fiscaux facilitent ces troubles connexions. La criminalité du monde constitue avec l'environnement ainsi que la montée de la pauvreté et des inégalités l'un des plus grands défis de ce siècle. La question, cruciale, est donc de savoir comment prévenir l'apparition d'un monde encore plus inégal, plus fragmenté et plus violent et donc de renverser la logique du système dominant. Les contre-pouvoirs des consommateurs, écologistes, syndicats, ONG sont peut-être en train de domestiquer le capitalisme à un niveau mondial, en faisant jouer les ressorts du marché. C'est sur leur résistance qu'il faut miser, bien que les États aient encore à jouer un rôle considérable. Il reste que le coût de la lutte contre la pauvreté au Nord et au Sud n'est pas négligeable. Financer ce coût par de nouveaux impôts sur la consommation ou les revenus n'est guère pensable. La taxation des mouvements de fonds telle qu'on la pratique au Brésil est relativement indolore ; elle constitue très probablement la seule solution logique et réaliste. La piste de la taxation de la bulle financière n'est pas non plus à écarter. " Mot(s) clés libre(s) : criminalité, développement, économie, fiscalité, mafia, mondialisation, production
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Economies informelles, économies criminelles : la face cachée de la mondialisation
/ Mission 2000 en France
/ 02-05-2000
/ Canal-u.fr
ENGELHARD Philippe
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"La mondialisation est-elle bien celle dont on parle ? En fait, mais nous avons du mal à en pendre conscience, la vraie mondialisation est celle de la pauvreté. Notre planète est en passe de devenir un gigantesque bidonville, insalubre et surpeuplé, dont n'émergent que quelques îlots de prospérité. Ce vaste bidonville est l'empire du crime et de l'informel. Les populations les plus pauvres n'ont d'autres choix que de construire une autre économie ou de réactiver des circuits traditionnels d'échange. Les économies populaires ne sont rien d'autre que ces économies d'échange a priori informelles, en réalité structurées par le lien social et des logiques de survie. Une autre économie émerge plus ramifiée mais aussi plus souterraine qui est l'économie criminelle. Cette dernière explose avec le dépérissement du politique, de la règle de droit et de l'éthique comme c'est le cas en Russie. Économies populaires et économies criminelles étendent leurs filets sur la quasi totalité de la planète : elles se mondialisent avec des connexions religieuses, voire intégristes, ou terroristes, pour le moins inquiétantes. La mondialisation financière autant que les paradis fiscaux facilitent ces troubles connexions. La criminalité du monde constitue avec l'environnement ainsi que la montée de la pauvreté et des inégalités l'un des plus grands défis de ce siècle. La question, cruciale, est donc de savoir comment prévenir l'apparition d'un monde encore plus inégal, plus fragmenté et plus violent et donc de renverser la logique du système dominant. Les contre-pouvoirs des consommateurs, écologistes, syndicats, ONG sont peut-être en train de domestiquer le capitalisme à un niveau mondial, en faisant jouer les ressorts du marché. C'est sur leur résistance qu'il faut miser, bien que les États aient encore à jouer un rôle considérable. Il reste que le coût de la lutte contre la pauvreté au Nord et au Sud n'est pas négligeable. Financer ce coût par de nouveaux impôts sur la consommation ou les revenus n'est guère pensable. La taxation des mouvements de fonds telle qu'on la pratique au Brésil est relativement indolore ; elle constitue très probablement la seule solution logique et réaliste. La piste de la taxation de la bulle financière n'est pas non plus à écarter. " Mot(s) clés libre(s) : économie, développement, mondialisation, criminalité, fiscalité, mafia, production
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La fiscalité française est-elle efficace ?
/ 12-12-2012
/ Canal-u.fr
SAPIN Michel
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Inefficacité de la fiscalité française. Fiscalité efficace: qui
rapporte, progressive. Nécessité de remettre de la justice dans l’impôt.Innefficiency of the french taxation system. Efficient tax system: profitable, progressive. Necessity to return to more justice.Pour aller plus loin :
La fiscalité française 2011, Francis Grandguillot, lextenso, 2011
La concurrence fiscale dommageable, Selçuk Altingad, L’Harmattan, 2009
Retrouvez plus de vidéos de Michel Sapin sur TVDMA.org Mot(s) clés libre(s) : fiscalité, budget, politiques publiques, justice sociale, finances publiques
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Le mécénat appliqué au patrimoine aéronautique
/ Musée de l’Air et de l’Espace
/ 29-03-2013
/ Canal-u.fr
DUBOIS Marc
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Mot(s) clés libre(s) : investissement, fiscalité, patrimoine culturel, mécénat
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Le Moyen Âge : une civilisation médiévale?
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne
/ 18-05-2015
/ Canal-u.fr
GENET Jean-Philippe
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En parallèle aux transformations sociales et économiques provoquées par l'institution du système féodal, on observe une mutation profonde de la culture et de la religion qui va à son tour entraîner la renaissance de l'État. La réforme grégorienne instaure à partir du 11e siècle une stricte séparation entre clercs et laïcs et renforce le pouvoir du pape, lequel s'appuie sur une profonde rénovation de la culture et de l'éducation. Cette rénovation profite dans un second temps à des États nouveaux, royaumes et cités, dont la guerre, parce qu'elle entraîne et justifie un prélèvement fiscal important, constitue le principal moteur.Cette vidéo est issue du MOOC "Découper le temps : les périodes de l'histoire". Mot(s) clés libre(s) : christianisme, fiscalité, Pape, Réforme grégorienne, Université
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Le Moyen Âge n'est jamais fini (partie 1)
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne
/ 18-05-2015
/ Canal-u.fr
GENET Jean-Philippe
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Pour trouver une fin au Moyen Âge, il faudrait identifier une rupture. Cette rupture ne peut pas être trouvé dans les guerres car elles n’ont pas cessé en Europe. Elles permettent de légitimer la demande fiscale et de développer l’Etat. Si, la fiscalité génére de nombreuses révoltes, le développement de l’Etat permet le développement des institutions représentatives.Cette vidéo est issue du MOOC "Découper le temps : les périodes de l'histoire". Mot(s) clés libre(s) : fiscalité, guerre, révoltes, Institutions représentatives
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