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Biodiversité continentale : rivières et forêts - Clip
/ Canal-u.fr
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Clip de la 3ème semaine du MOOC UVED Biodiversité.Dans une troisième semaine de cours, partez à la découverte de la
biodiversité des milieux terrestres et aquatiques continentaux. Il
s'agit de milieux extrêmement diversifiés et faisant l'objet de
dynamiques tout à fait spécifiques, à l'image des rivières
intermittentes ou des successions écologiques des milieux
forestiers. Ces milieux constituent également des trames, dont
certaines présentent d'importantes variations physico-chimiques, à
l'image des rivières de la source à l'estuaire. La biodiversité y
est très riche et plusieurs perspectives de préservation vous sont
présentées. Marion Gosselin, Éric Rochard, Jérémy Lobry, Christian
Chauvin et Thibault Datry, tous chercheurs à l'IRSTEA vous font
découvrir cela.Les inscriptions en ligne sont ouvertes : https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/uved/34002/session01/about Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, forêt, rivière
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Reboiser le Sahel - G. Boetsch, CNRS
/ Canal-u.fr
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Organisées au sein du Pavillon de la France, ces conférences TAG, courtes et dynamiques, permettent de comprendre les grands enjeux de l’innovation et de la recherche dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation, dans une perspective de développement durable.
Les conférenciers sont issus des grandes institutions de recherche et de formation françaises dans le domaine : universités, établissements publics de recherche, écoles et fondations.
Les thématiques abordées donnent une photographie de la contribution de la France à l’alimentation mondiale, de la gestion et la préservation des ressources naturelles, des nouveaux modèles de l’agriculture, de la sécurité alimentaire... réparties en cinq thèmes : Alimentation, Agriculture, Changement climatique, Environnement, Santé. Mot(s) clés libre(s) : changement climatique, biomasse, production alimentaire, Sahel, forêt sèche
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Sur le terrain de la recherche - Les recherches en aménagement forestier durable - partie 1
/ Marika Jacob, Anne Marie Nadeau, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Cablevision
/ Canal-u.fr
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Sous la loupe des chercheurs de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (Québec)ÉMISSION 4 – Les recherches en aménagement forestier durable - partie 1La Chaire en aménagement forestier durable UQAT-UQAM aborde l’aménagement écosystémique de la forêt sous plusieurs angles. Dans cet épisode, deux professeurs et trois étudiants aborderont l’étude des bryophytes (les mousses), les recherches en lien avec la petite faune ainsi que l’utilisation de l’histoire afin d’améliorer nos façons de faire en termes d’aménagement forestier.Participants :Nicole Fenton, professeure à l’Institut de recherche sur les forêtsLouis Imbeau, professeure à l’Institut de recherche sur les forêtsMarion Barbé, Victor Danneyrolles et Pauline Suffice, étudiants au doctorat en sciences de l’environnement Mot(s) clés libre(s) : écosystème, faune, forêt, mousse, aménagement forestier, bryophytes
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Sur le terrain de la recherche - Les recherches en aménagement forestier durable - partie 2
/ Marika Jacob, Anne Marie Nadeau, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Cablevision
/ Canal-u.fr
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Sous la loupe des chercheurs de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (Québec)ÉMISSION 5 – LES RECHERCHES EN AMÉNAGEMENT FORESTIER DURABLE - PARTIE 2Dans cette deuxième émission sur la Chaire en aménagement forestier durable UQAT-UQAM, nous nous rendons à la Forêt d’enseignement et de recherche du lac Duparquet où nous rencontrons des étudiants dont les recherches portent sur la croissance des arbres, les nichoirs et la paléoécologie.Participants : Brian Harvey, professeur et directeur de la Forêt d'enseignement et de recherche du lac DuparquetSuzanne Brais, professeure à l’Institut de recherche sur les forêtsYves Bergeron, professeur-chercheur et codirecteur de l’Institut de recherche sur les forêts et titulaire de deux ChairesJessica Smith, étudiante à la maîtrise en biologieArun Bose et Lisa Bajolle, étudiants au doctorat en sciences de l’environnementAnthony Poittevin, stagiaire français de l’Université Joseph Fourier Mot(s) clés libre(s) : écosystème, faune, forêt, mousse, aménagement forestier, bryophytes
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Biodiversité continentale : rivières et forêts
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne
/ 27-02-2015
/ Canal-u.fr
BOEUF Gilles
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Partez à la découverte de la biodiversité des milieux terrestres et aquatiques continentaux. Il s'agit de milieux extrêmement diversifiés et faisant l'objet de dynamiques tout à fait spécifiques, à l'image des rivières intermittentes ou des successions écologiques des milieux forestiers. Ces milieux constituent également des trames, dont certaines présentent d'importantes variations physico-chimiques, à l'image des rivières de la source à l'estuaire.Ce clip fait partie d'un ensemble de vidéos constituant le MOOC Biodiversité proposé par UVED et réalisé par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Les vidéos de cette thématique du MOOC Biodiversité sont diffusées sur Canal-UVED: « Biodiversité continentale : rivières et forêts » Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, forêt, rivière
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Les fermiers du miel. Apicollecte et apiculture à Belitung, Indonésie.
/ 12-12-2011
/ Canal-u.fr
CÉSARD Nicolas
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Les Fermiers du miel. Apicollecte et apiculture à Belitung, Indonésie, décembre 2011Avec : Sahali, Zamin, Samsuri, Sar'iCaméra et réalisation : Nicolas Césard Montage : Alain Epelboin et Nicolas Césard Traduction : Pinas, Yanto, YuliRécolte des rayons de l'abeille géante asiatique (Apis dorsata) sur l'île de Belitung (Indonésie). Préparation des enfumoirs (chapitre 2 et chapitre 4), récolte d'un rayon sur arbre (chapitre 2) et récolte d'un rayon sur tronc à miel (chapitre 4), pressage des rayons pour en extraire le miel (chapitre 2 et chapitre 4), consommation des larves (chapitre 4).Sunggau : support artificiel (ici un tronc) sous lequel l'essaim va s'installer et construire son rayon.Sambit : arbre ou branche sous lequel l'essaim va s'installer et construire son rayon.Rendap : ouverture dans la végétation par laquelle les abeilles vont et viennent, située devant le sunggau.Rabas : végétation clairsemée (rendap rabas : ouverture clairsemée de la végétation).Pulas : arbre et fleurs du Syzygium palembanicum. Les arbres fleurissent massivement tous les trois quatre ans dans la région. Les abeilles en font un miel blanc. Gelam : arbre et fleurs du Melaleuca leucadendron. Les arbres fleurissent chaque année pendant plusieurs semaines. Mot(s) clés libre(s) : forêt, essaim, miel, arbre, tronc à miel, rendap, technique, Belitung, ethnozoologie, ethnoentomologie, entomophagie, apicollecte, apiculture, alimentation, vidéo, insecte, Indonésie, Asie du Sud-est, abeille, film ethnographique, larve, rayon, pressage, Apis dorsata
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Chronique aka 2006, Békélé : Coupe d'un arbre à la hache
/ 15-06-2006
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Au bord de la rivière proche du campement Békélé, juin 2006 (Bagandou, Lobaye République centrafricaine)
Lors de l'installation à l'écart du campement d'un espace de travail pour l'équipe de collaborateurs de l'ethnologue, coupe d'un arbre à la hache traditionnelle aka par Noël, son oncle paternel Matoko et son cousin Moboma afin de constituer un banc. Mot(s) clés libre(s) : afrique, Békélé, arbre, rivière, aka, pygmée, République Centrafricaine, hache, film ethnographique, jeu, tradition, vidéo, bois, forêt, meuble
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Chronique aka, Motonga, RCA, 6 décembre 1992 : zengi, cérémonie de danse de l'esprit de la forêt zengi
/ 06-12-1992
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Thomas
J.M.C., Bahuchet S, Epelboin A. (depuis 1993) & Fürniss S. (depuis 2003)
(éds.) (Arom, Bahuchet, Cloarec-Heiss, Epelboin, Fürniss, Guillaume, Motte,
Sénéchal & Thomas), 1981-2014, Encyclopédie des
Pygmées Aka : techniques, langage et société des chasseurs-cueilleurs de la
forêt centrafricaine (Sud-Centrafrique et Nord-Congo), Paris, Editions
Peeters-SELAF, 11 volumes (3130 p). p 234-238 in volume II (8) K
[SELAF 436], 2007, 182 fig., 385 p.
.kondi (N :
3/4 = mò.kondi / mè.kondi
1.
rituel à l'esprit de la forêt .zengi,
rituel de renouveau
Ce rituel étant destiné à obtenir
de l'esprit suprême lui-même sa bienveillance, sous la forme d'abondance de
vivres et d'enfants, il sera utilisé pour deux fonctions principales : rendre favorable une nouvelle
installation et restaurer les conditions optimales après un bouleversement, un
décès ou, pire, une série de décès. Il s'agit en effet de toute une période qui
regroupe non seulement des actes rituels en tant que tels, mais aussi les
préparatifs du point culminant du rituel qu'est une cérémonie publique.
Elle comprend la préparation des jeunes
adultes à la fin de leur initiation, qui sanctionne leur intégration dans le
monde des adultes, et le renforcement de la cohésion sociale entre les
campements d'un même territoire, .banze,
regroupés pour l'occasion, au moyen, notamment, des concours de chant .kpakpale, et des chasses collectives.
Ces chasses procurent par ailleurs l'abondance de viande nécessaire à
l'approvisionnement de cette concentration de participants et à la réussite des
festivités.
Le rituel s'étend sur tout un cycle annuel ou bisannuel. C'est à
partir du début de la saison sèche que prend place le regroupement des
campements en un camp du territoire, .sambà,
qui peut durer jusqu'à deux ou trois lunes.
Les préparatifs ainsi que la cérémonie sont sous la
responsabilité de l'aîné du territoire, .mbai-wa-bòle.
Sans en être la seule cause, elle intervient lors de la nouvelle installation
d'un campement. C'est en effet après la période des grandes expéditions de
chasse aux filets qu'on fonde un nouveau campement permanent pour la saison des
pluies. Les vivres et le gibier sont alors abondants. À Zinga en 1994, on célèbre même ce rituel en fin de
saison des pluies, après la chasse fructueuse de plusieurs éléphants, également
synonyme de nourriture abondante.
Lorsque la cérémonie a lieu pour l'installation de nouveaux
campements dans le territoire, elle visera à rendre ceux-ci prospères sous le
double aspect d'une nombreuse progéniture et d'une abondance de gibier. Elle
peut cependant être réalisée pour des campements déjà installés, surtout dans
le contexte actuel de sédentarisation progressive, sans que son sens
fondamental de rite de fécondité et d'abondance en soit modifié : il s'agit alors de maintenir et de
restaurer l'ordre original et d'assurer des conditions optimales pour la perpétuation
et la prospérité du groupe.
De même en est-il, lorsqu'après un décès, l'ordre perturbé par la
mort doit être rétabli. On abandonne l'ancien campement où est enterré le mort
pour en fonder un nouveau où on réaménage la disposition du campement
sédentaire. Outre les rituels de levée du deuil, .kanu, dont c'est la fonction au
niveau de l'individu et de sa réinsertion dans le groupe, le .kondi assurera le rétablissement de
l'équilibre vital de la communauté entière.
La cérémonie est également la face visible d'une initiation qui
concerne les jeunes garçons depuis la puberté. La fin de l'initiation,
secrète, a lieu en forêt hors du campement, en saison des pluies, pendant la
période de chasse à la sagaie où les hommes vivent seuls ensembles durant
plusieurs semaines. C'est alors que les nouveaux adultes.bòlà, apprennent de quoi sont faits les
masques qui apparaissent dans diverses cérémonies.
Dans certaines régions, des voisins Villageois (Kaka, Ngundi…)
sont admis à l'initiation par les Aka.
2. cérémonie du
rituel de renouveau
La cérémonie publique a lieu à la fin de l'initiation. Son
efficacité rituelle nécessite un grand rassemblement où hommes et femmes se
retrouvent en une fête de la fécondité et de l'abondance. Elle a donc lieu
après une période intense de chasses au filets. Elle se déroule dans le
campement du mbài-wà.bòle, au sein
du camp du territoire, .sambà. Dans le
contexte de la sédentariation croissante, la cérémonie peut également avoir
lieu dans le campement permanent de l'aîné du territoire et impliquer un nombre
réduit de participants venant des campements alentours.
Pendant la cérémonie, attiré par les chants et le jeu des
tambours et machettes, l'esprit, supérieur .zengi apparaît et danse parmi les humains. Quand l'esprit désire se présenter de
lui-même, il fait le .vango (claquement rituel d'une feuille sur la main) pour avertir de sa venue et demander qu'on prépare la cérémonie; sinon l'aîné
du rassemblement des campements l'appelle de la même façon, pour le faire
venir.
L'esprit est personnifié par le danseur .omba, revêtu du costume-masque en raphia .pùndù / .kùndù, .ndimba {Mongoumba}.
L'esprit réside alors dans un camp, .zanga,
dressé en forêt, à l'écart du campement, interdit aux femmes, où se retrouvent
les initiés, où le costume du masque est fabriqué et conservé et où le danseur
le revêt, en même temps que la personnalité de l'esprit qu'il incarne.
La fonction de danseur du masque est tenue par un nouvel initié
de force de caractère particulière. Les nouveaux initiés sont entièrement
décorés de motifs géométriques peints sur le visage, les membres et le torse.
Il marquent par ailleurs leur état de nouveaux adultes en rasant leurs sourcils
en pointillé, .kiki.
À Bagandou, le masque qui venait danser était .ziàkpokpo, probablement
personnification de l'esprit du même nom, lui-même esprit de Tônzanga, frère
cadet de Tôle dont l'esprit est .zengi.
syn .zengi {Ndélé-Bayanga},
.omba {Mga} // var .zengi
3. danse de l'esprit
de la forêt .zengi
Elle constitue le point central de la cérémonie publique.
Un seul danseur, .omba,
l'exécute, en général un adolescent nouvellement initié, masqué par un costume
de raphia, .pùndù, qui le cache
entièrement. Le masque représente et incarne alors l'esprit de la forêt, .zengi, maître des mânes .diò.
Il tournoie sur lui-même en se
déplaçant rapidement, faisant voler les fibres de raphia; puis il s'accroupit
et s'immobilise en un tas compact de raphia avant de reprendre son déplacement
virevoltant. De temps en temps il se retire dans l'enclos .zanga qui lui est réservé, accompagné
seulement des hommes et des jeunes nouvellement initiés. Les femmes se tiennent
à une distance respectueuse, fuient devant son avancée et le suivent en courant
sur la place.
4.
répertoire de chants et formule rythmique (sp.)
Le répertoire de chants connu à ce jour comprend cinq
chants, .ndòmbóyè (cf. Anthologie
de la musique aka, CD II, pl. 1), .lembe-ya-di.bala,
.yòmbò, .yeba
et .nzibo
(tons et signification inconnus). Leur structure est fondée sur quatre
parties vocales qui se superposent de façon complémentaire en contrepoint (cf. § .lembò). Exécutés collectivement, les
chants préparent et accompagnent la danse de l'esprit de la forêt .zengi.
Ils sont soutenus par une formule
polyrythmique spécifique faisant appel à deux tambours, .kinda, une paire de baguettes de
frappe, .kpàkpà, et les
machettes entrechoquées, .keto.
Les battements de mains des chanteurs marquent la pulsation :
pulsations
1
2
3
4
5
6
7
8
valeurs minimales
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
tambour-mère
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s
s
tambour-enfant
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
baguettes
y
y
y
y
y
y
y
y
y
machettes
j
j
j
j
j
j
j
j
j
j
j
j
j
mains
xx
xx
xx
xx
xx
xx
xx
xx
5.
esprit de la forêt, maître des .diò
{Mongoumba}
NB. Les enquêtes ayant été très
intensives dans l'est de l'aire aka, nous disposons d'une terminologie plus
abondante pour cette zone, ce qui ne signifie pas que les termes n'existent pas
dans l'ouest. Chez les Baka, bien que le terme mò.kondi soit attesté, il ne renvoie pas au même complexe rituel que leur (è)jengi,
qui correspond au .zengi des Aka. Mot(s) clés libre(s) : masque, zengi, initiation, raphia, Motonga, esprit de la forêt, Mongoumba, aka, République Centrafricaine, video, rituel, chant, performance, alcool, pygmées, musique, danse, Encyclopédie des Pygmées aka
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Chronique des pygmées babongo 2007 : Cueillette rituelle de remèdes
/ 26-02-2007
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Maison de Loundu Daniel à Moughombofouala, le 26 fév 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon)
Au retour de la divination en forêt, Loundou Daniel, le devin-guérisseur, accompagné de ses clients, rentre chez lui et s'attache aux reins des amulettes spécifiques. Puis, il conduit son client derrière la maison en commençant par un massif végétal à côté des latrines. Après avoir convoqué les esprits par un claquement rituel sp. d'une feuille contre sa paume, il prononce des paroles adressées à l'esprit tutélaire en secouant le massif végétal : puis, il fait répéter à son client les paroles prononcées en forêt en secouant la touffe. Il en coupe deux brins d'herbe et en fait couper 3 au consultant. La même opération est réalisé en une autre place du jardin sur une touffe d'une autre espèce végétale (2 morceaux de feuille). Mot(s) clés libre(s) : afrique, devin-guérisseur, autel, remède, incantation, pygmée, tambour, Babongo, nzebi, Ogooué Lolo, Mokhombofouala, cueillette rituelle, nanga, ethnomusicologie, confession, guérissage, musique, forêt, esprit, vidéo, paroles, plantes, ethnomédecine, Gabon, rituel, film ethnographique, divination, amulette, latrines
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Chronique des Pygmées Babongo 2007 : deux bébés et la petite fille dont la mère est enceinte
/ 21-02-2007
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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"Corps de garde" babongo, 21 février 2007, Midouma (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon)
Sylvie Lebomin, ethnomusicologue et ethnolinguiste, mène une séance de travail avec un groupe d'informateurs babongo réunis dans le corps de garde, hangar à usages collectifs, profanes et sacrés, du quartier babongo du village de Midouma : d'abord, sur les danses et les musiques spécifiques (avec fabrication et essais de flûte beka), puis ethnolinguistique, notamment sur les nominations en ibongo des fluides et des déchets corporels.
C'est l'attraction du jour : aussi, de nombreux habitants du quartier, de tous âges, sont présents dans cet espace collectif, certains participant directement à l'enquête, d'autres en spectateurs plus ou moins actifs, parmi ceux-ci quelques nourrissons et très jeunes enfants.
La caméra suit tout particulièrement deux nourissons et une petite fille de deux/trois ans dont la mère est enceinte, tantôt avec leurs mères, puis lorsque deux d'entre elles se sont absentées, avec les personnes (hommes, femmes, jeunes filles, enfants) qui prennent en charge l'enfant et tentent de maîtriser ses pleurs, par la voix, le regard, le chant, le toucher, les bercements rythmiques.
Au cours de ce document tout l'arsenal des techniques de baisers, bercements, paroles et chants adressés à un nourrisson, aussi bien propre et replet que sali et affamé sont spontanément présentées : le corps de l'enfant en pleurs devenant un instrument sur lequel sont appliqués les rythmes et les sons du répertoire musical local.
Quant à la petite fille dont la mère est enceinte, bien nourrie, mais très peu souriante, l'observateur suit ses rapports avec sa mère, étrangement distante. Mot(s) clés libre(s) : afrique, petite enfance, Afrique, ethnomusicologie, pleurs, propreté, bercement, pygmée, Babongo, Midouma, baiser, interdits alimentaire des femmes, film ethnographique, Gabon, danse, musique, Vie quotidienne, forêt, alimentation, vidéo, grossesse, jeux, sevrage, ethnolinguistique, chant, fluides et déchets corporels
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