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L'invalidation d'un gène : le knock-out

/ BioMedia-UPMC / 16-02-2011 / Unisciel
Furelaud Gilles
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Les gènes sont à la base de la vie de la cellules, et par là même de celle de l'organisme pluricellulaire. Les cellules de différents organes expriment ainsi des gènes distincts, qui leur permettent d'exercer leurs fonctions. Dans l'organisme en développement, l'expression de gènes spécifiques par les cellules leur permet ainsi de s'engager dans une voie de développement donnée, puis de se différencier.
Mot(s) clés libre(s) : Gène, Knock, Out
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Contrôle génétique des différentes étapes de la différenciation sexuelle

/ BioMedia-UPMC / 13-04-2010 / Unisciel
Furelaud Gilles, Devos Nabila, Sabouret Amélie
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Expression génique, détermination et différenciation sexuelles
Mot(s) clés libre(s) : Géne Sry, différentiation, sexe, Cytogénétique
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Les gènes de l'obésité

/ BioTV / 19-12-2001 / Canal-U - OAI Archive
FROGUEL Philippe
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L'obésité est associée à différentes situations dont la plus connue est le diabète. Cependant si en France, la moitié des diabétiques sont obèses, il n'y a parmi les obèses français qu'un diabétique sur dix. Un des risques important de l'obésité est l'hypertension qui touche 42 % des obèses et les maladies coronariennes, qui en touchent 8,5% avec risque accru d'infarctus. Aux risques concernant le sujet obèse, il faut ajouter le coût de la maladie. En France, le coût annuel direct de l'obésité de l'adulte, (prise en charge de l'obésité et des maladies qui lui sont liées telles l'hypertension et le diabète...) est estimé à 4,2 milliards de francs. De plus l'obésité de l'enfant est de plus en plus fréquente. En France 1 enfant sur 6 est trop gros. Aux Etats Unis, l'obésité touche le quart des enfants et adolescents sont trop gros, deux fois plus qu'il y a trente ans. De nos trente mille gènes, lesquels sont à risque pour l'obésité ? Où trouver les nucléotides mutés au sein des trois milliards de nucléotides de notre ADN ? Philippe Froguel les découvre, à l'aide d'une analyse automatisée faite à partir de familles sélectionnées et cherche à déterminer le mécanisme de leur fonctionnement dans la genèse de la maladie.GénériqueLe séquençage du génome humain Le clonage positionnel Etapes de la détection des gènes de l'obésité. La signification des mutations Exemple de détections de mutations dans l?obésité.
Mot(s) clés libre(s) : BMI, Chromosomial walking, Clonage positionnel, Gène ob, Linkage analysis, Locus chromosomique, Melanocortin-4, Obésité -- Aspect génétique, Obésité -- Complications, Obésité -- Coût, Obésité chez l'enfant, ORF, PCR-RFLP, PPAR, QTL (Quantitative trait loc
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Collège de France – Analyse cognitive des délires et hallucinations/Cognitive analysis of delusions and hallucinations

/ 01-06-2007 / Canal-U - OAI Archive
FRITH Cris
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Hallucinations (false perceptions) and delusions (false beliefs) are the principle symptoms associated with a diagnosis of schizophrenia. These symptoms often seem to reflect faulty attributions of self-generated events to the outside world. For example, hallucinations include `hearing my own thoughts spoken aloud' and delusions include beliefs that `my actions are caused by alien forces.' In the first part of my talk I will show that such symptom can be explained as a failure in the neural system that controls our actions by taking account of the sensory effects that these actions will produce. Normally, when we speak our brain's response to the sound of our own voice is suppressed. Likewise when we move our limbs, the kinesthetic sensations associated with these movements are suppressed. This process is impaired in patients with schizophrenia. As a result the actions they perform no longer have the sensory quality of self-generated events. This account suggests that their `delusions' result from a reasonable attempt to explain highly abnormal experiences. However, this account is not sufficient. Not all delusions are associated with abnormal sensations and a critical feature of schizophrenia is that patients unreasonably maintain their delusions in the face of strong counter evidence. In the second part of my talk I will present some new ideas about how perceptions are constructed by combining sensory evidence with prior beliefs about the world. These prior beliefs are normally strongly constrained by social interactions. Such constraints are greatly reduced in schizophrenia. Les principaux symptômes utilisés pour le diagnostic de la schizophrénie sont les hallucinations (fausses perceptions) et les délires (fausses croyances). Ces symptômes semblent souvent refléter une attribution erronée de ses propres actions á des causes externes. Un exemple d'hallucination est « entendre mes propres pensées prononcées á voix haute » et un exemple de délire la croyance que « mes actions sont causées par une force extérieure ». Dans la première partie de ma présentation je montrerai que ces symptômes peuvent s'expliquer par un échec du système cérébral qui intervient pour supprimer les conséquences sensorielles de nos actions lors de l'exécution. Normalement, lorsque nous parlons, la réponse neuronale au son de notre voix est supprimée. De même lorsque nous bougeons nos membres, les sensations kinesthésiques associées á ces mouvements sont supprimées. Ce processus est déficient chez les patients schizophrènes. Il en résulte que les actions qu'ils exécutent perdent les qualités sensorielles des actions auto-générées. Cette explication suggère que leurs « délires » sont le résultat d'une tentative rationnelle d'expliquer une expérience hautement anormale. Pourtant, cette explication ne suffit pas. Tous les délires ne sont pas associés á des sensations anormales et une caractéristique cruciale de la schizophrénie est que les patients maintiennent leur délire de manière illogique face á l'accumulation de contre-arguments. Dans la seconde partie de ma présentation j'introduirai des idées récentes qui considèrent que les perceptions se construisent en combinant les événements sensoriels aux croyances préalables á propos du monde. Ces croyances préalables sont normalement contraintes par les interactions sociales. Ces contraintes sont considérablement réduites dans la schizophrénie. Origine SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport Générique Auteur: Chris Frith Professor in Neuropsychology & Wellcome Principal Research Fellow. The Wellcome Trust Centre for Neuroimaging at University College London, Centre for Functionally Integrative Neuroscience, University of Aarhus
Mot(s) clés libre(s) : Collège de France, délires, dopamine, gènes, hallucinations, neurobiologie, psychiatrie, schizophrénie
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De la chimie de synthèse à la biologie de synthèse (12)

/ groupe ouest audiovisuel, CERIMES, COLLEGE DE FRANCE / 05-05-2009 / Canal-U - OAI Archive
FAGOT-LARGEAULT Anne, LIVAGE Jacques, GALPERIN Charles
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De la chimie de synthèse à la biologie de synthèseFrom Synthetic Chemistry to Synthetic BiologyConférence internationalemardi 5 mai 2009amphithéâtre Maurice HalbwachsCollège de France11 place Marcelin-Berthelot - 75005 Paris16h10 Jean-Marie LEHN (Collège de France)Par-delà la synthèse : l’auto-organisation
Mot(s) clés libre(s) : biologie synthétique, biotechnologies, chimie de synthèse, génie génétique, ingénierie de la biologie, matière vivante
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Collège de France - Interaction entre gène et environnement dans le trouble bipolaire / Gene environment interaction in bipolar disorder.

/ 01-06-2007 / Canal-U - OAI Archive
ETAIN Bruno
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Bipolar affective disorder is a multifactorial disorder with a strong genetic component. However, epidemiological studies have also implicated psychosocial stressors in the onset and recurrence of the disease. Recent publications have suggested that childhood traumatic events might be more frequent and more severe among bipolar patients in comparison with controls. Childhood traumatic events might also influence the clinical expression of the disease with an increased frequency of psychotic features, suicidal behavior, comorbidities with substance misuse and panic disorder and with an earlier onset of the disease. Three recent studies performed in our bipolar patients population have suggested that bipolar patients have endured more frequent and severe childhood affective trauma in comparison with healthy subjects and that such factors influence not only the clinical expression of the disease but also the affective level of functioning between mood episodes (in terms of affective lability and affect intensity measures). Moreover, the influence of the history of childhood traumatic events on the age at onset of the disease may be moderated by the genotype of the short/long allele of the serotonin transporter gene promoter. This represents the first data suggesting a gene*environment interaction in bipolar disorder. Si l'implication de facteurs de susceptibilité génétique est désormais admise dans le trouble bipolaire , celle des facteurs environnementaux reste plus contestée. Ces derniers demeurent en effet relativement inconnus et souvent difficilement mesurables. Parmi ces facteurs environnementaux, les antécédents de traumatismes affectifs vécus dans l'enfance suscitent une attention grandissante de la part des chercheurs. Plusieurs publications tendent á suggérer une implication de ces facteurs de risque dans le trouble bipolaire en démontrant également l'effet de ces facteurs sur l'expression clinique de la maladie en termes de comorbidité, d'âge de début et de conduites suicidaires. Trois études réalisées récemment dans notre équipe ont permis de confirmer que ces traumatismes affectifs dans l'enfance constituent un facteur de risque au trouble bipolaire et qu'ils sont associés, non seulement á une expression plus sévère de la maladie en termes d'un âge de début plus précoce et de comportement suicidaire, mais également en influençant le fonctionnement thymique inter-critique (labilité affective et intensité des affects). Par ailleurs, le variant l/s du promoteur du gène codant pour le transporteur de la sérotonine et les traumatismes affectifs vécus dans l'enfance influenceraient l'âge de début du trouble bipolaire. Nous avons étudié l'effet des traumatismes affectifs infantiles et des variants du transporteur de la sérotonine et nous avons montré que l'effet de ces traumatismes infantiles n'était observable que chez les sujets vulnérables au stress c'est-á-dire chez ceux portant deux copies s du promoteur du transporteur de la sérotonine. Ces recherches ouvrent de nouvelles voies de compréhension vers les mécanismes physiopathologiques sous-tendant le trouble bipolaire tant sur le plan génétique que sur le plan environnemental et les recherches devront désormais inclure l'exploration d'autres facteurs environnementaux comme par exemple l'exposition á certains virus neurotropes. Origine SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport Générique Auteur: Bruno ETAIN ,(MD) Pôle de Psychiatrie du Pr Leboyer et IMRB-INSERM U841, Hôpital Albert Chenevier - 40 rue de Mesly - 94000 Créteil - France.
Mot(s) clés libre(s) : Collège de France, environnement, gène, neuroimmagerie, psychiatrie, trouble bipolaire
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Quand les solides imitent les liquides

/ Paris Tech ESPCI / 13-04-2015 / Canal-u.fr
ESPCI Paris Tech
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Avec Serge Mora Laboratoire de mécanique et de génie civil, Université de Montpellier et CNRS  La matière peut se déformer de façons bien différentes. Le liquide s’écoule et n’a pas de forme particulière alors que le solide élastique peut se tordre et s’étirer mais retrouvera, après, sa forme initiale (sauf si on le casse !).Des expériences montreront, au cours de cette conférence, que les déformations d’un liquide et d’un solide élastique se ressemblent bien souvent : une corde qu’on laisse filer sur le sol fait un mouvement de va-et-vient, un peu comme le filet de miel qu’on laisse couler sur une tartine.D’où viennent ces ressemblances ? Pourquoi la Nature a-t-elle choisi des déformations si proches pour des matériaux a priori si différents ?* Nouveau *Suivez les conférences en live, sur notre site !Et aussi : en direct sur le site d’Universcience et de Futura-Sciences            Plus d'infos sur www.espgg.org
Mot(s) clés libre(s) : viscosité, génie des matériaux
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Consultations de Souley Nyakh, tradipraticien à Joal (déc. 2012) - "versements" aux pangols domestiques, onctions et fabrication d'amulettes - visite et "versements" aux habitants d'une forêt de baobabs sacrés

/ 01-07-2013 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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- "versements" aux pangols domestiques, onctions et fabrication d'amulettes Le tradipraticien sérer Souley Niakh de Joal, au Sénégal, âgé d'une quarantaine d'années, reçoit simultanément deux clients dans sa chambre. Il les  fait asseoir sur le lit et des fauteuils en plastique. Lui-même est installé sur une natte synthétique posée à côté du lit, les jambes écartées devant un boubou-tunique en toile de coton traditionnelle, recouvert d'une crasse patinée  correspondant à des versements de sang de poulets sacrificiels. D'une sacoche noire à plusieurs poches, de type pour ordinateur, il extirpe les objets du rituel : un "chasse mouche", bâton de pouvoir en crins de cheval noir, montés sur un manche gainé de tissu rouge, enroulé dans une coudée de bande de tissu de coton artisanal bicolore ; un sachet plastique d'une poudre, probablement polyvégétale, qu'il versera sans récitations dans un récipient d'eau, un pot en plastique blanc de 5 litres, apporté par une des résidentes de la maison qui bavardent dans la cour. Le premier consultant, Mbaye D2., âgé d'une soixantaine d'années vient achèver un traitement pour des maux divers, notamment des douleurs des os et des articulations et fatigue, de cause non précisée : jalousie, sorcellerie due à ses succès ? C'est un musicien sérer célèbre, ami de l'assistant-traducteur de l'anthropologue vidéographe,  Aliou Henri Diouf, lui même musicien. Le tradipraticien fait asseoir Mbaye D2. sur la natte, face à lui, séparé par la tunique sacrificielle posée entre eux. Il trempe les crins de cheval du bâton de pouvoir dans l’eau avec poudre et, de haut en bas, oint par effleurements le crâne, la nuque, les épaules, les bras, le dos, les reins de son patient. Il le fait se relever et exécute des massages des bras avec ses mains, imprégnées de la projection d'une récitation, dans un sens "extractif", de la racine des membres aux extrémités. Ces massages rapides, entre effleurement et passe de magnétiseur, alternent avec des étirements doux des bras et du rachis. A la fin de ce temps, il intime l'ordre à son client de répondre systématiquement positivement à toute question qui lui est posée, comme une imposition d’un optimisme à afficher en permanence : - Si on te questionne, tu dis oui. Tenant le pot d’eau avec poudre, il le conduit alors derrière la chambre dans une étroite arrière cour ou est installé l'autel domestique consacré aux esprits tutélaires du tradipraticien, les pangols. Il est constitué de mortiers défoncés enterrés à l'envers, de pilons enterrés, de divers objets, pierres et de deux volumineux anneaux de fer qui ne semblent pas de facture artisanale. Après avoir versé de l'eau avec poudre sur chacun des objets de l’autel représentant les pangols, le tradipraticien intime à Mbaye D2. de se "laver", sans quitter son pantalon, de s'asperger sur le modèle du schéma corporel de la toilette quotidienne par aspersion, y compris les pieds, posés l’un après l’autre sur le bord de l’autel, dans une proximité extrême et troublante avec les esprits ainsi convoqués. Comme avec un jeune enfant, Souley Nyakh achève la toilette de la tête de son client, la maintenant au dessus de l’autel. Puis, il se saisit des anneaux trempés d’eau avec poudre et les passent horizontalement l'un après l'autre au dessus de la tête de MBaye D. encore penché sur l'autel. De retour dans la chambre-cabinet de consultation, Souley Nyakh le fait asseoir en face de lui,  toujours séparé par la tunique sacrificielle. Il brandit, les bras tendus, la coudée de tisssu bicolore face à la tête de son client, sur laquelle il finit par la poser. Il s'en saisit ensuite pour essuyer les zones qui ont été massées, effleurées, lavées, comme pour récupérer aussi des restes non visibles. Ensuite, il la secoue vigoureusement plusieurs fois et la pose sur la tunique sacrificielle. Puis, il fabrique  une cordelette de coton sur laquelle il effectue 4 noeuds magiques spécifiques avec récitation d'une formule, dont : "J'ai pris une poignée de sable, m'envelopper de Dieu avec un oreiller de pierre". Il attache lui-même la cordelette qui fait deux fois le tour de l'avant bras gauche de Mbay D. Il recouvre alors la tunique sacrificielle et la bande de tissu bicolore d'un morceau de toile blanche percée de trois trous circulaires de la taille de l’ouverture de petits canaris usuels et d'un quatrième plus petit. Le bâton de pouvoir est déposé dessus, puis mis de côté, de même que le tissu blanc et la bande bicolore, pour poser neuf cauris et une petite plaque pesante, non identifiée, l’objet qui joue souvent un rôle de « témoin » dans ce type de divination iconique. Six jets de cauris se succèdent, dont un avec la main de Mbay D. posée sur les cauris étalés. Ils confirment tous la réussite du traitement et le devenir heureux. Après quoi, Souley Niakh demande à Mbaye D2. de  laisser la place au deuxième consultant, El Hadj T., un pêcheur sérer d’une soixantaine d’années qui vient pour les séquelles cicatrisées d'une grave fracture de la partie supérieure du tibia droit, écrasé entre deux pirogues. Il le fait asseoir sur le sol en face de lui et lui mesure le tour du genou droit avec la bande de tissu bicolore. Il mesure ensuite la cheville et réalise un noeud spécifique du même type que celui de la cordelette, transformant la bande de tissu en amulette, en sengor, ceinture de projection de force à un noeud. Il la  brandit à la face du consultant puis vers le ciel et le sol, c'est-à-dire la tunique sacrificielle sur laquelle il la dépose pour se saisir du bâton de pouvoir. Il trempe les crins de cheval dans le seau d’eau avec poudre de la consultation précédente et en oint doucement la jambe souffrante à de nombreuses reprises, du haut vers le bas. Il finit par le massage avec incorporation dans le corps du patient des vertus des paroles magiques projetées dans ses mains à chaque passage devant ses lèvres, accompagnées de claquements de doigts. Ensuite il attache la bande bicolore, devenue sengor à un noeud, au dessus du genou. Il reprend les effleurements de la jambe  avec les crins de cheval trempés d'eau avec poudre, toujours de haut en bas, mais en venant les recharger successivement en les plongeant dans chacun des trous circulaires de la toile blanche posée par dessus la tunique sacrificielle, comme des ouvertures de canaris non visibles. Il interroge ses cauris en quelques jets comme pour vérifier le bon déroulement des opérations, puis entreprend la fabrication d'une cordelette de coton artisanal à 2 noeuds spécifiques avec des récitations. Après l'avoir passée à plusieurs reprises sur la jambe malade, il l'attache à la cheville. Puis il déchire une étroite bande de la toile blanche à trous circulaires et la transforme en cordelette à un noeud, avec récitations de paroles et passage entre les lèvres du guérisseur. Il l’attache au dessus du genou à la place de la bande tissu bicolore nouée. Souley Nyakh fait lever El Hadj T. et le dirige, tout boiteux, derrière la maison. Il lui fait poser le pied sur l'autel domestique des pangols. Trempant les crins du bâton de pouvoir dans le récipient d'eau avec poudre, il effleure doucement le membre malade, de haut en bas, du genou à l'autel.  Ensuite, il verse de l'eau avec poudre, toujours de haut en bas sur la jambe et le pied posé sur l'autel, puis passe les anneaux de fer sur et autour de la jambe avant de les reposer à leur place. Un dernier versement de liquide avec poudre  sur la jambe et l'autel, ainsi qu'une aspersion à l'aide des crins de cheval et il fait retourner son client dans la chambre à la même place que précédement. Il lui a ordonné de bien marcher et effectivement le consultant ne boite plus. Le tradipraticien exécute de ouveaux effleurements avec récitation  à l'aide des crins de cheval, puis effleurement-essuyage du membre à l'aide de la bande de tissu bicolore qui a conservé son noeud. Des jets de cauris divinatoires répétés confirment la réussite du traitement : " C'est bon !" El Hadj T. secoue sa jambe d'un air très convaincu quant à la disparition des douleurs. Souley Nyakh tout en rangeant ses accessoires dans sa sacoche, en sort une clochette-à grelot qu'il écoute attentivement sonner devant chacune de ses oreilles, comme des messages positifs supplémentaires. - visite et "versements" aux habitants d'une forêt de baobabs sacrés Le traitement du premier client, Mbaye D2., se poursuit l’après midi du même jour dans  une petite forêt de baobabs à proximité de Joal, réputée dangereuse car habitée par différents esprits, des pangols (génies sérers), des djinns (génies musulmans et païens) , des animaux dangereux, tels qu'une hyène et un jaxal, traduit faussement par « tigre », vraisemblablement une panthère. Les offrandes destinées aux pangols protecteurs, sont de l’eau, de la farine de mil, du sucre, un poulet vivant, une bouteille de vin rouge, des noix de kola et une pièce de monnaie, sans compter une petite cuvette en plastique, le récipient pour les libations, et l’outil sacrificiel, un couteau de cuisine. Un premier versement rituel d’eau mélangée de farine de mil est effectué à l’entrée de la forêt sur un espace dégagé recouvert de coquillages, de feuilles mortes et de restes de sacrifices antérieurs, noix de kola, flaques de sang séché. Souley Nyakh se saisit du poulet, lui coince les pattes avec un pied, fait une passe du couteau sur la gorge et une torsion du cou qui hypnotise l’animal qui s’immobilise, puis il lui tranche la gorge, versant la totalité du sang en une même place. Après quoi, le poulet est remis mort dans une pochette de plastique pour l’emporter. Souley Niakh la cuvette contenant l’eau avec la farine de mil et le couteau de la main gauche poursuit son chemin jusqu’à deux baobabs aux troncs blanchis, qu’il asperge du reste de l’eau avec la farine de mil, tout en inspectant une cavité à la base d’un d’entre eux. Il poursuit le chemin qui serpente dans la forêt de baobab  jusqu’à une place qu’il nomme « chambre d’épines », où sont empilées des centaines de bouteilles de verre vides de vin rouge, de bière et d’alcool. Il décapsule la bouteille et fait avancer Mbay Diouf afin de lui verser du vin sur les pieds en même temps qu’aux pangols. Cette implication corporelle si près des pangols semble impressionner Mbaye D2. qui essaye de refuser, puis limite la quantité de vin déversée sur ses pieds nus. Il refuse ensuite de boire directement à la bouteille. Malgré les restes de mil, il finit par accepter la cuvette plastique vidée du mélange d’eau, de farine de mil et de sucre comme récipient à boire. Souley Nyakh fait boire au goulot Aliou Henri Diouf, l’assistant-traducteur, puis l’anthropologue caméraman et enfin lui-même. Il se saisit de la caméra pour les filmer en train de boire,  puis leur enjoint de verser du vin sur le sol pour les pangols. A ce moment, le rituel de Mbay Diouf est terminé. Souley Nyakh entreprend contre rémunération de faire visiter les différents places des habitants de cette forêt de baobabs. Il montre une place de repos de la hyène, les griffures laissées sur un tronc par les griffes du jaxal, les résidences des pangols et des djinns. Il présente le baobab des pangols dont il a reçu les pouvoirs, un autre en forme de tête où les femmes stériles déposent leur coiffe pour obtenir un enfant. Au fur et à mesure que la visite se prolonge, Mbay D., impressionné, est de plus en plus réticent et suggère de rentrer, notamment de ne pas aller visiter le puits où résident un djinn et ses trois fils. Au sortir de la forêt, il se saisit d’un crabe et mîme en chantant sa mise à mort sacrificielle : comme une fin (faim) de catharsis.ACTEURS  - le tradipraticien sérer Souley Niakh - le premier consultant pour douleurs ostéo-articulaires et fatigue, Mbaye D. 2, musicien sérer - le deuxième consultant pour séquelles de fracture de la jambe droite, El Hadj T., pêcheur sérer - l'assistant-traducteur Aliou Henri Diouf - le médecin-anthropologue vidéaste, Alain EpelboinTraduction et commentaires simultanés Aliou Henri Diouf Traduction des sous-titres Lamine Ndiaye Caméra, montage, réalisation Alain Epelboin & Mireille Gruska © 2013 Alain Epelboin CNRS-MNHN Paris
Mot(s) clés libre(s) : Sénégal, pangol, djinns, bande de tissu, bâton de pouvoir, crin de cheval, sacrifice, verselent, mort animal, poulet, kola, mil, vin rouge, hyène, panthère, guérison, génies, autel domestique, tunique talismanique, vidéo, massage, film ethnographique, baobab, amulette, guérissage, sérer, Joal, devin-guérisseur, tradipraticien, eau, poudre végétale, ablution, incantation, cordelette à noeuds, emprise
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Mumbwiri, rite thérapeutique : initiation d’une femme et d’un enfant nzebi

/ 21-05-1995 / Canal-u.fr
DUPUIS Annie
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Deux malades sont traités au cours de ce rituel, la jeune femme pour devenir féconde, l’enfant pour guérir d’une grave et ancienne toux à laquelle aucun traitement n’a pu remédier. Le rituel requiert la possession  par les génies et la prise du bois sacré l’« iboga », qui doivent conduire à la guérison. Le rituel se déroule sur deux jours et  deux nuits au village et en forêt.  Le film commence avec la présentation de l’espace rituel, dans lequel au cours de la nuit s’est déroulé la cérémonie.  Les génies sont appelés à investir les participants et la malade par le jeu des instruments de musique (harpe, tambours, percussions, corne) qui accompagnent les chants et les danses. . Les membres de la société encadrent la postulante.   Des soins sont donnés à la malade par la guérisseuse et des membres de la société : aspersions au moyen de plantes médicinales et massages.  Les génies apportent leur « bénédiction » à la malade. En forêt près de la rivière, un espace est débroussé. Les malades sont maquillés, ils absorbent l’iboga sous forme de décoction et de rapures, et sont appelés à la transe par les sifflets. Ils reçoivent dans les yeux une instillation de sève leur permettant d’aiguiser leur vision. Ils sont invités à voir dans le miroir, aidés par les génies, la cause de leur mal.  La cérémonie se poursuit le lendemain matin au village. Le soir et la nuit suivante, les malades identifient la cause de leur mal, et procèdent à une séance de divination pour eux-mêmes et pour toute l’assistance, par lecture dans le miroir. Des offrandes sont offertes. Je remercie les participants du village de Lébamba, de m’avoir invitée à ce rituel et permis de le filmer. Merci également à mon amie Madeleine Koundi qui m’a beaucoup appris.  montage : Mireille Gruska, Annie Marx, Annie Dupuis Chapitres 01 - 1er jour au village, danses de possession au petit matin après la première nuit Au village, présentation de l’espace rituel, dans lequel au cours de la nuit s’est déroulé la cérémonie.  Les génies sont appelés à investir les participants et la malade par le jeu des instruments de musique (harpe, tambours, percussions, corne) qui accompagnent les chants et les danses. .Les membres de la société encadrent la postulante. 02 - 2ème jour au village, soins, aspersions, onctions et massages Des soins sont donnés à la malade par la guérisseuse et des membres de la société : aspersions au moyen de plantes médicinales et massages.  Les génies apportent leur « bénédiction » à la malade. 03 - 2ème jour en forêt, Aménagement de l'espace, maquillage et mise en condition des nouveaux initié. En forêt près de la rivière, un espace est débroussé. Les malades sont maquillés, ils absorbent l’iboga sous forme de décoction et de rapures, et sont appelés à la transe par les sifflets. Ils reçoivent dans les yeux une instillation de sève leur permettant d’aiguiser leur vision. Ils sont invités à voir dans le miroir, aidés par les génies, la cause de leur mal. 04 - 2ème jour en forêt. Appel à la transe. Possession des initiés  Instillation dans les yeux et onctions sur le corps de sève médicinale. Appel des esprits par les sifflets, les instruments de musique, les chants. Prises répétitives d’iboga (décoction et râpures). Le lendemain matin, la cérémonie se poursuit au village. 05 - 2ème jour en forêt . Possession des nouveaux initiés 06 - 2ème jour en forêt .Possession d’une initiée soignante 07 - 2ème jour au village, soirée  divination par lecture dans le miroir 08 2ème Nuit : divination, offrandes Le soir et la nuit suivante, les malades identifient la cause de leur mal, et procèdent à une séance de divination pour eux-mêmes et pour toute l’assistance, par lecture dans le miroir. Des offrandes sont offertes.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, corne, possession, offrande, tambour, Tabernanthe iboga, rituel thérapeutique, harpe, états modifiés de conscience, nzebi, percussion, initiation, bois sacré, aspersion, onction, sève médicinale, Lebamba, guérissage, guérisseur, transe, danse, musique, miroir, stérilité, maladie, plante médicinale, enfant, femme, vidéo, massage, maquillage, cérémonie, génie, chant, film ethnographique, divination, Sud Gabon
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Quatre questions sur la thermodynamique posées à Bernard Diu

/ Samia SERRI / 01-01-2001 / Canal-U - OAI Archive
DIU Bernard
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Bernard Diu, professeur de physique à l'université Paris 7 - Denis Diderot, chercheur au Laboratoire de Physique Théorique et Hautes Energies enseigne régulièrement la thermodynamique à Paris 7. Il répond à quatre questions sur cette discipline:quelle est sa place au sein de la physique, comment l'enseigne-t-on, quels débats entre physiciens a-t-elle sucitée au XIXe siècle et quelles perspectives offre t-elle actuellement. Bernard Diu nous propose enfin quelques ouvrages qui peuvent figurer dans la bibliothèque du thermodynamicien.GénériqueBernard Diu est professeur de physique à Paris 7 - Denis Diderot Image : Jean-Paul Flourat Son : François Chantereau Réalisation et montage : Samia Serri Remerciements à la Bibliothèque Inter Universitaire Scientifique de Jussieu (c) Université Paris 7 - Denis Diderot
Mot(s) clés libre(s) : chaleur, énergie, entropie, génie thermique, mécanique statistique, physique, principe, température, thermodynamique
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