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Occupation de l'espace dans la montagne corse au bas Moyen Age: peuplement et économie / E. Tomas
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
TOMAS Émilie
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Exemple de l'occupation de l'espace dans la montagne corse au bas Moyen Age: peuplement et économie dans la Pieve de Rostino. Emilie TOMAS. In "La construction des territoires montagnards : exploitation des ressources et mobilité des pratiques", 2e International Workshop on archaeology of european mountain landscape, organisé par les laboratoires GEODE, FRAMESPA, GEOLAB et Chrono-Environnement. Université Toulouse 2-Le Mirail, 8-11 octobre 2009. [seconde journée]La piève de Rustinu est située au coeur de la Corse. Vaste de 97,74 km², elle est encaissée dans la vallée du Golo et se caractérise par un réseau de collines peu escarpées et de hauts sommets aux versants abrupts qui aboutissent aux terrasses alluviales du Golo. L’altitude varie entre 126 m (Bisinchi) et 1650 m (le Monte Goio, Gavignano), avec une moyenne qui est comprise entre 400 et 600 m. Cette microrégion est essentiellement en situation d’ubac et protégée des masses humides venant de l’Est par les puissants massifs du Monte Castellare et de San Petrone. Cette situation est propice au développement de la forêt composée essentiellement de quercus, castanea et pinus. Le Rustinu est depuis dix ans le cadre d’une étude archéologique dont l’objectif principal est l’analyse du peuplement et de l’économie de la fin du Moyen Age. Le programme se décompose en deux volets complémentaires : - des prospections systématiques et une recherche dans les archives corses et italiennes fournissent les éléments nécessaires à l’élaboration d’un catalogue des fortifications, habitats, édifices de culte et voies de communication, mais permettent aussi d’appréhender, au moins dans ses grandes lignes, l’économie de la région ; - fouilles étendues et sondages archéologiques, réalisés dans des sites abandonnés considérés comme représentatifs, donnent quant à eux une image plus précise à la fois de la topographie, de la chronologie et de la culture matérielle de ces établissements, mais aussi de leurs occupants. Ces recherches archéologiques ont permis de mettre en évidence les spécificités de cette espace montagnard de l’intérieur de l’île par rapport aux zones côtières. L’occupation du sol est marquée au milieu du XIVe siècle par l’abandon et la destruction de l’unique castrum de la piève. Les petits habitats ouverts, exploitations isolées et hameaux de quelques maisons, ne connaissent en revanche aucun changement. Ce n’est qu’à partir du XVe siècle que leur nombre augmente sensiblement, même si beaucoup d’entre eux vont très vite disparaître. Ces créations, qui viennent compléter un réseau déjà dense (36 habitats), s’inscrivent dans une lente croissance démographique et semblent principalement destinées à assurer une plus large exploitation des terres. Si la sylviculture occupe encore une place importante dans l’économie locale diversifiée, l’élevage des caprinés, marginale jusqu’au début du XIVe siècle, devient désormais l’activité dominante. Une partie de la production de laine, de lait et de viande, semble alors être destinée à un marché extrarégional, à un moment où la région s’ouvre très largement aux importations ligures et génoises en particulier. Mot(s) clés libre(s) : archéologie médiévale, Corse (France), économie médiévale, géographie rurale, paléoenvironnement
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Exemple de l'occupation de l'espace dans la montagne corse au bas Moyen Age: peuplement et économie dans la Pieve de Rostino / Émilie Tomas
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-09-2009
/ Canal-u.fr
TOMAS Émilie
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Exemple de l'occupation de l'espace dans la montagne corse au bas Moyen Age: peuplement et économie dans la Pieve de Rostino. Émilie TOMAS. In "La construction des territoires montagnards : exploitation des ressources et mobilité des pratiques", 2e International Workshop on archaeology of european mountain landscape, organisé par les laboratoires GEODE, FRAMESPA, GEOLAB et Chrono-Environnement. Université Toulouse 2-Le Mirail, 8-11 octobre 2009. [seconde journée]
La piève de Rustinu est située au coeur de la Corse. Vaste de 97,74 km², elle est encaissée dans la vallée du Golo et se caractérise par un réseau de collines peu escarpées et de hauts sommets aux versants abrupts qui aboutissent aux terrasses alluviales du Golo. L’altitude varie entre 126 m (Bisinchi) et 1650 m (le Monte Goio, Gavignano), avec une moyenne qui est comprise entre 400 et 600 m. Cette microrégion est essentiellement en situation d’ubac et protégée des masses humides venant de l’Est par les puissants massifs du Monte Castellare et de San Petrone. Cette situation est propice au développement de la forêt composée essentiellement de quercus, castanea et pinus. Le Rustinu est depuis dix ans le cadre d’une étude archéologique dont l’objectif principal est l’analyse du peuplement et de l’économie de la fin du Moyen Age. Le programme se décompose en deux volets complémentaires :
- des prospections systématiques et une recherche dans les archives corses et italiennes fournissent les éléments nécessaires à l’élaboration d’un catalogue des fortifications, habitats, édifices de culte et voies de communication, mais permettent aussi d’appréhender, au moins dans ses grandes lignes, l’économie de la région ;
- fouilles étendues et sondages archéologiques, réalisés dans des sites abandonnés considérés comme représentatifs, donnent quant à eux une image plus précise à la fois de la topographie, de la chronologie et de la culture matérielle de ces établissements, mais aussi de leurs occupants.
Ces recherches archéologiques ont permis de mettre en évidence les spécificités de cette espace montagnard de l’intérieur de l’île par rapport aux zones côtières. L’occupation du sol est marquée au milieu du XIVe siècle par l’abandon et la destruction de l’unique castrum de la piève. Les petits habitats ouverts, exploitations isolées et hameaux de quelques maisons, ne connaissent en revanche aucun changement. Ce n’est qu’à partir du XVe siècle que leur nombre augmente sensiblement, même si beaucoup d’entre eux vont très vite disparaître. Ces créations, qui viennent compléter un réseau déjà dense (36 habitats), s’inscrivent dans une lente croissance démographique et semblent principalement destinées à assurer une plus large exploitation des terres. Si la sylviculture occupe encore une place importante dans l’économie locale diversifiée, l’élevage des caprinés, marginale jusqu’au début du XIVe siècle, devient désormais l’activité dominante. Une partie de la production de laine, de lait et de viande, semble alors être destinée à un marché extrarégional, à un moment où la région s’ouvre très largement aux importations ligures et génoises en particulier. Mot(s) clés libre(s) : paléoenvironnement, géographie rurale, archéologie médiévale, Corse (France), économie médiévale
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/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 08-10-2009
/ Canal-U - OAI Archive
STAGNO Anna-Maria, MOLINARI Chiara
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Mot(s) clés libre(s) : archéobotanique, géographie historique, géographie rurale, Italie (nord-ouest), paléoenvironnement, paléogéographie
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Devenir de l'agriculture et du monde rural en Amérique Latine
/ Bruno BASTARD, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, UOH - Université Ouverte des Humanités, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 12-03-2007
/ Canal-U - OAI Archive
SILI Marcelo, VIDAL Franck
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Entre grandes exploitations agro-industrielles exportatrices de soja et petites exploitations paysannes, le monde agricole et rural latino-américain est au cœur d'un vaste bouleversement entamé depuis les années 1980. En Argentine, en particulier depuis la crise économique du pays en 2001 (dévaluation par trois du péso) de profonds changements s'opèrent non seulement sur le monde rural mais également sur l'ensemble de la société. Le point de vue du professeur Marcelo Sili est doublement intéressant sur cette problématique : c'est un géographe argentin (chercheur et professeur d'université), mais c'est également un conseiller auprès de la Banque Mondiale.GénériqueInterview : Franck Vidal, Réalisation et montage : Bruno Bastard, Cadreurs : Nathalie Michaud et Claire Sarazin, Production et moyens techniques : CAM Université de Toulouse-Le Mirail. Mot(s) clés libre(s) : agriculture, Amérique latine (conditions économiques), Argentine (conditions rurales), Banque mondiale, biocarburants, culture du soja, écologie, géographe (métier), géographie économique, industrie agro-alimentaire, nationalisations, OGM, organismes tran
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Imaginaire géographique et écriture de la nature dans "Les Géorgiques" / Pierre Schoentjes
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
SCHOENTJES Pierre
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Imaginaire géographique et écriture de la nature dans "Les Géorgiques" / Pierre Schoentjes. In colloque international "Claude Simon géographe" organisé par l'Equipe Littérature et Herméneutique du laboratoire Patrimoine Littérature Histoire (PLH) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 26-27 mai 2011. Mot(s) clés libre(s) : Claude Simon (1913-2005), géographie (dans la littérature), littérature française (20e siècle)
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EMOIS Nancy 2011 - Approche géographique du recours aux soins en santé mentale.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
SAULEAU Erik André
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Titre : Approche géographique du recours aux soins en santé mentale.Résumé : La sectorisation psychiatrique, conception territoriale et démographique de l’organisation des soins vise, par l’implantation des structures de prise en charge hors de l’hôpital, à faciliter l’accès aux soins et à une meilleure intégration des patients dans la cité. Ses directives ont été suivies de manière inégale. L’intérêt est alors de pouvoir identifier les facteurs de « rugosité de l’espace » qui sous-tendent les hétérogénéités voire les inégalités qui affectent la distribution de l’offre et le recours au soin.Méthode : Il s’agit d’identifier les liens entre la variabilité spatiale du recours aux structures et les typologies sociogéographiques communales (construites par des techniques d’analyse de données), les données individuelles des patients : pathologies, caractéristiques sociodémographiques, les caractéristiques liées à la structure… Le recours aux soins est le rapport entre le nombre de patients résidant dans une commune et un nombre attendu de patients, fonction de la population. Ce rapport dépend ensuite de covariables dans un modèle généralisé additif. Certaines des variables influentes sont systématiquement testées : autocorrélation spatiale, distance d’accès aux structures. Cette méthodologie est appliquée au centre hospitalier d’Erstein, établissement de santé mentale d’Alsace, accueillant 7.350 patients par an (le quart des prises en charge de psychiatrie du département).Résultats : Les variations du recours aux soins s’expliquent notamment par la typologie des communes de résidence (résumée par des variables démographiques et des variables mesurant l’éloignement aux services à la population), la densité médicale en médecins généralistes (effet linéaire) mais par exemple pas par la densité en psychiatres libéraux.Discussion : La réflexion actuelle sur les missions de la psychiatrie montre l’importance de repenser l’organisation de l’offre des soins et de mieux prendre en compte sa globalité (articulation avec les soins somatiques, dimension sociale, actions intersectorielles) Dans ce contexte, l’influence de l’environnement sur le recours aux soins est admise mais est insuffisamment prise en compte.Intervenant : SAULEAU Erik André (Laboratoire de Bio statistiques, Faculté de Médecine, Université de Strasbourg, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Il n’y a pas que le MCO : activité externe, HAD, SSR, Psychiatrie. Modérateurs : Sandra GOMEZ (Agence Technique Information, Hospitalisation-Lyon), Pierre METRAL (RESAMUT – Lyon).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : EMOIS Nancy 2011, géographie de la santé, modélisation statistique spatiale, recours aux soins, santé mentale
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La géographie
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 06-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
RONCAYOLO Marcel
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Le paradigme de la géographie paraît évoluer entre deux termes depuis l'institutionnalisation de la discipline, à la fin du XIXè siècle. Enracinée dans la tradition, confortée par l'éclat des théories biologiques, la géographie privilégie, avec nuance et refus d'un déterminisme mécanique, la nature comme fixant les conditions de l'activité humaine. A la suite non d'une rupture mais d'un débat complexe, les espaces sont plutôt considérés comme des constructions humaines, sociales, même si on doit tenir compte des mécanismes individuels. Toute une série de changements se dessinent, se chevauchant les uns les autres : par exemple, les paysages agraires sont rapportés d'abord au milieu naturel, puis aux traditions ethniques, enfin à une évolution historique de plus en plus précise qui conduit de l'économie domaniale à l'individualisme agraire. En même temps que la géographie devient historicité, elle fait une place aux rythmes sociaux, aux mouvements, au temps. La géographie se place ainsi comme instance de réflexion par rapport aux changements techniques qui peuvent la dissoudre, mondialisation, individualisme et surtout, plus humblement, distance et temps, proche et lointain, vieilles contraintes rassurantes. Elle s'interroge sur ce que devient la territorialité, quand la mobilité des hommes et celle de l'information se conjuguent, vers les processus de construction des espaces (mémoire et projet) et sur l'ampleur des risques dans une société vulnérable, y compris dans son environnement naturel. Mot(s) clés libre(s) : géographie (histoire), géographie (philosophie), territoire
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Portrait de chercheur - Entretien avec Violette Rey
/ ENS-LSH/SCAM, ENS-LSH
/ 29-03-2006
/ Canal-U - OAI Archive
REY Violette
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Un entretien qui retrace le parcours de Violette Rey, géographe, enseignant-chercheur à l'ENS-LSH. Ses passions pour la géographie l'ont amené à travailler sur les dynamiques territoriales dans l'Est de l'Europe et sur les influences culturelles.Entretien, réalisation : Christophe Porlier. Responsable technique : Francis Ouedraogo. Mise en image et lumière : Sébastien Boudin. Cadre, montage, authoring : Mathias Chassagneux. Prise de son, mixage : Xavier Comméat. Vision, exploitation : Julien Lopez. Musique originale : Alexis Cartonnet. Graphisme : Joao Correia. Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : chercheurs, entretiens, géographes, récits personnels, témoignages, violette Rey
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5. Quels peuvent être les apports de la géographie dans la lecture du développement durable ?
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Florent ALIAS, UVED
/ 20-05-2015
/ Canal-u.fr
RAFFIN Fabienne
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Dans cette vidéo, Fabienne Raffin discute des apports de la géographie dans la lecture du développement durable. Elle examine cette question à l'échelle des territoires et à l'échelle planétaire, en soulignant l'importance des autorités publiques, de l'éducation, et aussi de la mémoire. Mot(s) clés libre(s) : géographie, développement durable, territoires
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Teaser Échanges et proximité : la première loi de la géographie
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne
/ 05-04-2016
/ Canal-u.fr
PUMAIN Denise
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Découvrez le teaser du tout dernier MOOC de l'université Échanges et proximité : la première loi de la géographie :
La
mondialisation et les nouvelles technologies semblent avoir affaibli
les effets de la proximité et de la distance dans l'organisation de
l'espace des sociétés. Pourtant les marques profondes laissées par des
siècles de restriction des échanges du fait des difficultés et du coût
de franchissement de la distance sont encore très apparentes dans
l'organisation du monde. Les principales régions économiques, les
grandes aires culturelles, des alliances territoriales se sont formées
dans ce contexte. Aujourd'hui encore, le potentiel de la proximité
continue à structurer les réseaux d'échanges avec leurs inégalités et
leurs asymétries.
La première loi de la géographie s'énonce
clairement par cette boutade : « Tout interagit avec tout mais deux
choses voisines ont plus de chances d'entrer en interaction que deux
choses lointaines ». Dans ce cours, on explicitera la signification de
cette loi et on en montrera les conséquences. On apprendra à jouer avec
cette loi au moyen du modèle gravitaire qui la résume en la formalisant
mathématiquement.
A l’issue du MOOC, une sélection de vidéos issues du cours sera diffusée dans cette collection. Mot(s) clés libre(s) : géographie
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