Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Les Métiers des Géosciences (par Pierre Briole et Christophe Vigny)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 09-10-2013
/ Canal-u.fr
BRIOLE Pierre, VIGNY Christophe
Voir le résumé
Voir le résumé
A l'occasion de la Fête de la Science 2013, deux enseignants chercheurs, directeurs de recherche au CNRS, forts d'une longue expérience de terrain et de laboratoire, animent une conférence sur les métiers des géosciences. Cette présentation, bien qu'elle s'adresse notamment à des CPGE scientifiques et des élèves de terminale, s'avère, volontairement, d'un accès aisé et cible un large public.Pierre Briole (Directeur du Département des Géosciences de l'Ecole Normale Supérieure de Paris), et Christophe Vigny (Directeur du Laboratoire de Géologie de l'Ecole
Normale Supérieure de Paris, Directeur CNRS du Laboratoire International Associé -LIA- Franco-Chilien, "Montessus de Ballores"), présentent synthétiquement leur travail. Au moyen d'exemples concrets, d'images, d'anecdotes.Ils évoquent leurs dernières campagnes et observations sur les deux laboratoires à ciel ouvert du Corinth Rift laboratory en Grèce et du LIA (Laboratoire International Associé) au Chili. Ils répondent finalement, avec clarté et simplicité, aux questions de l'auditoire. Mot(s) clés libre(s) : sismologie, géotechnique, géophysique, géomorphologie, séisme, tectonique des plaques, géomécanique, géodynamique, géologie structurale
|
Accéder à la ressource
|
|
Sur les traces de "Little Foot" / Laurent Bruxelles
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Bruno BASTARD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 07-10-2015
/ Canal-u.fr
BRUXELLES Laurent
Voir le résumé
Voir le résumé
Dans cette conférence, Laurent Bruxelles, géomorphologue à l’Institut de recherches archéologiques préventives (Inrap) et chercheur au laboratoire TRACES à l'Université Toulouse Jean Jaurès, présente la découverte par Ronald Clarke de l'Australopithecus prometheus surnommé "Little Foot" [Petit Pied] et ses propres travaux en vue de la datation du squelette retrouvé dans une des grottes de Sterkfontein, près de Johannesbourg en Afrique du Sud.
Cette grotte située dans une région de dolomies constituées il y a 2,5 milliards d'années, sur des fonds marins peu profonds, a été creusée par les eaux sur 400 m. de galeries labyrinthiques étagées qui, en se comblant progressivement de sédiments, ont piégé de très nombreux fossiles. À la fin du XIXe siècle, les mineurs sud-africains exploitant la calcite des stalagmites des grottes, extraient également des vestiges osseux qu'ils signalent au paléoanthropologue Raymond Dart. Celui-ci mettra au jour, en 1924, le crâne fossilisé d'un jeune hominidé d'une nouvelle espèce, l'Australopithecus africanus, inaugurant une longue série de découvertes dans cette région, notamment celles de Robert Broom ("Mrs. Ples" en 1947), de Phillip Tobias (qui identifia l'espèce Homo habilis) et de Ronald Clarke, découvreur en 1997 de "Little Foot".
Jusqu'en 2006, en fonction de la méthode de datation utilisée, les résultats des études sur l'âge de "Little Foot" ont dérouté les spécialistes et c'est à la demande des anthropologues sud-africains que Laurent Bruxelles a reconstitué
l'histoire géomorphologique de la vallée de la Blauawbankspruit et de la grotte dans laquelle furent mis au jour les ossements. En étudiant la structure karstique, les brèches sédimentaires,
les inversions stratigraphiques ainsi que les modifications des planchers
stalagmitiques, il est parvenu à rassembler les données nécessaires à la datation de "Little Foot".
"Little Foot" a plus de 3,6 millions d'années et son squelette constitue un élément important pour la connaissance, d'une part, du groupe des pré-humains se situant antérieurement aux Parenthropes (Homo robustus) et aux Homo habilis et, d'autre part, la connaissance des origines et de l'évolution de
l’espèce humaine.
Conférence présentée dans le cadre de la Fête de la Science 2015, Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 7 octobre 2015. Mot(s) clés libre(s) : paléoenvironnement, évolution humaine, hominidés fossiles, fouilles archéologiques, grottes de Sterkfontein (Afrique du sud), géomorphologie karstique, datation cosmogénique, Australopithecus prometheus
|
Accéder à la ressource
|
|
Le risque sismique en France
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 18-12-2006
/ Canal-U - OAI Archive
CAROZZA Jean-Michel, VIDAL Franck
Voir le résumé
Voir le résumé
Il existe, dans l'hexagone, mais surtout dans les Dom Tom un risque sismique réel en France. A travers les principales définitions de la sismicité, mais également à travers l'exposé des méthodes géomorphologiques de repérage des traces de séismes, l'auteur expose le concept de risque sismique et en particulier le rôle du chercheur en géographie dans la détection, la prévision et la prévention des risques de tremblements de terre en France aujourd'hui. (entretien réalisé le 18 décembre 2006)GénériqueInterview : Franck Vidal - Réalisation et Post production : Bruno Bastard - Cadreurs : Claire Sarazin et Nathalie Michaud - Production et moyens techniques : CAM - Université de Toulouse-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : construction parasismique, échelle de richter, géomorphologie, gestion des risques, paléosismologie, prévention, prévision, risque naturel, séisme, tremblement de terre, volcanisme, zone sismique
|
Accéder à la ressource
|
|
Eau de surface, eau de sub-surface
/ 20-11-2014
/ Canal-u.fr
GRATIOT Nicolas
Voir le résumé
Voir le résumé
Comment évaluer la pérennité de la ressource ?Pendant cette séquence, nous allons nous intéresser à la dynamique de l'eau, depuis les bassins versants jusqu'à la rivière. Après l'introduction, nous présenterons la notion de période de retour, puis la technique de séparation d'hydrogramme, avant de conclure. Dans notre étude de cas, la question pratique est d'évaluer : si le mode de remplissage du barrage de Cointzio a évolué depuis plusieurs décennies ; si le barrage continuera à fournir de l'eau en quantité et qualité suffisantes dans le futur. En clair : est-ce que l'eau du barrage de Cointzio est une ressource pérenne ? Mot(s) clés libre(s) : inondation, géomorphologie, barrage, hydrologie, hydraulique, érosion, bassin versant, rivière, charriage
|
Accéder à la ressource
|
|
Les chroniques de mesures
/ 20-11-2014
/ Canal-u.fr
GRATIOT Nicolas
Voir le résumé
Voir le résumé
Comment interpréter les séries temporelles acquises ?Vous avez en votre possession des chroniques haute fréquence de débit d’eau et deconcentration en sédiments. Vous avez aussi pris soin de critiquer toutes ces données.Dans cette séquence, nous allons voir comment établir les bilans annuels ; comment évaluer la variabilité temporelle des bassins versants et comment utiliser l’information contenue dans des séries sous-échantillonnées.Tout ce travail permet ensuite l’analyse de chroniques pluri-annuelles et constitue un outil précieux d’aide à la gestion des bassins versants, des rivières et des barrages. Mot(s) clés libre(s) : inondation, géomorphologie, barrage, hydrologie, hydraulique, érosion, bassin versant, rivière, charriage
|
Accéder à la ressource
|
|
Les instruments de mesure
/ 20-11-2014
/ Canal-u.fr
GRATIOT Nicolas
Voir le résumé
Voir le résumé
Comment mesurer les flux d'eau et de sédiments ?L'objectif de cette séquence est de présenter des techniques de mesure simples pour caractériser le débit des rivières.La mesure des débits est indispensable pour dimensionner et gérer correctement un aménagement (tel qu'un barrage), pour prévenir le risque d'inondation, pour comprendre les transferts d'eau dans un bassin versant, ou encore pour s'assurer du bon état écologique de la rivière. Après avoir précisé les variables clés et les hypothèses de travail, nous présenterons deux techniques d'estimation du débit fluide : la première est une technique ponctuelle, par jaugeage au sel, et ensuite nous verrons une technique de suivi automatisé par mesure de hauteur d'eau. Nous poursuivrons la séquence avec deux techniques de mesure des débits solides : l'une ponctuellepar prélèvement et l'autre par suivi automatisé de la turbidité. Nous donnerons ensuite des recommandations concernant la critique des mesures, avant de conclure. Mot(s) clés libre(s) : inondation, géomorphologie, barrage, hydrologie, hydraulique, érosion, bassin versant, rivière, charriage
|
Accéder à la ressource
|
|
Les volcans
/ Mission 2000 en France
/ 17-07-2000
/ Canal-U - OAI Archive
JAUPART Claude
Voir le résumé
Voir le résumé
Les volcans sont responsables de la formation de notre atmosphère et des continents, qui sont en quelque sorte l'écume magmatique de la Terre. Ils sont aussi un précieux outil d'échantillonnage de l'intérieur de la Terre, et leurs laves portent des informations précieuses sur la composition des roches profondes et inaccessibles dont elles sont issues. Il faut enfin voir chaque volcan comme le résultat superficiel des mouvements internes de grande ampleur qui affectent notre planète dans son ensemble. La volcanologie moderne s'attaque aux mécanismes des éruptions et repose sur des mesures systématiques des paramètres éruptifs. Les volcans sont de fantastiques systèmes physiques aux comportements originaux et variés, mais on peut les réduire à quelques lois simples. Comme dans d'autres domaines des Sciences de l'Univers, une éruption volcanique met en jeu nombre de phénomènes physiques distincts qui opèrent à des échelles très différentes. Les titanesques explosions volcaniques qui propulsent des milliards de tonnes de cendres dans la haute atmosphère trouvent leur origine dans de minuscules bulles de gaz. Le volcanologue doit comprendre les changements que subit un magma lorsqu'il franchit plusieurs kilomètres pour arriver jusqu'à la surface. Il ne peut observer ces changements et doit les reconstituer à l'aide des lois de la physique. Il ne peut disséquer un volcan et connaît mal sa structure interne car les techniques géophysiques d'auscultation sont limitées et grossières. Pour vérifier ses prévisions et calculs, il dispose de peu d'informations : quelques échantillons figés dans leur état final et quelques mesures globales comme la durée de l'éruption et la masse totale éjectée. C'est ce travail d'équilibriste qui rend son travail passionnant et qui nécessite un aller et retour constant entre son laboratoire et le terrain. Mot(s) clés libre(s) : éruption volcanique, gaz volcanique, géodynamique interne, géomorphologie, géophysique, lave, magma, tectonique des plaques, volcan, volcanologie
|
Accéder à la ressource
|
|
La modélisation hydraulique en pratique
/ 20-11-2014
/ Canal-u.fr
NAVRATIL Oldrich
Voir le résumé
Voir le résumé
Les étapes de sa mise en oeuvre. Ses limites.Cette séquence aborde les différentes étapes requises pour la mise en oeuvre d’un modèle hydraulique sur le terrain. La première étape consiste à effectuer un diagnostic hydraulique complet de la rivière. Ce diagnostic guidera alors notre choix de modèle et donc la collecte de données d’entrée nécessaires à sa mise en oeuvre. Viendra ensuite l’étape de calage et de validation du modèle. Cette étape permet d’assurer une cohérence entre les résultats du modèle et les observations de terrain. Enfin, une dernière étape consiste à tester la sensibilité du modèle, afin de prendre en compte les incertitudes sur les données d’entrée. Cette étape est incontournable si l’on veut disposer d’un outil d’aide à la décision robuste pour une bonne gestion des cours d’eau. En effet, seuls les hydrauliciens les plus inexpérimentés peuvent encore afficher une confiance aveugle dans les résultats de leur modèle. Mot(s) clés libre(s) : inondation, géomorphologie, barrage, hydrologie, hydraulique, érosion, bassin versant, rivière, charriage
|
Accéder à la ressource
|
|
Les sédiments charriés en rivière. Processus et mesures sur le terrain (1)
/ 20-11-2014
/ Canal-u.fr
NAVRATIL Oldrich
Voir le résumé
Voir le résumé
Pour comprendre le fonctionnement hydro-sédimentaire d’un cours d’eau et identifier des ajustements fluviaux ou des impacts sur les milieux aquatiques en lien avec des actions humaines, une étape importante du diagnostic géomorphologique consiste à étudier les sédiments grossiers transportés par le cours d’eau. L’objectif de cette séquence est de vous présenter différentes techniques de mesures sur le terrain permettant d’évaluer les caractéristiques de ces sédiments, ainsi que leur mobilité au fil des crues. Je vous présenterai tout d’abord des techniques de mesures granulométriques des sédiments déposés à la surface du lit du cours d’eau, puis une méthode permettant de mesurer la granulométrie des couches de surface et de sub-surface pour diagnostiquer un éventuel pavage du lit. Je vous présenterai ensuite une méthode pour caractériser le colmatage par infiltration des sédiments fins dans ce substrat grossier. Et je vous parlerai enfin des différentes méthodes de mesure du seuil de mise en mouvement par charriage et de débit solide. Mot(s) clés libre(s) : inondation, géomorphologie, barrage, hydrologie, hydraulique, érosion, bassin versant, rivière, charriage
|
Accéder à la ressource
|
|
Les sédiments charriés en rivière. Processus et mesures sur le terrain (2)
/ 20-11-2014
/ Canal-u.fr
NAVRATIL Oldrich
Voir le résumé
Voir le résumé
Protocole de mesure granulométrique de Wolman (vidéo complémentaire)Voici une petite vidéo complémentaire sur la mesure granulométrique de surface. Une analyse incontournable en géomorphologie fluviale consiste à étudier la taille des sédiments se trouvant à la surface du lit du cours d’eau, en mesurant leur distribution en taille ou distribution granulométrique. La méthode la plus classique et la plus utilisée est la méthode du "Wolman PebbleCount". Ce protocole de mesure consiste à échantillonner une centaine de particules à la surface du lit de la rivière (...) Mot(s) clés libre(s) : inondation, géomorphologie, barrage, hydrologie, hydraulique, érosion, bassin versant, rivière, charriage
|
Accéder à la ressource
|
|