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"Changer de prénom - Devenir soi-même? (Green15-16)
/ Canal-u.fr
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Séminaire du
Master de sociologie
« Changements institutionnels, risques et
vulnérabilités sociales »
« Gouvernance des risques et de l’Environnement
» (GREEN) Toujours en Salle du Conseil du Bâtiment
Lettres à 14h15 (sauf le 08/03) Programme 2015-2016
26 janvier 2016, Philippe
CORCUFF, sociologue, Maître de conférences HDR de science politique à l’IEP
de Lyon : « Etat, technocratisme et
politique : entre anarchisme méthodologique et anarchisme institutionnaliste ».
9 février, Sandrine GARCIA, sociologue,
Professeur de sciences de l’éducation à l’Université de
Bourgogne Franche-Comté :
« La dyslexie, un cas de
‘biologisation’ du social ».
8 mars, Baptiste COULMONT, Maître de
conférences HDR à l'Université
Paris VIII : « Changer de prénom. Devenir soi-même?
».
Attention, autre salle : Salle
B du Belvédère (dernier étage du bât. Droit).
22, mars, Elisabeth ANSTETT (Chargée de recherche
CNRS) &
Nathalie
ORTAR (anthropologue, chargée de
recherche au Laboratoire d'Économie des Transports à l'ENTPE) : « La deuxième vie des objets ».
12
avril, Danilo MARTUCELLI, Professeur
de sociologie à Université de Paris Descartes : « La vulnérabilité, une nouvelle perspective ? ».
Entrée libre (et gratuite) à toutes les séances Mot(s) clés libre(s) : risques, changements institutionnels, vulnérabilité sociale, travail, gouvernance des risques, green1516
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"La vulnérabilité, une nouvelle perspective ?" (Green15-16)
/ Canal-u.fr
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Séminaire du
Master de sociologie
« Changements institutionnels, risques et
vulnérabilités sociales »
« Gouvernance des risques et de l’Environnement
» (GREEN) Toujours en Salle du Conseil du Bâtiment
Lettres à 14h15 (sauf le 08/03) Programme 2015-2016
26 janvier 2016, Philippe
CORCUFF, sociologue, Maître de conférences HDR de science politique à l’IEP
de Lyon : « Etat, technocratisme et
politique : entre anarchisme méthodologique et anarchisme institutionnaliste ».
9 février, Sandrine GARCIA, sociologue,
Professeur de sciences de l’éducation à l’Université de
Bourgogne Franche-Comté :
« La dyslexie, un cas de
‘biologisation’ du social ».
8 mars, Baptiste COULMONT, Maître de
conférences HDR à l'Université
Paris VIII : « Changer de prénom. Devenir soi-même?
».
Attention, autre salle : Salle
B du Belvédère (dernier étage du bât. Droit).
22, mars, Elisabeth ANSTETT (Chargée de recherche
CNRS) &
Nathalie
ORTAR (anthropologue, chargée de
recherche au Laboratoire d'Économie des Transports à l'ENTPE) : « La deuxième vie des objets ».
12
avril, Danilo MARTUCELLI, Professeur
de sociologie à Université de Paris Descartes : « La vulnérabilité, une nouvelle perspective ? ».
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001 - Colloque pour une histoire critique et citoyenne
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Le cas de l'histoire franco-algérienne Colloque international organisé par l'ENS Lettres et sciences humaines en partenariat avec le Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA), l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon, l'Institut Charles-André Julien, l'Institut de Documentation et d'Etudes sur l'Histoire du Maghreb (IDEHM), l'Institut National de Recherche Pédagogique, l'IUFM de Lyon, le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation et le Groupe de Recherche et d'Etudes sur le Maghreb et le Moyen-Orient (GREMMO).Dans un contexte où s’affrontent, sur le sujet sensible de l’histoire franco-algérienne, les porte-parole de groupes de mémoire adverses, et des pressions ou injonctions d’histoires des deux côtés de la Méditerranée, le colloque se propose de rendre la parole à l’histoire. Sont donc invités surtout des historiens, français, autres européens, et algériens. En effet, seule une histoire élaborée en partenariat, et fondée sur l’échange et le dialogue international, est susceptible de fortifier sainement les relations internationales, en particulier entre l’Algérie et la France. Le colloque est conçu pour aborder la moyenne et la courte durée. Il ne se limite pas aux aspects politiques, mais embrasse aussi bien l’économie que les migrations, le poids des structures sociales et des mentalités, voire de l’inconscient. Il traite aussi d’histoire politique, d’histoire militaire, de la colonisation, des résistances à la colonisation, et du nationalisme ; sans compter encore de culture, de littérature et d’art. .. Formes et processus de colonisationDu beylik ottoman au pouvoir français : session thématique (prés. Aïssa Kadri)L'Algérie en 1830 : difficultés d'une histoire critique de la période ottomanLa crise de 1865-1879 en Algérie Justice et mémoire : continuités de l'antagonisme entre Etat et peuple en AlgérieDu beylik ottoman au pouvoir français : débat et questionsPouvoirs d'Etats et Etats : session thématique (prés. Gilbert Meynier)Algérie/Maroc : une mise en parallèle à l'époque colonialeLa minorité européenne d'Algérie (1830-1962) Le FLN à l'été 1962 : le pourquoi d'une crise Administrer, encadrer, réprimer : session thématique (prés. Ouanassa Siari-Tengour)L'Algérie coloniale : La constante militaire dans le pouvoir françaisLes militaires nord-africains dans l'armée française pendant la seconde guerre mondiale (1919-1945) Les nouveaux colons ? L'installation des militaires français démobilisés en Algérie (1956-1962) Administrer, encadrer, réprimer : débat et questions Le soubassement économique : session thématique (prés. René Gallissot)Présentation de la session thématique : le soubassement économiqueLes banques et l'algérieLe système fiscal colonial et la dynamique d’identification communautariste en Algérie (1830-1918) Une politique économique de moyen terme entre intégration et indépendance 1958-1962 Restitution des sessionsFormes et processus de colonisation Sociétés coloniales et post-coloniales Sociétés : scènes et acteurs : session thématique (prés. Jean-Pierre Frey)Noirs en Algérie, XIXème- XXème siècles Villes coloniales du Maghreb, entre histoire urbaine et histoire sociale : le cas de Constantine Sociétés : scènes et acteurs: débat et questions Religions et statuts personnels: session thématique (prés. Souad Soufi)Le judaisme d’Algérie 1830-1962 au-delà des pressions officielles et des lobbies de mémoire Quand les missionnaires rencontrent l'islam berbère (1873-1930) : cécité coloniale et malentendus dans l’Algérie de la fin du XIXe siècle Religions et statuts personnels : débat et questions Société et culture : session thématique (prés. Benjamin Stora)Sportsmen musulmans et nouvelles figures sociales de l’émancipation à la veille de la Première guerre mondiale Emergence de la culture moderne de l’image dans l’Algérie musulmane contemporaine (1880- 1940) Les Algériens et leur(s) langue(s) de la période coloniale à nos jours Enseignement et enseignants dans l'Algérie coloniale : session thématique (prés. Frédéric Abécassis)Présentation de la session thématique : Enseignement et enseignants dans l’Algérie coloniale Instituteurs et medersiens en Algérie coloniale Histoire du système d’enseignement colonial en Algérie Restitution des sessionsSociétés coloniales et post-coloniales De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1) Résistances anticoloniales et nationalisme : l’avant 1954 : session thématique (prés. Omar Carlier)La fédération des Elus des Musulmans du Département de Constantine. À l’Est se lève la notabilité ? (1930-1943) Messali Hadj : de la sanctification militante à l’exclusion officielle Pourquoi le 1er novembre 1954 ? La guerre d’indépendance algérienne : prémisses et débuts (1945-1955) : session thématique (prés. Jim House)Présentation de la session thématique : La guerre d’indépendance algérienne : prémisses et débuts (1945-1955) La répression de Mai 1945 dans le Constantinois : synthèse historique Un couple de notables guelmois : Marcel Lavie, Smaïl Lakhdari Le nationalisme algérien vu par les services de renseignements français (1947-1954), du statut de l’Algérie à la veille de la guerre de libération (1947-1954) La répression de l’« insurrection » du 20 août 1955 dans le Constantinois : un problème d’archives ? La guerre d'indépendance algérienne : prémisses et débuts (1945-1955). Débat et questions Colonialisme et anticolonialisme français : session thématique (prés. Michelle Zancarini-Fournel)L'affaire Audin Guerre d’Algérie et vie politique française (1954-2005) Politiques, militaires, intellectuels français. De la guerre d’Indochine à la guerre d’Algérie : continuités et ruptures Un cas : militants anticolonialistes dans le Gard (1954-1962) La résistance française à la guerre d’Algérie : motivations, sociologie et mémoire France, guerre d'algérie et enjeux internationaux : session thématique (prés. Raphaëlle Branche)Les rapports franco-allemands à l’épreuve de la question algérienne (1955-1963) La Guerre de libération nationale algérienne et les pays de l’Est : le cas de la HongrieDe Gaulle et l'Algérie : grand dessein ou adaptation empirique ? Restitution des sessionsDe la construction d'une identité nationale à la guerre d'indépendance algérienne (1) De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2) Résistances anticoloniales et nationalisme : 1954-1962 : session thématique (prés. René Gallissot)L'affaire Mourad Les femmes dans l’Armée de libération nationaleBilan du 17 octobre 1961 à Paris La guerre d’indépendance algérienne (1954-1962) : session thématique (prés. Khaoula Taleb-Ibrahimi) Présentation de la session thématique : La guerre d'indépendance algérienne, 1954-1957 L’Armée nationale de libération face à l’armée française Les dirigeants de l'Aurès-Nemencha, 1954-1957 La wilâya 2 : organisation, orientations politiques et conflits internes. Approche d’une région en guerre de libération Radioscopie du Front de libération nationale à Oran durant la Guerre de libérationLa guerre d'indépendance algérienne, 1954-1957 : débat et questionsUne guerre de reconquête coloniale : session thématique (prés. Franck Renken)Présentation de la session thématique : Une guerre de reconquête coloniale Le haut commandement, la direction et la conduite de la guerre d’Algérie : Paris ou Alger ? Bilan sur les camps de regroupement de la guerre de 1954-1962 Au-delà de la victimisation et de l’opprobre : les harkisLes traces de la guerre : session thématique (prés. Ahmed Henni)Quelle prise en compte de l’histoire par la théorie postcoloniale, dans son approche des textes littéraires algériens francophones ? La torture durant la guerre d’Algérie dans l’actualité (2000-2005) : une « régénération » de l’espace public ?Restitution des sessions De la construction d'une identité nationale à la guerre d'indépendance algérienne (2) Entre passé et présent Forum associations - mémoire - histoire Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liens Migrations croisées : session thématique (prés. Jean Charles Jauffret)Les colons de 1848, des proscrits ? Un mythe tenace et récurent Qui furent les Européens d’Algérie ? Immigration italienne, immigration algérienne (20ème -19ème siècle) : étude comparée Migrations croisées : débat et questions Histoire officielle : session thématique (prés. Mohammed Harbi)Histoire officielle et pressions officielles françaises dans les textes. Questions de droit L'historien et l'histoire officielle algérienneUne histoire idéologique : session thématique (prés. Anne-Marie Granet-Abisset)Une histoire idéologique ? France-Algérie : groupe de pressions et histoire L’ « histoire » idéologique entre révisionnisme nostalgérique et schématismes culpabilisantsUne histoire idéologique ? débat et questions Quels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)L'Algérie en France : histoire, mémoire et transmission Le passé franco-algérien dans les manuels algériens d'histoire Quels savoirs transmettre ? débat et questions Les difficultés de la transmission scolaire : le lien Algérie-France dans les programmes d'histoire, les manuels et l'enseignement en France Enseigner la guerre d'Algérie à l'école : dépasser les enjeux de mémoires Séance de clôture Conclusion du colloque Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, france, histoire, politique et gouvernement, relations france-algérie
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002 - L'Algérie en 1830 : difficultés d'une histoire critique de la période ottomane
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Résumé de la communication de Lemnouar Merouche, lu par Aïssa Kadri .Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Formes et processus de colonisationDu beylik ottoman au pouvoir français : session thématique (prés. Aïssa Kadri)Pratiquement monopole français pendant plus d’un siècle après 1830, l’histoire de l’Algérie ottomane n’a pas échappé à ce qu’on appelle aujourd’hui les conflits de mémoires. ...A quelques exceptions près, les travaux de caractère général sur cette période restent prisonniers des thèmes développés par l’historiographie française de l’époque coloniale. Le projet annoncé à l’indépendance de décoloniser l’histoire n’a pas porté ses fruits.D’une part, loin de s’atteler à forger des instruments adéquats à la connaissance de la société et de son passé, on s’est souvent contenté de répondre au dénigrement colonialiste par une glorification du passé. D’autre part, les lacunes de formation scientifique, l’enfermement qui a prévalu depuis la guerre civile et la montée des courants xénophobes et irrationnels ont réduit considérablement les échanges scientifiques avec l’extérieur et handicapé gravement la recherche et l’enseignement. Décoloniser l’histoire doit se comprendre comme un effort de sortir de certaines visions étriquées de l’époque coloniale et des effets qu’elles entraînent, de s’approprier son histoire et porter un regard autonome, et de l’intérieur, sur son passé... même si le monopole colonial français sur l’histoire de l’Algérie continue à marquer de ses empreintes parfois négatives la recherche sur la période ottomane. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, algérie 1830-1871 (conquête française), colonisation, constantinois (1567-1837 - Beylik), histoire, politique et gouvernement
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003 - La classe politique prise de panique en mai 1968
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DOGAN Mattéi
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Comment la guerre civile fut évitée ? Session Effets sociaux et politiques de mai 68. Pratiques, acteurs, représentations Colloque mai 68 en quarantaine En mai 1968 la France fut plongée dans une convulsion politico-culturelle qui est restée dans la mémoire collective. Sont traités successivement les points suivants : l’éclipse de la légitimité de Charles de Gaulle ; la détermination du Premier Ministre ; le comportement des leaders communistes et des chefs syndicalistes ; le rôle des leaders de la gauche démocratique ; l’action des protestataires ; la mission des chefs militaires ; le rôle de la police parisienne ; l’attitude passive de la majorité de la population. Le comportement hypothétique des diverses catégories sociales dans l’éventualité d’un soulèvement populaire ou d’une intervention militaire est analysé à partir des résultats d’une enquête effectuée immédiatement après les événements. La guerre civile fut évitée par l’appel de la majorité silencieuse aux urnes.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux,Son: Xavier comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : charles de gaulle (1890-1970), émeutes, france (1968), guerre civile, hommes politiques (1945-1970), intervention militaire, politique et gouvernement (france)
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003 - La crise de 1865-1879 en Algérie
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par André Nouschi (Université de Nice)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Trente-cinq ans après la prise d’Alger, l’Algérie plonge dans une crise grave, celle des années 1865-1870 qui revêt plusieurs aspects : démographique, économique et social. Cette crise à multiples consonances soulève de nombreuses questions, au cœur de la colonisation du pays. Elle éclate à l’apogée économique de l’Empire.La crise est d’abord climatique et a touché à l’ensemble des pays méditerranéens. On la retrouve dans deux pays voisins du Maghreb, en Italie du Sud, au Levant et dans le sud des pays balkaniques. Elle correspond à une diminution importante des précipitations, entre 25 % et 50 % et s’étend sur plus de trois ans. Elle sert d’argument à Mac Mahon et à son entourage pour censurer les informations sur la gravité de la crise. Cependant, derrière cette catastrophe qui se traduit par la mort de plusieurs centaines de milliers d’hommes - 500 000, 800 000 hommes ? - se dessinent des causes profondes qui méritent réflexion.La première concerne les effets du capitalisme sur la vie des fellahs algériens qui passent en quelques décennies d’une économie traditionnelle à une économie libérale qu’ils ne maîtriseront jamais. Cela se traduit par leur vulnérabilité aux crises importées d’Europe qui apparaissent dès 1848 et les frappent de plein fouet. La monétarisation a des effets dévastateurs sur leurs ressources et les livre sans défense aux mercantis et aux usuriers.La seconde est la fin des solidarités tribales amorcée avec le Sénatus-consulte d’avril 1863 que l’on continue d’appliquer malgré la catastrophe. Le symbole le plus grave est la naissance d’un sous-prolétariat rural que décrit sans emphase le rapport de la commission Le Hon.Au total, malgré les bonnes intentions de Napoléon III, l’Algérie entre dans une nouvelle phase de son histoire marquée par un sous-développement - le mot n’existe pas encore - qui s’aggravera avec le temps.(résumé de l'auteur)Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1864-1865 - insurrection des Ouled Sidi Cheikh), algérie (1871-1872 - insurrection), capitalisme, conditions économiques, crise climatique, économie de marché, histoire, monétarisation, politique économique, politique et gouvernement, sénatus-con
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004 - Justice et mémoire : continuités de l'antagonisme entre Etat et peuple en Algérie
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Résumé de la communication par Walter Ruf, Professeur émérite (Université de Kassel)Sans mémoire il ne peut y avoir légitimité. C’est ainsi que la mémoire, c’est-à-dire la construction de l’histoire, est continuellement sujette à des luttes politiques [1]. Ce débat continuel, s’il peut avoir lieu, a besoin d’un système démocratique ouvert et pluraliste. Dans ce cas il y a concurrence, voire lutte autour de cette construction du « nous » qui est le résultat de la construction de mémoire.En Algérie indépendante, la prise « réelle » du pouvoir par l’armée des frontières et la mise en place d’un système de parti unique, dominé de fait par l’Armée de libération nationale - ALN -, a eu pour conséquence la création partisane d’une histoire qui ne tenait pas compte notamment : - de l’histoire complexe de l’Algérie, - du multiculturalisme de l’Algérie, - des contradictions du colonialisme français, - des forces et courants différents qui ont formé le Front de libération nationale (FLN). Cela a eu pour conséquence qu’il fut impossible de « rendre justice » aux courants non-officiels qui font partie de la société algérienne.L’argumentation de la communication traitera le terme « justice » dans sa double sémantique : 1) justice dans le sens moral de rendre justice à tous les acteurs sociaux et politiques de la société algérienne depuis le début de la colonisation ; 2) justice dans le sens juridique du terme. Seul un système démocratique qui connaît et respecte la division des pouvoirs est capable d’assurer que le droit soit appliqué de façon égale à tous les citoyens et citoyennes, et qu’une culture politique se développe dans laquelle la justice soit acceptée comme institution morale de la société.C’est sous ces prémisses que les déficits du système algérien actuel seront analysés, notamment : -la construction d’une histoire unidimensionelle, -la construction de la « révolution algérienne » au détriment de la lutte pour l’indépendance, -la construction d’un « islam national » comme élément de cohésion de la société et ses contradictions, -le pluralisme de façade du système actuel, -le rôle de la justice comme instrument de répression et de reproduction du système actuel.Ainsi, l’antagonisme qui - entre autres - existe entre l’État et le peuple provient du fait que ce n’est pas du peuple que provient, dans un débat libre, la production identitaire de la nation algérienne, mais d’un régime autoritaire qui non seulement occupe le pouvoir, mais aussi la production d’une mémoire qui est en flagrante contradiction avec la réalité - et le passé - vécusEquipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, colonialisme (idée politique), FLN, front de libération nationale (algérie), histoire, justice, politique et gouvernement, république, révolution algérienne
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005 - Discussion
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DOGAN Mattéi, GOBILLE Boris, VIGNA Xavier
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Autour de la classe politique prise de panique en mai 1968 : Comment la guerre civile fut évitée ? et Entre l’ancien et le nouveau : les grèves ouvrières de mai-juin 68 Session Effets sociaux et politiques de mai 68. Pratiques, acteurs, représentations Colloque Mai 68 en quarantaine Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux,Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : émeutes, france (1968), grève générale (France ; 1968), lutte des classes, mai 68, mouvement ouvrier, mouvements sociaux (1945-1970), politique et gouvernement (france)
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005 - Du beylik ottoman au pouvoir français : débat et questions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Formes et processus de colonisationColloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Du beylik ottoman au pouvoir français : session thématique (prés. Aïssa Kadri)Dans un contexte où s’affrontent, sur le sujet sensible de l’histoire franco-algérienne, les porte-parole de groupes de mémoire adverses, et des pressions ou injonctions d’histoires des deux côtés de la Méditerranée, le colloque se propose de rendre la parole à l’histoire. Sont donc invités surtout des historiens, français, autres européens, et algériens. En effet, seule une histoire élaborée en partenariat, et fondée sur l’échange et le dialogue international, est susceptible de fortifier sainement les relations internationales, en particulier entre l’Algérie et la France. Le colloque est conçu pour aborder la moyenne et la courte durée. Il ne se limite pas aux aspects politiques, mais embrasse aussi bien l’économie que les migrations, le poids des structures sociales et des mentalités, voire de l’inconscient. Il traite aussi d’histoire politique, d’histoire militaire, de la colonisation, des résistances à la colonisation, et du nationalisme ; sans compter encore de culture, de littérature et d’art. ..Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, algérie (1830-1871 - conquête française), colonisation, constantinois (1567-1837 - Beylik), histoire, politique et gouvernement, pouvoir français, relations france-algérie
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006 - Recomposition de l’extrême-gauche dans l’après-68
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
SOMMIER Isabelle
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Session Effets sociaux et politiques de mai 68. Pratiques, acteurs, représentations Colloque Mai 68 en quarantaine Déjà en proie à de nombreuses recompositions dans l’avant 68 en raison des effets de la lutte contre la guerre d’Algérie, des conséquences des soubresauts agitant l’UEC et des tensions internes aux libertaires, l’extrême gauche engrange des bénéfices directs (en termes de nombre de militants et surtout de visibilité et d’influence sociale) des événements pour lesquels elle n’a pourtant guère eu d’incidences en tant que groupes constitués. S’ouvre alors une période marquée par la fluidité et l’importance des débats internes concernant tant les interprétations de Mai, les perspectives politiques ouvertes, les moyens d’action que les formes organisationnelles nécessaires, notamment le rapport entre le politique et le social. Trois d’entre eux seront examinés lors de la communication qui transcendent les différentes chapelles (trotskyste, maoïste, libertaire, « nouvelle gauche ») ni ne recoupent l’opposition contestable entre gauchisme politique et gauchisme culturel : la définition du sujet révolutionnaire et donc des « fronts de lutte » (centralité ouvrière ou « mouvements ») ; l’acceptation du recours à la violence, et de quel type de violence ; le rapport aux élections (abstention/désintérêt, subordination aux partis de gauche traditionnels ou présentation d’un candidat des « mouvements », ce qui pose la question des relations à entretenir entre les différents groupes politiques et sociaux le soutenant).Bibliographie - CRETTIEZ, Xavier et SOMMIER, Isabelle (dir.), La France rebelle, Paris, Michalon, 2002, 569 p. (2ème édition 2006). GOMBIN, Richard, Les origines du gauchisme, Paris, Seuil, 1971. HATZFELD, Hélène, Faire de la politique autrement. Les expériences inachevées des années 1970, Adels - Presses Universitaires de Rennes, 2005. SOMMIER, Isabelle, La violence politique et son deuil. L’après 68 en France et en Italie, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 1998 (réédition 2008). SOMMIER, Isabelle, La violence révolutionnaire, Presses de sciences po, 2008.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux,Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : élections, émeutes, extrême gauche (1970-....), France (1968), lutte des classes, mai 68, maoïsme, mouvements sociaux, partis politiques, politique et gouvernement (1970-....), trotskisme
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