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/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
ARON Stephen
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Mot(s) clés libre(s) : conscience historique (Etats-Unis), histoire de l'Ouest américain, identité collective (Etats-Unis), identité culturelle (Etats-Unis), identité nationale (Etats-Unis)
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The West and the construction of American Identity / Stephen Aron
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 10-06-2010
/ Canal-u.fr
ARON Stephen
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Stephen Aron explore les évolutions que l'on observe dans les études historiques et diverses formes d'expressions culturelles, y compris les arts visuels, les Wild West Shows, le cinéma et les expositions des musées. Il explique ainsi comment les Américains ont trouvé dans l'expansion vers l'ouest une clé pour comprendre le développement de la nation et une base sur laquelle ils ont construit et reconstruit leur identité nationale. Il suggère que ces expressions qui servaient à conforter les Américains dans leur vision positive de l'histoire et d'eux mêmes ont été remplacées par une version de l'histoire de l'ouest destinée à induire en eux un sentiment de culpabilité. Tout récemment, il voit émerger une version révisée du mythe de la frontière et de l'ouest qui a pour but de réconforter les Américains et qui repose sur une version alternative de l'histoire qu'il nomme le "colonialisme Kumbaya" ( référence à un chant scout qui célèbre l'unité entre les hommes) dont l'émergence révèle l'état de l'opinion culturelle au moment de l'élection du président Obama.The West and the construction of American Identity. Stephen ARON. In colloque "Identités américaines : relations et interactions - American Identities in relation and interaction" organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010. Mot(s) clés libre(s) : identité collective (Etats-Unis), conscience historique (Etats-Unis), histoire de l'Ouest américain, identité culturelle (Etats-Unis), identité nationale (Etats-Unis)
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Memorias rotas, memorias construidas: familias de africanos en Cuba / María del Carmen Barcia Zequeira
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
BARCIA ZEQUEIRA María del Carmen
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Memorias rotas, memorias construidas: familias de africanos en Cuba / María del Carmen Barcia Zequeira, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 3 : Métissages.La memoria colectiva vinculada a la esclavitud es asunto vigente en la sociedad cubana actual, y se manifesta en la presencia de los cultos religiosos afrocubanos, de esta manera se revela la relación entre memoria e historia socio-cultural. Las devergencias históricas entre capas, sectores y grupos integrados por negros y mulatos, algunos apegados a formas de la cultura occidental, no han podido impedirlo.Buena parte de los estudios vinculados a la esclavitud moderna se inscriben en campos vinculados a la memoria, individual o colectiva, presente en los descendientes y depositada en los documentos. Estas historias recogen sus espacios sociales, sus experiencias, su conciencia que también es histórica y que en gran medida ha conformado una mentalidad de resistencia ante avatares de diversa índole e incluso la formación de identidades. De poco sirven los avances metodológicos, la comprensión de procesos, el uso de conceptos, si estos no tienen aplicación en esa realidad pasada, que aún forma parte del presente y que difícilmente será excluida del futuro.La continuidad de una memoria vinculada a los espacios simbólicos de la trata negrera y de la esclavitud se asienta en un encadenamiento parental que se inició en el barco negrero. Rotas las memorias de las familias de origen, se fueron estableciendo otras que se basaron en la presencia de carabelas, cabildos africanos, compadres de bautismo católico o africano, matrimonios legales o consensuales, es decir en parientes de diverso tipo que integraron otra familia, la afrocubana. En esta relación se construyó una nueva memoria que conservó, enraizó y trasmitió hasta la actualidad algunas tradiciones ancestrales. Mot(s) clés libre(s) : esclavage (mémoire collective), Noirs (identité collective), Cuba (20e-21e siècles)
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/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 11-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
BIGSBY Christopher
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Mot(s) clés libre(s) : caractère national américain, culture américaine, Etats-Unis (21e siècle), identité collective (Etats-Unis)
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What's American about America ? / Christopher Bigsby
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 11-06-2010
/ Canal-u.fr
BIGSBY Christopher
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What's American about America ? Christopher BIGSBY. In colloque "Identités américaines : relations et interactions - American Identities in relation and interaction" organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.Christopher Bigsby, écrivain britannique et spécialiste de la littérature et de la culture américaines, explore les images et les réalités de l'identité américaine au vingt-et-unième siècle au moment où l'économie globale et la circulation des hommes et des biens mettent en question les concepts d'origine, d'authenticité et de nation. L'américanité est devenue un produit destiné à l'exportation et ses liens avec le pays d'origine sont de plus en plus distendus. A travers de nombreux exemples précis, Christopher Bigsby nous donne l'image d'un monde qui devient de plus en plus homogène.[La communication de Christopher Bigsby est précédée d'une présentation par Matthew Roudane (Georgia State University) et suivie d'un débat avec le public.] Mot(s) clés libre(s) : caractère national américain, culture américaine, Etats-Unis (21e siècle), identité collective (Etats-Unis)
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Les Amériques noires : identités et représentations. Conférence inaugurale / Jean-Luc Bonniol
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
BONNIOL Jean-Luc
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Les Amériques noires : identités et représentations. Conférence inaugurale / Jean-Luc Bonniol, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014.
Aux Amériques, les puissances coloniales européennes, puis les premières républiques, ont fait de la traite et de l'esclavage des Noirs un des principaux moteurs de leur prospérité économique, qu'il s'agisse de l'exploitation minière ou des grandes plantations. Déportées par millions au cours des siècles, niées dans leur humanité et leurs cultures, les populations d'origine africaine ont dû survivre à la tragédie individuelle et collective de la traite et de la condition servile.
Survivre a imposé de se reconstruire : la tragédie de l'esclavage est aussi l'histoire des luttes pour l'émancipation et la dignité, depuis les palenques et les quilombos d'Amérique latine jusqu'aux combats pour l'égalité des droits aux Etats-Unis, dans les années 1960. Du nord au sud du continent, les « Amériques noires » -pour reprendre l'heureuse expression de Roger Bastide- sont à la fois cohérentes et diverses. Mot(s) clés libre(s) : identité culturelle, négritude, anthropologie sociale et culturelle, esclavage (mémoire collective), Noirs (identité collective)
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L'afro-africanité retracée dans "That's My Face" (Thomas Allen Harris, 2001) / Hélène Charlery
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
CHARLERY Hélène
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L'afro-africanité retracée dans "That's My Face" (Thomas Allen Harris, 2001) / Hélène Charlery, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 5 : Entendre et voir les Amériques noires. "É Minha Cara" (That's My face, 2001) est un documentaire que son réalisateur, le metteur en scène noir américain Thomas Allen Harris, qualifie de « mythobiographie » associant les images d'archives de sa famille, tournées par son grand-père, à celles du voyage initiatique du réalisateur. Dès la scène d'ouverture, Harris questionne la manière dont ses grands-parents et sa mère, chacun à leur façon et à leur époque respective, ont imaginé l'Afrique pour construire leur propre afro-américanité. La lecture intergénérationnelle que le documentaire propose offre aux spectateurs trois constructions différentes de l'Afrique-source, la "mère-patrie", imaginée, recherchée, fantasmée et vécue par les protagonistes. Lorsque le réalisateur, narrateur et personnage, entame à son tour cette quête vers sa « propre Afrique », comme il le dit lui-même, il se retrouve à Salvador de Bahia au Brésil, déplaçantainsi ce que Patricia de Santana Pinho appelle la « carte de l'africanité » (Maps of Africanness). Cette communication a pour but d'analyser le dialogue triangulaire et intergénérationnel, individu et collectif, entre les États-Unis, l'Afrique et le Brésil que le metteur en scène élabore dans son documentaire, et la place centrale que la voix féminine occupe dans cette afro-africanité dont le réalisateur redessine les contours autant qu'il les interroge. Mot(s) clés libre(s) : noirs américains, identité culturelle (Etats-Unis), film documentaire, Brésil (20e-21e siècle), Noirs (identité collective)
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La population caribéenne du Costa Rica : entre isolement et revendication d'une identité noire métissée / Lucie Dudreuil
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
DUDREUIL Lucie
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La population caribéenne du Costa Rica : entre isolement et revendication d'une identité noire métissée / Lucie Dudreuil, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 3 : Métissages.Le Costa Rica a connu deux vagues migratoires d'Afro-descendants : l'une est liée à l'histoire de la colonisation, l'autre, majoritairement jamaïcaine, est survenue au milieu du XIXe siècle pour pallier le manque de main d'oeuvre nécessaire à la réalisation du chemin de fer reliant la capitale au port de Limón et au travail dans les bananeraies nord-américaines. La communication de Lucie Dudreuil aborde cette deuxième vague migratoire. Le contexte idéologique du XIXe siècle hostile à l'intégration de la population afro-caribéenne et son isolement géographique a favorisé la reproduction du mode de vie et de pratiques culturelles jamaïcains tandis que l'arrivée d'habitants de la vallée centrale dans la province de Limón et l'obtention de la nationalité costaricienne des Afro-caribéens en 1948 a largement contribué à la "créolisation" des cultures et du métissage de l'identité. Comment s'est forgé cette identité afro-caribéenne dans un contexte initialment raciste ? L'année 1948 et l'élection de José Figueres marquent un tournant car ce dernier adopte une politique d'intégration des minorités ethniques. Quel type de politique d'intégration mène t-il et quelles répercussions a t-elle sur la construction identitaire de la population afro-caribéenne ? Cette politique a t-elle vraiment permis de passer de l'isolement et du repli identitaire à la revendication d'une identité noire et métissée ? Mot(s) clés libre(s) : Noirs (identité collective), Métissage culturel, Afro-caribéens, Costa Rica (19e-20e siècles)
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Colloque "Identités américaines, relations et interactions" : ouverture
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 10-06-2010
/ Canal-u.fr
FILÂTRE Daniel, LANONE Catherine, HARDING Wendy, DESSENS Nathalie
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Identités américaines, relations et interactions - American Identities in relation and interaction / ouverture du colloque international organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.L’objet de ce colloque est d’explorer la construction de l’identité états-unienne en termes de relations plutôt que de ruptures. La problématique de cette réflexion portera sur les expressions du destin exceptionnel et de la spécificité des Etats-Unis mais aussi sur les événements, images et discours qui font intervenir des principes d’interaction, de continuité ou de mise en relation. Les schémas identitaires fondés sur l’opposition sont bien connus et ont été largement étudiés. Les colons européens ont jadis justifié leur appropriation des terres américaines en insistant sur les différences qui les opposaient aux peuples qui habitaient ces terres. Par la suite, les États-Unis d’Amérique ont construit leur identité nationale en mettant en avant le caractère distinctif de leurs institutions, de leurs coutumes et de leurs productions culturelles.La construction identitaire par la différentiation suppose le remplacement d’anciennes traditions et d’anciens récits par de nouveaux qu’il est nécessaire d’inventer. Pourtant, le besoin même de définir de nouvelles catégories distinctives implique le recours à des modèles existants. Il sera intéressant de s’interroger sur l’origine de ces modèles, ainsi que sur leur singularité.Souligner les différences est une façon de masquer les continuités, les emprunts ou les hybridations qui ont joué un rôle non négligeable dans le développement de la vie politique et culturelle aux États-Unis. Cette nouvelle approche entraîne de nombreux questionnements. Le concept unificateur d’identité nationale s’applique t-il toujours au peuple américain ou pouvons-nous parler d’une nouvelle construction culturelle en cours d’élaboration qui nécessite l’agrégation d’identités multiples parfois conflictuelles ?Ce colloque envisagera l’identité états-unienne comme un processus d’accumulation plutôt que de disjonction. Par exemple, à l’intérieur de la nation même, quelles nouvelles définitions, parfois opposées, de l’américanité se sont forgées en relation avec la terre, pour remplacer l’Adam américain, maître de ce que ses yeux embrassaient ? En quoi les productions culturelles et les formations politiques réagissent-elles à la complexité raciale et ethnique de la nation? Si l’on considère les voisins immédiats des États-Unis, en quoi les interactions avec les pays voisins et les éventuels empiètements sur ces pays nécessitent-ils une nouvelle définition, beaucoup plus large, de l’américanité, prenant en compte la diversité de l’ensemble du continent et les interconnections entre les différentes nations? Comment les nouveaux schémas migratoires (tant culturels que géographiques) à l’intérieur du continent américain contribuent-ils à de nouvelles constructions identitaires ? Le concept même d’identité nécessite t-il une redéfinition face à la diffusion croissante des modèles américains à travers le monde ? En somme, l’Amérique est-elle en train de devenir plus globale ou le « village global » est-il en train de devenir plus américain ? Au XXIème siècle, quels sont les nouveaux processus permettant la création de nouveaux liens transnationaux à l’œuvre aux États-Unis ?Intervenants :- Inauguration du colloque / Daniel Filâtre, président de l'Université Toulouse II-Le Mirail.- Ouverture du colloque / Catherine Lanone, directrice du laboratoire "Cultures Anglo-Saxonnes.- Présentation du colloque / Wendy Harding, directrice adjointe du CAS.- Points d'organisation du colloque / Nathalie Dessens, enseignante-chercheure, département Études du Monde Anglophone. Mot(s) clés libre(s) : identité collective (Etats-Unis), ethnicité (Chicanos), identité nationale (Etats-Unis), créolité, identité américaine, littérature mexicaine-américaine, mémoire collective (Amérique du Nord), multiculturalisme (Etats-Unis)
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Colloque "Identités américaines, relations et interactions" : ouverture
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
FILÂTRE Daniel, LANONE Catherine, HARDING Wendy, DESSENS Nathalie
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Identités américaines, relations et interactions - American Identities in relation and interaction / ouverture du colloque international organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.L’objet de ce colloque est d’explorer la construction de l’identité états-unienne en termes de relations plutôt que de ruptures. La problématique de cette réflexion portera sur les expressions du destin exceptionnel et de la spécificité des Etats-Unis mais aussi sur les événements, images et discours qui font intervenir des principes d’interaction, de continuité ou de mise en relation. Les schémas identitaires fondés sur l’opposition sont bien connus et ont été largement étudiés. Les colons européens ont jadis justifié leur appropriation des terres américaines en insistant sur les différences qui les opposaient aux peuples qui habitaient ces terres. Par la suite, les États-Unis d’Amérique ont construit leur identité nationale en mettant en avant le caractère distinctif de leurs institutions, de leurs coutumes et de leurs productions culturelles.La construction identitaire par la différentiation suppose le remplacement d’anciennes traditions et d’anciens récits par de nouveaux qu’il est nécessaire d’inventer. Pourtant, le besoin même de définir de nouvelles catégories distinctives implique le recours à des modèles existants. Il sera intéressant de s’interroger sur l’origine de ces modèles, ainsi que sur leur singularité.Souligner les différences est une façon de masquer les continuités, les emprunts ou les hybridations qui ont joué un rôle non négligeable dans le développement de la vie politique et culturelle aux États-Unis. Cette nouvelle approche entraîne de nombreux questionnements. Le concept unificateur d’identité nationale s’applique t-il toujours au peuple américain ou pouvons-nous parler d’une nouvelle construction culturelle en cours d’élaboration qui nécessite l’agrégation d’identités multiples parfois conflictuelles ?Ce colloque envisagera l’identité états-unienne comme un processus d’accumulation plutôt que de disjonction. Par exemple, à l’intérieur de la nation même, quelles nouvelles définitions, parfois opposées, de l’américanité se sont forgées en relation avec la terre, pour remplacer l’Adam américain, maître de ce que ses yeux embrassaient ? En quoi les productions culturelles et les formations politiques réagissent-elles à la complexité raciale et ethnique de la nation? Si l’on considère les voisins immédiats des États-Unis, en quoi les interactions avec les pays voisins et les éventuels empiètements sur ces pays nécessitent-ils une nouvelle définition, beaucoup plus large, de l’américanité, prenant en compte la diversité de l’ensemble du continent et les interconnections entre les différentes nations? Comment les nouveaux schémas migratoires (tant culturels que géographiques) à l’intérieur du continent américain contribuent-ils à de nouvelles constructions identitaires ? Le concept même d’identité nécessite t-il une redéfinition face à la diffusion croissante des modèles américains à travers le monde ? En somme, l’Amérique est-elle en train de devenir plus globale ou le « village global » est-il en train de devenir plus américain ? Au XXIème siècle, quels sont les nouveaux processus permettant la création de nouveaux liens transnationaux à l’œuvre aux États-Unis ?Intervenants :- Inauguration du colloque / Daniel Filâtre, président de l'Université Toulouse II-Le Mirail.- Ouverture du colloque / Catherine Lanone, directrice du laboratoire "Cultures Anglo-Saxonnes.- Présentation du colloque / Wendy Harding, directrice adjointe du CAS.- Points d'organisation du colloque / Nathalie Dessens, enseignante-chercheure, département Études du Monde Anglophone. Mot(s) clés libre(s) : créolité, ethnicité (Chicanos), identité américaine, identité collective (Etats-Unis), identité nationale (Etats-Unis), littérature mexicaine-américaine, mémoire collective (Amérique du Nord), multiculturalisme (Etats-Unis)
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