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069 - Migrations croisées : débat et questions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensMigrations croisées : session thématique (prés. Jean Charles Jauffret)par Jean-Charles JauffretColloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), émigration et immigration, relations france-algérie
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068 - Immigration italienne, immigration algérienne (20ème -19ème siècle) : étude comparée
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensMigrations croisées : session thématique (prés. Jean Charles Jauffret)par Gérard Noiriel (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Cette communication reviendra sur l’hypothèse défendue par Abdelmalek Sayad, à propos du caractère « exemplaire » de l’immigration algérienne. Ce sera pour moi une manière de rendre hommage au travail pionnier de celui qui fut l’un des plus grands sociologues de l’immigration en France. Mais ce sera aussi l’occasion d’ouvrir une discussion sur la notion d’« exemplarité » et de clarifier un certain nombre de termes qui restent imprécis, aujourd’hui encore, dans le vocabulaire des historiens.La comparaison historique de la migration italienne et de la migration algérienne permettra d’abord de distinguer immigration étrangère et immigration coloniale. On pourra ensuite mettre en évidence les principales caractéristiques sociales des immigrants venus d’Italie et venus d’Algérie, et leur évolution au cours du temps. Cette approche comparative se conclura par une interrogation sur l’expression « immigration postcoloniale » pour savoir si elle a du sens, scientifiquement parlant.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), algériens (france), émigration et immigration (france), exemplarité, immigration postcoloniale, italiens (france)
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067 - Qui furent les Européens d’Algérie ?
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensMigrations croisées : session thématique (prés. Jean Charles Jauffret)par Valérie Esclangnon-Morin (Université Paris 7)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne L’objectif n’est pas ici de présenter une étude démographique précise de ce que fut la population européenne d’Algérie. Il est nécessaire, certes, d’en rappeler les caractéristiques principales et les origines ; mais ce qui nous intéresse, c’est d’analyser leur intégration au système colonial qui a été particulier en Algérie.L’importance numérique de cette population, dès la fin du XIXe siècle, a laissé penser que l’Algérie pourrait devenir une réelle colonie de peuplement occidental. La chute de la population indigène à la même période a renforcé ce sentiment. Cette particularité dans le monde colonial français et même européen - à l’exception des colonisations sud-africaines - a entraîné une conception différente de la colonisation. L’impression d’être majoritaire, notamment dans certaines villes, le sentiment de la toute-puissance européenne sur le monde indigène a, encore plus qu’ailleurs, conduit à un immobilisme total et bloqué toute possibilité d’évolution. Les contacts avec les indigènes algériens étaient pourtant nombreux, il n’y a jamais eu d’apartheid au sens strict en Algérie. Le mélange des populations était une réalité mais seulement de manière superficielle : les mariages mixtes sont quelques dizaines, les Européens à parler l’arabe à peine 20 %.La propension des Européens à se regrouper dans les deux principales villes du pays, la création de quartiers « européens » dans les autres, conduit à créer un imaginaire collectif. Le sentiment d’appartenir à un « peuple nouveau » (Albert Camus), à une « nouvelle race » (Louis Bertrand) commence à faire son apparition parmi les intellectuels d’Algérie. Même si ces conceptions ne sont pas toutes portées par la même idéologie - le métissage méditerranéen pour le premier, les racines romaines, pour le second -, elles montrent bien le besoin pour cette population de se définir par rapport aux indigènes et par rapport aux Français de France. La sensation de pouvoir être un pays autonome face à la métropole avec ses règles propres est largement antérieure à 1954.La guerre qui débute à cette date va justement tout remettre en cause et obliger les Européens d’Algérie à se redéfinir. Qui sont-ils vraiment ? Des Français d’Algérie et en ce cas l’idée même de l’indépendance algérienne n’est pas pensable puisqu’elle équivaudrait à la perte de leur statut national. Même ceux qui ont soutenu la lutte d’indépendance n’ont pas tous été prêts à faire le sacrifice de leur nationalité au profit de leur terre !De retour en France, il leur faut de nouveau accepter de devenir des « rapatriés », terme juridique qui les définit pour l’État français. Cette nouvelle exception de leur condition n’est pas toujours bien acceptée, même s’ils savent l’utiliser pour revendiquer auprès des pouvoirs publics. Leur identité spécifique se prolonge alors lorsqu’ils se dotent du nom de « pieds-noirs », terme au départ jugé injurieux mais finalement repris par la plupart des Français d’Algérie, faute de mieux. Dans une France qui connaît un retour vers les racines régionales, les pieds-noirs tentent de montrer, eux aussi, un visage cohérent à la communauté nationale, revendiquant une place et une histoire à part. Du moins ces revendications sont-elles portées par certaines associations qui, d’ailleurs, ne présentent pas toutes un seul et même aspect de ce groupe. Preuve, s’il fallait encore la faire, de l’extrême diversité de cette population malgré toutes ses tentatives pour se vouloir uniforme.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), colonisation, émigration et immigration (algérie), européens (algérie), minorités
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La migration est-elle une pathologie ? Enjeux politiques et anthropologiques / Fred Eboko
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
EBOKO Fred
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« La migration est-elle une pathologie ? Enjeux politiques et anthropologiques », Fred EBOKO (chargé de recherches à l'IRD Marseille, UMR 912, IRD-INSERM-U2). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009.[Séance plénière du 16 septembre 2009 présidée par Stéphanie Mulot (LISST, Univ. Toulouse-Le Mirail) et suivie d'un échange avec l'auditoire].Notre intervention vise à questionner les faits de santé par le prisme des migrations et des mobilités. Le monde globalisé connaît une exceptionnelle avancée des échanges et des informations qui masque aussi des différentiels en matière d’accès aux soins. A partir d’un regard africaniste, il s’agit modestement de mettre en lumière les représentations et les pratiques que génèrent les migrations africaines (internes et externes) face aux grandes questions contemporaines de santé. Au-delà de ces migrations africaines, il est aussi question d’insister sur les logiques et les apories politiques qui accompagnent les questions de mobilités face à l’accès aux soins, au bout des trajectoires migratoires. L’interprétation politique de la prise en charge des personnes en situation de mobilité varie d’un pays à l’autre, d’une histoire politique à l’autre. Quels rapports entretiennent ces différentiels de prise en charge, de traitement et d’accès aux soins avec l’idéal éthique médical ?Du Nord au Sud de la planète, d’un pays africain à l’autre, c’est toujours par une combinatoire de variables (économiques, politiques, « culturelles », historiques, sanitaires, etc.) que s’explique la manière avec laquelle la santé est un miroir de l’altérité et un prisme du rapport à soi. Vu sous l’angle des mesures internationales et politiques, les migrations sont souvent conçues comme un péril, quand l’histoire nuance ou révoque cette hypothèse. La lecture bijective entre pathologies et immigrations quelques fois admise comme une évidence aux sommets des Etats, au Nord comme au Sud, en Afrique comme ailleurs, permet de poser la question titre que nous déconstruirons : « la migration est-elle une pathologie ? ». Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, Afrique, anthropologie de la santé, économie de la santé, émigration et immigration, politique sanitaire
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Identités et communautarisme - Guillaume Dupont
/ UTLS au lycée
/ 24-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
DUPONT Guillaume
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Une conférence de l'UTLS au LycéeIdentités et communautarisme par Guillaume DupontLycée Louis de Broglie (78 Marly le Roi) Mot(s) clés libre(s) : immigration, intégration, nationalité
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Les nouvelles logiques migratoires
/ UTLS - la suite
/ 09-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
DUMONT Gérard-François
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Les migrations internationales concourent depuis toujours à façonner les territoires, les sociétés et les civilisations. Au fil de l'histoire, leurs motivations résultent de facteurs politico-religieux, économiques et démographiques, ou de la combinaison de ces différents facteurs. Mais le monde contemporain connaît de nouvelles logiques migratoires en raison de la « mondialisation ». Cette dernière influe les migrations selon les trois types de processus qui l'accompagnent. Le premier, la globalisation, c'est-à-dire l'ensemble des décisions politiques ayant pour effet d'estomper les barrières étatiques, rend licites des migrations qui ne l'étaient pas auparavant. Le deuxième, l'internationalisation, permise par les révolutions dans les transports matériels et les nouvelles possibilités de communication, facilite la diffusion d'un imaginaire migratoire, le maintien des liens après les migrations et permet de nouvelles formes de mobilité. Enfin la mondialisation proprement dite, c'est-à-dire les nouvelles stratégies des entreprises, entraîne d'autres migrations internationales car la circulation planétaire des marchandises et des services, loin d'être une alternative aux migrations, en impose sous d'autres formes. Ces nouvelles logiques migratoires appellent pour le 21e siècle de nouveaux impératifs politiques et des exigences éthiques. Mot(s) clés libre(s) : émigration et immigration, histoire, migration des peuples, mondialisation
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Les nouvelles logiques migratoires
/ UTLS - la suite
/ 09-07-2003
/ Canal-u.fr
DUMONT Gérard-François
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Les migrations internationales concourent depuis toujours à façonner les territoires, les sociétés et les civilisations. Au fil de l'histoire, leurs motivations résultent de facteurs politico-religieux, économiques et démographiques, ou de la combinaison de ces différents facteurs. Mais le monde contemporain connaît de nouvelles logiques migratoires en raison de la « mondialisation ». Cette dernière influe les migrations selon les trois types de processus qui l'accompagnent.
Le premier, la globalisation, c'est-à-dire l'ensemble des décisions politiques ayant pour effet d'estomper les barrières étatiques, rend licites des migrations qui ne l'étaient pas auparavant. Le deuxième, l'internationalisation, permise par les révolutions dans les transports matériels et les nouvelles possibilités de communication, facilite la diffusion d'un imaginaire migratoire, le maintien des liens après les migrations et permet de nouvelles formes de mobilité. Enfin la mondialisation proprement dite, c'est-à-dire les nouvelles stratégies des entreprises, entraîne d'autres migrations internationales car la circulation planétaire des marchandises et des services, loin d'être une alternative aux migrations, en impose sous d'autres formes. Ces nouvelles logiques migratoires appellent pour le 21e siècle de nouveaux impératifs politiques et des exigences éthiques. Mot(s) clés libre(s) : émigration et immigration, histoire, mondialisation, migration des peuples
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Les nouveaux visages du migrant - Dana Diminescu
/ UTLS - la suite
/ 09-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
DIMINESCU Dana
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Tous les courants de réflexion sur le phénomène migratoire contemporain (et notamment les théories des réseaux transnationales) s'accordent sur le fait que les migrants d'aujourd'hui sont les acteurs d'une culture de lien, qu'ils ont eux-mêmes fondé et qu'ils entretiennent dans la mobilité. Auparavant à l'état latent, mais propre à tous les groupes qui se déplacent, cette culture du lien est devenue visible et très dynamique une fois que les migrants ont commencé à utiliser massivement les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Ainsi, aujourd'hui, il est de plus en plus rare de voir les migrations comme un mouvement entre deux communautés distinctes, appartenant à des lieux éloignés et marquées par des relations sociales indépendantes l'une de l'autre. Il est au contraire de plus en plus fréquent que les migrants parviennent à maintenir à distance et à activer quotidiennement des relations qui s'apparentent à des rapports de proximité. Le lien virtuel par téléphone ou par mail permet aujourd'hui plus et mieux qu'avant d'être présent à la famille, aux autres, à ce qui est en train de leur arriver, là bas, au pays ou ailleurs.Le déraciné, en tant que figure paradigmatique du monde migrant s'éloigne et fait place à une autre figure, encore mal défini mais dont on connaît qu'elle corresponde à un migrant qui se déplace et fait appel à des alliances à l'extérieur de son groupe d'appartenance, sans pour autant se détacher de son réseau social d'origine. Conjuguant l'ensemble de ces réalités, la définition du migrant qui s'appuie sur différentes formes de rupture considérée fondatrice et radicale est mis en difficulté. En revanche un autre principe organisateur émerge : mobilité et connectivité forment désormais un ensemble de base dans la définition du migrant du XXI siècle. Ensemble ils agissent comme un vecteur qui assure et conduit les lignes de continuité dans la vie de migrants et dans les rapports que ceux-ci entretient avec leur environnement d'origine, d'accueil ou parcouru. Hier : immigrer et couper les racines ; aujourd'hui : circuler et garder le contact. Cette évolution semble marquer un nouvel âge dans l'histoire des migrations. Mot(s) clés libre(s) : déracinement, émigration et immigration, immigrés, liens sociaux, migration, TIC
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Emilio de Capitani / Espace Schengen, flux migratoires et sécurité en Europe
/ Université de Bordeaux - Service Audiovisuel et Multimédia
/ 27-11-2015
/ Canal-u.fr
DE CAPITANI Emilio
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Dans le cadre de l’édition 2015 des
journées sur l’Union Européenne Eurotémis, organisée par Science Po Bordeaux,
plusieurs personnalités se sont prêtées aux questions des étudiants de
l’association EUROFEEL sur le thème « L’espace Schengen : Problème ou
solution aux flux migratoires et à la sécurité en Europe ? »
Mot(s) clés libre(s) : immigration, Espace Schengen, Europe
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Perspectives sur les institutions européennes : Quel avenir pour l'Europe ?
/ Mission 2000 en France
/ 09-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
COHN-BENDIT Daniel
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En un certain sens, la construction européenne a débuté, entre autres, suite à une première prise de conscience et une reconnaissance des limites de l'état-nation tel qu'il avait été conçu jusque-là. Face à la réalité d'un continent fracturé et affaibli, l'Europe était la seule réponse qui permettait d'aller de l'avant. On pourrait presque dire que le processus d'intégration européenne -d'abord économique- qui visait à garantir la paix a été "pathologiquement extorqué". La logique utilitariste peut également fonctionner pour expliquer la nécessité d'une Europe forte face au processus de globalisation de l'économie, d'une Union européenne capable de peser notamment dans les négociations de l'OMC. Pourtant, quand nous admettons que nous avons besoin de l'Europe, nous présupposons également des raisons qui ne relèvent pas purement et simplement de la logique de l'intérêt bien compris. Quand on parle d'Europe, on parle aussi d'un système de valeurs, d'un projet conscient et voulu qui oriente la re-définition de soi. Les Européens ont opté pour une Europe fondée sur un projet anti-totalitaire qui tende toujours plus vers l'universalisme. Ils se reconnaissent dans les idées de démocratie sociale, de société solidaire, de commerce éthique, de responsabilité face à l'avenir, de droits inaliénables des citoyens, d'une souveraineté éthique par-delà le particularisme des états-nations... Nous sommes actuellement dans une phase cruciale pour l'avenir des citoyennes et citoyens de l'Europe. Un pas décisif vers la construction européenne doit être fait si nous ne voulons pas que le système implose. Et il serait illusoire de croire que de ce big-bang renaîtrait une constellation de Nations laissées intactes ou que le statu quo serait viable malgré l'élargissement. Il faut une réforme radicale de nos institutions et de leur rôle, il faut instaurer un véritable gouvernement européen affranchi de la tutelle cacophonique des intérêts nationaux, il faut... Il va falloir opter pour une Constitution européenne dont le projet pourrait être réalisé avant l'élargissement. L'Europe renforcée munie d'une constitution digne de ce nom est encore une fois la seule manière de répondre aux faits et à nos idéaux. Mot(s) clés libre(s) : commission, démocratie sociale, environnement, immigration, injustice sociale, mondialisation, monnaie, nation, nationalisme, Russie, sécurité, société solidaire, Turquie
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